mercredi 9 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 127.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

La cité du Maroc. Prémesques. Années 20.
Document SPMC numéro 1 133.

 

Commentaire :

 

Promenade dans un quartier de mon enfance. Extrait.  Roger GABET.

« Ce quartier, aujourd’hui disparu, n’était pas situé, sur le territoire de Pérenchies, mais à une extrémité de celui de Prémesques.

Aujourd’hui, il faut être plus que septuagénaire pour avoir connu la grande époque du

« Maroc ».

Mais commençons par rappeler ce qu’était le « Maroc ».

C’était une cité provisoire, une cité d’urgence érigée au début des années 1920 quand notre région dévastée par la guerre s’efforçait de sortir de ses ruines. 

De son vrai nom, cette cité s’appelait « Cité de la Collerie », sans doute une déformation du mot « cueillerie ». Notons que la ferme toute proche de la voie de chemin de fer en remblai, où le pont Ballot ouvre le passage du prolongement de la rue de la Montagne, portait au-dessus de son portail, sur des carreaux de céramique, l’inscription « Ferme de la Cueillerie ».

Collerie était le nom officiel de la cité, celui qui apparaissait sur les documents administratifs de la mairie de Prémesques et des Ets Agache.

Mais pourquoi ce nom de « Maroc », donné sans doute par dérision. Mon hypothèse est que dans l’imagination populaire, ces habitations précaires semblaient peut-être comparables à celles du dernier pays du Magreb placé sous la tutelle de la France, dont on parlait beaucoup depuis une dizaine d’années.

Le Maroc occupait un terrain rectangulaire de tout au plus deux hectares, situé sur la pente d’une petite élévation commune à Prémesques et à Pérenchies.

Dans sa partie basse, la cité était limitée par un bois et la prairie de la ferme. L’accès au bois était rigoureusement interdit à la population. Propriété des Ets Agache, il constituait une chasse privée, défendue par des barbelés et protégée par un garde zélé.

Dans sa partie haute, une rue séparait la zone bâtie du champ divisé en jardins ouvriers. Devant les habitations, il y avait un jardinet d’un peu plus de deux mètres de largeur, séparé de la maison par un petit passage en briques parcouru par une petite rigole destinée à recueillir et à écouler l’eau de pluie provenant de la toiture dépourvue de gouttière.

Derrière les maisons, un terrain d’une dizaine de mètres de profondeur était généralement occupé par la basse-cour, d’où l’installation de poulaillers, clapiers et d’une petite cabane en planches souvent protégée de carton bitumé, destinée à stocker de la paille, du grain et à remiser les outils de jardinage. Chez quelques locataires, une chèvre complétait l’élevage. Dans leur majorité, les maisons comprenaient cinq pièces, une faible quantité n’en comportait que trois. Les premières étaient équipées de deux conduits de cheminée, l’une dans la pièce de séjour, l’autre dans une des quatre autres pièces faisant office de cuisine. Chez beaucoup d’habitants, on trouvait dans la pièce principale un grand poêle flamand. 

La construction du Maroc a été réalisée en grande partie avec des matériaux, du moins pour le gros œuvre, récupérés des ruines causées par la guerre à Pérenchies. D’un plan très simple et unique, de construction légère, ces maisons étaient néanmoins édifiées avec des matériaux du bâtiment et ne s’apparentaient en rien aux bidonvilles. Les murs étaient en briques, les cloisons élevées en carreaux obtenues d’un mélange de plâtre et de mâchefer pilé. Le plafond était fait de baguettes de châtaignier et de plâtre. Le sol se composait d’un ciment grossier formé de gros gravier. A la réflexion, elles n’étaient pas si vilaines les maisons du Maroc, surtout quand, en été, les fenêtres et les jardinets des façades étaient agrémentés de fleurs et de plantes d’ornement. Certains locataires plantaient devant chez eux des poireaux et des choux. En revanche, la légèreté de la construction, l’absence d’isolation, la mauvaise étanchéité des ouvertures faisaient de ces habitations des maisons inconfortables, froides et humides, difficiles à chauffer en hiver et à tempérer en été.

La cité n’était pas pourvue en eau courante et en gaz, ni en électricité jusqu’en 1935. Il fallait aller quérir l’eau aux pompes à bras, en été comme en hiver, cuire les repas au feu de la cuisinière et s’éclairer à la lampe à pétrole ou à la bougie.

Malgré tout, les habitants du Maroc mettaient un point d’honneur à rendre leur maison jolie et agréable.

A la Montagne, cinq commerces connaissaient, grâce à la population du Maroc, une certaine prospérité. Il y avait trois estaminets et deux épiceries. 

Cette population était composée d’au moins 60% d’étrangers. Les Flamands étaient majoritaires. On dénombrait aussi quelques Italiens venus au lendemain de la guerre quand la reconstruction fit appel à une importante main d’œuvre. Ils trouvèrent ensuite du travail aux Ets Agache.

