mercredi 25 novembre 2020

Vie de notre association. Réunion du 19 novembre 2020 de SPMC en visioconférence.

 ACCUEIL ET PRESENCES

Philippe J. accueille les membres présents en visioconférence et remercie Jean-Pierre pour l’organisation technique permettant le contact en Teams.


Des nouvelles de la santé de certains de nos membres sont communiquées.  

 

Thérèse Vanuxeem Dumez nous a signalé qu’elle prépare un écrit sur la vie de son père qui fut facteur, teinturier et élu à Pérenchies. Elle y joindra des photographies qu’elle possède.

 

Roger DUMEZ, facteur à Pérenchies.
Année 90. Document SPMC numéro 2 865

 
 
Départ en retraite de Roger DUMEZ le 24 septembre 1991.
Article de la Voix du Nord. Document SPMC numéro 4 909.


Nous avons appris le décès de Mme Paulette VERWAERDE qui venait souvent à nos manifestations. 

 

LA PAROLE AUX MEMBRES

 

La parole est donnée aux membres présents : Bernadette, Serge, Pierre et Michèle, Daniel et Roselyne, Jean-Pierre et Thérèse-Marie, Marie-Claude, Philippe D, Martine et Michel, Marguerite-Marie, Patricia et Marie-Thérèse P, Christiane, Lyonel, Patrice.

 

Vincent ne pouvant rester avec nous a envoyé un message à Jean-Pierre. Il a trouvé des photographies de la libération de Pérenchies en 1944 sur un Blog qui vend des objets anciens.

 

Patrice continue son travail de recherche sur son grand-père et va déposer la série de photographies de Pérenchies prises en 1995.

 

Marie-Claude poursuit ses recherches sur la guerre de 1870 à Lompret.

 

Bravo à Daniel, porte-drapeau de l’UNC, d’avoir été présent lors des cérémonies restreintes du 11 novembre 2020.

Merci aussi à ceux qui ont pavoisé ou mis un luminion.


 


Cérémonie restreinte pour le 11 novembre.
Le porte-drapeau, Daniel BROHY, est toujours fidèle.
Photographie : Christiane LEGRAND


Le luminion de Christiane.
Photo de Christiane LEGRAND.

 

Philippe Devos rédige un texte sur l’histoire de la rue de la gare, rue très active avec la présence de nombreux commerces, de la gare et du silo à grains. 

  

La rue de la gare. Seconde partie du 20ème siècle.
Document SPMC numéro  281


Le silo à grains. Dernier quart du 20ème siècle.
Document SPMC numéro 3 368

 

Josiane et Françoise ROUSSEAU et, au loin, le silo à grains. Non daté.
Document SPMC numéro 5 614

 Il va aussi extraire des textes familiaux de son père et de son grand-père des passages sur la vie aux Ets Agache.

  

Marcel DEVOS Père.
Document SPMC numéro 3 361



 

Marcel DEVOS Fils qui fut membre de notre association.
Document SPMC non répertorié.


Serge signale que les cas de Covid sont passés à 15 à Piétralunga. Il envisage des réunions en visio-conférence pour le CFIP. Florence a déjà mis en place des groupes de contacts sur Messenger.

 

Martine et Michel signalent qu’il y a une erreur sur le Blog dans un texte qui évoque la pêche. La société de pêche « la Brême d’Or » allait pêcher dans un étang derrière une ferme qui existe toujours, juste après le passage à niveau de l’Epinette, sur Prémesques. 

Dans le texte, on parle du Pont Ballot. L’erreur vient du fait que certains pêcheurs passaient le long de la voie de chemin de fer pour s’y rendre et, à vol d’oiseau, on n’est pas loin du Pont Ballot.

 

ACTIVITES DE L’ASSOCIATION

CONTACTS DIVERS

Avec la mairie.

 

Mme la Maire a demandé si j’avais des noms en rapport avec l’histoire locale à lui faire remonter pour la dénomination de 5 résidences et de une ou deux rues. Je lui ai envoyé une liste.

 

L’Adjointe à la Culture, Laurence DELOISON, doit faire paraître dans le bulletin de décembre un sujet sur Noël. Je lui ai envoyé plusieurs anciens documents afin qu’elle puisse le préparer.

 

Un délégué à l’information rencontré le 11 novembre signale son souhait de mettre des documents d’histoire locale dans l’information municipale.

Je lui ai dit que ce n’était pas à moi de le faire mais qu’il pouvait utiliser les ressources de notre blog qui sont mises à la disposition de tout le monde ainsi que les documents qui s’y trouvent. Ils sont là pour être utilisés.  

 

Mme la Maire nous a transmis un livre qu’elle a reçu en mairie sur les commémorations du Centenaire de 1918. On signale qu’à Pérenchies, il y a eu des cérémonies sur le thème de la paix. Elle offre ce livre à l’association pour sa bibliothèque.

