mercredi 25 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 113.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

La Cité de la Collerie dans les années 20. Prémesques.
Document SPMC numéro 1 204.


Commentaire :

Même si la carte porte le nom de notre ville, nous sommes sur le territoire de Prémesques. Dans les années 20, notre ville retrouve une partie de sa population revenue dans un champ de ruines. Presque toutes les maisons sont détruites. Petit à petit sous l’impulsion d’Henri Bouchery, le Maire, et de Madame Saint-Léger, la femme d’un administrateur des établissements Agache, celles-ci sont reconstruites lorsque la structure initiale est encore là. Mais, il faudra aussi rebâtir celles qui n’existent plus.

En attendant, on se loge où on peut. L’ancienne salle des fêtes devient un foyer avec une cantine. Des maisons provisoires en bois, des baraquements, sont élevés à l’emplacement du parc du Château Jeanson, rue de la Prévôté, et rue de la Fabrique à la place des bâtiments industriels. Cela ne suffit pas.

Alors, les dirigeants de l’entreprise décident de construire cette cité, près du quartier de la Montagne, à Prémesques. Son nom officiel était la Cité de la Collerie. Cela venait sans doute de la rue de la Cueillerie, toute proche. Pourtant, on l’appellera d’un autre nom : « le Maroc ». Pourquoi ce nom ? Certaines personnes pensent que les habitations pouvaient évoquer des constructions que l’on pouvait voir dans d’autres contrées, éloignées, alors françaises. D’autres pensent à une expression désignant un lieu simple, sans grand confort, comme on pouvait l’imaginer dans « un bled » qui, familièrement, était un village retiré, généralement sans attrait!

La plus grande partie des familles était composée d’immigrés venant des provinces flamandes belges mais on trouvait aussi quelques Italiens, une ou deux familles polonaises et une portugaise. Toutes ces personnes étaient venues reconstruire la ville. 

Il devait bien y avoir, à peu près, 150 maisons. Un faible loyer était perçu. Pour y vivre, il fallait travailler chez Agache.

Comme il n’y avait pas d’eau courante, il fallait aller à la pompe. L’électricité y fut installée vers 1935.

Par la suite, à partir de 1937, l’usine construisit, en face, des pavillons que l’on peut toujours voir.

Mais, les maisons d’urgence, comme on les appelait, demeureront longtemps. En effet, c’est entre 1940 et 1950 que les derniers habitants abandonnèrent les lieux. Enfant, dans les années 60, je me souviens y être allé avec le centre aéré. C’était un immense terrain vague où poussaient des herbes folles et des arbustes propices aux jeux de cache-cache et d’épervier.

Puis, un jour, de la terre, venant de la construction du métro,  a été ramenée afin de réduire la pente qui était assez forte. Puis, un stade de football y a été construit.     

 Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mardi 24 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 112.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 


L’école maternelle publique et l’école des filles, rue de la Prévôté. Années 20.
Document SPMC numéro 1 158.


Commentaire :

Durant la guerre 1914/1918, une partie de la population abandonne la ville espérant fuir l’avancée des troupes allemandes. Certains gagneront le Calvados et les environs de Lisieux où la famille Agache a acquis plusieurs usines. Ils y trouveront refuge, emploi, logement et pour certains une nouvelle famille.

D’autres restent et subissent les bombardements.

Une enseignante a essayé de faire la classe aux enfants qui étaient restés mais un obus est tombé sur l’école des garçons vide ! Alors, tout s’est arrêté.

Les derniers habitants ont été empêchés de partir car l’armée d’occupation pensait que les Anglais ne tireraient pas sur la ville à cause des civils présents. Ceux-ci prirent alors l’habitude de tirer 2 coups de shrapnel (obus d’artillerie rempli de balles ou de fragments de métaux qui, au moment de son explosion, projette ce qu’il contient) puis un quart d’heure plus tard, le bombardement commençait. Les caves et les abris se remplissaient. Le quartier de la gare et celui de l’usine n’étaient plus habités car trop dangereux.

En 1917, l’autorité militaire allemande basée à la « Kommandantur » dans l’estaminet « A la Nouvelle Aventure » (Où se trouve aujourd’hui le calvaire)  ordonne l’évacuation totale de la population.

Durant plusieurs années, la ville sera vidée de sa population.

L’école que nous voyons détruite, ci-dessus, avait été inaugurée en novembre 1905. On y trouvait une école de filles de 4 classes et une école maternelle à 3 classes.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

lundi 23 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 111.

Carte postale du lundi : Pérenchies avant 1914.

 

L’école publique des garçons avant 1914.
Document SPMC numéro 1 048.


