mardi 8 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 126.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 

La rue de Lille, actuelle rue du Général LECLERC, durant la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 088.


Commentaire :

Nous découvrons l’une des quatre grandes artères pérenchinoises, la rue du Général LECLERC dénommée alors rue de Lille.

A la fin de la guerre, la ville est presque totalement sinistrée.

Durant l’occupation, elle a été abandonnée par sa population par ordre de l’autorité militaire allemande. Les troupes d’occupation y séjournaient avant de rejoindre les entrées des tranchées qui se trouvaient vers la rue de la Prévôté et sans doute aussi en direction de Prémesques.

La ville fut donc bombardée par les troupes anglaises.

Quand la guerre eut cessé, les habitants ne purent pas tout de suite y revenir car le secteur était classé dangereux à cause des nombreux obus non explosés qui s’y trouvaient. Il y avait aussi de très nombreux débris et l’eau était polluée. De plus, il y avait très peu de maisons habitables.

Petit à petit, sous l’impulsion d’Henri BOUCHERY, le maire, et de Marguerite SAINT-LEGER, la femme d’un administrateur des Ets Agache, la vie va reprendre avec l’aide de la ville de Lisieux dans le Calvados et de Sélestat en Alsace.

Le clocher abîmé est toujours dressé. Il n’a pas encore été dynamité par les troupes ennemies qui, ainsi, récupéreront le métal des cloches.

A gauche, se trouve la seconde entrée de l’usine. On y voit encore le portique qui permettait au train électrique de circuler entre la gare et les bâtiments industriels. Celui-ci traversait la rue et parcourait toute la longueur de la rue de la gare.

Nous sommes donc à l’entrée de l’actuel parking de la Place François MITTERRAND, dénommée ainsi par la Municipalité de M. Didier PIRA entre 1995 et 2001.

Après cette entrée, se trouvait un hôtel pour les voyageurs. 

A droite, on trouve aujourd’hui une pharmacie. 

Le café de la gare est totalement détruit. Après la guerre, il sera reconstruit. C’est là, lors de la Seconde Guerre mondiale, qu’un soldat allemand sera tué. Ce geste aurait pu être dramatique pour notre ville sans l’intervention de Rémy BEUVET et du Docteur Julien NUYTS. Vous pouvez lire cette histoire dans l’un des dossiers de notre blog.

  

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

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