 


 

Livre sur les commémorations du centenaire de 1914/1918.
Don de Madame la Maire en novembre 2020.

 

Un mot de remerciement lui a été envoyé.

« Madame la Maire, 

L'association "Si Pérenchies m'était contée..." et son président vous remercient pour la donation du livre sur les commémorations du centenaire 1914/1918. 

Il rejoindra la bibliothèque historique de l'association dans le futur espace d'histoire locale. 

Cordialement. 

Philippe JOURDAN, Président de SPMC

 

Retour :

«Bonjour Monsieur Jourdan,

Nous avons offert ce livre à l’association avec grand plaisir. Je vous remercie de votre retour.

Passez une agréable journée. Très cordialement.

Valérie PROVO »,

 

Je n’ai pas encore rencontré Mme la Maire pour les réponses à nos questions. Une date a été proposée par sa secrétaire, le mardi 15 décembre 2020 à 14H.

 

D’autres points pourraient être aussi vus :

-        Le devenir du panneau publicitaire rue Agache. Les ST pourraient peut-être le récupérer et peut-être le fixer dans le complexe de l’horloge ? 

 

 

La rue Edouard Agache et le panneau jaune.
Capture d'écran GOOGLE MAPS.


-        Le panneau géant « Rue Agache » déjà récupéré pourrait-il être fixé sur les murs des ST ?

 

 

La rue Edouard Agache et le panneau géant « Rue Edouard Agache ».
Capture d'écran GOOGLE MAPS

 

-                  La rambarde du pont du château Agache pourrait-elle être récupérée ?

Lorsqu’on se promène à l’étang Agache, on peut encore y voir des restes de l’ancien château. Avant la famille Agache, il appartenait à la famille Le Blan qui l’avait sans doute acheté à la famille des Libert de Beaumont. Un dossier est en cours de préparation.



L’arrière du château Agache et vue de la passerelle.
Document SPMC numéro 1 086.

 

Un courrier de la ville est arrivé ce jour sur les indisponibilités des équipements sportifs à l’usage d’événements.

Salle LECERF.

-        Vœux du maire. Du 6 au 12 janvier 2021.

-        Tournoi Badminton. 14 mars 2021. 11 avril 2021.

-        Tournoi de hand Francis Grégoire. 13 mai 2021.

-        Galas des deux clubs de danse. Du 19 mai au 1er juin 2021.

-        Tournoi de Badminton Francis Grégoire. 6 juin 2021.

-        Tournoi de Tennis de Table Charly Slembrouck. 12 juin 2021.

-        Spectacle de cirque du collège J. Monod. Du 16 au 18 juin 2021.

-        Tournoi de Hand. 20 juin 2021.

-        Fête des écoles publiques. Du 23 au 29 juin 2021.

-        Téléthon et Saint-Nicolas. Du 3 au 6 décembre 2021.

-        Tournoi Football en salle. 18 et 19 décembre 2021.

Salle WAGNON.

-        Vide grenier Pérench’tis Lensois. Du 12 au 15 février 2021.

-        Bourse multi-collections Pérench’tis Lensois. Du 17 au 19 avril 2021.

-        Fête du tennis. 6 juin 2021.

-        Vide grenier Pérench’tis Lensois. Du 8 au 11 octobre 2021. Du 12 au 15 novembre 2021.

 

FACEBOOK

Plusieurs recherches ont été lancées :

Les communions solennelles.

On a reçu des informations et de nouvelles photos. Tout est rassemblé dans un dossier futur sur ce thème. Un nouveau texte est proposé par Philippe DEVOS. ON pourra le lire dans le futur dossier.

 


 

Communion le 13 juin 1965.
Document SPMC non numéroté.

 

D’autres textes sont en préparation : Marguerite-Marie, Christiane et Lucette

 

Annonce des dossiers mis sur le Blog

Systématiquement, on annonce les dossiers du Blog.

 

Commémoration du 11 novembre 2020

A l’occasion du 11 novembre, un correspondant nous demande si nous avons des informations sur les blockhaus du quartier de la rue Kuhlmann, rue Ampère, Gais-Logis.


Il nous signale qu'un élément de Blockhaus est encore dans son jardin. Nous n'avons jamais fait d'études sur le dossier. Nous ne connaissons pas de cartes.

Par contre, il reste, en effet, quelques éléments sur notre territoire, dans les Bas de la Prévôté, le long de la voie de Chemin de fer et sans doute en d'autres lieux.

Plusieurs des blockhaus de la guerre 14/18 ont été enlevés dans les années 20.

Vers 1980/90, la ville a enlevé celui au bout de la rue des Gais Logis.

 


 

Reste d’un blockhaus. Rue Ampère.



 

Reste d’un blockhaus. Rue Ampère.


