La fête de la tarte à prônes

Notre fête annuelle aura lieu les 27 et 28 septembre et nous publions  l'affiche qui reprend cet évènement auquel nous convions toute la population pérenchinoise et d'ailleurs.

 

             

Des magasins de lin au supermarché

Bon nombre de Pérenchinois ont connu les grands bâtiments voûtés où étaient stockées les balles de lin pendant les années glorieuses des Etablissements Agache.

Ils ont été remplacés par un supermarché.

Mais vous souvenez vous encore de ces bâtiments et de leur démolition ?

Nous vous en donnons ci-après quelques photos tirées de septembre à décembre 2006 par le photographe de notre association.

8 septembre 2014
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog

Pérenchies libérée

Texte écrit par Philippe JOURDAN reconstitué à partir des textes ou des souvenirs d'Alphonse DAVID, de Paulette VANDENBILCKB POLET, de Jean POUPART, de Liliane CHARLET GRUSON et de François BAILLET.

Voici maintenant 3 mois que les alliés ont débarqué sur la côte normande.

L'armée allemande recule mais reste dangereuse.

Nous sommes le mercredi 6 septembre 1944.

La population suit l'avancée des troupes à la radio. Lille est déjà libérée.

En attendant l'heure tant espérée, les drapeaux tricolores sont déjà sortis de leurs cachettes et sont prêts sous les lits ou dans les greniers. Certains, lavés, sèchent sur des cordes à linge installées dans les cuisines. D'autres sont confectionnés avec des étoffes de récupération.

C'est par la rue de Lille, aujourd'hui la rue du général Leclerc, que le bruit des premiers chars est entendu en ce début d'après-midi. Le char de tête s'arrête à hauteur de la poste.

Avant de franchir le pont, il faut savoir où se trouvent les troupes allemandes. Celles-ci sont encore dans les environs, vers Verlinghem. Telle est l'information transmise par les lignes téléphoniques. La colonne blindée en profite pour une pause bien méritée.

Il fallait néanmoins faire encore attention. Les Allemands tiraient sur tout ce qui bougeait. Les gens se tenaient dans les caves. Dans les bas de la Prévôté, on entendait tirer.

Enfin, la bonne nouvelle se répand de bouche à oreille, de rue à rue, de quartier à quartier...

Pérenchies est libérée des troupes nazies d'occupation.

Quelle joie !

La population pérenchinoise voit enfin ses libérateurs. Pérenchies est libérée. Les rues sont envahies par des femmes, des enfants et des hommes pour qui ce jour sera le plus beau de leur vie.

Les cloches sonnent. Ce jour tant attendu est arrivé. Les chars sont entourés. Les enfants montent dessus. Les jeunes filles embrassent les soldats anglais, leur envoient des fleurs et distribuent des boissons. En retour, des bonbons, des chocolats et des cigarettes sont distribués à la population en liesse. Les commerçants offrent à leur tour quelques-unes de leurs denrées. Dans les cafés, on sort quelques bouteilles cachées au fin fond de l'arrière salle.

On trinque, on s'embrasse. Une mère tient ses deux enfants par la main. Le papa ne reviendra pas ... Elles ne le savent pas encore.

L'heure est à la joie, à l'émotion, au soulagement après tant d'incertitude.

On en profite pour immortaliser l'événement grâce à quelques appareils photographiques. Les jeunes filles semblent avoir revêtu leurs plus belles tenues. Elles se sont faites belles pour les libérateurs. Des sourires sont sur tous les visages. On n'oublie pas néanmoins l'être cher disparu ou encore prisonnier à l'étranger.

Des rubans bleu, blanc, rouge sont accrochés dans les cheveux. Les mères confient leurs bébés aux soldats émus pour une photographie. Chaque fenêtre ou presque est décorée.

Quelques fleurs rapidement cueillies dans les jardins sont hâtivement rassemblées en bouquet.

Ceux-ci sont offerts aux jeunes soldats britanniques. Des chars, des camions, des motos et d'autres véhicules constituent cette colonne de la liberté.

C'est la fin de quatre années d'occupation, de privations et de vexations.

Les gens agitent des drapeaux et les rues sont rapidement, comme par magie, pavoisées aux couleurs nationales.

Libres, nous étions libres. Jamais ce mot n'avait pris autant de valeur que ce 6 septembre.

19/08/2014
Philippe JOURDAN

Exposition le 15 août 2014

Le 15 août 2014 a eu lieu à la Base de Loisirs du Fort de Pérenchies-Verlinghem de 10 h à 18 h une exposition sur Pérenchies au début du XXème siècle.Une vie tranquille avant la guerre 1914-1918.

Notre association y a exposé de nombreux documents photographiques des années précédant la guerre 1914-1918 ainsi que quelques vêtements d'époque.

Nous avons eu le plaisir d'accueillir près de 400 personnes intéressées par notre histoire locale.

