mercredi 12 mai 2021

Registre du Denier des Ecoles Laïques de Pérenchies de 1935 à 1952. Histoire de l’Amicale laïque Jules Quintrel. 2ème partie/3

Voici la suite de la découverte du registre de la création de l’Amicale laïque Jules Quintrel de Pérenchies.

Celui-ci nous a été confié par l’actuel président Yves HUJEUX et nous l’en remercions.

 

Cet ouvrage montre l’histoire de ces bénévoles qui voulaient apporter leur aide à l’école publique de notre ville mais présente aussi des discussions, des désaccords, des « coups de sang » de ces amicalistes qui défendaient des idées sur l’égalité, la liberté, la fraternité et la laïcité.

 

Notre association « Si Pérenchies m’était contée… » n’a pas légitimité pour en faire une étude sociale ou politique. Elle ne présente que des événements d’histoire locale. Chacun en tirera ses conclusions, ses réflexions, ses  critiques.

 

Dans quelques semaines, on inaugurera une résidence, rue du Nord, qui portera le nom de Jules QUINTREL, le président fondateur  de l’amicale laïque, ancien instituteur public.

Ce choix permet ainsi de rendre hommage à cette association qui, depuis 1935, fait beaucoup pour nos écoles communales, ses élèves et ses enseignants et pour la culture des enfants et de ses adhérents. 

Aujourd’hui, à l’heure où nous n’avons même pas une photographie de Jules Quintrel, où nous ne savons pas où il fut enterré, son nom demeure dans l’histoire de notre ville.

Peut-être que cet article attirera l’attention d’un membre de sa famille, d’un passionné de généalogie et d’histoire et que de nouveaux documents verront le jour.

 

Pérenchies a une histoire. Chaque jour, elle se révèle à nous… 

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

12 mai 2021.

 

 

Suite du registre transmis par Yves HUJEUX, président de l’Amicale Laïque Jules Quintrel, à Philippe JOURDAN, président de l’association d’histoire locale, en mars 2021.

Passages choisis et recopiés par Philippe JOURDAN en mars 2021.

 

Commission le 10 janvier 1936.

On annonce le mariage de Mlle Ousselin, fille de la Directrice de l’école des filles, avec un instituteur de Lomme.

Tous les enfants des membres du denier, de 1 à 13 ans, et ceux plus âgés fréquentant encore  l’école recevront un œuf de Pâques, le mercredi précédant Pâques.

3 livrets de caisse d’épargne par classe seront distribués  aux élèves qui l’auront mérité par leur travail assidu.

Avec la mort de M. L’Inspecteur d‘Académie, on ne peut pas encore discuter la question d’envoyer les enfants de santé délicate dans une colonie de vacances ou de faire profiter tous les enfants du camp de vacances de Pérenchies.

Même si le Denier n’est pas un bureau de bienfaisance, il est décidé que des secours en cas d’urgence pourraient être distribués aux enfants des membres du Denier sur la proposition des directeurs d’écoles sans dépasser 25 francs par tête et par mois.

Durant la maladie de M. Facon, c’est le Président qui se chargera de la perception des cotisations, la vente des insignes et de rechercher le nombre d’enfants des membres.

M. Masschelein Maurice, membre du Denier, est nommé comme Chevalier de la Légion d’honneur.

Le Comité de la rue Agache prévient les sociétés qu’elle fera en 1936 une petite ducasse le jour de Pâques et le lendemain lundi et une braderie le lundi de la ducasse de Pérenchies. 

Le Président fait connaître qu’il a l’intention de profiter du rassemblement des pères et mères de famille à l’Assemblée générale pour leur faire une petite causerie sur la diphtérie, en sa qualité d’ancien instituteur.

 

19 janvier 1936. AG du Denier.

Reprise des informations de la Commission du 10 janvier.

Une corbeille fleurie est offerte à M. Maurice MASSCHELEIN. Nombre de sociétaires : 276.

 


 

Article de presse sur l’AG du Denier le19 janvier 1936.
Article de presse découpé par le Denier.

 

Commission du 7 février 1936.

Mme Ousselin, directrice, fait don de 25 Francs au Denier à l’occasion du mariage de sa fille.

Le concours de coqs est prévu le dimanche 26 avril 1936.

Le bureau accepte une demande de galoches formulée par une famille pour son fils, élève de l’Ecole des Garçons.

 

Commission du 6 mars 1936.