DOC SPMC :

  

Rue Ampère au lendemain de la guerre 14/18.
Document SPMC  numéro 3 733


La photographie serait prise de la rue Lecerf à Prémesques. Le train que l’on voit est sur la ligne Lille Armentières.

 


La rue du Bas de l’Enfer, à côté.
Document SPMC numéro 3 734.

 

 

Démolition d’un blockhaus, du côté de la Petite Belgique.
Document SPMC numéro 3 735.



TEXTE ENVOYE PAR ROGER GABET

Gabet Marcel a envoyé cette info le 5 novembre 2020.

« Bien cher Philippe, je ne sais pas s'il y a encore des Pérenchinois qui se souviennent  que dans la rue Ampère il y avait un blockhaus allemand de la guerre 14/18. Il se situait  face aux numéros des maisons  43 et 45 soit actuellement  à l'emplacement de la jonction des rues Ampère et des gais logis. J'y faisais tourner mes toupies quand j'étais enfant. Il a été démoli peu après la seconde guerre mondiale par un ouvrier de l'usine Agache, sous la direction de Monsieur Hollande. Les habitants de la rue avaient été informés la veille de tenir leurs volets fermés et de ne pas sortir jusqu'à la fin du travail.

Amitiés. Marcel Gabet. »

 

On a eu des photographies des années 90 et des films super huit propriétés de M. Knockaert.











Les films portent sur :

o   La chute des cheminées Agache.

o   La fête de la Libération de 1944. 50ème anniversaire en 1994.

o   Une visite dans le Pérenchies des années 90.

Jean-Pierre va les mettre sur une clef USB

 

On a tous des films super 8 chez nous. Il faudrait pouvoir les rassembler et les copier d’une façon numérique.

Serge et Philippe D ont vu une information relayée par la ville venant de la MEL. Une association de Marquette récupérerait les films et en ferait une copie numérique. En échange, on leur laisse les originaux. A voir par la suite…..

 

Photos demandées sur la classe de Mme SIX

Une correspondante a demandé des infos sur Mme SIX.

On n’a rien trouvé sur COPAINS D’AVANT

J’ai envoyé à notre correspondant quelques documents en notre possession

 

Groupe d’institutrices de Sainte-Marie.
Document SPMC numéro 4 150.

 

MM Delobel nous donnent les noms :

? ?, ?, Mme RICHEZ, Mlle Marie-Josèphe VANHEE, Mme Marguerite-Marie DELOBEL, Monique TESTELIN, Mme SIX.

 (* ? : institutrices de passage).

 

Vers 1975 1976, classe de Mme SIX.
Document SPMC numéro 4 179.


 



 

Une autre classe de Mme SIX ?
Document SPMC numéro 4 178.



LE BLOG

La parole à Jean-Pierre

-        Poursuite de la présentation des cartes postales.

-        Seconde partie d’octobre de semaine en semaine.

-        Réunion de l’association du 5 novembre.

-        Le 11 novembre 2020.

Projets :

-        Suite sur les cartes postales. Semaines 4, 5 et 6

-        Première partie de novembre de semaine en semaine.

-        Réunion de l’association du 19 novembre.

-        Message de Pierre BONTE.

-        Le château AGACHE et les Libert de Beaumont.

Une enquête  a été lancée auprès de WEF sur la famille des Libert de Beaumont. J’en parlerai lors d’une prochaine réunion.

-        SUJET NON VU EN REUNION MAIS AJOUTE : Les photos des Noël en famille et les anciens jouets. Nous allons essayer de rassembler des photos de nos Noël d’antan et des jeux d’enfants pour un dossier sur notre Blog en décembre.


 

Les enfants de la famille JOURDAN dans les années 60.
Philippe, Dominique et Marie-Christine. Document SPMC numéro 2 401.

 

Thérèse DUMEZ et son baigneur. Années 50.
Document SPMC numéro 3 970.


DOCUMENTS ET RECHERCHES


Réception d’une information transmise par Frédéric FAUCON, président de Weppes en Flandre.

« En patrouillant sur Gallica, je suis tombé sur ce document.

Avais-tu déjà entendu parler de ce docteur Guéritout ayant fait ses études à l'université de Pérenchies ? Ce doit sûrement être une satire, mais il y a peut-être une tradition locale.

Bonne journée. Frédéric. »

Ce texte évoque l’université de Pérenchies ! Il peut dater du 19ème ?

 


 


Discours du Docteur GUERITOUT. Humour 19ème siècle ?
Bibliothèque Nationale. GALLICA




TEXTE :

« DISCOURS DU DOCTEUR GUERITOUT

Mesdames et Messieurs,

Vous voyez en ma personne l'illustrissime et révérendissime docteur la Faculté de Chinois de Paravent.