 

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

mardi 8 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 126.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 

La rue de Lille, actuelle rue du Général LECLERC, durant la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 088.


Commentaire :

Nous découvrons l’une des quatre grandes artères pérenchinoises, la rue du Général LECLERC dénommée alors rue de Lille.

A la fin de la guerre, la ville est presque totalement sinistrée.

Durant l’occupation, elle a été abandonnée par sa population par ordre de l’autorité militaire allemande. Les troupes d’occupation y séjournaient avant de rejoindre les entrées des tranchées qui se trouvaient vers la rue de la Prévôté et sans doute aussi en direction de Prémesques.

La ville fut donc bombardée par les troupes anglaises.

Quand la guerre eut cessé, les habitants ne purent pas tout de suite y revenir car le secteur était classé dangereux à cause des nombreux obus non explosés qui s’y trouvaient. Il y avait aussi de très nombreux débris et l’eau était polluée. De plus, il y avait très peu de maisons habitables.

Petit à petit, sous l’impulsion d’Henri BOUCHERY, le maire, et de Marguerite SAINT-LEGER, la femme d’un administrateur des Ets Agache, la vie va reprendre avec l’aide de la ville de Lisieux dans le Calvados et de Sélestat en Alsace.

Le clocher abîmé est toujours dressé. Il n’a pas encore été dynamité par les troupes ennemies qui, ainsi, récupéreront le métal des cloches.

A gauche, se trouve la seconde entrée de l’usine. On y voit encore le portique qui permettait au train électrique de circuler entre la gare et les bâtiments industriels. Celui-ci traversait la rue et parcourait toute la longueur de la rue de la gare.

Nous sommes donc à l’entrée de l’actuel parking de la Place François MITTERRAND, dénommée ainsi par la Municipalité de M. Didier PIRA entre 1995 et 2001.

Après cette entrée, se trouvait un hôtel pour les voyageurs. 

A droite, on trouve aujourd’hui une pharmacie. 

Le café de la gare est totalement détruit. Après la guerre, il sera reconstruit. C’est là, lors de la Seconde Guerre mondiale, qu’un soldat allemand sera tué. Ce geste aurait pu être dramatique pour notre ville sans l’intervention de Rémy BEUVET et du Docteur Julien NUYTS. Vous pouvez lire cette histoire dans l’un des dossiers de notre blog.

  

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

lundi 7 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 125.

Carte postale du lundi : Pérenchies avant 1914.

 

 

La rue de la Fabrique, actuelle rue Edouard AGACHE, avant 1914.
Document SPMC numéro 1 069.


Commentaire :

Nous sommes rue Edouard AGACHE avant la guerre 1914/1918. Elle se dénomme alors rue de la fabrique à cause de l’usine qui s’y trouve.

En 1838, un industriel lillois, Julien LE BLAN, y a installé une filature et un tissage qui employaient 350 ouvriers. En 1840, il déclarera : « on a employé des enfants de la campagne qui n’avaient pas la plus légère idée du métier qu’on allait leur apprendre ».

En 1847, il n’arrive pas à surmonter la crise et l’usine textile est achetée par Donat AGACHE et Florentin DROULERS dont les enfants décideront la séparation des biens. Edouard AGACHE, le fils aîné recevra les installations de Pérenchies.

Une de ses descendantes, que j’avais rencontrée dans son hôtel particulier de la rue de l’Hôpital Militaire à Lille, m’avait raconté qu’un tirage au sort s’était déroulé. Edouard AGACHE avait reçu Lille ! Or, ce choix ne lui plaisait pas. Alors, il demanda à changer et  ce fut accordé !

L’usine ne cessera de se développer et notre ville se transformera petit à petit d’un village agricole en une cité industrielle. 

A droite, on devine l’entrée de l’usine. La rue est presque déserte. Quelques habitants sont sortis attirés par la présence du photographe. Les femmes portent de longues robes et un tablier. Les cheveux sont attachés en chignon.

Au loin, l’église Saint-Léger dresse son clocher que l’on ne reconnait pas. Il sera détruit lors de la Première Guerre mondiale et sera reconstruit différemment.

A gauche, il y a une chapelle dénommée Notre Dame de Lourdes.

Adolescent, je me souviens l’avoir vue. Depuis, sa propriétaire l’a murée car les vitres étaient régulièrement cassées… Elle existe donc toujours mais derrière le mur de l’habitation.  

Dans la rue, se trouvaient de nombreux commerces souvent tenus par des femmes. Le nombre d’estaminets y était également important. Lors de la sortie de l’usine, ils étaient très fréquentés. C’était aussi le siège des associations locales.

En face de l’usine, derrière l’un de ces établissements, se trouvaient un tir à l’arc horizontal et un autre sur une perche verticale.  

