mercredi 9 décembre 2020

Vie de notre association. Réunion du 3 décembre 2020 de SPMC en visioconférence.

LA PAROLE AUX MEMBRES

La parole est donnée aux membres présents : Bernadette, Serge, Pierre et Michèle, Daniel et Roselyne, Jean-Pierre et Thérèse-Marie, Marie-Claude, Philippe D, Patricia et Marie-Thérèse P, Lyonel, Vincent, Patrice et Philippe J.

 

SERGE

Serge a envoyé deux liens.

Le premier permet de voir tous les clochers des églises de France.

 http://clochers.org/carte_accueil_active.htm

Le second  présente les régions françaises.

https://www.youtube.com/channel/UC6zQhfK0n2NY_9PCbHdTdYA/videos


DANIEL

Le 5 décembre se déroulera la cérémonie à la stèle des anciens combattants pour les morts en Afrique du Nord.

 

ACTIVITES DE L’ASSOCIATION

 

CONTACTS AVEC LA MAIRIE

 

RENDEZ-VOUS AVEC MME LA MAIRE

Celui-ci a été retardé au 5 janvier 2021.

 

TELETHON

Il ne sera pas possible d’organiser les activités faites les autres années à cause de la crise sanitaire. Une collecte en ligne est mise en place sur l’adresse suivante :

https://soutenir.afm-telethon.fr/partager/villedeperenchies).

 

Le stand du Téléthon avec des membres de SPMC. 2017?
Photographie SPMC


SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL

Informations :

 

Départ du DGS Olivier CARLIER. Nous le remercions de son travail pour notre commune et pour sa collaboration avec notre association. Il va occuper le poste de DGS à Nieppe dès janvier 2021.

 

Olivier CARLIER et Danièle LEKIEN, Maire avant  juillet 2020.
Document INTERNET

Dénomination de quatre résidences près de l’étang et d’une autre rue du Nord.


Mme la Maire avait demandé à l’association de proposer des noms en rapport avec l’histoire locale. Le conseil en a tenu compte.

Pour les nouvelles résidences de la rue de la Zone de l’Horloge, des noms d’arbres comme les Mélèzes, les Saules, …

 

La résidence de la rue du Nord prendra le nom de Jules Quintrel.

 

Projet ASTRID PROMOTION, rue du Nord. 2020.
Document INTERNET


Jules Quintrel était un instituteur de l'école publique des garçons. Celle-ci a pris le nom de Jules Ferry le 27 juillet 1937 sur proposition du Maire, Julien NUYTS.

Le 19 septembre 1935, Jules Quintrel fonde avec quelques personnes l'amicale laïque qui prendra son nom à sa mort.

 

Drapeau du Denier et Amicale des Ecoles Laïques de Pérenchies.
Dépôt fait à SPMC par Francis VANONACKER



Arbre de Noël de l’Amicale Laïque Jules Quintrel. 1954.
Ariane et Francette VANBIERVLIET et le Père Noêl. Document SPMC numéro 5 505.

 

Le conseil a remercié l’association « Si Pérenchies m’était contée… » pour sa collaboration.

 

ATTRIBUTION DES SALLES POUR LES MANIFESTATIONS DE 2021

La ville a donné son accord pour nos manifestations de 2021.

Jeudi 7 janvier 2021. 19H. Salle de l’Europe.

Chapitre de la Confrérie de la Tarte à Prônes de Pérenchies.

Jeudi 28 janvier 2021.  19H. Salle de l’Europe. 

Assemblée Générale de l’association « Si Pérenchies m’était contée… »

Samedi 6 et dimanche 7 février 2021. Fermette du Fort ( ?)

Exposition « Pérenchies en cartes postales ».

Samedi 14 et dimanche 15 août 2021. De 10H à 18H. Fermette de la Base de Loisirs du Fort.

Dans le cadre du Marché des saveurs. Exposition d’histoire locale « L’usine Agache à Pérenchies ».

Samedi 25 septembre 2021. Salle de l’Europe.

13ème Fête de la Tarte à Prônes de Pérenchies.

 

UN OBJET TROUVE

Cette carte montre la rue de Lille dans les années 30. Sur l’estaminet de la Brasserie, un panneau indique : Société colombophile LSP. Il s’agit des « Sans pareils ».

 

Carte postale de la rue de Lille. Années 30.
Document SPMC numéro 1 215.

D’autres associations existent aussi comme la Pêche. Il y en avait 2. La société de Pêche Agache et la Brême d’Or. Martine et Michel OSTENDE ont trouvé cet insigne.

 

Insigne de la Société de Pêche « La Brême d’or ».
Objet appartenant à M. et Mme Michel OSTENDE


NOTRE BLOG

Jean-Pierre et Philippe évoquent les activités du Blog.  

Dossiers prochains :

-        Réunion de l’association du 3 décembre 2020.

