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SAINT-ELOI
Eloi de Noyon (vers
588-1er décembre 660) était l’évêque de Noyon et le ministre des
finances de Dagobert 1er. Tout le monde connaît la célèbre chanson
où Eloi remet à l’endroit « la culotte de Dagobert ».
Il est fêté le 1er
décembre. Il fut aussi orfèvre et fabricant de monnaie. C’est lui qui aurait fondé l’église de
Dunkerque.
Saint-Eloi est le patron des
ouvriers qui utilisent un marteau : orfèvres, forgerons, mécaniciens,
serruriers, fondeurs, cochers, maréchaux-ferrants, fermiers, vanniers,
métallurgistes, …..
Le dernier Maréchal-Ferrant de Pérenchies, Michel
VERAEGHE en 1974, rue du Général Leclerc.
Document SPMC numéro 1 751
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A Pérenchies, autrefois, on
organisait des repas dans les estaminets. On envoyait aussi des cartes de vœux
à l’occasion de cette fête.
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SAINTE-BARBE
Barbe, Barbara ou Barbare
est une Sainte fêtée le 4 décembre.
Elle aurait vécu au
IIIème siècle en Asie mineure près du détroit du Bosphore. Ne voulant pas se
marier afin de se consacrer au Christ, son père l’enferme puis le gouverneur
romain lui ordonne de tuer sa fille. Des amis chrétiens veulent récupérer son
corps mais ne voulant pas être dénoncés, ils réclament le corps de « la jeune
femme barbare » d’où son nom.
Elle est déclarée comme
une martyre car elle est morte pour sa foi. L’iconographie lui attribue une
palme, symbole de vitalité. On la représente aussi avec une plume, un livre,
une tour où elle était emprisonnée ou une plume de paon qui témoigne de
l’éternité.
Les gens l’implorent
contre la foudre. Elle est la patronne des mineurs, des artilleurs, des
pompiers et du génie militaire, des architectes et des géologues.
A Pérenchies, les
musiciens de l’Alliance pérenchinoise fêtaient autrefois la sainte-Barbe. Ce
n’est plus le cas de la Batterie Fanfare de Pérenchies qui a décidé en 2018 de
fêter la Sainte-Cécile, patronne des musiciens.
Sainte-Barbe
fêtée par l’Alliance pérenchinoise vers 1970/1980.
Salle
du Moulin Rouge, rue de la Prévôté. Les musiciens.
Document
SPMC numéro 2995 1er cliché.
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Sainte-Barbe
fêtée par l’Alliance pérenchinoise vers 1970/1980.
Salle
du Moulin Rouge. Autre vue. Les majorettes.
Document
SPMC numéro 2995.Second cliché.
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Les pompiers des Ets Agache à Pérenchies. Photo
supposée entre les deux guerres. Entraînement dans l’usine.
Document SPMC numéro 5 528.
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SAINT-NICOLAS
Saint-Nicolas fut l’évêque de la ville de Myra, située
en Asie Mineure, l’actuelle Turquie. Il serait né en 270 et mort le 6 décembre
310, date choisie pour sa fête. On raconte qu’il sauva sa ville de la famine
d’où sa grande générosité. C’est pourquoi, à l’origine, les cadeaux offerts
étaient comestibles. On le célèbre depuis le Moyen-Age. Il est le patron des
petits enfants et des écoliers car selon la légende, il aurait ressuscité 3
enfants assassinés et mis au saloir par un boucher. Certains auteurs évoquent
une autre version dans laquelle il sauva trois personnes adultes. L’erreur
viendrait de la représentation picturale des temps passés où les personnages de
moindre importance étaient représentés plus petits que les personnages
principaux. Durant des siècles, on aurait pu ainsi croire qu’il s’agissait
d’enfants !
Une autre légende raconte aussi comment il a aidé
trois sœurs très pauvres en faisant apparaitre de l'or dans les chaussettes
qu'elles avaient mises à sécher pendant la nuit. Ce serait l’origine des
chaussettes que l’on accroche sur la cheminée. Comme évêque, il porte un
manteau pas toujours rouge selon les époques, une mitre (chapeau) et une crosse
qui peut symboliser soit le bâton de commandement soit le bâton du berger avec lequel il rattrape
les brebis égarées. Il est parfois accompagné d’un autre personnage : le
père Fouettard qui tient un martinet pour punir les enfants qui n’ont pas été
sages.
Des friandises sont offertes aux enfants selon les pays et les régions. On y trouve des pains d’épices, des spéculoos ou des petits Jésus en sucre rose.
Des friandises sont offertes aux enfants selon les pays et les régions. On y trouve des pains d’épices, des spéculoos ou des petits Jésus en sucre rose.
Le saint personnage utilise souvent un âne qui était
un des moyens de transport le plus utilisé. Dans certaines régions, on offre de
grosses oranges qui symbolisent le soleil.
Lors de la saint Nicolas, des cartes décorées étaient
envoyées aux enfants par la famille mais aussi par les amis.
Saint Nicolas est surtout fêté dans l’est et le nord.
Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent
une colonie appelée New Amsterdam qui, en 1664, devint New York. En quelques
décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux
États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas (Santa Nikolaaus) devint
rapidement Santa Claus qui donnera naissance au Père Noël. Après plusieurs
décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des
enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'Enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa
tournée la nuit du 24 décembre.
Photo
avec Saint-Nicolas. Début de la seconde moitié du 20ème siècle.
Document
SPMC numéro 2 970. Prêt Betty Vandenmessynck.
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A suivre…
Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si
Pérenchies m’était contée… »
Photographies : SPMC
Documents : internet
4 décembre 2019
Mise en page : Jean-Pierre COMPERE
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