Mon nom est connu aux quatre coins du monde, partout et ailleurs. Mais comme c'est la première fois que j'ai l'honneur indicible de paraître devant vos seigneuries, apprenez que l'on me nomme

Jean-François GUERITOUT

Je suis criblé de titres et de qualités que je passe sous silence pour des raisons de modestie que vous apprécierez.

La renommée s'est vue forcée d'agrandir sa bouche pour publier mes succès, depuis que j'ai étonné l'univers par mes cures 3 fois merveilleuses.

Jean-François GUERITOUT est né au Touquet des mâche-femmes, (lez-Tourcoing). Après avoir fait de brillantes études à l'Université de Pérenchies, il s'est proposé d'atteindre le but philanthropique d'écorcher ses semblables tout en les faisant souffrir d'une façon à peu près inconnue jusqu'à ce jour.

Profondément pénétré de la nécessite de faire ingurgiter à l'espèce humaine un baume nouveau et qui fût à la hauteur de ses infirmités, j'ai composé la fusion immortelle dont le succès ne pouvait être douteux.

En effet, Mesdames et Messieurs, mes prétentions sont peu exagérées, et le succès vient chaque jour couronner, mes efforts.

Si j'avais à m'expliquer devant un tas d'imbéciles comme on en voit toujours à la remorque d’un charlatan, je ne me donnerais pas la peine de vous expliquer comment et pourquoi ma fusion est immortelle. Mais, je sais devant qui je parle ; aussi allez-vous connaître à l'instant même tous mes secrets.

Il faut pour vivre éternellement que toutes les parties du corps soient soignées par des remèdes infaillibles. J'ai donc fait un galimatias scientifique des drogues dont le succès est prouvé par 20,000 annonces dans tous les journaux. Le voici :

2 pièces de cent sots. 1 pilule avalée. 1 litre d'eau des Jacques au bain. 2 mètres de taffetas gommé contre les cors. 4 cheveux de chacun des membres de la Société Hygiénique. 200 grammes de dragées de rond piqué. 3 homéopathes en contradiction, 4 centimètres carrés de ceinture sans ressort et sans sous-cuisses. 2 litres d'eau de l'Aube. 3 mètres d'Orléans à 17 sols. 1 bouteille de sirop de groseille.

Après avoir fait messer le tout pendant 5 ans 2 jours et 3 heures fixes, vous jetez cet ingrédient dans une baignoire, et cinq minutes après, vous en retirez un sirop très salubre, très-agréable que l'on peut déguster à toute heure du jour et de la nuit.

Le vieillard bien portant, l'enfant en bonne santé, les adultes que les excès n'ont pas épuisés, tous, Messieurs & Mesdames se porteront à merveille s'ils prennent deux gouttes par jour de ma fusion immortelle.

Et maintenant, Messieurs & Mesdames, vous allez' me demander combien ce fameux spécifique? Vous supposez peut-être qu'il s'agit de débourser 1,000 francs; 500 francs; 20 louis ! Non, Messieurs & Mesdames, je voyage pour secourir l'humanité souffrante et.... ambulante. Je donné ma fusion pour rien.... moyennant 50 centimes.

 

EXEMPLES DE GUÉRISON.

D'un riche époux voulant faire l'emplette,

Une jeune fille, les grands yeux pleins de larmes,

Me demanda d'une façon inquiète " -

SI MON SIROP LUI DONNERAIT DES CHARMES! ! !

Je lui vendis une-petite fiole.

Elle la prit, la vida d'un seul trait.

Trois jours après, un prince du Mogol

Etait, Mesdames, épris de ses attraits.

Elle voulut en boire une deuxième,

Et la paya deux cents cinquante francs.

Deux mois plus tard, pour elle, bonheur suprême !...

Elle accouchait de douze princes du sang.

J’ai guéri trois jaloux, cent mille maris trompés,

Mille femmes infidèles, quarante délaissées,

Deux pendus, un noyé et quatre trépassés,

Sans compter deux aveugles des Champs-Elysées.

Je suis même la cause qu'une femme stérile

Conçut.... (la chose est vraie. j'ai pour preuve sa fille),

Conçut, dis-je, combien mon pouvoir est magique.

J’ai dit tous mes malades. Au diable ! !!... la critique ».

 

Jonathan MINNE.  Familles et Généalogie de Pérenchies.

Article du journal LE GRAND ECHO DU NORD du 8 mars 1913.

Polydor LEROY était le Grand’Oncle de Jonathan MINNE.

 



 

Sur le recensement de 1911, on trouve ces informations :

Polydore LEROY, né en 1871 à Zoonebeke (Belgique). Nationalité française.

Habite au 9, rue du moulin à Pérenchies.

Tisseur chez Agache (SAP : Société Anonyme de Pérenchies).

Marié à Madeleine, née en 1873 à Pérenchies, bambrocheuse chez Agache (SAP). Nationalité française.