Commentaire :

Nous sommes route de Verlinghem qui deviendra, plus tard, la rue Henri Bouchery qui était  un ancien maire de la commune (1912-1915 et 1919-1935).

La population de notre ville est sur une courbe croissante à cause des possibilités d’emplois qu’offre l’usine Agache. Vers 1800, on dénombrait 735 habitants. Moins d’un siècle plus tard, on en recense 3 164 ! Face à cet afflux, il a fallu agrandir les écoles. C’est Madame Agache qui demandera aux religieuses de Sainte-Marie d’Angers de venir, dans un premier temps, s’occuper de l’école publique du village puis celles-ci créeront la première école privée, pour les filles et les très petits, rue de la Fabrique, l’actuelle rue Edouard Agache.

Sur cette photographie, on voit l’école publique des garçons construite à côté de la nouvelle mairie en 1878.

En 1897, elle sera agrandie et regroupera 253 garçons de 6 à 13 ans mais seulement  pour 3 classes. La cour est insuffisante alors on scinde les récréations en deux.

Un terrain est acheté pour construire deux nouvelles classes, un logement pour les instituteurs adjoints et un préau couvert.

En 1912, elle est encore agrandie.

On a retrouvé dans les archives municipales les registres de présence des années 1889 à 1900. Les enseignants se plaignent des absences et notent les motifs invoqués : maladie, pas d’habit, pas de chaussures, école buissonnière, blessé, a soigné sa mère malade puis décédée, indisposition, soigne le petit, travaille à la maison, …

Durant la guerre 1914/1918, l’école sera détruite.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

dimanche 22 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 110.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 

Carte de vœux envoyée aux soldats. Guerre 1914/1918.
Provenance : Famille DEVOS. Document SPMC numéro 3 496

 
Commentaire :

Durant la guerre 1914/1918, un conflit qui ne devait pas durer, tout s’éternise !

La vie des mobilisés n’est pas facile. Les tranchées sont un enfer. Les conditions sont abominables. De nombreux soldats sont tués ou blessés. Pour les autres, on s’enferme dans la durée.

Parfois, un colis arrive, petite note de réconfort et soutien face à la misère humide et crasseuse de tous les jours.

Une correspondance importante se met en place permettant de garder contact avec ceux qui sont restés « au pays » et les autres, ces poilus, cette chair à pâté qu’on manipule, qu’on utilise et qu’on met en première ligne car les hommes au pouvoir se fichent totalement de ce qui se vit dans cet enfer. L’honneur n’a pas de prix ! Certains pensent encore que leur mission est de défendre notre pays. Mais, face à eux, d’autres soldats d’une autre nation qui vivent la même tragédie et ont les mêmes pensées.

Alors, quelques mots reçus ou envoyés permettent de garder l’espoir, de faire croire ou d’espérer.

Cette carte témoigne de l’amour d’une fiancée, d’une femme ou d’une mère dont le conjoint ou le futur homme de sa vie est loin de Pérenchies. On lui souhaite une bonne année !

Cette carte nous a été remise par la famille DEVOS. Comme les habitants de notre ville, elle vivra ce temps de séparation, ces années d’occupation attendant chaque jour que résonne le clairon de l’armistice.

Quand le soldat reviendra, s’il revient, on se dira : « Plus jamais ça ! »

Et pourtant, …

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

samedi 21 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 109.

Carte postale du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème. 

 

Pérenchies fin du 20ème siècle.
Document SPMC numéro 1 326.

 
 

Commentaire :

Cette carte nous montre deux constructions importantes dans le paysage architectural pérenchinois : la mairie et l’église Saint-Léger. Elles ont toutes les deux profité de dons de la famille AGACHE. Tout le monde savait que Pérenchies, c’était Agache et Agache, c’était Pérenchies !

L’entreprise textile a alors besoin de main d’œuvre. La population ouvrière de Pérenchies et des environs ne suffit pas. Deux fois par jour, des bus amènent de la main d’œuvre des régions minières sinistrées et même de Belgique. Des ouvriers du Pas-de-Calais sont même hébergés dans un foyer à la Madeleine.

En 1967, le groupe Agache fusionne avec les frères WILLOT.

En 1987, la filature au mouillé ferme, suivie en 1988 par la confection.

Les syndicats essayent de mobiliser mais la crise est profonde. Les produits asiatiques inondent le marché. L’usine n’est plus compétitive par rapport à des charges différentes de celles pratiquées à l’est.

