L’ARRIVEE DE L’HIVER
Avec les fêtes de fin et de début d’année, l’hiver est de saison. Les
maisons se parent de décorations. On prépare les festivités. La magie de Noël opère.
LES JOUETS
On pourrait penser
que cette tradition est inspirée de celle de l’Épiphanie, où les Rois
Mages apportent or, myrrhe et encens au petit enfant de la
crèche. Ce n’est pas le cas. Cette tradition d’échanger des cadeaux existait
déjà à l’époque romaine. Lors des Saturnales,
des fêtes se déroulant lors du solstice d’hiver rendant hommage au dieu
Saturne, les enfants recevaient de petits présents comme des figurines en terre
cuite ou en cire. On leur offrait aussi une orange, fruit rare symbole de prospérité,
une pomme ou une sucrerie.
En France, dans les
familles chrétiennes, c’est l’enfant Jésus qui apportait les cadeaux.
Dans le nord et
l’est, les cadeaux sont apportés le 6 décembre par Saint Nicolas. C’est
l’occasion aussi de recevoir des sucreries, des pommes, des mandarines ou des
noix. Le personnage est souvent accompagné d’un autre plus effrayant pour faire
peur aux enfants qui n’ont pas été sages : le Père Fouettard. Celui-ci porte
parfois un martinet.
La tradition de
Saint-Nicolas sera exportée en Amérique par les colons et donnera naissance au
Santa Claus, déformation de Saint Nikolaus. Avec l’arrivée des soldats
américains en Europe, lors de la seconde guerre mondiale, Santa Claus deviendra
le Père-Noël.
Dans d’autres pays,
les traditions diffèrent. En Espagne,
les cadeaux sont distribués le 6 janvier lors de l’Epiphanie par les
Rois-Mages.
En Italie, c’est le
13 décembre, fête de la Sainte Lucie mais aussi le 6 janvier par Befana, une
gentille sorcière. Befana est la déformation du mot « épiphanie ».
Magasin
avec des poupées à Pérenchies. Chez Joestens. Lieu indéterminé. 1905.
Document
SPMC numéro 467.
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Magasin
décoré pour les fêtes en 1959, rue Agache. Familles CASIER et PLANQUE.
Document
SPMC numéro 4 001.
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LE
PERE-NOEL
.
En 1860, un illustrateur new-yorkais
invente un personnage qui viendrait distribuer des cadeaux aux enfants, en se basant
sur la légende de Saint-Nicolas. Ce personnage est alors bedonnant, il fume, et
il porte une grande barbe blanche avec un costume dont la couleur n’est pas
bien définie. Mais dès les premières illustrations colorées qui suivirent les
années suivantes, le personnage arborait déjà un costume rouge !
Le nom Saint-Nicolas est déformé en Santa
Claus. En 1931, la firme Coca-Cola choisit ce personnage pour augmenter ses
ventes en hiver, une période assez creuse pour la vente des sodas. Le choix
parait évident car le personnage porte souvent les couleurs de la marque, le
rouge et le blanc.
C’est un véritable succès médiatique et
publicitaire. Chaque année, des illustrateurs développent l’iconographie du Père-Noël.
Collection
de Philippe JOURDAN sur le thème du Père Noël. Exposition présentée par
« Si Pérenchies m’était contée… » en 2000 à la salle des fêtes.
Document
SPMC numéro 3 081
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Carte postale ancienne sur le Père Noël. |
LES
COQUILLES DE NOEL
A Pérenchies, depuis des décennies, on distribue dans
les écoles de la ville une coquille et une orange. Depuis quelques années, la
distribution se fait aussi dans les collèges.
Autrefois, la coquille, pour les Catholiques, représentait le corps d’un bébé emmailloté qui symbolisait l’enfant Jésus.
L’orange ressemblait à un soleil et évoquait ainsi la lumière du jour qui devient de plus en plus longue à partir du solstice d’hiver.
Autrefois, la coquille, pour les Catholiques, représentait le corps d’un bébé emmailloté qui symbolisait l’enfant Jésus.
L’orange ressemblait à un soleil et évoquait ainsi la lumière du jour qui devient de plus en plus longue à partir du solstice d’hiver.