Un enfant. Marcel LEROY, né en 1902 à Pérenchies.  Nationalité française.

 

Augustin BOURGEOIS, né en 1874 à Dickebusch (Belgique). Nationalité belge.

Habite au 141, rue de la Prévôté à Pérenchies.

Domestique avec sa femme chez DELBARRE.

Marié à Céline, née en 1881 à Pérenchies. Nationalité française. 

 

SELON JONATHAN

La femme de Polydore se nomme : Madeleine LEROY-ROUSSEAU

 

Un don pour l’association

 

Image de communion. Années 30.
René LEGRAND, le 26 mai 1931.
Objet offert à SPMC par sa fille Christiane LEGRAND.


Offert à SPMC par Christiane et Madeleine Legrand. Nous les remercions.

René Legrand a été baptisé le 4 juillet 1924
Date de sa communion solennelle : le 26 mai 1931 à Pérenchies
Il a été confirmé le 28 mai 1935.

 

Alain nous fait partager les richesses de la langue française

Un petit chef d’œuvre de drôlerie animale concocté par Jean d'Ormesson

Le français une langue animale...

«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là, ... pas un chat !

Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère

C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.

Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.

Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.

Une vraie peau de vache, quoi !

Et vous, vous êtes fait comme un rat. Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.

Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson.

Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon).

Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.

Ce n’est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce.

Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut-pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.

Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.

PROCHAINE REUNION

On s’est posé la question de savoir si on maintenait une réunion tous les 15 jours ou une par semaine.

Préparer la réunion, mettre en pages les documents, recréer un modèle pour le Blog et faire les  recherches nécessitent beaucoup de temps. Je préfère garder le rythme d’une réunion toutes les deux semaines.

Jean-Pierre propose que l’on prenne le rythme suivant :

Une semaine : réunion de convivialité. On se raconte ce que l’on vit, ….Elle sera un peu plus courte.

Jean-Pierre pense que l’on pourrait passer en visio les petits films envoyés par M. Knockaert. Il se propose d’en mettre un chaque fois.

 

La semaine suivante : réunion d’histoire locale. Philippe propose ses informations et ses documents.

 

PROGRAMMATION :

-        Jeudi  26 novembre 2020 à 18H30.  Réunion de convivialité.

-        Jeudi 3 décembre 2020 à 18H30. Réunion d’histoire locale.

-        Jeudi 10 décembre 2020 à 18H30. Réunion de convivialité.

-       Jeudi 17 décembre 2020 à 18H30. Réunion d’histoire locale. On fera aussi le point sur la nouvelle année et le devenir de nos réunions.

-        Vacances de fin d’année. 

Philippe JOURDAN

9 novembre 2020.

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

 

 

 




CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 113.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

La Cité de la Collerie dans les années 20. Prémesques.
Document SPMC numéro 1 204.


Commentaire :

Même si la carte porte le nom de notre ville, nous sommes sur le territoire de Prémesques. Dans les années 20, notre ville retrouve une partie de sa population revenue dans un champ de ruines. Presque toutes les maisons sont détruites. Petit à petit sous l’impulsion d’Henri Bouchery, le Maire, et de Madame Saint-Léger, la femme d’un administrateur des établissements Agache, celles-ci sont reconstruites lorsque la structure initiale est encore là. Mais, il faudra aussi rebâtir celles qui n’existent plus.

En attendant, on se loge où on peut. L’ancienne salle des fêtes devient un foyer avec une cantine. Des maisons provisoires en bois, des baraquements, sont élevés à l’emplacement du parc du Château Jeanson, rue de la Prévôté, et rue de la Fabrique à la place des bâtiments industriels. Cela ne suffit pas.

Alors, les dirigeants de l’entreprise décident de construire cette cité, près du quartier de la Montagne, à Prémesques. Son nom officiel était la Cité de la Collerie. Cela venait sans doute de la rue de la Cueillerie, toute proche. Pourtant, on l’appellera d’un autre nom : « le Maroc ». Pourquoi ce nom ? Certaines personnes pensent que les habitations pouvaient évoquer des constructions que l’on pouvait voir dans d’autres contrées, éloignées, alors françaises. D’autres pensent à une expression désignant un lieu simple, sans grand confort, comme on pouvait l’imaginer dans « un bled » qui, familièrement, était un village retiré, généralement sans attrait!

La plus grande partie des familles était composée d’immigrés venant des provinces flamandes belges mais on trouvait aussi quelques Italiens, une ou deux familles polonaises et une portugaise. Toutes ces personnes étaient venues reconstruire la ville. 

Il devait bien y avoir, à peu près, 150 maisons. Un faible loyer était perçu. Pour y vivre, il fallait travailler chez Agache.

Comme il n’y avait pas d’eau courante, il fallait aller à la pompe. L’électricité y fut installée vers 1935.

