vendredi 4 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 122.

Carte postale du vendredi : cartes fantaisies.

 

La Saint-Nicolas est fêtée le 6 décembre.

 

                                                    Carte ancienne de la fête de Saint-Nicolas.
                                                                Recherche sur INTERNET

  

Saint-Nicolas et les enfants DUTHOIT. Non daté.
                                                        Document SPMC numéro 2 161.

 

Commentaire :

Nicolas de Myre, connu sous le nom de « saint Nicolas », est né à Patare, dans l’actuelle Turquie, vers 270 au sein d’une riche famille chrétienne d’origine grecque.

Il meurt à Myre en 345 où il fut Évêque.

Au cours de la persécution des Chrétiens, il est arrêté et torturé. Il distribue la richesse dont il a hérité aux pauvres. Diverses légendes se sont développées autour de cet épisode.

 Le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, est fêté traditionnellement dans de nombreux pays.

Si les traditions diffèrent, le trait commun est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants.

Saint Nicolas est aujourd'hui le patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les écoliers, les prisonniers, les avocats, les kinésithérapeutes, les célibataires, les bateliers et mariniers et les navigateurs d'une manière générale.

En Allemagne, la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des commerçants, des boulangers et des marins.

 Dans certaines régions il est accompagné par le Père Fouettard qui porte parfois un fouet et un sac. Il distribue des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou menace de les emporter dans son sac. 

 La légende de Saint-Nicolas raconte que, dans la région Lorraine, l'hiver approchant, trois enfants, partis glaner dans les champs, furent tués par un boucher qui les coupa en petits morceaux, pour finalement les mettre dans son saloir, un grand baquet empli de sel qui conservait la viande.

Saint Nicolas, chevauchant son âne, vint à passer par là et découvrit le drame. Le saint homme étendit alors trois doigts au-dessus du tonneau de petit salé, reconstituant et ressuscitant ainsi les trois enfants.

Saint-Nicolas enchaîna le boucher à son âne et le garda auprès de lui pour le punir. Il devint le père Fouettard.

 En Belgique, on distribue des spéculoos à son effigie et, le soir, les familles se réunissent pour manger ensemble une coquille.

Il est de tradition de laisser un bol d'eau ou de lait et une carotte devant la cheminée de la cuisine ou du salon pour l'âne et un verre d'alcool pour le saint.

 En France, Saint-Nicolas est particulièrement fêté dans le nord et l'est de la France.

Lors de sa « tournée », il distribue traditionnellement une orange et du pain d'épices à son effigie.

En Flandre française, en Hainaut français, en Artois et dans le Boulonnais, il défile dans les rues, début décembre, avec le Père Fouettard et les géants locaux, distribuant des bonbons aux enfants.

 Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

jeudi 3 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 121.

Carte postale du jeudi : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Barbe est fêtée le 4 décembre.

 

 

Carte ancienne de la fête de Sainte-Barbe.
Recherche sur INTERNET

 

Centenaire des Ets Agache en 1928 à Pérenchies.
Aubade de l'Alliance Pérenchinoise devant Donat AGACHE
Document SPMC numéro 649.


Commentaire :

Barbe (ou Barbara ou Barbare) est fêtée le 4 décembre par les orthodoxes et les catholiques sous le nom de sainte-Barbe.

Elle aurait vécu au milieu du IIIème siècle en Asie Mineure sous le règne de l’empereur Maximien. Son père aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne.

Ayant refusé d’épouser l’homme choisi par celui-ci, elle est enfermée dans une tour. Grâce à un prêtre chrétien, elle découvre cette religion. Son père la traîne alors devant le gouverneur romain qui ordonne qu’il soit le bourreau de sa fille.

Quand les chrétiens viennent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne peuvent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de Sainte-Barbara qui lui est donné.

Sainte-Barbe est généralement représentée en jeune fille avec la palme de martyre. Elle peut porter une couronne, un livre.

Une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration de la Trinité) et un éclair constituent également d'autres de ses attributs.

Elle peut également être présentée avec une plume de paon, symbole d'éternité ou fouler à ses pieds son père, son persécuteur.

