Document :
Pérenchies et son passé numéro 26
La rue Le
Play et la rue Parmentier. Photographie prise le 2 octobre 1957.
Document
SPMC numéro 3 195
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Commentaire :
« Ce quartier a beaucoup
changé. Toutes les maisons que l’on aperçoit sont encore visibles de nos jours
mais ont été transformées. De nombreuses maisons ont aussi, peu à peu, remplacé les nombreux jardins que l’on voit.
Ceux qui restent, aujourd’hui, ne sont plus visibles de la rue car se trouvant
derrière.
Dans tous les quartiers de la
ville, des petits commerces apportaient à la population les denrées nécessaires
à la vie de tous les jours.
La ville vivait un peu sous
forme de quartiers. Il y avait le Centre, les Bas, la Petite Belgique, le
Fresnel, la rue de Lomme (le grand But) et bien évidemment l’usine.
Voici la suite du texte de Mme
Chantal MOUTIEZ sur les boutiques vers 1973 :
Au début de la rue Agache, il y
avait un café puis la brasserie « Salomé » juste avant l’auberge
fleurie. En suivant, on trouvait une mercerie, une charcuterie qui faisait
aussi les volailles « Chez Leire » dont l’enseigne était un coq. Il y
avait aussi une bijouterie, un marchand de meubles et, de l’autre côté, la
société « Del Médico » pour les matériaux de construction, deux cafés,
une boulangerie, la charcuterie « Sueur », un lavoir automatique, la
librairie « Terrier », le magasin Phildar et trois autres cafés dont
la brasserie Carnot. Face à l’auberge fleurie, un restaurant, on voyait la
boulangerie « Mathelot ».
Dans la rue Carnot, il y avait
une pharmacie, une boucherie, un coiffeur, le photographe « Régis »,
la quincaillerie « Richard », le marchand de fromages « Plasman,
l’imprimerie Descamps-Catry, un commerce avec deux pompes à essence, un autre
de voilages et plus loin la Coop et le garage Degryse.
Vers la rue Kuhlmann, il y avait
le marchand de charbon « Grulois », un commerce d’articles ménagers
et de télévisions « « chez Delannoy » et chez Betty, un café et
une alimentation.
De l’autre côté du pont de la
Petite Belgique, où la société d’eau Saint-Léger était bien implantée, il y
avait un café, une crémerie et une boucherie.
A l’angle des rues Drumez et
Kemmel, on allait chez « Alfréda », un commerce alimentaire.
On ne doit pas aussi oublier
dans le quartier du temple, le vidangeur « Grave » et dans les Bas,
le garage Renault et les deux boucheries (Lemaire et Desprez).
Comme vous le voyez, Pérenchies
était une ville très commerçante et de très nombreuses boutiques attiraient les
populations environnantes ».
Philippe JOURDAN (9 avril 2020)
Sur les souvenirs de Chantal
MOUTIEZ (2004).
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20
mars 2020
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