Par la suite, à partir de 1937, l’usine construisit, en face, des pavillons que l’on peut toujours voir.

Mais, les maisons d’urgence, comme on les appelait, demeureront longtemps. En effet, c’est entre 1940 et 1950 que les derniers habitants abandonnèrent les lieux. Enfant, dans les années 60, je me souviens y être allé avec le centre aéré. C’était un immense terrain vague où poussaient des herbes folles et des arbustes propices aux jeux de cache-cache et d’épervier.

Puis, un jour, de la terre, venant de la construction du métro,  a été ramenée afin de réduire la pente qui était assez forte. Puis, un stade de football y a été construit.     

 Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mardi 24 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 112.

Carte postale du mardi : Pérenchies durant la guerre 1914/1918.

 


L’école maternelle publique et l’école des filles, rue de la Prévôté. Années 20.
Document SPMC numéro 1 158.


Commentaire :

Durant la guerre 1914/1918, une partie de la population abandonne la ville espérant fuir l’avancée des troupes allemandes. Certains gagneront le Calvados et les environs de Lisieux où la famille Agache a acquis plusieurs usines. Ils y trouveront refuge, emploi, logement et pour certains une nouvelle famille.

D’autres restent et subissent les bombardements.

Une enseignante a essayé de faire la classe aux enfants qui étaient restés mais un obus est tombé sur l’école des garçons vide ! Alors, tout s’est arrêté.

Les derniers habitants ont été empêchés de partir car l’armée d’occupation pensait que les Anglais ne tireraient pas sur la ville à cause des civils présents. Ceux-ci prirent alors l’habitude de tirer 2 coups de shrapnel (obus d’artillerie rempli de balles ou de fragments de métaux qui, au moment de son explosion, projette ce qu’il contient) puis un quart d’heure plus tard, le bombardement commençait. Les caves et les abris se remplissaient. Le quartier de la gare et celui de l’usine n’étaient plus habités car trop dangereux.

En 1917, l’autorité militaire allemande basée à la « Kommandantur » dans l’estaminet « A la Nouvelle Aventure » (Où se trouve aujourd’hui le calvaire)  ordonne l’évacuation totale de la population.

Durant plusieurs années, la ville sera vidée de sa population.

L’école que nous voyons détruite, ci-dessus, avait été inaugurée en novembre 1905. On y trouvait une école de filles de 4 classes et une école maternelle à 3 classes.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

lundi 23 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 111.

Carte postale du lundi : Pérenchies avant 1914.

 

L’école publique des garçons avant 1914.
Document SPMC numéro 1 048.


Commentaire :

Nous sommes route de Verlinghem qui deviendra, plus tard, la rue Henri Bouchery qui était  un ancien maire de la commune (1912-1915 et 1919-1935).

La population de notre ville est sur une courbe croissante à cause des possibilités d’emplois qu’offre l’usine Agache. Vers 1800, on dénombrait 735 habitants. Moins d’un siècle plus tard, on en recense 3 164 ! Face à cet afflux, il a fallu agrandir les écoles. C’est Madame Agache qui demandera aux religieuses de Sainte-Marie d’Angers de venir, dans un premier temps, s’occuper de l’école publique du village puis celles-ci créeront la première école privée, pour les filles et les très petits, rue de la Fabrique, l’actuelle rue Edouard Agache.

Sur cette photographie, on voit l’école publique des garçons construite à côté de la nouvelle mairie en 1878.

En 1897, elle sera agrandie et regroupera 253 garçons de 6 à 13 ans mais seulement  pour 3 classes. La cour est insuffisante alors on scinde les récréations en deux.

Un terrain est acheté pour construire deux nouvelles classes, un logement pour les instituteurs adjoints et un préau couvert.

En 1912, elle est encore agrandie.

On a retrouvé dans les archives municipales les registres de présence des années 1889 à 1900. Les enseignants se plaignent des absences et notent les motifs invoqués : maladie, pas d’habit, pas de chaussures, école buissonnière, blessé, a soigné sa mère malade puis décédée, indisposition, soigne le petit, travaille à la maison, …

Durant la guerre 1914/1918, l’école sera détruite.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

dimanche 22 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 110.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 

Carte de vœux envoyée aux soldats. Guerre 1914/1918.
Provenance : Famille DEVOS. Document SPMC numéro 3 496

 
Commentaire :

Durant la guerre 1914/1918, un conflit qui ne devait pas durer, tout s’éternise !

La vie des mobilisés n’est pas facile. Les tranchées sont un enfer. Les conditions sont abominables. De nombreux soldats sont tués ou blessés. Pour les autres, on s’enferme dans la durée.

Parfois, un colis arrive, petite note de réconfort et soutien face à la misère humide et crasseuse de tous les jours.