Sainte-Barbe apparait parfois avec un ciboire surmonté d'une hostie et d'un rocher qui s'entrouvre pour la mettre à l'abri.

On prie Sainte-Barbe comme protection contre la foudre.

 Elle est la patronne des architectes, des géologues, des mathématiciens, des pompiers, des mineurs, des ingénieurs des mines, des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des salpêtriers, des chimistes, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, les pétroliers militaires, les foreurs et les personnels de l'industrie des turbines à gaz, les carillonneurs, les égoutiers…

Les fanfares de l’artillerie la considéraient aussi comme leur protectrice.

A Pérenchies, la Fanfare « L’Alliance Pérenchinoise » la célébrait tous les ans lors d’une messe en l’église Saint-Léger suivie du banquet annuel. Une réception, en mairie, récompensait les plus vieux musiciens pour leurs nombreuses années de pratique musicale.

L’année dernière, ses responsables ont souhaité se tourner davantage vers Sainte-Cécile, patronne des musiciens.  

  

Philippe JOURDAN

2 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mercredi 2 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 120.

Carte postale du mercredi : cartes fantaisies.

 

La Saint-Eloi est fêtée le 1er décembre.

 

 

Carte de Saint-Eloi.
Carte postale SPMC


Michel VERHAEGHE, dernier forgeron de Pérenchies. 1974.
Document SPMC numéro 1 751.


Commentaire :

Éloi serait né vers 588 près de Limoges. Il meurt le 1er décembre 660.

Il fut évêque de Noyon.

Orfèvre et monnayeur, il eut une fonction de ministre des finances auprès de Dagobert Ier. Pour les catholiques, il est fêté le 1er décembre.

 

Il est généralement considéré comme le saint patron des ouvriers qui se servent d'un marteau, et plus précisément des orfèvres, joailliers, graveurs, mécaniciens, chaudronniers, cheminots (en Belgique), horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d'or, doreurs, tisseurs d'or, monnayeurs, serruriers, cloutiers, armuriers, épingliers, aiguilliers, tireurs de fils de fer, ferblantiers, fondeurs, lampistes, loueurs de voiture, voituriers, cochers, vétérinaires, selliers, bourreliers, forgerons, maréchaux-ferrants (puis par extension, des charretiers, laboureurs et agriculteurs), charrons, carrossiers, charretiers, fermiers, laboureurs, valets de ferme, vanniers,  mais également des militaires logisticiens…

 

Saint-Éloi est resté célèbre au travers de la comptine « Le bon roi Dagobert » qui a été composée au XVIIIe siècle. L’idée de remettre « la culotte à l’endroit » signifiait le retour prochain des beaux jours.

 

Une légende raconte qu’il contribua à la création de Dunkerque. 

  

Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

 

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mardi 1 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 119.

Carte postale du mardi : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Catherine est fêtée le 25 novembre.

 


Carte de Sainte-Catherine. Années 50/60 ? 
Document SPMC numéro 2 227.

 

Les filles de la classe de Mme GHESENS à l’école Jean Macé en 1922.
Document SPMC numéro 39.


Commentaire :

La fête de Sainte-Catherine se célèbre le 25 novembre de chaque année depuis le Xème siècle et commémore son martyre.

Elle naquit à Alexandrie (Egypte), d’une famille noble, peut-être royale. Elle fut décapitée, dans cette même ville, le 25 novembre 307, par ordre de l’empereur Maximin II, qui, charmé de sa beauté, et de sa science, souhaitait l’épouser. Elle, ne le voulait pas. Catherine est ainsi restée le symbole de la pureté. 

Plusieurs personnes dénommées Catherine sont reconnues comme saintes par l’église catholique. Les « Catherine » sont donc célébrées aussi à d’autres dates. 

 

Dans le nord de la France, les petites écolières s'offrent des cartes de vœux. Cet évènement était traditionnellement perçu comme la fête des filles tandis que la Saint-Nicolas, celle des garçons.

La Sainte-Catherine est une des fêtes les plus connues car la tradition veut que l'on fête les Catherinettes, c'est -à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans sans être mariées.

Cette tradition était très suivie dans le milieu des maisons de coutures et donnait lieu à une vraie fête. On leur confectionnait des chapeaux extravagants aux tonalités verte et jaune, qu'elles devaient porter toute la journée.

