Document :
Pérenchies et son passé numéro 39
Défilé de l’Alliance
pérenchinoise devant l’entrée de l’usine des Ets AGACHE.
Non daté. Vers 70/80 ?
Document
SPMC numéro 4 358
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Commentaire :
« Nous
restons dans le quartier de l’usine qui a tant marqué notre ville et ses
habitants. A gauche, on voit l’entrée avec la conciergerie et au loin les trois
cheminées appelées ballots, la grande verrière et l’horloge.
A
droite, on voit le café du textile et, un peu plus loin, l’endroit où les
géants pérenchinois furent photographiés avec le Baudet d’Estaires.
Souvenirs
de Daniel LOUVET, toujours président, en 2020, de la Société.
« Parmi les sociétés locales, l’Alliance
pérenchinoise tient une place importante.
C’est en septembre 1906 que la société voit le jour.
M. Jeanson, le maire de l’époque, offrit d’ailleurs le drapeau à la nouvelle
société. Le conseil municipal avait approuvé les statuts.
Le siège fut le café « A la clef de fa »,
rue de la mairie (actuelle rue Henri Bouchery).
Le Président en était M. Vangilven aidé de messieurs
Legrand et Frémeaux.
Pour permettre l’achat des instruments de musique, une
souscription fut ouverte en ville.
En juin 1929, le groupement musical obtient un premier
prix d’excellence et un magnifique bronze toujours précieusement conservé.
Après la seconde guerre mondiale, avec l’appui du
maire Maurice Vanhonacker et d’Emile Polet, la société est réorganisée. En
1948, elle reçoit un nouvel emblème.
En 1955, un uniforme sera désormais porté par tous les
membres.
En 1967, 4 filles lancent la section de majorettes.
Depuis 1947, plusieurs chefs se sont succédé :
Henri Lissy, Claude Dumont, André Vancopenolle, Philippe Vandaele, Rudy
Platteeuw.
Chaque année, l’association fêtait la Sainte Barbe, sa
patronne.
Ces dernières années, l’Alliance a changé de nom et
est devenue la Batterie Fanfare. Elle fête désormais la Sainte Cécile, patronne
des musiciens ».
L’Horloge
Agache. Information transmise par Philippe JOURDAN dans un bulletin
d’informations.
En 1993, les trois cheminées de l’usine textile
« Agache » étaient abattues. Elles étaient l’un des symboles de cette
puissante entreprise linière qui fit de Pérenchies une cité ouvrière
importante. Un autre de ces symboles était une énorme horloge installée comme
le montrent des photos anciennes de notre commune sur le mur donnant sur la rue
Edouard Agache Elle y avait été
construite sans doute dans les années 1920 à 1930 lors de la reconstruction de
l’usine ; celle-ci ayant été entièrement détruite lors de la guerre
1914/1918. Elle rythmait depuis la vie de l’usine, les sorties et les entrées
des ouvriers.
Lors de la démolition de l’usine, le mécanisme fut
conservé et l’ensemble de pierres déposé sur le sol en attendant la possibilité
d’un futur monument commémoratif qui ne vit jamais le jour.
Aujourd’hui, l’horloge est conservée par l’association
« Si Pérenchies m’était contée… » et le tour en pierres et en bêton
est stocké dans les ateliers municipaux à l’abri ».
Philippe
JOURDAN (16 avril 2020)
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé. Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était
contée … » 20 mars 2020
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
Remerciements ;superbes photos Souvenir ;
RépondreSupprimerNous souhaiterions voir d'autres photos 1962 à 1999