Document :
Pérenchies et son passé numéro 54
La salle des fêtes de la
rue Gambetta. Photo non datée. Entre 1920 et 1950 ?
Document
SPMC numéro 5 530 |
Commentaire :
« Nous
sommes dans la salle des fêtes de la rue Gambetta, sans doute entre les deux
guerres ? Autrefois, elle appartenait aux Ets Agache.
Par la
suite, elle sera rachetée par la ville de Pérenchies. Elle se nomme
aujourd’hui, salle Maurice SCHUMANN, un personnage historique de la seconde
guerre mondiale qui venait souvent à Pérenchies où il avait des amis. Il
habitait à Tourcoing mais aussi à Paris.
Dans
notre plaquette sur l’histoire des fêtes, nous avons retrouvé quelques
informations sur les fêtes à Pérenchies »
En fouillant dans les archives :
« Chaque
année, en préparant l’exposition, quelques membres de l’association dépouillent
les archives municipales. Voici quelques informations récoltées lors de ces
séances de recherche.
REGISTRE DE DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL
« Ce 26
février 1906, monsieur le maire fait part de son désir, à organiser chaque
année une fête d’été qui aurait lieu le dernier dimanche de mai. Le succès de
la fête de l’année dernière et l’approbation unanime qui a été donnée par tous
les habitants sont de précieux encouragements, aussi le Conseil approuvant la
déclaration de monsieur le Maire, charge la commission des fêtes d’élaborer un
programme de fête d’été qui, tout en apportant un peu d’animation et de gaieté
dans la commune, ne pourra que faire du bien au commerce local. Cette fête sera
le prélude du grand festival que l’administration municipale a l’intention
d’organiser en 1907. »
LE FESTIVAL DE 1928
« Deux-mille-cinq-cents
francs de prix et primes seront affectés aux compagnies de sapeurs-pompiers et aux
associations d’Anciens Combattants qui prendront part au festival.
Henri Bouchery,
Maire ».
LISTE DES SOCIETES QUI PARTICIPERONT AU FESTIVAL DE
1928
«
Harmonies, fanfares, orphéons et trompettes = 80 sociétés.
Compagnies de sapeurs-pompiers
= 17 compagnies.
Anciens
Combattants = 16 sociétés. »
LE CARNAVAL
« Lettre
de J. Demulder, 64 rue de la Prévôté au Maire le 21 janvier 1929.
Monsieur le
Maire, J’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance de m’accorder
l’autorisation d’installer mon manège de vélos, place Carnot, pour les fêtes du
Carnaval du 10 au 12 inclus… »
Réponse du
Maire
«
Accordée à condition de ne pas jouer pendant la Grand’Messe et les
Vêpres ».
DUCASSE DE PERENCHIES DE JUILLET 1930.
« Lettre
de M. Cottigny au Maire.
J’ai l’honneur
de solliciter de votre bienveillance mon emplacement habituel de 14 mètres de
diamètre face à l’église pour y monter une attraction nouvelle dénommée le saut
de la puce (ci-joint photo) pour la ducasse de Pérenchies du mois de juillet
1930… »
LE PHOTOGRAPHE DES FETES.
Lors de la fête
du village, un photographe s’installait dans la rue pour photographier les
habitants.
« Lille,
le 4 juillet 1930. Lettre de Monsieur Barti de Lille au Garde de Pérenchies.
Monsieur, Je
vous serais très obligé de bien vouloir me dire si vous pourriez me retenir ma
place sur la fête locale de Pérenchies. Mon installation est destinée à faire
la photo, et je vous serais très reconnaissant de me réserver ma place de
l’année dernière, c’est à dire sur le trottoir de la mercerie de M. Pasbecq,
tout contre la vitrine de droite… »
VENTE DE PAIN D’EPICES
« Lettre
des années 20 de Madame veuve Carpentier de Roubaix au Maire.
Monsieur le
Maire, J’ai l’honneur de vous solliciter une place à la prochaine fête de votre
ville pour y vendre du pain d’épices et de la confiserie dans ma voiture
marchande… ».
FETE DE JEANNE D’ARC. 1942.
«
Télégramme officiel du ministre de l’intérieur pour la fête du 10 mai 1942.
Porte à votre
connaissance que le commandant en chef des Forces Militaires en France a décidé
d’interdire les défilés, réunions ou manifestations pour la fête de Jeanne
d’Arc. Seuls les services religieux sont autorisés »
LA FETE DE NOEL DU MARECHAL.
« Lettre
circulaire du 9 décembre 1941 du Préfet pour les maires. Nous demandons aux
Français de préparer Noël aussi bien avec leur cerveau qu’avec leur cœur et
avec leurs mains.
Nous leur
suggérerons de passer la soirée du 24 et l’après-midi du 25 en famille, en
ouvrant le cercle familial aux séparés, à ceux qui ne peuvent pas, par suite de
circonstances se trouver unis à tous les leurs.
Nous
demanderons que personne en France ne se sente seul cette année.
Nous
suggérerons d’envoyer de simples souvenirs aux absents, de confectionner un
souvenir que l’on pourra remettre à la famille d’un prisonnier ami, pour qu’on
lui envoie dans un prochain colis Campagne de loyauté.
Le Maréchal
dans son message du 13 octobre a demandé aux écoliers de faire un effort pour
être francs et loyaux. Il a terminé ce message par la phrase : essayez,
tenez-moi au courant de vos efforts.
Les lettres
seront centralisées par l’Inspecteur d’Académie et transportées à Vichy. »
Philippe
JOURDAN (2 mai 2020)
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 20 mars
2020
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
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