-        Dossier sur Pierre BONTE.

 

LA REUNION EN VISIO CONFERENCE

Grâce à l’appui technique de Jean-Pierre et de ses fils, l’association se réunit en visioconférence chaque semaine, le jeudi soir, hors vacances scolaires. Cela remplace les réunions annulées pour cause de pandémie et de confinement.

Une semaine, Philippe présence les informations sur l’histoire locale.

La semaine suivante, Jean-Pierre donne la parole aux membres afin d’avoir des informations sur ce qu’ils vivent en cette période difficile. Il présente aussi d’anciennes vidéos sur notre commune.

Intervention de Philippe

Il faut éteindre les micros pour éviter les interférences.

NOTRE PAGE FACEBOOK

Philippe évoque les futures pages :

Fin de la publication des photos de groupes des communions.

Il y aura ensuite un message d’amitié de Pierre BONTE et un second d’Alain SANTY pour les Pérenchinois.

 

CONTACT AVEC LA VOIX DU NORD

Un article est passé en deuxième page régionale sur Pérenchies vu du ciel le  29 novembre 2020. Il était accompagné d’un texte dont les informations n’étaient pas correctes.

 

Vue aérienne de Pérenchies. Edition régionale de la Voix du Nord du 29 novembre 2020. 
Photographie : Philippe PAUCHET.


Texte proposé par la Voix du Nord. QUI SUIS-JE ?

La ville dans laquelle j’ai été construite a longtemps été connue pour son usine de tissage, propriété de la famille Agache. Village agricole, cette commune est devenue une petite ville, où de nombreux immigrants se sont installés, notamment dans l’entre-deux-guerres. Quant à moi, j’ai été édifiée dans un premier temps sur ce qui fut ensuite un… cimetière. Au XIX e siècle, il est décidé que ma place est dans le centre-ville. Victime des bombardements allemands pendant la Première Guerre mondiale, je suis reconstruite au même endroit, en face de l’hôtel de ville. Je suis l’église Saint-Léger de Pérenchies. 

 

CORRECTIONS FAITES PAR PHILIPPE JOURDAN

Merci à la Voix du Nord pour la belle vue aérienne de Pérenchies prise par Philippe PAUCHET, publiée ce jour, le 29 novembre 2020.

Néanmoins, le texte ne présente pas la réalité de l’histoire de notre commune et de l‘église Saint-Léger de Pérenchies.

Je me permets donc, président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… » d’apporter quelques corrections.

"La ville dans laquelle j’ai été construite a longtemps été connue pour sa filature et son tissage, propriétés de la famille AGACHE. Village agricole, cette commune est devenue une petite ville, où de nombreux immigrants se sont installés, notamment dans l’entre-deux-guerres, pour sa reconstruction. Quant à moi, j’avais été édifiée, il y a bien longtemps, dans le centre-ville qui se trouvait alors de l’autre côté de la voie du chemin de fer. Un cimetière m’entourait. Il sera déménagé, bien plus tard, où il se trouve aujourd'hui.

En 1861, il est décidé mon déplacement sur l’actuel centre de la ville grâce à la générosité de l’industriel M. DROULERS qui offrira le terrain et de Mme AGACHE qui prendra à charge les 2/3 du coût de mon édification.

Victime de bombardements par l’armée anglaise et du dynamitage de mon clocher par les troupes allemandes afin de récupérer le métal des cloches pendant la Première Guerre mondiale, je suis reconstruite au même endroit avec un clocher très différent.

Dans les années 30, un nouvel hôtel de ville viendra s’implanter près de moi à l’emplacement d’un ancien estaminet détruit. Je suis l’église Saint-Léger de Pérenchies". 

Philippe JOURDAN 

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… 

 

DEMANDE RECUE GRACE A LA FEDERATION DES GEANTS

Des demandes pour de futures fêtes de géants sont reçues mais l’association préfère attendre un peu afin de voir l’évolution future de la pandémie.

 

MESSAGE DE MARCEL GABET

 

Les Ets AGACHE. Années 50/60.

Document SPMC numéro 1 253.



 

Marcel GABET a apporté des précisions sur le document  1 253 présenté sur le Blog.

« Sur la droite de la photo, on voit un terrain cultivé. Ce ne sont pas des jardins ouvriers. Ceux-ci se situaient rue Philippe de Girard, face au terrain de sport, et rue Carnot. 

Ce que nous voyons, c'est le jardin des patrons tels René Descamps, Max Descamps et, sans doute, d'autres comme Claude Saint Léger (Il y avait beaucoup d'héritiers dans la lignée des Agache).

Le jardinier avait sa maison dans le jardin même. Il s'appelait Paul  Thibaut. IL y cultivait des légumes, des fruits, des fleurs, il y avait une serre où poussait une grande vigne. Chaque jour ou presque une camionnette allait à Lille faire ses livraisons. C'était Madame Thibaut qui préparait les paniers. Elle était assez autoritaire. Monsieur Gillon a, ensuite, remplacé Monsieur Thibaut quand celui-ci a pris sa retraite.

