Pérenchies et son passé numéro 128.
Carte
postale du jeudi : Pérenchies entre 1930 et 1950.
La rue de Lille, actuelle rue du Général Leclerc. Années 30.
Document SPMC numéro 1 215.
Commentaire :
Après plus de 10 ans, Pérenchies
renait de ses ruines. Tout est reconstruit. En 1924, le monument aux morts a
été inauguré. L’église, debout sur ses anciennes fondations a reçu un nouveau
mobilier vers 1928 et un clocher différent.
En 1931, un nouvel hôtel de
ville se dresse sur la Grand’Place.
Voici la rue de Lille
aujourd’hui dénommée rue du Général Leclerc.
A gauche, l’entrée de l’ancien
cimetière qui entourait l’église là où se trouve de nos jours le petit square.
On devine le buste d’Edouard Agache inauguré en 1928 à l’occasion du centenaire
des Etablissements Agache célébré en grandes pompes dans notre ville. Le buste
sera volé par les soldats allemands durant la seconde guerre mondiale afin de
récupérer le métal. Le piédestal restera longtemps abandonné à son sort et, un
jour, disparaîtra. Le découvrira-t-on dans un avenir plus ou moins long, au
fond d’une remise ou dans un jardin ?
Sur la gauche, deux commerces.
Le premier est une boutique de vente de chapeaux. Si on agrandit le cliché, on
voit des couvre-chefs installés en vitrine. Le recensement de 1931 évoque un
casquettier, un fabriquant ou vendeur de casquettes.
Le second magasin est aujourd’hui
devenu une librairie. Selon le
recensement, un tailleur y vivait.
Il reste encore sur la commune des
baraquements qui ont accueilli les gens de retour de la guerre. On en voit un
derrière le buste. On en voit aussi au loin sur la droite.
Au premier plan, l’estaminet de
la brasserie. Ce débit de boissons appartient à la brasserie LAMBELIN juste à
côté. Le locataire est tenu de vendre les bières qui y sont produites. On voit
que l’établissement est le siège de la société colombophile L. S. P.,
c’est-à-dire « Les Sans Pareils ».
Philippe
JOURDAN
27
novembre 2020
En cette seconde et nouvelle
période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales
composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.
N’hésitez pas à nous transmettre
vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra
de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Relecture
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
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