Passage
des élus du conseil municipal en 1973 avec le maire Roger DUTRIEZ à l’école
maternelle Sainte-Marie, rue de la Prévôté. Classe de Mademoiselle Emilienne
VANDEVELDE.
Document
SPMC numéro 5 947
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Distribution
des coquilles dans les écoles avant 1995. Maire : Roger DUTRIEZ.
Ecole
Jules Ferry. Document SPMC numéro 5 965
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Distribution
des coquilles dans les écoles avant 1995. Maire : Roger DUTRIEZ.
Ecole
Jean Macé, rue de la Prévôté avec son directeur, Monsieur NOYELLE.
Document
SPMC numéro 6 022
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Distribution
des coquilles dans les écoles avant 1995. Maire : Roger DUTrIEZ.
Ecole
Jules Ferry. Classe de CM2 de M. BOCQUET
Document
SPMC numéro 6 021
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LES
ROIS
Selon la tradition chrétienne, des mages sont venus
d’Orient guidés par une étoile afin d’offrir des présents à l’enfant Jésus.
Si, souvent, on les dispose dans la crèche, certains
auteurs évoquent leur venue plus tard dans une demeure où la mère se reposait
après l’accouchement.
A l’origine, on ne précise ni leur nombre ni qu’ils
sont rois.
Vers le VIIIème siècle, apparaissent leurs
noms : Melchior, Gaspard et Balthazar. Pour certains, leurs restes
reposeraient aujourd’hui dans la cathédrale de Cologne. Pour d’autres, dans un
monastère en Grèce où se trouveraient aussi les restes des présents offerts. .
Les mages évoquent la venue auprès de Jésus-Christ de
païens qui sont attirés et qui se convertiront.
Certains y voient des représentations de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique.
Ils offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
L’or évoque la royauté de l’enfant. Certains
intellectuels évoquent que l’or aurait pu être un aromate comme de l’ambre
jaune.
L’encens évoque le dieu. En effet, l’encens qui brûle
monte dans les cieux. On l’utilisait pour prier les dieux.
La myrrhe est un parfum qui servait à embaumer les
morts montrant ainsi que cet enfant devra vivre les événements de Pâques et
donc quitter ce monde.
L’Epiphanie célèbre la venue des 3 mages 12 jours
après la Nativité, c’est-à-dire le 6 janvier. En France, la fête est décalée au
premier dimanche qui suit le 1er janvier entre le 2 et le 8 janvier.
En Espagne, les rois mages apportent les cadeaux aux
enfants.
En Allemagne mais aussi en Alsace et en Flandre, ils
se promènent dans les villages derrière une lumière en forme d’étoile. Ils en profitent
pour ramasser des fonds pour une œuvre. Après le don, on écrit au-dessus de la
porte les lettres CMB et les deux derniers chiffres de l’année. Ces lettres ont
deux significations :
-
Les noms des 3 mages (Gaspard, Melchior et
Balthazar)
-
L’expression « Christus Mansionem
Bénédicat » qui signifie : Que le Christ bénisse cette maison ».
L’origine en est païenne. Les Romains, lors de la fête
des Saturnales, élisaient un roi parmi les jeunes soldats ou chez les esclaves.
Ce jour-là, il pouvait commander tout ce qu’il voulait.
La galette est un gâteau rond en pâte feuilleté qui
peut être garni. On y place une fève. Selon la tradition familiale, le plus
jeune des enfants allait sous la table et désignait la personne qui recevrait
la part. Au début, la fève était un haricot. Au 19ème siècle, il est
remplacé par un objet en porcelaine.
Le jour des Rois, on déguste la galette. Celui qui
trouve la fève dans sa part devient le roi ou la reine de la fête. On lui pose
une couronne en papier ou en carton sur la tête et il choisit sa reine ou son
roi.
Vente
de la galette des Rois à la boulangerie/Pâtisserie DHONT en 1967.
Rue
du Général LECLERC. La vendeuse est D. GOELEN et la cliente Marie-Agnès BRAHMS.
Document
SPMC numéro 4 245
|
Collection de fèves en porcelaine. |
A suivre…
Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si
Pérenchies m’était contée… »
Photographies : SPMC.
Documents : internet.
22 décembre 2019
Inclusion des photos, relecture ,mise en page et édition:
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog
Inclusion des photos, relecture ,mise en page et édition:
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