 

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

dimanche 6 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 124.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 

Carte postale ancienne sur le Père Noël.
Provenance INTERNET.

 

Arbre de Noël de l’Amicale laïque Jules Quintrel en 1954.
Les enfants de la famille VANBIERVLIET rencontrent le Père Noël.
Document SPMC numéro 5 505.

 

Le Père-Noël en tournée dans la nuit du 24 au 25 décembre.

 

Commentaire :

NOEL A PERENCHIES. Partie 2.

Le Comité d’entreprise des Etablissements Agache organisait, chaque année, un arbre de Noël. Un spectacle de variétés avec des clowns était proposé à la salle des fêtes. Des jouets étaient alors offerts aux enfants des ouvriers de la filature, du tissage et de la confection. Certaines personnes ont encore dans leur grenier ce petit nécessaire à couture aux petites bobines de fil coloré, ce tricotin ou ce petit château fort en carton-pâte.

D’autres comités d’entreprises, comme chez Vanderstraeten, le propriétaire de la Source Saint-Léger, en faisaient de même. C’était aussi l’occasion de réunir tout le personnel de l’entreprise comme une grande famille.

Le maire recevait, début janvier, en mairie, les représentants des associations. C’était l’occasion du bilan de l’année et de l’annonce des projets. Par la suite, la population y fut invitée et cela se déroula salle des fêtes, puis rue du Nord et enfin salle Lecerf.

 

Plusieurs comités de quartier, comme celui des Bas ou de la petite Belgique, invitaient les aînés et leur remettaient un colis de Noël composé de victuailles de fête.

Il en fut de même pour la ville. Ce colis était destiné à tous les aînés. Celui du 1er mai était réservé à ceux qui ne pouvaient pas venir au repas.

 

La vie montante, un groupement d’aînés, organisait tous les ans, la Layette de Noël. La famille de l’enfant venu au monde le plus près de Noël se voyait ainsi offrir des vêtements confectionnés par les anciens. Le Comité des Bas le fit également.

 

Petit à petit, des festivités furent organisées par la ville comme le défilé de Saint-Nicolas, un spectacle ou un marché de Noël. Au début, celui-ci se déroulait à la salle des fêtes ou à la salle Lecerf.

Notre association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… » y participa plusieurs fois en présentant les traditions de Noël, une exposition de cartes anciennes, la reconstitution de l’ancienne crèche dont les personnages avaient été préservés ou une présentation de ma collection de « Père Noël » car, depuis plusieurs décennies, je collectionne les « Père-Noël ».

 

Les commerces participaient aussi aux fêtes à l’occasion de quinzaines commerciales. Une année, tous les commerçants reçurent de la ville un sapin à décorer. Eux étaient chargés des décorations et de disposer sur le seuil de la boutique un tapis rouge.

Malheureusement, petit à petit, certains commerçants ne jouèrent plus le jeu et les arbres furent laissés sans décoration. La distribution s’arrêta.

 

Par la suite, l’idée d’un marché de Noël en extérieur fit son chemin et des chalets furent installés sur la place.

 

Depuis quelques années, les parents de l’école Sainte-Marie proposent un marché de Noël comme l’association aquariophile.

Les Chtis Lensois, eux, organisent une bourse aux jouets et la base de loisirs du Fort des animations pour les enfants.

 

Philippe JOURDAN

24 novembre 202

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

samedi 5 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 123.

Carte postale du samedi : cartes fantaisies.

 

Noël et la nativité sont célébrés les 24 et 25 décembre.

 

 

Carte postale ancienne de Noël.
Document INTERNET.

 

L’ancienne crèche de l’église Saint-Léger de Pérenchies. Années 50/60 ?
Document SPMC numéro 2 402.

 

Commentaire :

 

NOEL A PERENCHIES. Partie 1.

Noël, fête chrétienne importante, se devait d’être célébrée en famille et sous une forme plus  religieuse, différente des pratiques d’aujourd’hui. Il n’y avait pas de réveillon comme à présent. Parfois, un souper dans certaines familles. On allait à la messe à minuit et les chants traditionnels résonnaient, chantés par la maîtrise paroissiale. Une crèche était installée sur le côté gauche de l’église. Elle était gigantesque. Les personnages étaient en plâtre. Il fut un temps où cette messe se déroula à 5H le matin. On mangeait alors la coquille qui avait la forme d’un enfant, allusion à l’enfant Jésus. On en profitait pour boire un café ou un gros bol de chocolat.

Il n’y avait pas de cadeaux car la fête était religieuse. Par contre, le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, on offrait des friandises.

Par la suite, la ville offrit dans les écoles une coquille et une grosse orange. La tradition voulait que ce fruit symbolise le soleil qui allait revenir.

 Puis des jouets furent offerts dans les familles, le jour de Noël. Petit à petit, un personnage, amené des Etats-Unis par les soldats américains, prit de plus en plus d’importance. Son nom anglais était Santa Claus, une déformation du nom européen Santa-Nikolaus qui était tout simplement Saint-Nicolas, patron des écoliers.