En 1991, l’usine ferme définitivement et, en 1993, les bâtiments sont pour la plupart démolis comme les trois cheminées qui s’abattront devant les yeux humides d’anciens ouvriers et ouvrières venus voir la chute d’un des symboles de cette entreprise qui régna durant plus de 130 années et transforma notre ville.

Petit clin d’œil du destin. La météo étant mauvaise, il fallut programmer une autre journée pour la démolition finale, les 3 ballots semblant ne pas vouloir quitter le ciel pérenchinois.

L’énorme horloge fut préservée. Son mécanisme se trouve rangé dans notre fonds documentaire. Son encadrement en béton n’a pas disparu. Il a été stocké dans les ateliers municipaux attendant, sans doute, une nouvelle implantation.

La municipalité de Pérenchies devra prendre la relève. Beaucoup de commerces ne tiendront pas face à des hypermarchés implantés dans les villes voisines. Cette carte postale nous montre le magasin TOUFRAIS. Les petits commerces ne répondent plus aux besoins et habitudes modernes. Comme la COOP, des structures moyennes voient le jour mais TOUFRAIS, comme les autres, fermera. Aujourd’hui, la pharmacie DELAPIERRE s’y est étendue.

On verra alors arriver d’autres commerces alimentaires comme LIDL ou ALDI.         

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

vendredi 20 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 108

Carte postale du vendredi : Pérenchies dans les années 1950 à 1970.

 

Carte postale des Ets AGACHE datée de 1962.
Côté recto. Document SPMC numéro 1 253.

 


Carte postale des Ets AGACHE datée de 1962.
Côté verso. Document SPMC numéro 1 253 Bis.

 
Commentaire :

Cette carte était un avis de passage envoyé par les établissements AGACHE afin d’annoncer à ses clients la venue prochaine de son représentant. Elle est datée du 15 mars 1962. Sur son recto, une photographie de la Société Anonyme de Pérenchies et sa formidable étendue. On aperçoit sur la gauche les trois cheminées. Sur la droite, un espace cultivé. Sont-ce des jardins ouvriers ? Au loin, on découvre la rue de Lille devenue la rue du Général Leclerc. On peut y voir le château d’eau aujourd’hui disparu et deux grands bâtiments dénommés LL, c’est-à-dire Longs Brins. On y stockait les matières premières venues par la voie privée de chemin de fer qui reliait l’usine à la gare de Pérenchies. Aujourd’hui, c’est le magasin MATCH. Plus sur la droite, on devine plus qu’on ne voit la résidence actuelle des Sapins Bleus qui fut autrefois l’Hospice Agache, maison bâtie en 1926 pour les vieux ouvriers, reconnaissable par sa chapelle. Elle était tenue de mains de fer par les religieuses de Sainte-Marie d’Angers et se nommait « Fondation Edouard Agache ».

Si la carte continuait sur la droite, on découvrirait un espace boisé où le propriétaire pouvait chasser. Un garde-chasse était chargé de surveiller le lieu. Il y avait aussi, dans la perspective de l’entrée de l’usine, l’ancienne ferme Agache dont les bâtiments demeurent toujours, rue de Lomme. Si vous y passez, regardez derrière l’abri-bus. Vous y verrez la même enceinte en briques et en fer que l’on trouvait avant 1914, rue de la Fabrique, aujourd’hui, la rue Edouard Agache.

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

jeudi 19 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 107.

Carte postale du jeudi : Pérenchies entre 1930 et 1950.

 

Vue de l’usine AGACHE et de l’entrée de l’étang.
Document SPMC numéro 1 291

 
Commentaire :

La rue Edouard Agache est la rue la plus importante de notre ville. Des centaines de personnes la fréquentent lors des entrées et des sorties de l’usine. Celle-ci ira jusqu’à employer plus de 2 000 personnes ! 

De nombreux commerces y sont donc implantés et une association commerciale sera très vite créée. C’est elle qui donnera naissance à nos deux géants : Monsieur et Madame Tartaprônes, un couple de pâtissiers.

Les cafés y tiendront un rôle important car ils sont le siège des sociétés.

Les anciens racontaient que parfois des chanteurs venaient à la porte de l’usine et on chantait les succès de l’époque sur un air d’accordéon. Des feuillets avec les paroles étaient alors vendus.

Plusieurs événements seront vécus dans cette rue : les grèves de 1936 avec des défilés syndicaux de plusieurs centaines d’ouvriers en colère. Ils iront même jusqu’à disposer sur le  buste d’Edouard Agache, rue de Lille, un foulard rouge autour du cou de l’industriel en marbre.