« Comme des malades font jouer des jeux de dés dans la période de Pâques, les concours et jeux du Denier sont remis à la Pentecôte (dimanche 31 mai et lundi 1er juin 1936). »

 

Des poules et des lapins seront aussi joués aux mêmes jours et mêmes heures dans les endroits suivants :

Chez M. Debruyne (rue de Lille), chez M. Sapin Fernand (rue de Lille), Chez M. Dubart Julien (Grand’Place), chez M. Lestienne Léon (rue de Lomme), chez M. Lopès Manuel (Rue Kuhlmann), chez M. Storms Marcel (Rue de la Prévôté), chez M. Botterman Jules (Rue de la Mairie, Cité St Antoine).

 

Une nouvelle demande de galoches pour un enfant de la rue Kuhlmann a été faite.

 

520 œufs seront distribués pour Pâques, le 8 avril 1936.

 

Les livrets porteront la somme de 10 Francs. Des prix spéciaux aux auteurs de deux actes de probité de 15 Francs sont décidés.

 

Commission du 3 avril 1936.

Le Maire de Pérenchies accepte l’organisation du concours de Bac aux dés.

 

Georges Dormieu, instituteur-adjoint, remplace M. Lévêque.

 

Comme le 3ème dimanche de juillet, le 19, est la date de la fête communale de Pérenchies, l’AG est déplacée au dimanche 5 juillet 1936.

Une tombola gratuite pour les membres présents aura lieu.

 

Le Président fait savoir que la Fédération des Mutualités scolaires se charge de placer à la campagne ou à la mer (Zuydcoote) les enfants débiles pendant 20 ou 30 jours à raison de 10F par jour. 4 enfants de Pérenchies pourraient y être inscrits s’ils ont un certificat médical de leur médecin.  

 

De nouvelles demandes de galoches ou de sandalettes sont acceptées pour Mme D. (rue de la Prévôté), Mme V. (rue de la Pannerie), M. H. (rue Ampère), M. D. (rue de la Pannerie).

 

Mme Ghésens de l’école maternelle intervient pour évoquer les livrets de caisse d’épargne.

 

Le combat de coqs prévu le 26 avril 1936 est reporté à cause de l’organisation des élections législatives. 

 

AG du 19 avril 1936

En fin de séance, une délégation masculine et féminine du denier des Ecoles laïques de Quesnoy-sur-Deûle s’est fait applaudir de l’Assemblée en chantant avec brio et talent plusieurs morceaux de leur répertoire.



Compte rendu du journal ECHO sur l’AG du denier le 19 avril 1936.
Registre des délibérations du Denier. Amicale laïque Jules Quintrel.

                                  

Commission du 8 mai 1936.

Le trésorier propose de distribuer le jour des prix un sachet de bonbons à tous les élèves de l’école maternelle et de tirer au sort 12 livrets de caisse d’épargne de 5F.

 

Des lots en nature sont proposés pour la tombola gratuite : 1 bon de pain, 1 bon d’épicerie, des bons de 50kg de charbon, 1 bon pour une plante empotée, 4 lots offerts par M. et Mme Mispelaere, 1 gâteau de 1Kg, 1 bon de viande, 1 bon de M. Malbranque, 1 bon de Mme Colette, 1 caisse de bière, …

 

Comme la municipalité accorde des subventions aux sociétés locales, une demande sera faite.

 

Commission du 5 juin 1936.

Suite à un déplacement de 6 membres à Houplines, il est décidé de réaliser un fanion.




Ecole des filles Jean Macé le 24 juin 1936.
Document SPMC numéro 43.



Ecole des filles Jean Macé ? Non datée. Années 30?
Document SPMC numéro 22.



AG du 5 juillet 1936

57 personnes présentes en plus des membres de la commission.

C’est le dernier compte-rendu signé par Jules Quintrel.

 

Commission du 31 juillet 1936.

Sur proposition de M. Delaby, la commission décide de procéder à l’élection d’un président en remplacement de M. Quintrel décédé et d’un vice-président en remplacement de M. Debruyne sortant.

16 votants. Dormieu : 7, Lemai : 6, Nuls : 3. M. Dormieu est élu président.

M. Debruyne est réélu vice-président.



Signature de M. Dormieu en 1937.
Registre des délibérations du Denier


Commission du 2 octobre 1936.

Le Denier est désormais affilié à la Fédération de l’Union de Amicales.

 

L’association va dorénavant prendre le nom de Denier et Amicale des écoles laïques de Pérenchies.

