Pérenchies et son passé numéro 126.
Carte
postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.
La rue de Lille, actuelle rue du Général LECLERC, durant la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 088.
Commentaire :
Nous découvrons l’une des quatre
grandes artères pérenchinoises, la rue du Général LECLERC dénommée alors rue de
Lille.
A la fin de la guerre, la ville
est presque totalement sinistrée.
Durant l’occupation, elle a été
abandonnée par sa population par ordre de l’autorité militaire allemande. Les
troupes d’occupation y séjournaient avant de rejoindre les entrées des tranchées
qui se trouvaient vers la rue de la Prévôté et sans doute aussi en direction de
Prémesques.
La ville fut donc bombardée par
les troupes anglaises.
Quand la guerre eut cessé, les
habitants ne purent pas tout de suite y revenir car le secteur était classé
dangereux à cause des nombreux obus non explosés qui s’y trouvaient. Il y avait
aussi de très nombreux débris et l’eau était polluée. De plus, il y avait très
peu de maisons habitables.
Petit à petit, sous l’impulsion
d’Henri BOUCHERY, le maire, et de Marguerite SAINT-LEGER, la femme d’un
administrateur des Ets Agache, la vie va reprendre avec l’aide de la ville de
Lisieux dans le Calvados et de Sélestat en Alsace.
Le clocher abîmé est toujours
dressé. Il n’a pas encore été dynamité par les troupes ennemies qui, ainsi,
récupéreront le métal des cloches.
A gauche, se trouve la seconde
entrée de l’usine. On y voit encore le portique qui permettait au train
électrique de circuler entre la gare et les bâtiments industriels. Celui-ci
traversait la rue et parcourait toute la longueur de la rue de la gare.
Nous sommes donc à l’entrée de
l’actuel parking de la Place François MITTERRAND, dénommée ainsi par la
Municipalité de M. Didier PIRA entre 1995 et 2001.
Après cette entrée, se trouvait
un hôtel pour les voyageurs.
A droite, on trouve aujourd’hui
une pharmacie.
Le café de la gare est
totalement détruit. Après la guerre, il sera reconstruit. C’est là, lors de la
Seconde Guerre mondiale, qu’un soldat allemand sera tué. Ce geste aurait pu
être dramatique pour notre ville sans l’intervention de Rémy BEUVET et du
Docteur Julien NUYTS. Vous pouvez lire cette histoire dans l’un des dossiers de
notre blog.
Philippe
JOURDAN
27
novembre 2020
En cette seconde et nouvelle
période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales
composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.
N’hésitez pas à nous transmettre
vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra
de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Relecture
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
message de formulaire