Document :
Pérenchies et son passé numéro 30
Carte d’avis de passage du
représentant de la Société des Ets AGACHE.
Vue aérienne de l’usine de
Pérenchies (fin des années 50 - avant 1962).
Document
SPMC numéro 1 253
|
Commentaire :
« Ce
document est une carte postale éditée par les Ets AGACHE et qui servait à
annoncer le passage de ses représentants chez ses clients. Celle en notre
possession est datée par la Poste de l’année 1962. La vue a sans doute été
prise un peu avant, peut-être dans les années fin 50/début 60.
On
voit bien la taille importante de l’usine de Pérenchies.
En
bas, le château n’existe plus sur l’île. Démoli lors de la guerre 1914/1918, il
n’a pas été reconstruit. Les douves sont donc devenues un lieu de pêche pour
les adhérents de la Société de Pêche Agache.
On
voit aussi 5 cheminées dont les « trois ballots » le long de la rue
Edouard Agache. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une toujours debout.
Une
autre existe encore de nos jours mais elle ne faisait pas partie des cheminées
de l‘usine. Il s’agissait de celle de l’ancienne brasserie Lambelin, visible
sur la gauche. Elle a été restaurée par Vincent DESRUMAUX et reste encore dans
la famille de son fils.
Aujourd’hui,
le site est très différent. De nombreux bâtiments ont été détruits et remplacés
par des entreprises plus récentes ou de nouveaux groupes d’habitations. D’autres
ont été conservés pour un autre usage industriel ou commercial.
A
l’entrée de l’usine, on voit l’ancienne conciergerie. A l’époque du maire Roger
DUTRIEZ, la maison a été rasée car elle gênait le passage des camions. De nos
jours, le lieu est devenu un carrefour marquant le début de l’avenue de
l’horloge.
Vers
le haut, on revoit plusieurs lieux transformés :
-
Le
château d’eau de la rue du Général Leclerc est encore visible. Aujourd’hui, il
n’existe plus. Il a été démoli ainsi que le second qui se trouvait près des
salles Wagnon et Polet, rue Philippe de Girard.
-
A
côté, deux grands bâtiments massifs appelés « LL » (longs lins) sont
devenus le magasin MATCH. Sur leur côté, on voit la ligne de chemin de fer qui
menait à la gare.
-
Rue du
Général Leclerc, on peut distinguer plusieurs belles demeures attribuées aux
directeurs de l’usine. Elles sont toujours visibles aujourd’hui.
Tout
en haut à gauche, on remarque la rue Gambetta et la rue Gambetta prolongée
ainsi que le terrain scolaire.
Face
à la gare, la tuilerie DESPATURE- COUSIN et Fils est alors en exploitation. Aujourd’hui, l’un
des bâtiments est devenu un ensemble d’appartements et l’autre une résidence
pour personnes âgées dépendantes ainsi qu’un ensemble d’appartements de haut
standing au dernier étage.
A
droite du document, en haut, on aperçoit le cimetière et son allée ombragée
ainsi que l’Hospice qui deviendra une résidence d’accueil pour les personnes
âgées « Les Sapins Bleus ».
Sur
l’extrême droite, on remarque la minoterie dénommée « Les moulins de
Pérenchies ». Aujourd’hui, des appartements modernes les ont remplacés
tout en sauvegardant le bâtiment ancien.
L’ancien
parc du château Agache est bien visible. Le bâtiment moderne de la confection
n’a pas encore été construit. On voit des jardins ouvriers.
Il
est à savoir que ce parc allait jusqu’à la rue du grand But où se dressait la
ferme Agache qui existe toujours même si elle a abandonné sa fonction. Durant
un temps, on y chassait même et il y avait un garde-chasse pour surveiller les
terres et le petit bois ».
Philippe
JOURDAN (11 avril 2020)
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera
publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 20 mars 2020
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