Le matin du 25 décembre, on découvrait les surprises autour de l’arbre décoré, une tradition venue d’Alsace. Autrefois, on y suspendait des fruits rouges et des pommes. Lors d’une période de famine, les fruits manquèrent et on les remplaça par des copies en verre, l’origine des boules de Noël.

Le midi, le repas était amélioré.

Pour le jour de l’an, on passait de maison en maison faire la tournée des vœux dans la famille et chez les amis. Chacun prenait plaisir à aller chez les autres. Ce jour-là, on pouvait s’asseoir dans les fauteuils du salon que l’on utilisait que dans les grandes occasions. La plus grande partie du temps, ils restaient couverts d’une housse. Lorsqu’on était reçu dans la pièce commune, autour d’un feu flamand qui répandait une bonne chaleur, on partageait alors le café et les biscuits et gâteaux confectionnés les jours précédents. Les gaufres étaient délicieuses !

 

Il n’y avait pas de décorations lumineuses dans les rues.

L’église de Pérenchies a connu plusieurs crèches. Les personnages en plâtre que j’avais connus dans les années 60 avaient été donnés à un couple de particuliers qui les avait rangés dans son grenier car le curé voulait les jeter. Un jour, la petite fille grandissant, le grenier devint une chambre et l’on m’offrit les personnages sachant que je les préserverais. Ils appartiennent aujourd’hui à notre association et sont stockés dans nos réserves.

Ils furent remplacés par des sujets en cire qui étaient très fragiles et assez longs à préparer.

Une crèche en panneaux peints fut même installée plusieurs années de suite à droite de l’entrée de l’église en extérieur.

Puis, un nouveau choix fait par le nouveau curé remisa la crèche en cire dans les armoires et  d’autres personnages firent leur apparition.

 Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

vendredi 4 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 122.

Carte postale du vendredi : cartes fantaisies.

 

La Saint-Nicolas est fêtée le 6 décembre.

 

                                                    Carte ancienne de la fête de Saint-Nicolas.
                                                                Recherche sur INTERNET

  

Saint-Nicolas et les enfants DUTHOIT. Non daté.
                                                        Document SPMC numéro 2 161.

 

Commentaire :

Nicolas de Myre, connu sous le nom de « saint Nicolas », est né à Patare, dans l’actuelle Turquie, vers 270 au sein d’une riche famille chrétienne d’origine grecque.

Il meurt à Myre en 345 où il fut Évêque.

Au cours de la persécution des Chrétiens, il est arrêté et torturé. Il distribue la richesse dont il a hérité aux pauvres. Diverses légendes se sont développées autour de cet épisode.

 Le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, est fêté traditionnellement dans de nombreux pays.

Si les traditions diffèrent, le trait commun est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants.

Saint Nicolas est aujourd'hui le patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les écoliers, les prisonniers, les avocats, les kinésithérapeutes, les célibataires, les bateliers et mariniers et les navigateurs d'une manière générale.

En Allemagne, la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des commerçants, des boulangers et des marins.

 Dans certaines régions il est accompagné par le Père Fouettard qui porte parfois un fouet et un sac. Il distribue des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou menace de les emporter dans son sac. 

 La légende de Saint-Nicolas raconte que, dans la région Lorraine, l'hiver approchant, trois enfants, partis glaner dans les champs, furent tués par un boucher qui les coupa en petits morceaux, pour finalement les mettre dans son saloir, un grand baquet empli de sel qui conservait la viande.

Saint Nicolas, chevauchant son âne, vint à passer par là et découvrit le drame. Le saint homme étendit alors trois doigts au-dessus du tonneau de petit salé, reconstituant et ressuscitant ainsi les trois enfants.

Saint-Nicolas enchaîna le boucher à son âne et le garda auprès de lui pour le punir. Il devint le père Fouettard.

 En Belgique, on distribue des spéculoos à son effigie et, le soir, les familles se réunissent pour manger ensemble une coquille.

Il est de tradition de laisser un bol d'eau ou de lait et une carotte devant la cheminée de la cuisine ou du salon pour l'âne et un verre d'alcool pour le saint.

 En France, Saint-Nicolas est particulièrement fêté dans le nord et l'est de la France.

Lors de sa « tournée », il distribue traditionnellement une orange et du pain d'épices à son effigie.

En Flandre française, en Hainaut français, en Artois et dans le Boulonnais, il défile dans les rues, début décembre, avec le Père Fouettard et les géants locaux, distribuant des bonbons aux enfants.

 Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

jeudi 3 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 121.

Carte postale du jeudi : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Barbe est fêtée le 4 décembre.