Une correspondance importante se met en place permettant de garder contact avec ceux qui sont restés « au pays » et les autres, ces poilus, cette chair à pâté qu’on manipule, qu’on utilise et qu’on met en première ligne car les hommes au pouvoir se fichent totalement de ce qui se vit dans cet enfer. L’honneur n’a pas de prix ! Certains pensent encore que leur mission est de défendre notre pays. Mais, face à eux, d’autres soldats d’une autre nation qui vivent la même tragédie et ont les mêmes pensées.

Alors, quelques mots reçus ou envoyés permettent de garder l’espoir, de faire croire ou d’espérer.

Cette carte témoigne de l’amour d’une fiancée, d’une femme ou d’une mère dont le conjoint ou le futur homme de sa vie est loin de Pérenchies. On lui souhaite une bonne année !

Cette carte nous a été remise par la famille DEVOS. Comme les habitants de notre ville, elle vivra ce temps de séparation, ces années d’occupation attendant chaque jour que résonne le clairon de l’armistice.

Quand le soldat reviendra, s’il revient, on se dira : « Plus jamais ça ! »

Et pourtant, …

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

samedi 21 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 109.

Carte postale du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème. 

 

Pérenchies fin du 20ème siècle.
Document SPMC numéro 1 326.

 
 

Commentaire :

Cette carte nous montre deux constructions importantes dans le paysage architectural pérenchinois : la mairie et l’église Saint-Léger. Elles ont toutes les deux profité de dons de la famille AGACHE. Tout le monde savait que Pérenchies, c’était Agache et Agache, c’était Pérenchies !

L’entreprise textile a alors besoin de main d’œuvre. La population ouvrière de Pérenchies et des environs ne suffit pas. Deux fois par jour, des bus amènent de la main d’œuvre des régions minières sinistrées et même de Belgique. Des ouvriers du Pas-de-Calais sont même hébergés dans un foyer à la Madeleine.

En 1967, le groupe Agache fusionne avec les frères WILLOT.

En 1987, la filature au mouillé ferme, suivie en 1988 par la confection.

Les syndicats essayent de mobiliser mais la crise est profonde. Les produits asiatiques inondent le marché. L’usine n’est plus compétitive par rapport à des charges différentes de celles pratiquées à l’est.

En 1991, l’usine ferme définitivement et, en 1993, les bâtiments sont pour la plupart démolis comme les trois cheminées qui s’abattront devant les yeux humides d’anciens ouvriers et ouvrières venus voir la chute d’un des symboles de cette entreprise qui régna durant plus de 130 années et transforma notre ville.

Petit clin d’œil du destin. La météo étant mauvaise, il fallut programmer une autre journée pour la démolition finale, les 3 ballots semblant ne pas vouloir quitter le ciel pérenchinois.

L’énorme horloge fut préservée. Son mécanisme se trouve rangé dans notre fonds documentaire. Son encadrement en béton n’a pas disparu. Il a été stocké dans les ateliers municipaux attendant, sans doute, une nouvelle implantation.

La municipalité de Pérenchies devra prendre la relève. Beaucoup de commerces ne tiendront pas face à des hypermarchés implantés dans les villes voisines. Cette carte postale nous montre le magasin TOUFRAIS. Les petits commerces ne répondent plus aux besoins et habitudes modernes. Comme la COOP, des structures moyennes voient le jour mais TOUFRAIS, comme les autres, fermera. Aujourd’hui, la pharmacie DELAPIERRE s’y est étendue.

On verra alors arriver d’autres commerces alimentaires comme LIDL ou ALDI.         

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

vendredi 20 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 108

Carte postale du vendredi : Pérenchies dans les années 1950 à 1970.

 

Carte postale des Ets AGACHE datée de 1962.
Côté recto. Document SPMC numéro 1 253.

 


Carte postale des Ets AGACHE datée de 1962.
Côté verso. Document SPMC numéro 1 253 Bis.

 
Commentaire :

Cette carte était un avis de passage envoyé par les établissements AGACHE afin d’annoncer à ses clients la venue prochaine de son représentant. Elle est datée du 15 mars 1962. Sur son recto, une photographie de la Société Anonyme de Pérenchies et sa formidable étendue. On aperçoit sur la gauche les trois cheminées. Sur la droite, un espace cultivé. Sont-ce des jardins ouvriers ? Au loin, on découvre la rue de Lille devenue la rue du Général Leclerc. On peut y voir le château d’eau aujourd’hui disparu et deux grands bâtiments dénommés LL, c’est-à-dire Longs Brins. On y stockait les matières premières venues par la voie privée de chemin de fer qui reliait l’usine à la gare de Pérenchies. Aujourd’hui, c’est le magasin MATCH. Plus sur la droite, on devine plus qu’on ne voit la résidence actuelle des Sapins Bleus qui fut autrefois l’Hospice Agache, maison bâtie en 1926 pour les vieux ouvriers, reconnaissable par sa chapelle. Elle était tenue de mains de fer par les religieuses de Sainte-Marie d’Angers et se nommait « Fondation Edouard Agache ».

