Document :
Pérenchies et son passé numéro 16
Commentaire :
Cette
épicerie se trouvait près du square de la rue du Général Leclerc. Dernièrement,
un promoteur immobilier y vendait les futurs appartements de la rue du Nord. On
peut encore y voir l’ancienne enseigne. La vendeuse sur la photographie est Mme
De Grave Ghislaine. Elle était gérante et percevait donc un salaire. Les lettres N. E. N. signifient
« Nouvelles Epiceries du Nord ». Par la suite, le nom a changé et
l’épicerie est devenue « Magasin J ». Mme De Grave a travaillé dans
la boutique de 1962 à 1965 vendant fromages, fruits et légumes, bonbons,
produits alimentaires et boissons.
Comme
toutes les petites épiceries, les murs sont recouverts de casiers qui
contenaient les produits mis en vente. Sur le comptoir, on voit une balance
pour les pesées et un socle pour la remise de la monnaie.
A
cette époque, l’euro n’existait pas encore. Il sera instauré en 1999. On payait
en francs et en centimes.
Le
franc a été instauré en 1795.
Vers
1978, l’écu est une monnaie interne bancaire européenne sans pièces ou billets.
Entre
janvier 1999 et janvier 2002, l’euro et
le franc cohabitent. En 2002, il ne
reste plus que l’euro qui valait alors 6,55957 francs.
Dans
chaque quartier, il y avait ces petites épiceries pleines de charme et très
utiles.
On
y trouvait souvent, dans de grands pots en verre, des friandises qui se
vendaient à l’unité faisant le bonheur des enfants.
Souvenez-vous :
les petits Jésus, la boule coco, le collier de bonbons, les sucettes Pierrot
Gourmand, la poudre de réglisse Coco Boer, les pastilles Pulmoll, les
carambars, les lassos ou fils, les poudres acidulées et les hosties, le réglisse
en bâton de bois, les têtes africaines, les plaquettes de zan, les coquillages
« Roudoudou », les violettes, les nounours sans oublier les cigarettes
en chocolat…
Dans
les années 60, les revenus des ménages sont suffisants pour permettre la
consommation de masse.
Après
l’implantation de coopératives de consommation (coop, Docks du Nord, …), l’ère
des grands centres commerciaux (AUCHAN Roncq en 1967, AUCHAN Englos en 1969 et
EUROMARCHE en 1984 qui deviendra par la suite CARREFOUR) va provoquer la fin
des petits commerces de notre ville comme partout ailleurs.
Philippe
JOURDAN (2 avril 2020)
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars
2020
J'avais 4/5 ans à l'époque et je me souviens très bien de notre vie au magasin. Quand maman allait servir, nous n'avions pas le droit de la suivre et nous en profitions, mon frère Alain et moi,pour faire les pires bêtises dans le salon ! Quand mon 2e frère est né en 1965, maman a préféré quitter son emploi...
RépondreSupprimerJe me souviens aussi des étiquettes des prix, super matériel d'apprentissage pour l'élève de maternelle que j'étais...
Bravo pour votre blog!
Catherine De Grave