Pérenchies et son passé numéro 130.
Cartes
postales du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème.
La rue de Bretagne. Années 70/80 ? Document SPMC numéro 1 308. |
La rue de Normandie. Années 70/80 ? Document SPMC numéro 1 311. |
Commentaire :
Entre les années 60 et 70, il y
a une forte demande pour habiter notre ville. De plus, celle-ci doit augmenter
sa population afin d’attirer de nouvelles ressources car les Ets Agache sont
sur la fin.
Durant des décennies, l’usine
Agache a fait vivre la commune. Si Agache, c’était Pérenchies !
Pérenchies, c’était Agache !
La ville est obligée de prendre
le relais, de pourvoir à certains équipements, d’aider le milieu associatif
sans espérer des aides financières qui, souvent, venaient du milieu privé
industriel. Elle doit aussi prendre à charge des équipements comme le terrain
de football ou la salle des fêtes.
Alors, on construit.
Des nouveaux quartiers vont
surgir autour du centre historique. De nouveaux habitants vont donc emménager
rue de Quesnoy, chemin du moulin, autour du stade de l’USP et dans le quartier
de l’Europe. Les anciens de Pérenchies ne les verront pas toujours arriver avec
plaisir. Il y avait les Pérenchinois de souche et les nouveaux Pérenchinois.
A cette époque, le journal LA
VOIX DU NORD, avait pris l’habitude de publier, dans ses colonnes, des
photographies aériennes montrant les changements urbains. Dans l’un de ses
articles en date du jeudi 19 août 1976, un grand titre attire l’attention du
lecteur : « L’extension se poursuit au nord de la commune ». Le
journaliste évoque la dernière tranche du lotissement Dubois, c’est-à-dire la
rue Jean MOULIN.
Des centaines de maisons
occupent les terres agricoles qui appartenaient à la famille Agache. Une
vieille ferme existe toujours mais elle est devenue invisible car entourée sur
trois côtés de maisons d’habitation. C’est dommage car son architecture est
magnifique.
On y construit également une
école primaire, un nouveau collège, un complexe sportif et un restaurant
scolaire sans oublier des HLM.
Même la place qui accueillait la
fête du quartier de l’Europe et sa vente de tarte aux prunes ne résistera pas à
cette volonté de bâtir.
Par la suite, un terrain de
football synthétique y verra le jour.
Les rues prendront les noms de
provinces françaises, la Normandie, la Bretagne, l’Artois, l’Alsace, les
Flandres, la Lorraine, la Picardie, la Savoie, le Dauphiné, les Vosges,
l’Auvergne, la Bourgogne, la Provence.
La place deviendra celle de
l’Europe. Un supermarché y sera installé avant de devenir une salle municipale
destinée à la restauration scolaire et aux activités festives d’associations.
Un grand axe traversera tout le
quartier portant le nom de la rue de la Paix.
Durant la guerre 1914/1918, de nombreux ouvrages militaires furent construit à la place des champs. Cette position sur une hauteur était assez stratégique.
Après la guerre, il fallut
détruire ces constructions guerrières et nettoyer le secteur des débris
accumulés. Deux hommes y perdirent la vie suite à l’explosion d’un obus qu’ils
devaient rendre inoffensif !
Philippe
JOURDAN
27
novembre 2020
En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.
N’hésitez pas à nous transmettre
vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra
de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Relecture
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
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