Nous les remercions de leur visite. 

18 août 2014
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog

Le parking de la place

Si vous garez votre voiture au parking de la place ou si vous fréquentez le marché le samedi matin, vous êtes vous demandé comment était cet endroit il y a quelques années.Certes il a fallu détruire l'ancienne salle du catéchisme, certes il a fallu abattre des arbres, mais la place des voitures étant grandissante dans notre ville, le nouveau parking de la place est désormais quasiment plein à toute heure de la journée.

Nous vous présentons ci-dessous quelques photos avant , pendant et après les travaux  qui ont eu lieu en janvier et février 2005.

9 août 2014
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog

Echanges avec l'Italie

Lors de la commémoration du centenaire de la guerre 1914 1918, le CFIP (Cercle Franco Italien de Pérenchies) était fortement représenté avec 43 personnes derrière leur président Serge MOUTIEZ.

Au cou, un foulard rouge et vert aux couleurs de Pérenchies.

Dès la fin de la cérémonie, tout ce petit monde embarquait pour Turin et Rome pour un voyage culturel d'agrément avec la présence de Daniel Balloy, adjoint au maire chargé des jumelages.

Plusieurs personnes actives  de notre association d'histoire locale participent à ce déplacement (Sabine et André DUPONT, Marie Thérèse PEULMEULLE, Marguerite-Marie DELOBEL, Serge et Daniel).

Dès ce vendredi en soirée, ils seront à Piétralunga (près d'Assise), la ville jumelée à notre ville.

Ils y rejoindront une délégation municipale avec Bernard PROVO le maire, Philippe JOURDAN , adjoint à la culture, Pierre DUFOSSEZ, président de l'Office Municipal de la Culture et des Loisirs et quelques autres personnes (Michèle, Monique, Valérie et Francine) qui ont fait le choix de se déplacer à leurs frais mais en avion.

Cet échange avec notre ville jumelle italienne permettra de participer à la fête annuelle, le palio, avec course de charrettes dans les rues du village, défilé médiéval, repas associatif sur la place de la mairie et dans les ruelles du village fortifié.

Chaque quartier représenté par une couleur prend part à la course. Le quartier gagnant reçoit une bannière qu'il garde toute l'année.

Autrefois, les jeunes poussaient la charrette dans les ruelles peu larges (parfois moins de 2m) du village. Aujourd'hui, pour des raisons de sécurité, tout se fait dans la rue principale qui est beaucoup plus large. Néanmoins, l'effort est important car la pente y est forte. De plus, pousser une petite charrette entourée d'une vingtaine de jeunes volontaires n'est pas aisé. Les cinq ou six quartiers se succèdent. L'arrivée a  lieu devant la mairie. Une corde doit être tranchée avec une hache. Le chronomètre est alors arrêté. 

L'association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..." en profitera pour organiser une cérémonie d'intronisation de la confrérie de la Tarte à prônes de Pérenchies. Carla Moscatelli, Mario Fagianelli et la ville de Piétralunga deviendront ambassadeurs de la confrérie.

Philippe JOURDAN

7 août 2014

Mobilisation à Pérenchies

Le samedi 2 août, les Pérenchinois avaient répondu nombreux à l'appel de Philippe JOURDAN, adjoint à la culture et au devoir de mémoire qui avait préparé avec une équipe de bénévoles et l'aide des services techniques de la ville la commémoration du centenaire de la déclaration de la guerre 1914-1918.

Cent torches furent portées ou accompagnées par plusieurs centaines de Pérenchinois représentant soit leur famille soir leur association et qui ont défilé de la salle des Fêtes Maurice Schumann vers la place du Général de Gaulle.

Bernard Provo, maire de  Pérenchies et Jorg Weigt , maire d'Overath ont allumé la vasque devant l’hôtel de ville et ont déposé chacun une gerbe au monument aux morts.

Des messages de paix ont été lus par deux jeunes allemands et Boris, un Pérenchinois âgé de 15 ans qui chanta aussi la Marseillaise .Claude Ligoreau.lut un poème de sa composition.

De nombreuses associations ont participé à cette manifestation, que nous ne citerons pas de peur d'en oublier.

Voici ci-après quelques photos de cette manifestation.

6 aout 2014
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog

La retraite aux flambeaux

Notre association a participé le 12 juillet à la retraite aux flambeaux avec les géants locaux. Nos membres ont également été présents à la cérémonie de dépôt de gerbe au monument aux morts.
Le défilé dans les rues de Pérenchies a été suivi par de nombreux Pérenchinois  et applaudi par les habitants des quartiers traversés.

15 juillet 2014
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog

Un pont plus loin

Le pont de la Petite Belgique était étroit et avait vécu. Il a été remplacé par un nouveau qui a permis de faciliter la circulation du quartier et de le désenclaver.
Voici quelques photos des travaux qui y ont été réalisés en 2003.

8 juillet 2014
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur du blog