 

 

Carte ancienne de la fête de Sainte-Barbe.
Recherche sur INTERNET

 

Centenaire des Ets Agache en 1928 à Pérenchies.
Aubade de l'Alliance Pérenchinoise devant Donat AGACHE
Document SPMC numéro 649.


Commentaire :

Barbe (ou Barbara ou Barbare) est fêtée le 4 décembre par les orthodoxes et les catholiques sous le nom de sainte-Barbe.

Elle aurait vécu au milieu du IIIème siècle en Asie Mineure sous le règne de l’empereur Maximien. Son père aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne.

Ayant refusé d’épouser l’homme choisi par celui-ci, elle est enfermée dans une tour. Grâce à un prêtre chrétien, elle découvre cette religion. Son père la traîne alors devant le gouverneur romain qui ordonne qu’il soit le bourreau de sa fille.

Quand les chrétiens viennent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne peuvent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de Sainte-Barbara qui lui est donné.

Sainte-Barbe est généralement représentée en jeune fille avec la palme de martyre. Elle peut porter une couronne, un livre.

Une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration de la Trinité) et un éclair constituent également d'autres de ses attributs.

Elle peut également être présentée avec une plume de paon, symbole d'éternité ou fouler à ses pieds son père, son persécuteur.

Sainte-Barbe apparait parfois avec un ciboire surmonté d'une hostie et d'un rocher qui s'entrouvre pour la mettre à l'abri.

On prie Sainte-Barbe comme protection contre la foudre.

 Elle est la patronne des architectes, des géologues, des mathématiciens, des pompiers, des mineurs, des ingénieurs des mines, des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des salpêtriers, des chimistes, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, les pétroliers militaires, les foreurs et les personnels de l'industrie des turbines à gaz, les carillonneurs, les égoutiers…

Les fanfares de l’artillerie la considéraient aussi comme leur protectrice.

A Pérenchies, la Fanfare « L’Alliance Pérenchinoise » la célébrait tous les ans lors d’une messe en l’église Saint-Léger suivie du banquet annuel. Une réception, en mairie, récompensait les plus vieux musiciens pour leurs nombreuses années de pratique musicale.

L’année dernière, ses responsables ont souhaité se tourner davantage vers Sainte-Cécile, patronne des musiciens.  

  

Philippe JOURDAN

2 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

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Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mercredi 2 décembre 2020

Pérenchies, de semaine en semaine… … Novembre 2020. Seconde partie. Numéro 4.

De semaine en semaine, notre ville avance dans le temps. Son présent est ponctué d’événements qui deviendront, plus tard, des faits d’histoire locale et des pages du passé de notre ville.


La place du Général de Gaulle à Pérenchies en 2009.
Carte éditée par le SIVOM ANO. Document SPMC numéro 1 349.


 

Il m’a semblé important de rassembler, grâce à de nombreuses sources d’informations mises à la disposition des habitants, cette mémoire qui se construit tous les jours et ainsi de présenter, petit à petit,  notre vie pérenchinoise que nous vivons et partageons.

Nos photographes apporteront une certaine forme d’illustration. Ce sera aussi l’occasion de présenter quelques documents de nos archives.

Chacun peut donc participer, s’il le souhaite, à l’écriture de ces pages et, ainsi,  conserver une trace de notre présent tout en enrichissant notre fonds documentaire et notre patrimoine.

 

S P M C

Philippe JOURDAN

 

15 novembre 2020

Message de Laurent BALLOY, Président des Amis d’Overath.

« L'association de Pérenchies - Les Amis d'Overath - participera, par la pensée, à la cérémonie patriotique du deuil national, demain 15 novembre à Overath en Allemagne, cérémonie qui rend hommage aux défunts de toutes les guerres. Que l'amitié entre les peuples passe au-dessus de tout ».

 


Décoration florale pour l’hommage aux morts de toutes les guerres.
Photographie Laurent BALLOY.


17 novembre 2020

Annulation, par la ville, de accueils de loisirs durant les vacances de fin d’année à cause des consignes sanitaires.

« Dans le cadre de l'organisation des vacances de Noël, nous vous informons que suite à la réunion de la commission enfance, jeunesse du 12 novembre 2020, il a été décidé de ne pas organiser d’accueils de loisirs pendant cette période. En effet à ce jour, les accueils collectifs de mineurs sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Cette décision repose sur les prescriptions émises par le Ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que sur les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Nous n'avons pas de projection sur l’avenir et nous sommes confrontés à des décisions tardives, il est donc impossible de prévoir une organisation optimale et satisfaisante tout en appliquant un protocole sanitaire renforcé, pour le bien-être et la santé des enfants. Merci de votre compréhension.»