Par la suite, une nouvelle loi a interdit ce fonctionnement car le personnel était rétribué par l'usine et cela pouvait être considéré comme un abus de biens sociaux.  


CONTACT AVEC MAV IMMOBILIER

M. François DUBUS de l’agence MAV IMMOBILIER a contacté notre association pour demander des photographies anciennes de Pérenchies afin d’en faire 3 posters pour décorer leur agence.

 

MAV IMMOBILIER. Agence rue du Général Leclerc. Vers 2020.
Document INTERNET.


GOOGLE MAPS nous permet de voir l’évolution du quartier.

 


Rue du Général Leclerc. 2012.
Document GOOGLE MAPS.

 
 
Rue du Général Leclerc. 2016.
Document GOOGLE MAPS.


Rue du Général Leclerc. 2020.
Document GOOGLE MAPS.


CONTACT AVEC VINCENT CABY

Vincent a trouvé des photos anciennes de Pérenchies sur un site de vente d’objets anciens. Celles-ci ne sont pas mises en vente. Un contact a été pris avec le commerçant.

Les photos seront publiées sur Facebook afin d’essayer de reconnaître les personnes qui y figurent.

 

Carte présumée montrant des habitants de Pérenchies vers 1944.

Document INTERNET. Site Broc-en-Guche.


     

La libération de Pérenchies en septembre 1944.

Document  INTERNET. Site Broc-en-Guche

 

La libération de Pérenchies en septembre 1944.

Document INTERNET. Site Broc-en-Guche.


 
La libération de Pérenchies en septembre 1944.

Document INTERNET. Site Broc-en-Guche.

 

Des enfants de Pérenchies. Carte présumée vers 1944. Colonie ?

Document INTERNET. Site Broc-en-Guche.


DON

Francette Waterblez offre cette photo de la Voix du Nord à notre association. C’est une photo du basket en 1976/77. Elle l’avait récupérée au bureau local d’Armentières à une époque où le journal offrait les tirages à ceux qui venaient les chercher.

Le club de basket de Pérenchies. Saison 1976/1977.

Photographie LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.

 

ENVOI DE CHRISTIANE LEGRAND

Celle-ci a donné un texte relatant sa communion. Celui-ci prendra place dans une future plaquette.

 


Communion solennelle 1961. Document SPMC non répertorié.

 
 
Christiane LEGRAND en communiante en 1961.

Document SPMC non répertorié

 

ENVOI DE THERESE DUMEZ

Thérèse DUMEZ a aussi envoyé son texte. Il rejoindra également la future plaquette.

 


Raymonde, Roger et Thérèse DUMEZ en compagnie de Michel et Francine STORMS

et leur fille Maryse. Le 14 mai 1967. Document Mme VANUXEEM DUMEZ

 

PATRICIA DEPARIS

Patricia, qui y a fait sa communion, nous a envoyé une page d’un album photos sur l’incendie de l’église Saint-Christophe de Lille/Lomme/Délivrance, le 29 mai 1977 à 19H. Les photos ont été faites par son père. On avait évoqué cet incendie lors de la réception des souvenirs de Bernadette LEGRAND qui y avait fait sa communion.

 

L’incendie de l’église Saint-Christophe de Lille/Lomme/Délivrance le 29 mai 1977.

Document famille DEPARIS.

 

ENVOI DE DANIEL BROHY

Il nous présente une ancienne voiture.

C’est une SIMCA. La photo est prise rue Kuhlmann. Daniel BROHY était le client d’André DEGRYSE.

 


Simca Aronde. 1955/1960. Rue Kuhlmann.
Photographie Daniel BROHY.

 
 

ENVOI DE FLORENCE CAPPELLI

Florence CAPPELLI a envoyé cette photographie de 1930, montrant sa grand-mère, Victorine BASSé. 

On la voit avec son fils Gino (DCD en juillet à l’âge de 6 mois). Elle est accompagnée de Marcelline, future épouse de Valère CLAUW et de sa mère Julienne BASSé. La photo a sans doute été prise par un photographe officiel, peut-être, dans la rue, lors de la braderie de juillet de la rue Agache ?

 

Victorine BASSÉ, Gino, Marcelline BASSÉ et Julienne BASSÉ. 1930.

Document Florence CAPPELLI.

 

Dans le recensement de 1931, on trouve de nombreuses informations :

Au 55, rue de Lomme habitent trois personnes : 

Florent Bassé, né à Givenchy en Gohelle (PDC) en 1870. Il est journalier chez Agache.

Il y a ensuite un couple : Di Guisto Guisto, né à Nîmes en 1905, débardeur chez Bernard et sa femme, Bassé Victorine, née en 1910 à Lille, fileuse chez Agache.