 

Les jeunes de 13 à 16 ans fréquentant ou ayant fréquenté l’école peuvent rejoindre le Denier mais ne peuvent pas prendre part aux délibérations ni aux votes. Ils seront nommés membres aspirants.

Une plaque en marbre a été faite pour la tombe de Jules Quintrel, décédé le 12 juillet 1936. La commission s’y déplacera le dimanche 18 octobre 1936 et observera une minute de silence.

 

AG du 18 octobre 1936.

Le nouveau président, Georges Dormieu, instituteur-adjoint, est présenté à l’Assemblée. Une petite fille récite un charmant compliment de bienvenue. Le président remercie les enfants des écoles et la directrice de l’école des filles puis demande aux sociétaires d’assister régulièrement aux réunions, d’amener quelques nouveaux membres, d’assister à nos voyages ou fêtes, de voir les maîtres avant d’accorder crédit aux enfants.

 

Le fanion sera acheté rue des Chats-Bossus à Lille.

 

Dans les questions diverses, M. Vanlauw demande que le denier s’efforce d’obtenir la gratuité des fournitures pour les enfants de Prémesques (Maroc) fréquentant les écoles de Pérenchies. Le président contactera la mairie.

 

Commission du 4 décembre 1936.

Pour l’arbre de Noël, les membres du Denier vont entrer en contact avec M. Mullier, propriétaire du cinéma familial rue Carnot pour lui demander sa salle et si possible de projeter un film amusant. Les enfants des membres du Denier qui fréquentent l’école laïque seront invités, recevront un gâteau et une orange et participeront à une loterie de jouets.

 



Carte postale, rue Carnot, après la guerre 1914/1918. Le cinéma.
Document SPMC numéro 1 174



Ancien cinéma de la rue Carnot. Photo début 21ème siècle.
Document SPMC



Commission du 8 janvier 1937.

La municipalité a décidé de verser une subvention au Denier qui se monte à 300 Francs. La commission remercie le maire mais souhaite lui faire remarquer qu’elle devrait être au moins égale à celles accordées aux sociétés de musique et de pompiers.

 

Le projet d’un camp de vacances et de patronage laïcs a été rejeté par la municipalité.

 

La commission décide d’avertir l’Inspecteur d’Académie qu’une subvention à l’école libre a été votée au budget communal.

 


Ecole maternelle Louis Pasteur vers 1936/37.
Document SPMC numéro 99.



Commission du 15 janvier 1937.

Une lettre de M. Delaby, Directeur de l’école des garçons, est lue. Des reproches sont présentés sur l’élection au poste de président de M. Dormieu qui est aussi instituteur-adjoint :

-        Il est instituteur.

-        Il est jeune.

-        Il est trop intimement mêlé à la politique locale pour présider une société laïque donc neutre.

Un vote est organisé. Votants : 16. M. Dormieu : 15. Bulletin blanc : 1.

M. Dormieu, qui avait démissionné, reprend son rôle de président du Denier. 

 



M. Delaby, directeur de l’école des garçons et les enseignants. 
rue de la mairie vers 1938/1939.
Document SPMC numéro 27.



AG du 17 janvier 1937.

L’assemblée ratifie le vote qui déclare M. Dormieu président du Denier.

Le fanion est présenté.



Drapeau du Denier et Amicale des écoles laïques de Pérenchies. 1936.
Dépôt de M. Francis VANHONACKER à SPMC


L’assemblée regrette que la subvention municipale n’ait  pas été établie au prorata du nombre de membres. Elle se monte à 300 F alors que celle de la musique des établissements Agache se monte à 500F.

 

Le projet de camp de vacances et de patronage laïcs aurait entraîné une dépense de 5 500F par la commune qui l’a refusé. Le Denier va essayer de trouver une solution pour le mettre sur pied elle-même.

 

La commission propose de ne plus admettre de membres ayant des enfants à l’école libre. M. Louvet fait remarquer que l’école laïque est éloignée pour certains tout petits. Il explique que des laïcs sincères mettent leurs enfants à l’école libre jusqu’à ce qu’ils  soient grands assez pour faire seuls la route. M. Vandoorine répond qu’ils seront acceptés dès que leurs enfants fréquenteront l’école laïque. M. Duribreux souligne l’intérêt de cette mesure qui élimine les membres suspects.

 

La commission propose d’organiser la fête annuelle de la Fédération des Amicales laïques des cantons d’Armentières et de Quesnoy sur Deûle le 6 mai 1937.