 Le vert symbolise l'espoir de se marier et le jaune la sagesse acquise au fil des ans.

 Coiffer Sainte-Catherine !

Dans certaines églises, se trouvait une statue de Sainte-Catherine à laquelle on mettait, le jour de sa fête, une nouvelle coiffure, et l’on chargeait de ce soin les filles de 25 à 35 ans qui n’avaient pas pu ou pas voulu se marier. C’est ce qu’on appelait « Coiffer Sainte-Catherine ».

Aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, on employait une locution analogue « Porter la crosse de Saint-Nicolas » pour désigner le célibat des hommes.

 

 


Le bonnet de Sainte-Catherine.
Carte postale ancienne SPMC.

 

En France et en Belgique, un proverbe dit: " À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine ". C'est donc, selon la croyance populaire, le moment idéal pour planter des arbres et arbustes. Ce n’est pas l’avis de tous les jardiniers ! 

 

Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

  

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lundi 30 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 118.

Carte postale du lundi  : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Cécile est fêtée le 22 novembre.

  

Carte de Sainte-Cécile.
Document SPMC "cartes postales anciennes "


 

Char en 1949/1950 avec des musiciens dont Roland DEWULF. Lieu non déterminé.
Document SPMC numéro 2 820.


Commentaire :

Cécile est une sainte chrétienne. Elle aurait vécu à Rome et en Sicile entre 176 et 180, aux premiers temps du christianisme.

Sa légende en fait une vierge qui, mariée de force, participa à la conversion de son mari et l'amena à respecter son vœu de virginité.

Sa fête a été fixée au 22 novembre.

La légende affirme qu'allant au martyre, elle entendit une musique céleste. Cette anecdote en fera la patronne des musiciens, des luthiers et des autres fabricants d'instruments de musique.

Elle est aussi la sainte-patronne des brodeurs.

On la représente avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée. Elle est souvent richement habillée, signe d'une origine patricienne.

Sainte-Cécile est la patronne des musiciens et des musiciennes ainsi que des brodeurs.

 

Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

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dimanche 29 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 117.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 


Carte publicitaire de l’Office du tourisme du Val de Deûle.
Document SPMC numéro 1 347.

 

Commentaire :

Notre ville fait partie aujourd’hui d’un regroupement de 14 communes dénommé SIVOM Alliance Nord-Ouest. C’est une intercommunalité qui permet de mutualiser.

En 1968, le Gouvernement français a créé 5 communautés urbaines dont celle de Lille. Très vite, les villes de Lambersart, Saint-André, Marquette, Wambrechies et Pérenchies qui se trouvaient parmi les 89 communes de la CUDL se rapprochèrent pour gérer des problèmes concernant les personnes âgées et avec le souhait de créer une MAPAD (Maison d’Accueil pour Personnes Agées Dépendantes).  

D’autres communes les ont rejointes comme Verlinghem, Lompret, Quesnoy et Deûlémont. En même temps que le nombre d’adhérents augmentait, d’autres orientations furent prises comme les loisirs et la mise en place de l’Office du tourisme du Val de Deûle, l’environnement et l’emploi.

Par la suite, il y eut le service civique, dispositif d’engagement volontaire pour les jeunes de 16 à 25 ans, l’organisation de « Deûle en fête » et de « Terroir en fête », l’instruction des permis de construire, l’aide à la gestion des archives communales, le développement durable et la mise en place de groupements de commande.

Cette carte date de l’époque où 9 villes seulement en faisait partie.

Petit à petit, les compétences du SIVOM ANO sont reprises par la MEL. De nos jours, certaines villes ont émis l’idée de quitter le SIVOM. Il est fort probable qu’il vit, en ce moment, ses dernières années.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

samedi 28 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 116.

Carte postale du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème. 

 

La rue du Général Leclerc à la fin du 20ème siècle.
Document SPMC numéro 1 316.


Commentaire :

Quand on regarde cette carte, on pourrait croire être en 2020. Seules les voitures témoignent d’une autre époque. Et pourtant…

A gauche, une belle demeure se dresse depuis plusieurs décennies. Levez les yeux et vous verrez qu’elle porte la date de 1929.Une statue qui ne peut-être que géante de la Vierge y est aussi installée tout en haut. Lors des processions, cette maison était richement décorée de bannières et de guirlandes.