 

REPONSE DE FLORENCE :

Il n’est pas né à Nîmes mais à Nimis, dans le Frioul, en Italie

Normalement c'est DI-GIUSTO Giusto. Les Français ont inversés le i et le u et, en plus, le prénom s’est transformé en Gustave....


CONTACT AVEC CLAUDINE VANDAELE

Elle a transmis des photos sur l’Alliance pérenchinoise. 

 

CONTACT ALAIN DEPARIS

Il a trouvé le catalogue MANUFRANCE de 1961. Cela peut être intéressant pour notre future exposition sur les années 50 à 90.

 


Catalogue MANUFRANCE 1961. Page CUISINE.

Document Alain DEPARIS.

 

Catalogue MANUFRANCE 1961. PAGE CHAMBRE.

Document Alain DEPARIS.

Selon Serge, le CFIP a dans son local une table de cuisine similaire ainsi que des chaises.

Marie-Thérèse a un lit-cosy. 

Cela nous permettra de créer des espaces reconstitués lors de notre future exposition sur les années 60/70.

 

AUTRE ENVOI D’ALAIN DEPARIS

Il présente le musée de la Légion d’honneur. Pourquoi ne pas le prévoir dans notre futur voyage à Paris ?

Programme possible (Rien n’est figé. Ce sont des projets !) :

-        Matin : balade dans le quartier de MONTMARTRE.

-        Repas dans le quartier des Halles pour voir la nouvelle canopée.

-        Traversée de Paris le long de la Seine.

-        Visite du musée de la légion d‘honneur.

 


La canopée des Halles à Paris. Sortie vers les jardins.

Document INTERNET.


La canopée des Halles à Paris. Entrée principale.

Document INTERNET.

 

Musée de la Légion d’honneur à Paris. Vue 1.

Document INTERNET.

 

Musée de la Légion d’honneur à Paris. Vue 2.

Document INTERNET.


Musée de la Légion d’honneur à Paris. Extérieur.

Document INTERNET.


HUMOUR

Alain DEPARIS nous a transmis un texte montrant la richesse de la langue française.




PROCHAINE REUNION

PROGRAMMATION :

Jeudi 10 décembre 2020 à 18H30. Réunion de convivialité.

Jeudi 17 décembre 2020 à 18H30. Réunion d’histoire locale. On fera le point sur la nouvelle année et le devenir de nos réunions.

 

Philippe JOURDAN

Le 6 décembre 2020.

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 127.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

La cité du Maroc. Prémesques. Années 20.
Document SPMC numéro 1 133.

 

Commentaire :

 

Promenade dans un quartier de mon enfance. Extrait.  Roger GABET.

« Ce quartier, aujourd’hui disparu, n’était pas situé, sur le territoire de Pérenchies, mais à une extrémité de celui de Prémesques.

Aujourd’hui, il faut être plus que septuagénaire pour avoir connu la grande époque du

« Maroc ».

Mais commençons par rappeler ce qu’était le « Maroc ».

C’était une cité provisoire, une cité d’urgence érigée au début des années 1920 quand notre région dévastée par la guerre s’efforçait de sortir de ses ruines. 

De son vrai nom, cette cité s’appelait « Cité de la Collerie », sans doute une déformation du mot « cueillerie ». Notons que la ferme toute proche de la voie de chemin de fer en remblai, où le pont Ballot ouvre le passage du prolongement de la rue de la Montagne, portait au-dessus de son portail, sur des carreaux de céramique, l’inscription « Ferme de la Cueillerie ».

Collerie était le nom officiel de la cité, celui qui apparaissait sur les documents administratifs de la mairie de Prémesques et des Ets Agache.

Mais pourquoi ce nom de « Maroc », donné sans doute par dérision. Mon hypothèse est que dans l’imagination populaire, ces habitations précaires semblaient peut-être comparables à celles du dernier pays du Magreb placé sous la tutelle de la France, dont on parlait beaucoup depuis une dizaine d’années.

Le Maroc occupait un terrain rectangulaire de tout au plus deux hectares, situé sur la pente d’une petite élévation commune à Prémesques et à Pérenchies.

Dans sa partie basse, la cité était limitée par un bois et la prairie de la ferme. L’accès au bois était rigoureusement interdit à la population. Propriété des Ets Agache, il constituait une chasse privée, défendue par des barbelés et protégée par un garde zélé.

Dans sa partie haute, une rue séparait la zone bâtie du champ divisé en jardins ouvriers. Devant les habitations, il y avait un jardinet d’un peu plus de deux mètres de largeur, séparé de la maison par un petit passage en briques parcouru par une petite rigole destinée à recueillir et à écouler l’eau de pluie provenant de la toiture dépourvue de gouttière.

