Noël,
une célébration chrétienne.
Vitrail
de l’église de Pérenchies évoquant la Nativité.
Photo
SPMC numéro 2 870.
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La Nativité évoque la
naissance de Jésus à Bethléem.
Marie et Joseph, de
religion juive, sont les parents de l’enfant. Selon la légende, l’empereur
romain Auguste ayant ordonné le recensement de la population de tous les pays
de son empire, chacun doit se rendre dans la ville d’origine du père pour se
faire inscrire. Pour Joseph, c’est Bethléem à 9km au sud de Jérusalem. Il
quitte donc en compagnie de sa femme enceinte son village de Nazareth en
Galilée à plus de 100 km au nord de Jérusalem pour se rendre à Bethléem en
Judée.
Certains historiens des
religions contestent le choix de Bethléem revendiquant plutôt Nazareth où
l’enfant passera sa jeunesse.
La ville de Capharnaüm
(50 km de Bethléem) est également citée comme lieu de son éducation religieuse.
Des fouilles récentes y ont retrouvé un temple assez important.
Le Coran évoque cette
naissance sous un palmier. Ce choix serait inspiré selon certains par la fuite
en Egypte.
Bas-relief
en bois se trouvant dans l’église de Pérenchies évoquant la Nativité.
Photo
SPMC numéro 2 875
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Vitrail
de l’église de Pérenchies évoquant la jeunesse de Jésus.
Photo
SPMC numéro 2 871.
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12% des Français sont considérés comme des
catholiques pratiquants. Le 25 décembre est donc une fête religieuse importante
pour cette catégorie de population. Tout le monde s’accorde à reconnaître que
le 25 décembre n’est pas la date réelle de la naissance de cet enfant qui va
révolutionner l’histoire du Monde. La date d’une fête païenne a été choisie
comme date officielle afin de fixer cette date dans une autre fête bien
installée dans les pratiques de l’époque et qui célébrait le solstice d’hiver,
le jour le plus court de l’année. A partir de cette date, les jours rallongent
et l’arrivée d’un « sauveur lumière du Monde» correspond bien à ce jour
qui grandit.
Jésus n’est pas non plus
né il y a 2 019 ans. Une erreur mathématique expliquerait qu’il serait plutôt
né 5 ou 8 ans avant.
Selon les évangiles
(textes relatant les faits de la vie du Christ) écrits par les apôtres
(personnes choisies par le Christ pour l’accompagner durant sa vie terrestre)
ou des personnes qui relatent les faits sans les avoir vécus, peu de détails sont donnés sur les événements
de cette naissance.
Sur les quatre
évangélistes, seuls Matthieu et Luc parlent de la naissance de l’enfant. Le
premier évoque des mages mais sans mentionner le nombre de trois ou le
qualificatif de rois. Il ne parle pas de bergers mais d’une étoile. Luc parle
de bergers et d’anges Personne n’évoque l’âne et le bœuf. Au treizième siècle, Saint-François d’Assise (1182-1226)
les a fait figurer dans une crèche vivante à Grecchio en Italie. Dorénavant,
ils apparaitront dans toutes les représentations. Néanmoins, il n’est pas à
l’origine des premières crèches car des jeux scéniques appelés
« mystères » étaient déjà organisés dans les églises ou les parvis.
Image
religieuse distribuée à Pérenchies lors des Missions. 1925. Représentation de
la Vierge et de l’enfant.
Document
SPMC numéro 2 905.
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Selon
les textes, l’enfant est né dans une étable et placé dans une mangeoire pour
animaux appelée crèche car il n’y avait pas de place dans les lieux
d’hébergement. Petit à petit, ce mot désignera le lieu de naissance qui a pu
être une grotte.
L’installation
des crèches dans les maisons bourgeoises en France date du 18ème. La
Révolution française fermant les églises, on a alors l’idée de mouler des
petits saints en terre : les santons. Cette tradition existait déjà à
Naples.
A
Pérenchies, une énorme crèche en papier rocher était présentée tous les ans
dans l’église. Elle nécessitait de longues journées de préparation. Les
personnages étaient en plâtre.
L’ancienne
crèche de l’église de Pérenchies. Années
50 à 60 ?
Document
SPMC numéro 2 402.
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Par
la suite, d’autres personnages plus légers, en cire, ont été acquis par la
paroisse et présentés selon les goûts, les humeurs ou les thèmes de réflexion
proposés.
Les nouveaux personnages en cire. Crèche de l’église
de Pérenchies en 1982.
Document SPMC numéro 2 404
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La
crèche de l’église en 1997.
Document
SPMC numéro 5 543.
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Crèche
dans l’église de Pérenchies avec les
nouveaux personnages en cire
dans
une présentation plus dépouillée.
Document SPMC numéro 4 265.
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Les
anciens personnages se dégradant, un paroissien proposa au curé de les
récupérer. Ils furent laissés durant des années dans un grenier. Les enfants
grandissant, le grenier devint une chambre. On proposa alors à Philippe JOURDAN,
président de l’association d’histoire locale de les récupérer. Ils font
désormais partie de nos objets d’histoire locale.
Reconstitution
de l’ancienne crèche à l’occasion d’une exposition dans l’église
sur
le thème de l’histoire de la paroisse. Début 20ème
Document
SPMC numéro 2403
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Statue
de Notre Dame de Grâce évoquant la Nativité. Chapelle à Pérenchies.
Document
SPMC numéro 4 413.
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Image
distribuée lors de la mission de 1931 à Pérenchies qui évoque une Nativité.
Document
SPMC numéro 4 366.
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A suivre…
Conception du texte
Philippe JOURDAN
Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si
Pérenchies m’était contée… »
Photographies : SPMC
Documents : internet
20 décembre 2019
Inclusion des photos, relecture ,mise en page et édition:
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog
Inclusion des photos, relecture ,mise en page et édition:
Jean-Pierre COMPERE
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