Document :
Pérenchies et son passé numéro 15
Document SPMC numéro 467. L’épicerie JOESTENS en 1905. |
Commentaire :
« Cette
photo nous est présentée comme étant l’épicerie JOESTENS, rue Carnot, en 1905.
En
1867 et en 1896, la rue n’existe pas. Par la suite, elle sera créée. Sur le
cadastre de 1906, elle apparait avec 9
maisons. Sadi CARNOT (1837 – 1894) était un homme politique qui fut Président
de la République de 1887 à 1894, année où il fut assassiné.
Par
contre, le nom de JOESTENS n’apparait pas.
Pour
nous aider dans nos recherches, il existe plusieurs recensements sur notre
commune. Ceux-ci rassemblent une foule importante de renseignements sur la
population sachant toujours que des erreurs peuvent s’y être glissées.
Sur
le recensement de 1911, on parle d’un Julien JOESTENS né à Wervicq (Belgique)
en 1864 et de sa femme Marie née en 1866 à Zonnebecke (Belgique). Ils exercent
la profession d’épicier au numéro 8 de la rue Carnot. Par contre sur celui de
1921, on les retrouve mais au numéro 9 de la rue et le prénom de la femme est
devenu celui de Pauline. En revanche, sur
les deux recensements, leur voisin reste Monsieur Coisne, qui exerce la
profession de serrurier au 7 de la rue
Carnot. Des recherches supplémentaires seront nécessaires par la suite pour
démêler le vrai du faux.
Cette photo est magnifique.
D’après les tenues, nous sommes bien avant la Première Guerre mondiale.
Les cinq hommes portent la moustache et certains des chapeaux dont un canotier.
Les trois enfants, des filles, portent un nœud dans les cheveux, des bottines aux
pieds et des vêtements blancs qui semblent
être des tenues du dimanche.
Les
dames les plus âgées sont assises. Elles portent des robes noires et pour deux
d’entre elles un tablier blanc. Les autres sont vêtues de jupes foncées et de
chemisiers clairs. Les cheveux des dames sont coiffés en arrière avec peut-être
des chignons. Une chaine est présente autour des cous. Un homme, resté dans la
boutique, est tout souriant. Il porte une sorte d’ombrelle.
On
observe deux vitrines strictement identiques sauf les auvents. S’agit-il de la
même boutique ou de deux commerces différents ? On ne le sait pas. Dans la
vitrine dont on parle, on observe de nombreux jouets, des poupées, des tambours
mais aussi des sacs et des chapeaux. On devine de grands flacons en verre
remplis d’objets divers.
Philippe
JOURDAN (2 avril 2020)
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars
2020
Dans mes souvenirs Joestens était une quincaillerie
RépondreSupprimerOn l'appelait Comisette