Derrière les maisons, un terrain d’une dizaine de mètres de profondeur était généralement occupé par la basse-cour, d’où l’installation de poulaillers, clapiers et d’une petite cabane en planches souvent protégée de carton bitumé, destinée à stocker de la paille, du grain et à remiser les outils de jardinage. Chez quelques locataires, une chèvre complétait l’élevage. Dans leur majorité, les maisons comprenaient cinq pièces, une faible quantité n’en comportait que trois. Les premières étaient équipées de deux conduits de cheminée, l’une dans la pièce de séjour, l’autre dans une des quatre autres pièces faisant office de cuisine. Chez beaucoup d’habitants, on trouvait dans la pièce principale un grand poêle flamand. 

La construction du Maroc a été réalisée en grande partie avec des matériaux, du moins pour le gros œuvre, récupérés des ruines causées par la guerre à Pérenchies. D’un plan très simple et unique, de construction légère, ces maisons étaient néanmoins édifiées avec des matériaux du bâtiment et ne s’apparentaient en rien aux bidonvilles. Les murs étaient en briques, les cloisons élevées en carreaux obtenues d’un mélange de plâtre et de mâchefer pilé. Le plafond était fait de baguettes de châtaignier et de plâtre. Le sol se composait d’un ciment grossier formé de gros gravier. A la réflexion, elles n’étaient pas si vilaines les maisons du Maroc, surtout quand, en été, les fenêtres et les jardinets des façades étaient agrémentés de fleurs et de plantes d’ornement. Certains locataires plantaient devant chez eux des poireaux et des choux. En revanche, la légèreté de la construction, l’absence d’isolation, la mauvaise étanchéité des ouvertures faisaient de ces habitations des maisons inconfortables, froides et humides, difficiles à chauffer en hiver et à tempérer en été.

La cité n’était pas pourvue en eau courante et en gaz, ni en électricité jusqu’en 1935. Il fallait aller quérir l’eau aux pompes à bras, en été comme en hiver, cuire les repas au feu de la cuisinière et s’éclairer à la lampe à pétrole ou à la bougie.

Malgré tout, les habitants du Maroc mettaient un point d’honneur à rendre leur maison jolie et agréable.

A la Montagne, cinq commerces connaissaient, grâce à la population du Maroc, une certaine prospérité. Il y avait trois estaminets et deux épiceries. 

Cette population était composée d’au moins 60% d’étrangers. Les Flamands étaient majoritaires. On dénombrait aussi quelques Italiens venus au lendemain de la guerre quand la reconstruction fit appel à une importante main d’œuvre. Ils trouvèrent ensuite du travail aux Ets Agache.

 

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

mardi 8 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 126.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 

La rue de Lille, actuelle rue du Général LECLERC, durant la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 088.


Commentaire :

Nous découvrons l’une des quatre grandes artères pérenchinoises, la rue du Général LECLERC dénommée alors rue de Lille.

A la fin de la guerre, la ville est presque totalement sinistrée.

Durant l’occupation, elle a été abandonnée par sa population par ordre de l’autorité militaire allemande. Les troupes d’occupation y séjournaient avant de rejoindre les entrées des tranchées qui se trouvaient vers la rue de la Prévôté et sans doute aussi en direction de Prémesques.

La ville fut donc bombardée par les troupes anglaises.

Quand la guerre eut cessé, les habitants ne purent pas tout de suite y revenir car le secteur était classé dangereux à cause des nombreux obus non explosés qui s’y trouvaient. Il y avait aussi de très nombreux débris et l’eau était polluée. De plus, il y avait très peu de maisons habitables.

Petit à petit, sous l’impulsion d’Henri BOUCHERY, le maire, et de Marguerite SAINT-LEGER, la femme d’un administrateur des Ets Agache, la vie va reprendre avec l’aide de la ville de Lisieux dans le Calvados et de Sélestat en Alsace.

Le clocher abîmé est toujours dressé. Il n’a pas encore été dynamité par les troupes ennemies qui, ainsi, récupéreront le métal des cloches.

A gauche, se trouve la seconde entrée de l’usine. On y voit encore le portique qui permettait au train électrique de circuler entre la gare et les bâtiments industriels. Celui-ci traversait la rue et parcourait toute la longueur de la rue de la gare.

Nous sommes donc à l’entrée de l’actuel parking de la Place François MITTERRAND, dénommée ainsi par la Municipalité de M. Didier PIRA entre 1995 et 2001.

Après cette entrée, se trouvait un hôtel pour les voyageurs. 

A droite, on trouve aujourd’hui une pharmacie. 

Le café de la gare est totalement détruit. Après la guerre, il sera reconstruit. C’est là, lors de la Seconde Guerre mondiale, qu’un soldat allemand sera tué. Ce geste aurait pu être dramatique pour notre ville sans l’intervention de Rémy BEUVET et du Docteur Julien NUYTS. Vous pouvez lire cette histoire dans l’un des dossiers de notre blog.