Information complémentaire du 20 novembre 2020 :

« Nous vous informons que la décision de ne pas organiser d’accueil de loisirs pendant cette période a été prise par la municipalité suite au décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 qui suspend les accueils collectifs de mineurs jusqu’à nouvel ordre. Il n’est pas possible de savoir si l’autorisation d’ouvrir sera donnée. Le Gouvernement fait une différence entre les conditions d’accueil dans les écoles, les mercredis et les vacances scolaires ; la ville applique donc les directives. Il est apparu préférable de prendre une décision rapidement quant au maintien ou non afin que les familles aient le temps de s’organiser plutôt que de se retrouver devant le fait accompli. De plus, assurer une qualité d’accueil et un niveau de sécurité dans le respect des normes sanitaires demandent un certain temps ; cela ne peut pas être mis en place au dernier moment. L’équipe municipale a bien conscience que cette décision engendrera des complications au quotidien pour bon nombre de familles et est peinée par cette décision.

La ville agit pour le bien-être des enfants ».

 

Nouvelle vue sur le ce calvaire de Pérenchies.

Information municipale :

« Vous avez pu constater que le saule situé au Calvaire, rue du Général Leclerc, a été abattu.  

Cet action fait suite à la rupture récente de trois branches principales et à un diagnostic sanitaire et mécanique réalisé par l'Office National des Forêts.

A l'issue de ce rapport, il a été préconisé, par mesure de sécurité, d'abattre ce saule dès que possible. Cet emplacement ne restera pas vierge. Par conséquent, un nouvel arbre sera planté prochainement ».

 

 

Nouvel aspect du calvaire de Pérenchies. 17 novembre 2020.
Photo : Christiane LEGRAND.


Le calvaire de Pérenchies vu de face. 17 novembre 2020.
Photo : Christiane LEGRAND

 
Souvenir, souvenirs, …

 

L’emplacement du calvaire avant 1914.
Carte postale SPMC numéro 1 019

 
 

L’emplacement du calvaire après la guerre 1914/1918.
                                                        Carte postale SPMC numéro 1 164

 

Inauguration du calvaire le 2 septembre 1945. A droite, Madame Hortense LESCHAEVE. 
                                                        Document SPMC numéro 4 263.

 
 

Le calvaire de Pérenchies. Années 40/50. Après 1945.
                                                    Carte postale SPMC numéro 1 273
 


Le calvaire de Pérenchies. Années 40/50. Après 1945.
                                                        Carte postale SPMC numéro 1 268
 


Le calvaire de Pérenchies. Fin 20ème siècle.
                                                        Carte postale SPMC numéro 1 337.
 

 

19 novembre 2020

Malgré la pandémie, nos commerces locaux se parent des décors de Noël.

 

Vitrine de Noël « ANGELE LEFEBVRE ». Novembre 2020.
                                                    Document Facebook Angèle Lefebvre.

 

22 novembre 2020

Le démarchage à domicile est interdit sur la commune depuis le 5 novembre 2020 sauf pour les personnes munies d’une autorisation municipale et pour la vente traditionnelle des calendriers.

 

23 novembre 2020

Le centre social mobilise les jeunes pour les courses solidaires.

  

Affiche du CAL. Novembre 2020. Courses solidaires.
                                            Réalisation Centre Social CAL Docteur NUYTS.


24 novembre 2020

Le Président Emmanuel MACRON a allégé les restrictions du second confinement.

-        Le confinement et l’attestation restent en vigueur.

-        Les déplacements sont permis dans un rayon de 20km et pour 3 heures.

-        Si le nombre de nouveaux cas quotidiens reste sous les 5 000, le confinement pourrait être levé dans 15 jours.

-        Un couvre-feu de 21H à 7h est mis en place.

-        Les commerces peuvent rouvrir dans le cadre d’un protocole strict.

-        Le couvre-feu n’aura pas lieu pour les réveillons de fin d’année permettant aux familles de se réunir mais dans des limites raisonnables au niveau du nombre de convives.

-        Les activités périscolaires en salle sont de nouveau autorisées.

-        Les salles de spectacles, de cinéma et les musées sont à nouveau ouverts dans le respect des protocoles.

-        Les bars, les restaurants et les discothèques restent fermés.

-        Les stations de sports d’hiver n’ouvriront pas avant janvier.

-        Les rassemblements sur la voie publique sont toujours interdits.

-        Les lycées puis les universités pourront pleinement rouvrir.

-        La vaccination ne sera pas obligatoire. Les services de santé commenceront avec les personnes les plus fragiles.

-        Un isolement plus contraignant sera envisagé pour les personnes touchées par le virus.

-        Les établissements fermés administrativement seront aidés financièrement jusqu’au 20 janvier 2021.

-        Les familles les plus démunies seront aidées.

     

Affiche de l’évolution des mesures sanitaires.
                                                            Information gouvernementale

 

Décès du champion français de tennis de table Jacques SECRETIN.

Laurent BALLOY, pongiste, se souvient de sa venue à Pérenchies en 1991.