Si la carte continuait sur la droite, on découvrirait un espace boisé où le propriétaire pouvait chasser. Un garde-chasse était chargé de surveiller le lieu. Il y avait aussi, dans la perspective de l’entrée de l’usine, l’ancienne ferme Agache dont les bâtiments demeurent toujours, rue de Lomme. Si vous y passez, regardez derrière l’abri-bus. Vous y verrez la même enceinte en briques et en fer que l’on trouvait avant 1914, rue de la Fabrique, aujourd’hui, la rue Edouard Agache.

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

jeudi 19 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 107.

Carte postale du jeudi : Pérenchies entre 1930 et 1950.

 

Vue de l’usine AGACHE et de l’entrée de l’étang.
Document SPMC numéro 1 291

 
Commentaire :

La rue Edouard Agache est la rue la plus importante de notre ville. Des centaines de personnes la fréquentent lors des entrées et des sorties de l’usine. Celle-ci ira jusqu’à employer plus de 2 000 personnes ! 

De nombreux commerces y sont donc implantés et une association commerciale sera très vite créée. C’est elle qui donnera naissance à nos deux géants : Monsieur et Madame Tartaprônes, un couple de pâtissiers.

Les cafés y tiendront un rôle important car ils sont le siège des sociétés.

Les anciens racontaient que parfois des chanteurs venaient à la porte de l’usine et on chantait les succès de l’époque sur un air d’accordéon. Des feuillets avec les paroles étaient alors vendus.

Plusieurs événements seront vécus dans cette rue : les grèves de 1936 avec des défilés syndicaux de plusieurs centaines d’ouvriers en colère. Ils iront même jusqu’à disposer sur le  buste d’Edouard Agache, rue de Lille, un foulard rouge autour du cou de l’industriel en marbre.

Chaque année, une procession se dirigera vers l’étang où un reposoir immense sera monté aux frais de la famille Agache après être passée à la Chapelle Notre Dame de Lourdes aujourd’hui disparue, cachée derrière un mur à cause des nombreux dégâts occasionnés aux vitres des deux petites portes.

Il y aura aussi la célèbre braderie de juillet pour laquelle les ouvriers chômeront le lundi afin de s’y rendre.

Des animations commerciales y seront organisées comme l’élection de la Reine du Jour perchée sur son char avant le bal de la soirée à la salle des fêtes de la rue Gambetta.

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mercredi 18 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 106.

Carte postale du mercredi : Pérenchies et sa reconstruction.

 

Entrée de l’étang AGACHE et vue de l’usine reconstruite.
Document SPMC numéro 1 190

 

Commentaire :

L’usine Agache fut rapidement reconstruite car il fallait donner du travail aux personnes qui revenaient dans les ruines de notre ville et redonner la vie au village.

Voici l’entrée de l’ancien château. On y voit les deux pylônes qui existent toujours. Par contre, les éléments architecturaux qui les dominaient n’existent plus ! Sont-ils tombés dans les douves ? Ont-ils été retirés car fragilisés ?

Les trois ballots fument. La vie a repris.

La belle demeure des Libert de Beaumont ne sera pas reconstruite. Les membres de la famille Agache vivront dorénavant dans leurs hôtels particuliers de Lille, Boulevard de la Liberté, rue de l’Hôpital militaire, …et ailleurs.

Les douves permettront aux pêcheurs de pratiquer cette activité pour laquelle une association sera créée vers 1936 : la société de pêche Agache. Une autre société de pêche, la Brême d’Or, existera aussi mais son lieu de pêche sera sera un étang, en forme de "u", derrière une ferme, rue de la Bleue, à Prémesques, à proximité de l'actuel passage à niveau de l'Epinette.

A la place des maisons ouvrières installées sur une des îles sur le côté latéral du château, on plantera des pommes de terre afin de nourrir la population. Cet endroit prendra le nom d’île aux patates. 

Le parc est aujourd’hui du domaine public et ouvert à la population. On y découvre encore quelques restes des pierres du château, certaines recouvertes de terre sur laquelle des arbres et arbustes se sont développés.

On y voit toujours l’un des escaliers qui menait du parc vers l’intérieur de la demeure. Sur une de nos vieilles photographies d’avant 1914, on voit une demoiselle de la famille Agache sur un vélo et l’on devine une rambarde qui protégeait les gens qui empruntait le petit pont derrière. De nos jours, un élément métallique s’y trouve toujours. Des branches s’y sont développées mêlant ainsi le végétal et le minéral.  

 

Philippe JOURDAN

16 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog