samedi 12 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 130.

Cartes postales du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème. 

 

La rue de Bretagne. Années 70/80 ?  
Document SPMC numéro 1 308.

 

La rue de Normandie. Années 70/80 ? 
Document SPMC numéro 1 311.


Commentaire :

Entre les années 60 et 70, il y a une forte demande pour habiter notre ville. De plus, celle-ci doit augmenter sa population afin d’attirer de nouvelles ressources car les Ets Agache sont sur la fin.

Durant des décennies, l’usine Agache a fait vivre la commune. Si Agache, c’était Pérenchies ! Pérenchies, c’était Agache !

La ville est obligée de prendre le relais, de pourvoir à certains équipements, d’aider le milieu associatif sans espérer des aides financières qui, souvent, venaient du milieu privé industriel. Elle doit aussi prendre à charge des équipements comme le terrain de football ou la salle des fêtes.

Alors, on construit.

Des nouveaux quartiers vont surgir autour du centre historique. De nouveaux habitants vont donc emménager rue de Quesnoy, chemin du moulin, autour du stade de l’USP et dans le quartier de l’Europe. Les anciens de Pérenchies ne les verront pas toujours arriver avec plaisir. Il y avait les Pérenchinois de souche et les nouveaux Pérenchinois.

A cette époque, le journal LA VOIX DU NORD, avait pris l’habitude de publier, dans ses colonnes, des photographies aériennes montrant les changements urbains. Dans l’un de ses articles en date du jeudi 19 août 1976, un grand titre attire l’attention du lecteur : « L’extension se poursuit au nord de la commune ». Le journaliste évoque la dernière tranche du lotissement Dubois, c’est-à-dire la rue Jean MOULIN.

 Le quartier du Chemin du temple se transforme totalement.

Des centaines de maisons occupent les terres agricoles qui appartenaient à la famille Agache. Une vieille ferme existe toujours mais elle est devenue invisible car entourée sur trois côtés de maisons d’habitation. C’est dommage car son architecture est magnifique.

On y construit également une école primaire, un nouveau collège, un complexe sportif et un restaurant scolaire sans oublier des HLM.

Même la place qui accueillait la fête du quartier de l’Europe et sa vente de tarte aux prunes ne résistera pas à cette volonté de bâtir.

Par la suite, un terrain de football synthétique y verra le jour.

Les rues prendront les noms de provinces françaises, la Normandie, la Bretagne, l’Artois, l’Alsace, les Flandres, la Lorraine, la Picardie, la Savoie, le Dauphiné, les Vosges, l’Auvergne, la Bourgogne, la Provence.

La place deviendra celle de l’Europe. Un supermarché y sera installé avant de devenir une salle municipale destinée à la restauration scolaire et aux activités festives d’associations.

Un grand axe traversera tout le quartier portant le nom de la rue de la Paix.

Durant la guerre 1914/1918, de nombreux ouvrages militaires furent construit à la place des champs. Cette position sur une hauteur était assez stratégique.

Après la guerre, il fallut détruire ces constructions guerrières et nettoyer le secteur des débris accumulés. Deux hommes y perdirent la vie suite à l’explosion d’un obus qu’ils devaient rendre inoffensif ! 

  

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

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