Chaque année, une procession se dirigera vers l’étang où un reposoir immense sera monté aux frais de la famille Agache après être passée à la Chapelle Notre Dame de Lourdes aujourd’hui disparue, cachée derrière un mur à cause des nombreux dégâts occasionnés aux vitres des deux petites portes.

Il y aura aussi la célèbre braderie de juillet pour laquelle les ouvriers chômeront le lundi afin de s’y rendre.

Des animations commerciales y seront organisées comme l’élection de la Reine du Jour perchée sur son char avant le bal de la soirée à la salle des fêtes de la rue Gambetta.

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mercredi 18 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 106.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

Entrée de l’étang AGACHE et vue de l’usine reconstruite.
Document SPMC numéro 1 190

 

Commentaire :

L’usine Agache fut rapidement reconstruite car il fallait donner du travail aux personnes qui revenaient dans les ruines de notre ville et redonner la vie au village.

Voici l’entrée de l’ancien château. On y voit les deux pylônes qui existent toujours. Par contre, les éléments architecturaux qui les dominaient n’existent plus ! Sont-ils tombés dans les douves ? Ont-ils été retirés car fragilisés ?

Les trois ballots fument. La vie a repris.

La belle demeure des Libert de Beaumont ne sera pas reconstruite. Les membres de la famille Agache vivront dorénavant dans leurs hôtels particuliers de Lille, Boulevard de la Liberté, rue de l’Hôpital militaire, …et ailleurs.

Les douves permettront aux pêcheurs de pratiquer cette activité pour laquelle une association sera créée vers 1936 : la société de pêche Agache. Une autre société de pêche, la Brême d’Or, existera aussi mais son lieu de pêche sera sera un étang, en forme de "u", derrière une ferme, rue de la Bleue, à Prémesques, à proximité de l'actuel passage à niveau de l'Epinette.

A la place des maisons ouvrières installées sur une des îles sur le côté latéral du château, on plantera des pommes de terre afin de nourrir la population. Cet endroit prendra le nom d’île aux patates. 

Le parc est aujourd’hui du domaine public et ouvert à la population. On y découvre encore quelques restes des pierres du château, certaines recouvertes de terre sur laquelle des arbres et arbustes se sont développés.

On y voit toujours l’un des escaliers qui menait du parc vers l’intérieur de la demeure. Sur une de nos vieilles photographies d’avant 1914, on voit une demoiselle de la famille Agache sur un vélo et l’on devine une rambarde qui protégeait les gens qui empruntait le petit pont derrière. De nos jours, un élément métallique s’y trouve toujours. Des branches s’y sont développées mêlant ainsi le végétal et le minéral.  

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mardi 17 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 105.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 

Ruines du château AGACHE. 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 138.


Commentaire :

Durant la guerre 1914/1918, le château AGACHE servit de mess aux officiers allemands. On a retrouvé deux photographies les montrant dans deux pièces du château.  C’était une belle demeure comme le montrent des photographies retrouvées mais aussi, grâce à des fouilles organisées par des amateurs bénévoles dans les années 80/90. On a pu ainsi conserver quelques pierres, éléments architecturaux, témoins de l’époque.  

La pierre était blanche et le toit couvert d’ardoises. Des visages de femmes encadraient les larges fenêtres et, au-dessus des deux portes, celle de devant et celle du parc, se trouvait une magnifique composition, une déesse sur un char tiré par des anges.

Le château fut détruit, sans doute par les tirs anglais car notre ville était occupée par les soldats allemands. Une personne évoqua dans une lettre le fait qu’on ait pu y mettre le feu mais cela n’est pas confirmé.

Hans DUVINAGE, dont les ancêtres furent les anciens Seigneurs de Pérenchies, officier allemand, y vint durant la guerre. Il écrit dans son journal intime : « Continuons vers le château Agache, entouré de douves. Nous entrons dans la cour par la grille ouverte. A droite et à gauche, les dépendances couvertes de lierre, celle de gauche coupée en deux par un obus. Un autre a découpé un trou béant dans le pignon face au château. Le second pont avec ses cinq arcades a également été endommagé. Le parapet de gauche est tombé à l’eau mais c’est le manoir qui a le plus souffert. Seuls les deux murs latéraux sont encore debout. La partie centrale n’est plus qu’un amas de décombres. Sous la porte d’entrée menant au parc, dans l’entrée à peine visible de la cave, un panneau en bois avec l’inscription : Abri pour 25 hommes. De l’équipement du château ne reste rien. Dans le parc, au milieu de vieux hêtres couchés, des réseaux de barbelés, des abris en ruines et un ancien emplacement d’une batterie d’artillerie… »   

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

lundi 16 novembre 2020

CONNAISSEZ - VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 104.

Carte postale du lundi : Pérenchies avant 1914.

 

Château de la famille AGACHE avant 1914.
Document SPMC numéro 1 028.


Commentaire :

La photographie jointe montre le château de la famille Agache, propriétaire de la Fabrique de Pérenchies. Cette demeure fut achetée vers 1848 à Julien LE BLAN qui, lui-même, l’avait achetée en 1836 avant d’y implanter, vers 1838, une filature et un tissage.

Selon les documents qui restent, cette belle demeure, sans doute de la fin du XVIIIème, début XIXème, aurait appartenu à la famille des LIBERT DE BEAUMONT.

Selon un acte imprimé vers 1835, on découvre que Charles Bonaventure Joseph LIBERT DE BEAUMONT serait mort à Pérenchies, le 3 septembre 1832, à l’âge de 44 ans. Il était écuyer et propriétaire dans le village de Pérenchies et à Hem.

On évoque aussi son fils, Charles Auguste LIBERT DE BEAUMONT, décédé le 20 juin 1828 à 11 ans.

D’autres sources citent un dénommé Charles François Joseph LIBERT DE BEAUMONT, né en 1742 et décédé en 1798 mais sans référence avec notre ville.

Malheureusement, on ne sait pas où se trouvent les archives de la Société Anonyme Agache. Sont-elles stockées quelque part ? Ont-elles été détruites ? C’est dommage car les papiers d’acquisition de cette demeure y figuraient ainsi que, sans aucun doute, les plans.

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog 

dimanche 15 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 103.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 

Document SPMC numéro 1 395.



Commentaire :

A la différence de la semaine dernière, la pluie s’abat sur la ville et le visiteur, dans une cabine téléphonique, fait un peu d’humour sur la querelle météorologique qui oppose les nordistes et les gens de la Côte d’Azur.

Pendant longtemps, une cabine téléphonique sera implantée à côté de la mairie mais l’utilisation des portables verra sa disparition.

Plusieurs vues de Pérenchies sont présentées sur la carte postale : la place et le pont avec un nouvel enrobé, le monument aux morts et le jardin public montrant que la pluie donne beaucoup de vert à la végétation, la mairie et l’église Saint-Léger au bout de la rue Henri BOUCHERY, ancien maire de notre commune de 1912 à 1915 puis de 1919 à 1935. 

 

Philippe JOURDAN

9 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

samedi 14 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 102.

Carte postale du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème. 

 

La rue Edouard AGACHE vers la fin du 20ème siècle.
Document SPMC numéro 1 318


Commentaire :

Nous sommes dans la rue Edouard AGACHE en cette fin du 20ème siècle qui a vu l’usine AGACHE fermer ses portes.

C’est une rue commerçante où les propriétaires de boutiques sont regroupés dans une association commerciale permettant de réduire les prix par l’usage de timbres remis selon les achats effectués et qui donnent des  réductions.

En effet, des supermarchés se sont installés sur Englos et Lomme et le commerce local est très touché. Des quinzaines commerciales sont organisées ainsi que certaines festivités mais la concurrence est rude !

A gauche, deux magasins : la boutique de laine PHILDAR et, à côté, la librairie de M. et Mme Régis TERRIER.

Un peu plus loin, un commerce de vente de lunettes tenu par l’opticien FORESTIER.

 

Philippe JOURDAN

9 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

vendredi 13 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 101.

Carte postale du vendredi : Pérenchies dans les années 1950 à 1970.

 

Le calvaire de Pérenchies.
Document SPMC numéro 1 268.

 

Commentaire :

A la différence de la Première Guerre mondiale, celle de 1939/1945 a causé peu de dégâts dans notre commune. Cependant, suite à des raids aériens, plusieurs maisons ont été atteintes et des victimes dénombrées.

N’oubliant pas les désastres de la précédente guerre et en remerciement pour une intervention qui ne peut être que divine, les habitants de la ville décident, avec un Comité d’érection, d’ériger un calvaire à l’endroit où les bombes se sont arrêtées.

Il sera inauguré le 2 septembre 1945 à l’emplacement d’un terrain non reconstruit après la guerre 1914/1918 sur lequel se dressait autrefois l’estaminet « A la Nouvelle Aventure » tenu par un dénommé Eugène LESOEN.

Le calvaire est l’œuvre du sculpteur capinghemmois Adolphe MASSELOT.

A droite, on devine le muret de l’hospice AGACHE construit par la famille industrielle pour les vieux ouvriers de la fabrique. C’est aujourd’hui une résidence pour personnes âgées dénommée « les Sapins bleus ». 

 

Philippe JOURDAN

9 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.