  

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

lundi 7 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 125.

Carte postale du lundi : Pérenchies avant 1914.

 

 

La rue de la Fabrique, actuelle rue Edouard AGACHE, avant 1914.
Document SPMC numéro 1 069.


Commentaire :

Nous sommes rue Edouard AGACHE avant la guerre 1914/1918. Elle se dénomme alors rue de la fabrique à cause de l’usine qui s’y trouve.

En 1838, un industriel lillois, Julien LE BLAN, y a installé une filature et un tissage qui employaient 350 ouvriers. En 1840, il déclarera : « on a employé des enfants de la campagne qui n’avaient pas la plus légère idée du métier qu’on allait leur apprendre ».

En 1847, il n’arrive pas à surmonter la crise et l’usine textile est achetée par Donat AGACHE et Florentin DROULERS dont les enfants décideront la séparation des biens. Edouard AGACHE, le fils aîné recevra les installations de Pérenchies.

Une de ses descendantes, que j’avais rencontrée dans son hôtel particulier de la rue de l’Hôpital Militaire à Lille, m’avait raconté qu’un tirage au sort s’était déroulé. Edouard AGACHE avait reçu Lille ! Or, ce choix ne lui plaisait pas. Alors, il demanda à changer et  ce fut accordé !

L’usine ne cessera de se développer et notre ville se transformera petit à petit d’un village agricole en une cité industrielle. 

A droite, on devine l’entrée de l’usine. La rue est presque déserte. Quelques habitants sont sortis attirés par la présence du photographe. Les femmes portent de longues robes et un tablier. Les cheveux sont attachés en chignon.

Au loin, l’église Saint-Léger dresse son clocher que l’on ne reconnait pas. Il sera détruit lors de la Première Guerre mondiale et sera reconstruit différemment.

A gauche, il y a une chapelle dénommée Notre Dame de Lourdes.

Adolescent, je me souviens l’avoir vue. Depuis, sa propriétaire l’a murée car les vitres étaient régulièrement cassées… Elle existe donc toujours mais derrière le mur de l’habitation.  

Dans la rue, se trouvaient de nombreux commerces souvent tenus par des femmes. Le nombre d’estaminets y était également important. Lors de la sortie de l’usine, ils étaient très fréquentés. C’était aussi le siège des associations locales.

En face de l’usine, derrière l’un de ces établissements, se trouvaient un tir à l’arc horizontal et un autre sur une perche verticale.  

 

Philippe JOURDAN

27 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

dimanche 6 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 124.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 

Carte postale ancienne sur le Père Noël.
Provenance INTERNET.

 

Arbre de Noël de l’Amicale laïque Jules Quintrel en 1954.
Les enfants de la famille VANBIERVLIET rencontrent le Père Noël.
Document SPMC numéro 5 505.

 

Le Père-Noël en tournée dans la nuit du 24 au 25 décembre.

 

Commentaire :

NOEL A PERENCHIES. Partie 2.

Le Comité d’entreprise des Etablissements Agache organisait, chaque année, un arbre de Noël. Un spectacle de variétés avec des clowns était proposé à la salle des fêtes. Des jouets étaient alors offerts aux enfants des ouvriers de la filature, du tissage et de la confection. Certaines personnes ont encore dans leur grenier ce petit nécessaire à couture aux petites bobines de fil coloré, ce tricotin ou ce petit château fort en carton-pâte.

D’autres comités d’entreprises, comme chez Vanderstraeten, le propriétaire de la Source Saint-Léger, en faisaient de même. C’était aussi l’occasion de réunir tout le personnel de l’entreprise comme une grande famille.

Le maire recevait, début janvier, en mairie, les représentants des associations. C’était l’occasion du bilan de l’année et de l’annonce des projets. Par la suite, la population y fut invitée et cela se déroula salle des fêtes, puis rue du Nord et enfin salle Lecerf.

 

Plusieurs comités de quartier, comme celui des Bas ou de la petite Belgique, invitaient les aînés et leur remettaient un colis de Noël composé de victuailles de fête.

Il en fut de même pour la ville. Ce colis était destiné à tous les aînés. Celui du 1er mai était réservé à ceux qui ne pouvaient pas venir au repas.

 

La vie montante, un groupement d’aînés, organisait tous les ans, la Layette de Noël. La famille de l’enfant venu au monde le plus près de Noël se voyait ainsi offrir des vêtements confectionnés par les anciens. Le Comité des Bas le fit également.

 

Petit à petit, des festivités furent organisées par la ville comme le défilé de Saint-Nicolas, un spectacle ou un marché de Noël. Au début, celui-ci se déroulait à la salle des fêtes ou à la salle Lecerf.

Notre association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… » y participa plusieurs fois en présentant les traditions de Noël, une exposition de cartes anciennes, la reconstitution de l’ancienne crèche dont les personnages avaient été préservés ou une présentation de ma collection de « Père Noël » car, depuis plusieurs décennies, je collectionne les « Père-Noël ».

 

Les commerces participaient aussi aux fêtes à l’occasion de quinzaines commerciales. Une année, tous les commerçants reçurent de la ville un sapin à décorer. Eux étaient chargés des décorations et de disposer sur le seuil de la boutique un tapis rouge.

Malheureusement, petit à petit, certains commerçants ne jouèrent plus le jeu et les arbres furent laissés sans décoration. La distribution s’arrêta.

 

Par la suite, l’idée d’un marché de Noël en extérieur fit son chemin et des chalets furent installés sur la place.

 

Depuis quelques années, les parents de l’école Sainte-Marie proposent un marché de Noël comme l’association aquariophile.

Les Chtis Lensois, eux, organisent une bourse aux jouets et la base de loisirs du Fort des animations pour les enfants.

 

Philippe JOURDAN

24 novembre 202

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

samedi 5 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 123.

Carte postale du samedi : cartes fantaisies.

 

Noël et la nativité sont célébrés les 24 et 25 décembre.

 

 

Carte postale ancienne de Noël.
Document INTERNET.

 

L’ancienne crèche de l’église Saint-Léger de Pérenchies. Années 50/60 ?
Document SPMC numéro 2 402.

 

Commentaire :

 

NOEL A PERENCHIES. Partie 1.

Noël, fête chrétienne importante, se devait d’être célébrée en famille et sous une forme plus  religieuse, différente des pratiques d’aujourd’hui. Il n’y avait pas de réveillon comme à présent. Parfois, un souper dans certaines familles. On allait à la messe à minuit et les chants traditionnels résonnaient, chantés par la maîtrise paroissiale. Une crèche était installée sur le côté gauche de l’église. Elle était gigantesque. Les personnages étaient en plâtre. Il fut un temps où cette messe se déroula à 5H le matin. On mangeait alors la coquille qui avait la forme d’un enfant, allusion à l’enfant Jésus. On en profitait pour boire un café ou un gros bol de chocolat.

Il n’y avait pas de cadeaux car la fête était religieuse. Par contre, le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, on offrait des friandises.

Par la suite, la ville offrit dans les écoles une coquille et une grosse orange. La tradition voulait que ce fruit symbolise le soleil qui allait revenir.

 Puis des jouets furent offerts dans les familles, le jour de Noël. Petit à petit, un personnage, amené des Etats-Unis par les soldats américains, prit de plus en plus d’importance. Son nom anglais était Santa Claus, une déformation du nom européen Santa-Nikolaus qui était tout simplement Saint-Nicolas, patron des écoliers.

Le matin du 25 décembre, on découvrait les surprises autour de l’arbre décoré, une tradition venue d’Alsace. Autrefois, on y suspendait des fruits rouges et des pommes. Lors d’une période de famine, les fruits manquèrent et on les remplaça par des copies en verre, l’origine des boules de Noël.

Le midi, le repas était amélioré.

Pour le jour de l’an, on passait de maison en maison faire la tournée des vœux dans la famille et chez les amis. Chacun prenait plaisir à aller chez les autres. Ce jour-là, on pouvait s’asseoir dans les fauteuils du salon que l’on utilisait que dans les grandes occasions. La plus grande partie du temps, ils restaient couverts d’une housse. Lorsqu’on était reçu dans la pièce commune, autour d’un feu flamand qui répandait une bonne chaleur, on partageait alors le café et les biscuits et gâteaux confectionnés les jours précédents. Les gaufres étaient délicieuses !

 

Il n’y avait pas de décorations lumineuses dans les rues.

L’église de Pérenchies a connu plusieurs crèches. Les personnages en plâtre que j’avais connus dans les années 60 avaient été donnés à un couple de particuliers qui les avait rangés dans son grenier car le curé voulait les jeter. Un jour, la petite fille grandissant, le grenier devint une chambre et l’on m’offrit les personnages sachant que je les préserverais. Ils appartiennent aujourd’hui à notre association et sont stockés dans nos réserves.

Ils furent remplacés par des sujets en cire qui étaient très fragiles et assez longs à préparer.

Une crèche en panneaux peints fut même installée plusieurs années de suite à droite de l’entrée de l’église en extérieur.

Puis, un nouveau choix fait par le nouveau curé remisa la crèche en cire dans les armoires et  d’autres personnages firent leur apparition.

 Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

vendredi 4 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 122.

Carte postale du vendredi : cartes fantaisies.

 

La Saint-Nicolas est fêtée le 6 décembre.

 

                                                    Carte ancienne de la fête de Saint-Nicolas.
                                                                Recherche sur INTERNET

  

Saint-Nicolas et les enfants DUTHOIT. Non daté.
                                                        Document SPMC numéro 2 161.

 

Commentaire :

Nicolas de Myre, connu sous le nom de « saint Nicolas », est né à Patare, dans l’actuelle Turquie, vers 270 au sein d’une riche famille chrétienne d’origine grecque.

Il meurt à Myre en 345 où il fut Évêque.

Au cours de la persécution des Chrétiens, il est arrêté et torturé. Il distribue la richesse dont il a hérité aux pauvres. Diverses légendes se sont développées autour de cet épisode.

 Le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, est fêté traditionnellement dans de nombreux pays.

Si les traditions diffèrent, le trait commun est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants.

Saint Nicolas est aujourd'hui le patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les écoliers, les prisonniers, les avocats, les kinésithérapeutes, les célibataires, les bateliers et mariniers et les navigateurs d'une manière générale.

En Allemagne, la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des commerçants, des boulangers et des marins.

 Dans certaines régions il est accompagné par le Père Fouettard qui porte parfois un fouet et un sac. Il distribue des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou menace de les emporter dans son sac. 

 La légende de Saint-Nicolas raconte que, dans la région Lorraine, l'hiver approchant, trois enfants, partis glaner dans les champs, furent tués par un boucher qui les coupa en petits morceaux, pour finalement les mettre dans son saloir, un grand baquet empli de sel qui conservait la viande.

Saint Nicolas, chevauchant son âne, vint à passer par là et découvrit le drame. Le saint homme étendit alors trois doigts au-dessus du tonneau de petit salé, reconstituant et ressuscitant ainsi les trois enfants.

Saint-Nicolas enchaîna le boucher à son âne et le garda auprès de lui pour le punir. Il devint le père Fouettard.

 En Belgique, on distribue des spéculoos à son effigie et, le soir, les familles se réunissent pour manger ensemble une coquille.

Il est de tradition de laisser un bol d'eau ou de lait et une carotte devant la cheminée de la cuisine ou du salon pour l'âne et un verre d'alcool pour le saint.

 En France, Saint-Nicolas est particulièrement fêté dans le nord et l'est de la France.

Lors de sa « tournée », il distribue traditionnellement une orange et du pain d'épices à son effigie.

En Flandre française, en Hainaut français, en Artois et dans le Boulonnais, il défile dans les rues, début décembre, avec le Père Fouettard et les géants locaux, distribuant des bonbons aux enfants.

 Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

jeudi 3 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 121.

Carte postale du jeudi : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Barbe est fêtée le 4 décembre.

 

 

Carte ancienne de la fête de Sainte-Barbe.
Recherche sur INTERNET

 

Centenaire des Ets Agache en 1928 à Pérenchies.
Aubade de l'Alliance Pérenchinoise devant Donat AGACHE
Document SPMC numéro 649.


Commentaire :

Barbe (ou Barbara ou Barbare) est fêtée le 4 décembre par les orthodoxes et les catholiques sous le nom de sainte-Barbe.

Elle aurait vécu au milieu du IIIème siècle en Asie Mineure sous le règne de l’empereur Maximien. Son père aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne.

Ayant refusé d’épouser l’homme choisi par celui-ci, elle est enfermée dans une tour. Grâce à un prêtre chrétien, elle découvre cette religion. Son père la traîne alors devant le gouverneur romain qui ordonne qu’il soit le bourreau de sa fille.

Quand les chrétiens viennent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne peuvent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de Sainte-Barbara qui lui est donné.

Sainte-Barbe est généralement représentée en jeune fille avec la palme de martyre. Elle peut porter une couronne, un livre.

Une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration de la Trinité) et un éclair constituent également d'autres de ses attributs.

Elle peut également être présentée avec une plume de paon, symbole d'éternité ou fouler à ses pieds son père, son persécuteur.

Sainte-Barbe apparait parfois avec un ciboire surmonté d'une hostie et d'un rocher qui s'entrouvre pour la mettre à l'abri.

On prie Sainte-Barbe comme protection contre la foudre.

 Elle est la patronne des architectes, des géologues, des mathématiciens, des pompiers, des mineurs, des ingénieurs des mines, des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des salpêtriers, des chimistes, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, les pétroliers militaires, les foreurs et les personnels de l'industrie des turbines à gaz, les carillonneurs, les égoutiers…

Les fanfares de l’artillerie la considéraient aussi comme leur protectrice.

A Pérenchies, la Fanfare « L’Alliance Pérenchinoise » la célébrait tous les ans lors d’une messe en l’église Saint-Léger suivie du banquet annuel. Une réception, en mairie, récompensait les plus vieux musiciens pour leurs nombreuses années de pratique musicale.

L’année dernière, ses responsables ont souhaité se tourner davantage vers Sainte-Cécile, patronne des musiciens.  

  

Philippe JOURDAN

2 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog