vendredi 17 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La rue Le Play.


Document : Pérenchies et son passé numéro 26
La rue Le Play et la rue Parmentier. Photographie prise le 2 octobre 1957.
Document SPMC numéro 3 195

Commentaire :

« Ce quartier a beaucoup changé. Toutes les maisons que l’on aperçoit sont encore visibles de nos jours mais ont été transformées. De nombreuses maisons ont aussi, peu à peu,  remplacé les nombreux jardins que l’on voit. Ceux qui restent, aujourd’hui, ne sont plus visibles de la rue car se trouvant derrière.

Dans tous les quartiers de la ville, des petits commerces apportaient à la population les denrées nécessaires à la vie de tous les jours.
La ville vivait un peu sous forme de quartiers. Il y avait le Centre, les Bas, la Petite Belgique, le Fresnel, la rue de Lomme (le grand But) et bien évidemment l’usine.

Voici la suite du texte de Mme Chantal MOUTIEZ sur les boutiques vers 1973 :
Au début de la rue Agache, il y avait un café puis la brasserie « Salomé » juste avant l’auberge fleurie. En suivant, on trouvait une mercerie, une charcuterie qui faisait aussi les volailles « Chez Leire » dont l’enseigne était un coq. Il y avait aussi une bijouterie, un marchand de meubles et, de l’autre côté, la société « Del Médico » pour les matériaux de construction, deux cafés, une boulangerie, la charcuterie « Sueur », un lavoir automatique, la librairie « Terrier », le magasin Phildar et trois autres cafés dont la brasserie Carnot. Face à l’auberge fleurie, un restaurant, on voyait la boulangerie « Mathelot ».
Dans la rue Carnot, il y avait une pharmacie, une boucherie, un coiffeur, le photographe « Régis », la quincaillerie « Richard », le marchand de fromages « Plasman, l’imprimerie Descamps-Catry, un commerce avec deux pompes à essence, un autre de voilages et plus loin la Coop et le garage Degryse.
Vers la rue Kuhlmann, il y avait le marchand de charbon « Grulois », un commerce d’articles ménagers et de télévisions « « chez Delannoy » et chez Betty, un café et une alimentation.
De l’autre côté du pont de la Petite Belgique, où la société d’eau Saint-Léger était bien implantée, il y avait un café, une crémerie et une boucherie.
A l’angle des rues Drumez et Kemmel, on allait chez « Alfréda », un commerce alimentaire.
On ne doit pas aussi oublier dans le quartier du temple, le vidangeur « Grave » et dans les Bas, le garage Renault et les deux boucheries (Lemaire et Desprez).

Comme vous le voyez, Pérenchies était une ville très commerçante et de très nombreuses boutiques attiraient les populations environnantes ».    

Philippe JOURDAN (9 avril 2020)
Sur les souvenirs de Chantal MOUTIEZ (2004).


Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20 mars 2020

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