Comment imaginer que des véhicules militaires anglais y ont stationné sous les vivats de la population libérée du joug nazi en septembre 1944 ?

La jeune génération ou les nouveaux habitants savent-ils, qu’en face, se trouvait, autrefois, l’ancienne église de Pérenchies entourée, à l’image de celle de Verlinghem, du cimetière ? Le passage de la voie ferrée qui coupa notre commune en deux en sonna le glas. Trop petite, trop fragilisée par les passages des trains, elle fut reconstruite où elle se trouve aujourd’hui. Le cimetière restera encore longtemps avant d’être, à son tour, déplacé. On raconte que les habitants de la rue de la Poste trouvaient parfois des ossements dans leurs jardins !

C’est là aussi qu’avait été installé en 1928, année de la Commémoration du Centenaire des Ets Agache, une petite filature fondée à Lille par Donat Agache, rue du Croquet en 1828, un buste en bronze, sur un piédestal en pierre de Soignies, et qui représentait Edouard Agache.

 

Revenons à notre belle demeure. Y vivait, dans les années 30, une famille dont le père était horloger et originaire d’Australie. Lors de la seconde guerre mondiale, les Allemands n’apprécièrent pas cette nationalité et il fut surveillé!

Par la suite, plusieurs générations de fleuristes s’y sont implantées.

En face, se trouve la Maison Colette, une ancienne boutique dénommée « Au Bon Marché ». Si on regarde bien sous les deux fenêtres, on voit encore des petites gargouilles taillées dans la pierre pour évacuer les eaux de pluie. En 1931, le recensement nous signale la présence de Léonie Berte (née en 1879), épouse Colette, commerçante, de sa fille Marie-Louise (née en 1906) et de sa petite fille Denise (née en 1929).

Sur la photographie, une agence bancaire occupe le rez-de-chaussée.

Au XIXème siècle, c’est là que se trouvait la première maison commune, c’est-à-dire la mairie, et, à son côté, l’école composée d’une seule classe.

Un plan nous montre que la pièce était divisée en deux espaces séparés par une cloison. D’un côté, on trouvait les garçons et de l’autre les filles. A cette époque, la morale voulait que les élèves ne soient pas mélangés. Cela dura encore longtemps puisque moi-même, né en 1958, je fis toute ma scolarité primaire, dans les années 60, à l’école Jules Ferry fréquentée exclusivement par des garçons.  En maternelle, les sexes étaient mélangés. C’est en entrant au collège, que je retrouvai des élèves du sexe opposé.

Dans la vieille et unique classe du 19ème, le même enseignant avait alors un pupitre, monté sur une estrade, afin de dominer les deux groupes distincts.

La première école connue date de 1836. En 1843, elle fut agrandie avec une salle pour les garçons et une autre pour les filles.

  

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

vendredi 27 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 115.

Carte postale du vendredi : Pérenchies dans les années 1950 à 1970.

 

Le centre sportif scolaire de la rue Henri Bouchery.
Document SPMC numéro 1 256.


Commentaire :

En 1945, le Maire, Maurice VANHONACKER, projette la création d’un centre sportif scolaire situé rue Henri Bouchery. Il sera destiné aux élèves des écoles.

Ce terrain ne sera acheté qu’en 1947 aux Brasseries Motte-Cordonnier. Comme ce terrain est cultivé par Emile VERVISCH, maraîcher à Lompret, une indemnité d’éviction est donc décidée. La brasserie lilloise émet cependant une condition : « Pendant 20 ans, après la vente, il lui sera réservé l’exclusivité pour les bières, vins et liqueurs qui pourraient  être débités dans le stade » !

Celui-ci servira donc aux écoles qui l’entourent mais aussi à la pratique de la gymnastique avec la Jeanne d’Arc qui vient y utiliser le portique mais aussi l’espace de plein air pour l’exécution des mouvements.

Des concours de chiens de défense s’y pratiquent également avec l’Amical Club du Chien de Défense de Pérenchies (1959-1962) dont le siège était au café du Pélican, rue Edouard Agache.

Des bâtiments en brique agrandissent l’école. Insuffisants, des préfabriqués sont mis en place. Chaque année, la fête des écoles publiques s’y déroule. Les cailloux rouges salissent les chaussures. Un chapiteau sera même dressé à l’occasion de la fête de la bière.

Dans les années 60/70, un collège public y est alors construit, composés de nombreux préfabriqués très différents les uns des autres. Celui-ci, appelé un temps C.E.G. (Collège d’Enseignement Général), deviendra C. E. S. (Collège d’Enseignement Secondaire) et sera transféré dans le quartier de l’Europe.

Le 25 novembre 1977, la Communauté urbaine de Lille le dénommera « Collège Jacques MONOD », du nom d’un médecin biochimiste mort en 1976. 

En 1978, le terrain est à nouveau à la disposition de la ville. La piste sera redessinée et un plateau d’évolution pour le basket et le volley réalisé. Un sautoir en hauteur et en longueur est également créé.

Les préfabriqués de l’ancien collège sont alors soit détruits soit attribués aux associations (Judo-Club, Cercle des Italiens, Enfance et Loisirs, Amicale laïque Jules Quintrel, Chorale Saint-Léger, les Portugais de Pérenchies, …). Un autre sera même utilisé pour le tri du courrier de la Poste.

En été, les centres aérés municipaux s’y installent pour deux mois. 

Une partie du stade sera cédée à l’école privée afin d’agrandir le collège Sainte-Marie.

Un double parking occupe aujourd’hui l’espace. Il fut dénommé « Place Roger Dutriez », un ancien maire de la commune (1971-1995).

Au premier plan, des jardins sont apparents. Ce sont des jardins ouvriers. Autrefois, l’usine Agache les attribuait aux ouvriers qui voulaient s’occuper en cultivant et ainsi, apporter un plus dans les assiettes des membres de la famille. C’était aussi l’occasion d’éviter qu’ils ne restent trop longtemps dans les estaminets et y dépensent leur salaire.

Celui-ci était versé en une seule fois, au mois. Par la suite, il le sera en deux fois, à la quinzaine. Certaines femmes avaient aussi pris l’habitude de venir le chercher afin d’éviter au « chef de famille » toute tentation !  

  

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

  

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

jeudi 26 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 114.

Carte postale du jeudi : Pérenchies entre 1930 et 1950.

 

La rue Henri Bouchery et la mairie vers 1931. Construction de la mairie actuelle.  
Document SPMC  numéro 1 221 . Version colorisée.


Commentaire :

En 1928, l’église de Pérenchies est reconstruite. Vient alors le tour de la mairie. Durant les premières années, on a utilisé un baraquement provisoire, rue Carnot. Puis, on reconstruisit la mairie détruite près de l’école des garçons. On peut encore la voir de nos jours.

En 1931, un nouveau bâtiment est inauguré sur la Grand’Place.

Sur cette carte postale, on voit encore les échafaudages de sa construction.

On remarque immédiatement que la circulation est inexistante. Une charrette est laissée sur le côté. Un cycliste a la rue pour lui seul.

Au premier plan, à gauche, on voit un commerce à côté de la mairie en fonctionnement puis le logement du directeur, l’entrée de l’école et deux classes avec, au-dessus, les logements des autres instituteurs. Aujourd’hui, l’école de musique y est installée.

C’est dans l’une de ces classes qu’on fit fonctionner une sorte de cinéma scolaire réservé aux élèves.

De l’autre côté de la rue, il y eut même, durant une période non connue, un cinéma qui fonctionnait. Longtemps sa grille resta en place avant que le logement ne soit refait.

A droite, un estaminet nommé « A la Clé de Fa ». C’était le siège de l’Alliance pérenchinoise. Lors de la ducasse de juillet, derrière, une tente était dressée avec une sorte d’orgue qui permettait de danser au rythme de la musique sur des planches de bois installées au sol.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

  

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mercredi 25 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 113.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

La Cité de la Collerie dans les années 20. Prémesques.
Document SPMC numéro 1 204.


