Document :
Pérenchies et son passé numéro 55
Fête
commerciale rue Edouard Agache organisée par les commerçants de la rue.
Le
char de la Reine. 1949.
Document
SPMC numéro 3 506
|
Commentaire :
Reine
d’un jour.
Gabrielle LASSELIN
(janvier 2000)
« En 1949, à Pâques, les commerçants de la rue Edouard
Agache ont organisé le bal des commerçants au cours duquel, le public devait
élire la reine d’un jour.
Ce bal avait
lieu le samedi soir dans une salle, rue de la Prévôté.
Le comité avait
préparé un char garni de fleurs pour le dimanche après-midi. J’y ai pris place
vêtue d’une longue robe blanche et nous
avons parcouru les rues principales en jetant des bonbons.
Le soir, il y
avait, à partir d’un café de la rue, un service de disques demandés.
Sur la photo, à
ma droite, se trouve la fille DELOBEAU et à ma gauche, la fille du cabaretier.
La petite fille
est Annie DELPORTE».
Les fêtes de mon enfance
Roger Dutriez.
(décembre 1999)
« Deux grandes fêtes annuelles sont restées
gravées dans ma mémoire : la ducasse et la kermesse paroissiale.
La ducasse du troisième dimanche de juillet était
certainement la grande fête familiale de notre commune. Les attractions
foraines occupaient la Grand’Place et débordaient dans les environs, la place
Lambelin, la place Carnot et même la cour Saint Antoine. Le manège des autos-tamponnantes
était déjà celui qui avait le plus grand succès auprès des jeunes et des moins
jeunes. Les autres manèges, chevaux de bois, chenille, manèges d’enfants
attiraient aussi beaucoup de monde. Je me souviens que, plusieurs fois, il y
eut même un manège de vrais chevaux qui était installé à l’entrée de la cour
Saint Antoine. Les stands de tir à la carabine, les jeux divers et les tombolas
étaient nombreux aussi et une grande « baraque à frites » nous
accueillait pour une dégustation en famille et entre amis. On y passait de bons
moments.
La fête durait trois jours de dimanche à mardi. Les
visiteurs venaient aussi des villages voisins. C’était l’occasion de réunions
de familles.
Dans les années 30, l’association des commerçants de
la rue Edouard Agache organisait la braderie du lundi. C’est à ce moment-là que
nos géants ont été créés.
Il y avait aussi des fêtes de quartier.
Dans les Bas, c’était à la Pentecôte. Le bénéfice
permettait d’offrir un colis et un repas aux aînés du quartier.
La rue de Lomme a eu sa ducasse durant quelques
années.
Pour la Petite Belgique, la fête avait lieu le 15
août. Je me souviens d’un défilé de chars dans les rues ainsi que de l’élection
du Maire de la Petite Belgique.
Les familles ne partaient pas en vacances à cette
époque et ces fêtes populaires attiraient beaucoup de monde. Les nombreux cafés
étaient des lieux de réunions d’amis qui se terminaient souvent par de la
musique, des chants et des danses.
La kermesse paroissiale se déroulait dans les locaux
et la cour du patronage un week-end de juin.
De nombreuses attractions étaient installées dans la
cour : loteries, tir à la carabine, jeux de massacre…
La grande attraction était un toboggan. On y montait
par une échelle de cinq mètres et on s’élançait en se tenant à un petit chariot
qui roulait sur un câble. On atterrissait vingt mètres plus loin.
Un grand podium était monté dans la salle de
gymnastique.
Le dimanche midi, l’apéritif était animé par
l’harmonie Agache et le soir, il y avait un spectacle de variétés.
Le lundi soir, c’était le raccroc et le tirage de la
tombola ».
Philippe JOURDAN (2 mai 2020)
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 20 mars 2020
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
Gabrielle Lasselin est ma tante....
RépondreSupprimer