« C’est avec une immense tristesse que j’ai appris ce matin la mort d’une légende du Tennis de Table Français : M. Jacques Secrétin. Et au moment de l’annonce de sa mort me reviennent en mémoire les images du 19 janvier 1991, le jour où ce grand monsieur est venu à Pérenchies avec son acolyte Vincent Purkart pour nous faire la démonstration de leurs talents par un show fantastique que j’avais organisé depuis plusieurs mois dans le cadre de mes études.

Jacques Secrétin était, comme son Frère d’Armes Vincent Purkart, grand par le talent mais surtout grand par le cœur, par sa qualité d’âme auprès des gens, notamment des enfants. Il a été grand par sa gentillesse à l’égard de ma sœur, Cécile, handicapée tout au long de cette journée mémorable. 30 ans plus tard, je garde des souvenirs impérissables de cette journée.

MERCI pour tout ce que vous avez fait et surtout MERCI pour qui vous étiez : une LÉGENDE et un GRAND HOMME ».


 

Jacques SECRETIN, Laurent BALLOY et Vincent PURKART LE 19 janvier 1991
Document Laurent BALLOY

 


Cécile BALLOY, Jacques SECRETIN et Vincent PURKART, le 19 janvier 1991.    
Document Laurent BALLOY




Article de presse La Voix du Nord. Janvier 1991.
                                                         Document SPMC numéro 6 039


 

Opération Tennis de Table en 1991 avec Laurent BALLOY.
                                                        Document SPMC numéro 6 038

 

Un véhicule est accidenté, route de Verlinghem, et détériore l’enceinte de la base de Loisirs du Fort. Sivom Lompret-Pérenchies-Verlinghem.

 

 

Un véhicule accidenté devant la base de Loisirs du Fort en novembre 2020.
Document Facebook.

 

25 novembre 2020

Le centre social lance l’opération « La boîte de Noël des sans-abris ».

 

                              Affiche du CAL. Novembre 2020. La boîte de Noël des Sans-abris.

Réalisation Centre Social CAL Docteur NUYTS.


Courant novembre :

Des petits films pour garder la forme sont proposés par la Jeanne d’Arc et le tennis sur la page Facebook de la ville. .


                                                                       Logo de la JAP.

Document INTERNET.

 


Logo du Tennis-Club.
Document INTERNET.


28 novembre 2020

Vœux en avance de Serge MOUTIEZ, président du CFIP.

« Très chers amis,

Cette année exceptionnelle 2020 arrive à son apogée. Elle nous a privé, au long de ces longs mois, de tout ce qui motive l’existence de notre chère association : la convivialité, les rencontres culturelles et festives, les après-midi chaleureux du samedi, nos contacts amicaux.

Notre grande famille est restée néanmoins en liaison internet, messagerie, vidéo, téléphone…

De même les échanges d’amitié et d’infos ont été et sont nombreux avec notre ville jumelée de Pietralunga.

Cette privation d’activité ne nous découragera pourtant pas et un calendrier a d’ores et déjà été établi pour 2021 que nous vous communiquerons dès que la situation s’améliorant le permettra et qu’il pourra être validé.

Bien évidemment, à notre grand regret, nous ne pourrons cette année vous proposer notre traditionnel colis de Noël et surtout notre après-midi familiale si agréable.

Nous avons décidé de reporter les cotisations versées en 2020 et donc de ne pas procéder au recouvrement de la cotisation en 2021 sauf pour les personnes qui n’ont pas réglé les 13€ en 2020 et qui souhaiteraient néanmoins continuer de rester inscrits au CFIP. Dans ce cas, il nous serait agréable de recevoir votre chèque avant le 1er janvier prochain ou, en dernier délai, impérativement avant la prochaine assemblée générale (en principe en février ou mars prochain).

Parmi nos projets, nous entreprenons de créer un album photos papier et support CD que vous pourriez consulter au local ou lors de nos expositions ou acquérir (CD). Pour cela, si vous le souhaitez, vous pouvez dès maintenant transmettre par courrier ou email la ou les photos (anciennes ou récentes) de vous-mêmes ou des partipants que vous aimeriez voir publiées dans ces supports et qui reflètent des moments qui vous ont été particulièrement agréables parmi nous et qui ainsi alimenteront l’histoire locale du CFIP.

Pour vos envois : 6 rue d’Auvergne – 59840 PERENCHIES ou scmoutiez@gmail.com

Ou à Pierre Zannier chargé du projet : pmzannier@yahoo.fr

Je souhaite à vous toutes et tous une très bonne fin d’année espérant une amélioration permettant de vous retrouver en famille pour les fêtes, des vœux de bonheur et santé pour vous,  vos familles et vos amis pour une nouvelle année 2021 que nous souhaitons retrouver riche en culture, amitié, joie et convivialité dans un contexte sanitaire meilleur.

Tanti Auguri, Buon anno 2021.

Votre Président, Serge »

 

 

Drapeau du CFIP.
Document INTERNET.