Commentaire :

Même si la carte porte le nom de notre ville, nous sommes sur le territoire de Prémesques. Dans les années 20, notre ville retrouve une partie de sa population revenue dans un champ de ruines. Presque toutes les maisons sont détruites. Petit à petit sous l’impulsion d’Henri Bouchery, le Maire, et de Madame Saint-Léger, la femme d’un administrateur des établissements Agache, celles-ci sont reconstruites lorsque la structure initiale est encore là. Mais, il faudra aussi rebâtir celles qui n’existent plus.

En attendant, on se loge où on peut. L’ancienne salle des fêtes devient un foyer avec une cantine. Des maisons provisoires en bois, des baraquements, sont élevés à l’emplacement du parc du Château Jeanson, rue de la Prévôté, et rue de la Fabrique à la place des bâtiments industriels. Cela ne suffit pas.

Alors, les dirigeants de l’entreprise décident de construire cette cité, près du quartier de la Montagne, à Prémesques. Son nom officiel était la Cité de la Collerie. Cela venait sans doute de la rue de la Cueillerie, toute proche. Pourtant, on l’appellera d’un autre nom : « le Maroc ». Pourquoi ce nom ? Certaines personnes pensent que les habitations pouvaient évoquer des constructions que l’on pouvait voir dans d’autres contrées, éloignées, alors françaises. D’autres pensent à une expression désignant un lieu simple, sans grand confort, comme on pouvait l’imaginer dans « un bled » qui, familièrement, était un village retiré, généralement sans attrait!

La plus grande partie des familles était composée d’immigrés venant des provinces flamandes belges mais on trouvait aussi quelques Italiens, une ou deux familles polonaises et une portugaise. Toutes ces personnes étaient venues reconstruire la ville. 

Il devait bien y avoir, à peu près, 150 maisons. Un faible loyer était perçu. Pour y vivre, il fallait travailler chez Agache.

Comme il n’y avait pas d’eau courante, il fallait aller à la pompe. L’électricité y fut installée vers 1935.

Par la suite, à partir de 1937, l’usine construisit, en face, des pavillons que l’on peut toujours voir.

Mais, les maisons d’urgence, comme on les appelait, demeureront longtemps. En effet, c’est entre 1940 et 1950 que les derniers habitants abandonnèrent les lieux. Enfant, dans les années 60, je me souviens y être allé avec le centre aéré. C’était un immense terrain vague où poussaient des herbes folles et des arbustes propices aux jeux de cache-cache et d’épervier.

Puis, un jour, de la terre, venant de la construction du métro,  a été ramenée afin de réduire la pente qui était assez forte. Puis, un stade de football y a été construit.     

 Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mardi 24 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 112.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 


L’école maternelle publique et l’école des filles, rue de la Prévôté. Années 20.
Document SPMC numéro 1 158.


Commentaire :

Durant la guerre 1914/1918, une partie de la population abandonne la ville espérant fuir l’avancée des troupes allemandes. Certains gagneront le Calvados et les environs de Lisieux où la famille Agache a acquis plusieurs usines. Ils y trouveront refuge, emploi, logement et pour certains une nouvelle famille.

D’autres restent et subissent les bombardements.

Une enseignante a essayé de faire la classe aux enfants qui étaient restés mais un obus est tombé sur l’école des garçons vide ! Alors, tout s’est arrêté.

Les derniers habitants ont été empêchés de partir car l’armée d’occupation pensait que les Anglais ne tireraient pas sur la ville à cause des civils présents. Ceux-ci prirent alors l’habitude de tirer 2 coups de shrapnel (obus d’artillerie rempli de balles ou de fragments de métaux qui, au moment de son explosion, projette ce qu’il contient) puis un quart d’heure plus tard, le bombardement commençait. Les caves et les abris se remplissaient. Le quartier de la gare et celui de l’usine n’étaient plus habités car trop dangereux.

En 1917, l’autorité militaire allemande basée à la « Kommandantur » dans l’estaminet « A la Nouvelle Aventure » (Où se trouve aujourd’hui le calvaire)  ordonne l’évacuation totale de la population.

Durant plusieurs années, la ville sera vidée de sa population.

L’école que nous voyons détruite, ci-dessus, avait été inaugurée en novembre 1905. On y trouvait une école de filles de 4 classes et une école maternelle à 3 classes.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog