mercredi 20 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La salle des fêtes de la rue Gambetta.

Document : Pérenchies et son passé numéro 54


La salle des fêtes de la rue Gambetta. Photo non datée. Entre 1920 et 1950 ?
Document SPMC numéro 5 530

Commentaire :
« Nous sommes dans la salle des fêtes de la rue Gambetta, sans doute entre les deux guerres ? Autrefois, elle appartenait aux Ets Agache.
Par la suite, elle sera rachetée par la ville de Pérenchies. Elle se nomme aujourd’hui, salle Maurice SCHUMANN, un personnage historique de la seconde guerre mondiale qui venait souvent à Pérenchies où il avait des amis. Il habitait à Tourcoing mais aussi à Paris.

Dans notre plaquette sur l’histoire des fêtes, nous avons retrouvé quelques informations sur les fêtes à Pérenchies »

En fouillant dans les archives :
« Chaque année, en préparant l’exposition, quelques membres de l’association dépouillent les archives municipales. Voici quelques informations récoltées lors de ces séances de recherche.

REGISTRE DE DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL
« Ce 26 février 1906, monsieur le maire fait part de son désir, à organiser chaque année une fête d’été qui aurait lieu le dernier dimanche de mai. Le succès de la fête de l’année dernière et l’approbation unanime qui a été donnée par tous les habitants sont de précieux encouragements, aussi le Conseil approuvant la déclaration de monsieur le Maire, charge la commission des fêtes d’élaborer un programme de fête d’été qui, tout en apportant un peu d’animation et de gaieté dans la commune, ne pourra que faire du bien au commerce local. Cette fête sera le prélude du grand festival que l’administration municipale a l’intention d’organiser en 1907. »

LE FESTIVAL DE 1928
« Deux-mille-cinq-cents francs de prix et primes seront affectés aux compagnies de sapeurs-pompiers et aux associations d’Anciens Combattants qui prendront part au festival.
Henri Bouchery, Maire ». 

LISTE DES SOCIETES QUI PARTICIPERONT AU FESTIVAL DE 1928
«  Harmonies, fanfares, orphéons et trompettes = 80 sociétés.
Compagnies de sapeurs-pompiers = 17 compagnies.
Anciens Combattants = 16 sociétés. »

LE CARNAVAL
«  Lettre de J. Demulder, 64 rue de la Prévôté au Maire le 21 janvier 1929.
Monsieur le Maire, J’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance de m’accorder l’autorisation d’installer mon manège de vélos, place Carnot, pour les fêtes du Carnaval du 10 au 12 inclus… »
Réponse du Maire
«  Accordée à condition de ne pas jouer pendant la Grand’Messe et les Vêpres ».

DUCASSE DE PERENCHIES DE JUILLET 1930.
« Lettre de M. Cottigny au Maire.
J’ai l’honneur de solliciter de votre bienveillance mon emplacement habituel de 14 mètres de diamètre face à l’église pour y monter une attraction nouvelle dénommée le saut de la puce (ci-joint photo) pour la ducasse de Pérenchies du mois de juillet 1930… »

LE PHOTOGRAPHE DES FETES.
Lors de la fête du village, un photographe s’installait dans la rue pour photographier les habitants.
«  Lille, le 4 juillet 1930. Lettre de Monsieur Barti de Lille au Garde de Pérenchies.
Monsieur, Je vous serais très obligé de bien vouloir me dire si vous pourriez me retenir ma place sur la fête locale de Pérenchies. Mon installation est destinée à faire la photo, et je vous serais très reconnaissant de me réserver ma place de l’année dernière, c’est à dire sur le trottoir de la mercerie de M. Pasbecq, tout contre la vitrine de droite… »

VENTE DE PAIN D’EPICES
«  Lettre des années 20 de Madame veuve Carpentier de Roubaix au Maire.
Monsieur le Maire, J’ai l’honneur de vous solliciter une place à la prochaine fête de votre ville pour y vendre du pain d’épices et de la confiserie dans ma voiture marchande… ».

FETE DE JEANNE D’ARC. 1942.
«  Télégramme officiel du ministre de l’intérieur pour la fête du 10 mai 1942.
Porte à votre connaissance que le commandant en chef des Forces Militaires en France a décidé d’interdire les défilés, réunions ou manifestations pour la fête de Jeanne d’Arc. Seuls les services religieux sont autorisés »

LA FETE DE NOEL DU MARECHAL.
«  Lettre circulaire du 9 décembre 1941 du Préfet pour les maires. Nous demandons aux Français de préparer Noël aussi bien avec leur cerveau qu’avec leur cœur et avec leurs mains.
Nous leur suggérerons de passer la soirée du 24 et l’après-midi du 25 en famille, en ouvrant le cercle familial aux séparés, à ceux qui ne peuvent pas, par suite de circonstances se trouver unis à tous les leurs.
Nous demanderons que personne en France ne se sente seul cette année.
Nous suggérerons d’envoyer de simples souvenirs aux absents, de confectionner un souvenir que l’on pourra remettre à la famille d’un prisonnier ami, pour qu’on lui envoie dans un prochain colis Campagne de loyauté.
Le Maréchal dans son message du 13 octobre a demandé aux écoliers de faire un effort pour être francs et loyaux. Il a terminé ce message par la phrase : essayez, tenez-moi au courant de vos efforts.
Les lettres seront centralisées par l’Inspecteur d’Académie et transportées à Vichy. »

Philippe JOURDAN (2 mai 2020)



En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 20 mars 2020

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

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