 

Conseil municipal en visioconférence

-        Madame la maire, souffrante, le conseil est présidé par la 1ère adjointe : Mme Carole GRUSON-WARENDIEN.

-        Départ du DGS, M. CARLIER, sur décision de la majorité municipale.

 

 

Olivier CARLIER et l’ancienne Maire Danièle LEKIEN. Avant juillet 2020.
                                                                    Photographie INTERNET.


-        Dénomination de nouvelles résidences :

o   Quartier de l’étang : des noms d’arbres (Mélèze, Saule, …).

o   Rue du Nord : Résidence Jules QUINTREL.

Jules Quintrel était un instituteur de l'école publique des garçons. Cette école prendra le nom de Jules Ferry le 27 juillet 1937 sur proposition du Maire, Julien NUYTS. Le 19 septembre 1935, Jules Quintrel fonda avec quelques personnes l'amicale laïque qui prendra son nom à sa mort.

 

 

Drapeau de l’Amicale laïque.
Dépôt fait à SPMC par Francis VANHONACKER.


Le conseil remercie l’association « Si Pérenchies m’était contée… » pour ses propositions de noms en rapport avec l’histoire locale.

 

-        Un nouvel adjoint.

M. FACON, pour raisons professionnelles, quitte cette fonction tout en restant au conseil. Il est remplacé par Valentin ALSTEERS.

 

M.FACON.
Information municipale.


                                                                      M. ALSTEERS.

Information municipale.


29 novembre 2020

Notre ville fait la deuxième page de la VOIX DU NORD du 29 11 2020 dans la rubrique « VU DU CIEL ». La photographie aérienne est accompagnée d’un texte qui présente quelques erreurs. Un texte corrigé est donc créé.

 

 

Photographie aérienne de Pérenchies.
LA VOIX DU NORD. PHOTO PHILIPPE PAUCHET

 

QUI SUIS-JE ?

« La ville dans laquelle j’ai été construite a longtemps été connue pour son usine de tissage, propriété de la famille Agache. Village agricole, cette commune est devenue une petite ville, où de nombreux immigrants se sont installés, notamment dans l’entre-deux-guerres. Quant à moi, j’ai été édifiée dans un premier temps sur ce qui fut ensuite un… cimetière. Au XIX e siècle, il est décidé que ma place est dans le centre-ville. Victime des bombardements allemands pendant la Première Guerre mondiale, je suis reconstruite au même endroit, en face de l’hôtel de ville. Je suis l’église Saint-Léger de Pérenchies ». 

 

 « Merci à la Voix du Nord pour la belle vue aérienne de Pérenchies prise par Philippe PAUCHET, publiée ce jour, le 29 novembre 2020.

Néanmoins, le texte ne présente pas la réalité de l’histoire de notre commune et de l‘église Saint-Léger de Pérenchies.

Je me permets donc, président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… » de le reprendre afin d’y apporter les corrections nécessaires ».


"La ville dans laquelle j’ai été construite a longtemps été connue pour sa filature et son tissage, propriétés de la famille AGACHE. Village agricole, cette commune est devenue une petite ville, où de nombreux immigrants se sont installés, notamment dans l’entre-deux-guerres, pour sa reconstruction.

Quant à moi, j’avais été édifiée, il y a bien longtemps, dans le centre-ville qui se trouvait alors de l’autre côté de la voie du chemin de fer. Un cimetière m’entourait. Il sera déménagé, bien plus tard, où il se trouve aujourd'hui.

En 1861, il est décidé mon déplacement sur l’actuel centre de la ville grâce à la générosité de l’industriel M. DROULERS qui offrira le terrain et de Mme AGACHE qui prendra à charge les 2/3 du coût de mon édification.

Victime de bombardements par l’armée anglaise et du dynamitage de mon clocher par les troupes allemandes afin de récupérer le métal des cloches pendant la Première Guerre mondiale, je suis reconstruite au même endroit avec un clocher très différent.

Dans les années 30, un nouvel hôtel de ville viendra s’implanter près de moi à l’emplacement d’un ancien estaminet détruit. Je suis l’église Saint-Léger de Pérenchies". 

Philippe JOURDAN 

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… 

 

S P M C

A suivre…

Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale SPMC (Si Pérenchies m’était contée…).

 

L’information provient d’Internet, des réseaux sociaux, du bulletin d’informations municipales « Vivre à Pérenchies », du journal paroissial « LA SOURCE », du quotidien régional « LA VOIX DU NORD », de toutes les sources informatives publiques et du fonds documentaire de notre association SPMC.

 

Si un document publié ou un commentaire posent problèmes, n’hésitez pas à nous contacter afin de les régler. 

Merci à nos photographes : Christiane LEGRAND, Patricia LESSART et tous les autres.

Pour toute erreur ou complément d’information nécessaire, merci de nous contacter.

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.