mercredi 29 décembre 2021

LA FILLE DU PERE NOEL (29)

Si Noël nous était conté… Chants et jouets 

Qui n’a pas en mémoire un ou plusieurs chants de Noël ? Ceux-ci, religieux pour certains, traditionnels pour d’autres ou encore profanes, tous nous font partager la magie et l’esprit de Noël. Ils ont accompagné notre enfance et cette période enfantine qui se prolonge dans toute vie adulte.

Alors, remontons le temps et partons à la découverte des chansons de Noël.

Certains peuvent étonner. D’autres semblent loin des traditions de cette fête religieuse. Tous permettent néanmoins la magie d’opérer dans les yeux de tous…

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

Mercredi 29 décembre 2021


La fille du père Noël par Jacques Dutronc.
 Document INTERNET.


Faire figurer ce titre dans les chansons de Noël a de quoi étonner.

Et pourtant, elle véhicule aussi certaines traditions de Noël sans oublier l’humour particulier de l’auteur et chanteur.

Cette chanson ne s’adresse pas à un public d’enfants. Jacques Dutronc chante l'histoire d'une rencontre entre une certaine Marie-Noëlle, la fille du père Noël et un certain Jean-Balthazar, le fils du père Fouettard.

Le mythe veut que le père Noël apporte les cadeaux aux gens qui ont été sages et gentils alors que le père Fouettard, comme son nom l'indique, fouette les gens qui ont été méchants.

Le père Fouettard terrorise depuis des siècles les petits enfants au mois de décembre. Ce personnage vêtu de noir accompagne Saint Nicolas dans sa tournée de distribution de cadeaux avant la fête de Saint Nicolas qui est le 6 décembre. Il a souvent le visage grimé de noir, porte des bottes, et un grand manteau. Il a une barbe noire ou rousse. Il a des cornes sous une capuche, et une grande queue. Il porte dans la main un fouet. Les enfants l’entendent arriver de loin au son du fouet qui claque.

Alors que Saint Nicolas distribue les beaux cadeaux aux enfants qui ont été sages durant l’année, le père Fouettard distribue des coups de fouets aux enfants qui ont été terribles ou paresseux. De plus, les enfants qui n'ont pas été sages risquent de ne pas aller au marché de Noël.

Selon les régions le père Fouettard offre comme cadeau de la moutarde, du charbon, des pommes de terre, ou des oignons. Autrement dit, des présents qui sont loin de plaire aux enfants.

Il est apparu en Alsace au XVI siècle. Il est appelé aussi Croque-Mitaine

Selon la légende alsacienne, le père fouettard serait inspiré d’un seigneur ayant réellement existé au Moyen-âge à Wissembourg. : Le sanguinaire seigneur Hans von Trotha.

Une autre légende raconte que le père Fouettard serait le boucher qui a tué les trois enfants ressuscités par Saint Nicolas.

A Metz, on raconte que ce serait en réalité Charles Quint qui aurait en 1552 assiégé la ville.

  

Je l'ai trouvée au petit matin
Toute nue dans mes grands souliers
Placés devant la cheminée
Pas besoin de vous faire un dessin

De battre mon cœur s'est arrêté
Sur le lit j'ai jeté mon fouet
Tout contre elle je me suis penché
Et sa beauté m'a rendu muet

Fatigué j'ai la gueule de bois
Toute la nuit j'avais aidé mon père
Dans le feu j'ai remis du bois
Dans la ch'minée, y’avait pas son père

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar

Je prends la fille dans mes bras
Elle me dit mais non Balthazar
Ne fais donc pas le fier à bras
Je suis tombée là par hasard

Toute la nuit j'avais fouetté
A tour de bras les gens méchants
Toute la nuit elle avait donné
Des cadeaux à tous les enfants

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar

Descendue chez moi par erreur
Elle était là dans mes souliers
Et comme je ne pouvais prendre son cœur
Je l'ai remise sur le palier

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Et elle m'a dit d'une voix d'crécelle
Bye-bye au hasard Balthazar

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar

  

Arbre de Noël de l’Amicale laïque Jules Quintrel en 1954. Ariane et Francette VANBIERVLIET.
Document SPMC numéro 5 505.

 

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

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