Document :
Pérenchies et son passé numéro 19
Commentaire :
Cette
magnifique vitrine était le magasin SHOPPING, une boutique de lingerie,
confection et chaussures situé rue Carnot sur une petite place que l’on
dénommait Place ronde
Vers
1990, elle sera achetée par un particulier pour en faire sa demeure et des
appartements au rez-de-chaussée.
On
est étonné par la taille de la construction et de ces grandes vitrines qui
prouvent que le commerce de proximité sur la ville était très important et
vivable.
On
y trouvait en face un marchand ambulant de fromages, chez Plasman et, pas loin,
l’imprimerie DESCAMPS-CATRY. Aujourd’hui, les propriétaires ont baptisé d’une
façon très originale leur habitation : « La petite maison dans
l’imprimerie ».
Dans
notre publication de 2004 sur l’histoire des petites boutiques pérenchinoises,
Chantal MOUTIEZ, membre de notre association, avait rédigé un texte sur ses
souvenirs.
« Jeunes
mariés, mon mari et moi-même sommes arrivés à Pérenchies en 1973. J’ai encore
en mémoire tous ces commerces nombreux que l’on trouvait dans la ville (NDLR.
Merci d’excuser l’orthographe des noms qui peut être défaillante).
Rue
de la Prévôté, il y avait le magasin alimentaire TROUBAT, la quincaillerie
FINOT, une boulangerie, le café tabac, le moulin rouge qui était encore un
café, la boucherie BONNIERES, le magasin de cycles et d’articles
électro-ménager DEMEYERE et les chaussures « HERNAERT-WARASSE ».
Rue
Henri BOUCHERY, on trouvait les chaussures DUTRIEZ, CHEZ COLETTE, un magasin
d’habillement féminin, du mobilier des ETS DEMEYERE vendu CHEZ DENISE et un
petit commerce alimentaire à l’angle de la rue Faidherbe.
Sur
la place, s’étalaient une boulangerie, les DOCKS DU NORD, une pharmacie et une
maroquinerie parfumerie.
Rue
du Général Leclerc, se suivaient un dépôt blanchisserie, une librairie, un
commerce de légumes, et WEEK-END qui
vendait des vêtements féminins. Puis, il y avait une crémerie, la poste, un
coiffeur pour dames, une autre boulangerie et un café au coin de la rue de la
gare et au bout de cette rue les charbons LEBLEU-VENNIN, en face des silos à
grains et la buvette de la gare.
De
l’autre côté de la rue, c’était la ROSE MOUSSE de M. et Mme DESRUMAUX-LAHOUSSE,
un fleuriste, le chauffagiste FERYN et le magasin de bibelots tenu par son
épouse sans oublier la boucherie LECLERCQ.
En
retraversant, on voyait encore un café, des produits laitiers à la ferme à côté
du calvaire, un maréchal ferrant et un autre débit de boissons : « A
la terrasse ».
On
m’a parlé aussi d’un autre café à la sortie du cimetière et de quelques
commerces rue du Grand But… A suivre.
Philippe
JOURDAN (2 avril 2020)
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars
2020
Remerciements pour ces beaux souvenirs .
RépondreSupprimerSincères Amitiés ;
Yves et Régine