 

Un journal laïc pour enfants, « Copain Cop » sera recommandé à tous les membres.  

 

Commission du 15 janvier 1937.

Des membres de la commission vont rechercher des groupes de musique pour la fête du 6 mai 1937. La commission ne souhaite pas faire appel à l’Harmonie des Ets Agache, créateurs et animateurs de l’école libre de filles.

Le parcours du défilé sera le suivant : Départ rue de Lomme, rues de Lille, de la Prévôté, Jules Drumez, de la Pannerie, Philippe de Girard, Carnot, Pasteur, Edouard Agache, rue de la mairie et arrivée Grand’Place.

 

Commission du 5 février 1937.

La Commission apprend que M. Delaby, le directeur de l’école des garçons, souhaite former une amicale laïque à l’école des garçons.

 

Commission du 5 mars 1937.

La ville a voté un crédit de 1 000F pour la fête du 6 mai 1937.

La commission se rendra à l’enterrement du petit Verstraete avec une gerbe mais sans fanion. 

 

Commission du 2 avril 1937.

 

AG du 18 avril 1937.

La salle de réunion prendra le nom de salle Roger Salengro en souvenir de l’ancien maire de Lille qui a consacré la plus grosse partie de son œuvre à l’école laïque et aux œuvres laïques.

 

Commission du 4 juin 1937.

Un mouton qui représentait un lot lors de la fête du 6 mai n’a pas été réclamé. Il sera donc joué au jeu du Bac aux dés lors de la fête locale du 18 juillet 1937.

 

Commission du 2 juillet 1937.

De livres seront donnés pour la distribution des prix. 5 livres de 10F par classe sont décidés :

35 livres pour l’école des garçons, 15 pour l’école des filles et 20 (à 5F) pour l’école maternelle.   

La commission décide d’organiser un voyage à la mer à Malo-les-Bains pour les membres du Denier et leurs enfants le 6 août à l’occasion des congés payés.

Une subvention de 200F est accordée à la directrice de l’école des filles pour l’organisation de son voyage à la mer avec les lauréates du certificat.

 

AG du 11 juillet 1937.

 

AG du 3 octobre 1937.

 

Commission du 5 novembre 1937.

Un bal sera organisé le 25 décembre avec le concours du « Jazz Brimod ».

Il est décidé d’acheter des cahiers de récitations pour les élèves des 5ème et 3ème classes des écoles de filles et de garçons.

Il est décidé aussi d’acheter deux guide-chants pour les deux écoles de filles et de garçons.

Le projet de création d’une bibliothèque est remis à plus tard.

 

Guide chant KASRIEL acheté dans la région par SPMC pour son fonds documentaire.
Objet SPMC.


La commission ne participerait pas au défilé du 11 novembre 1937 car la commission sera trop réduite. Par contre, une gerbe de fleurs sera déposée sur la tombe du regretté président fondateur.

Une séance de théâtre sera organisée avec une troupe de comédiens amicalistes en janvier et une seconde en mars ou avril.

 

Trente-deuxième feuillet

« Note de « Si Pérenchies m’était contée… »

Etant donné le nombre important de commissions, on ne donnera plus les dates mais seulement les décisions ou événements mentionnés sur l’année sauf cas exceptionnels. »

 

1938

400 enfants ont participé à la fête de Noël.

L’Inspection Académique loue une prairie 300F par an au Denier afin d’aménager un petit terrain de football.

Le Denier va aider à un voyage à Paris pour les élèves des écoles publiques.

Ag le 30 janvier 1937. Des poèmes sont récités par des enfants en fin de réunion.

 

La commission autorise M. Desbonnet à faire pâturer ses moutons pour 100 Francs par an sur le terrain de foot.

L’organisation d’une séance théâtrale s’avérant trop coûteuse, un crochet sera organisé le 6 mars 1938.

Deux secours sont attribués à la famille D. rue du Kemmel et à la famille D. , cité de la Collerie, pour maladie grave et accident grave survenu dans la cour de l’école.

AG le 8 mai 1938

Plusieurs membres qui possèdent un jeu de bouchons sont susceptibles d’organiser un concours au profit de la société : MM Lopez, Vicart, Labbe, Lesage et Hague.

Une caisse des écoles vient d’être formée par la municipalité ; beaucoup de ses membres ne sont pas laïques. De plus les représentants du denier n’ont pas obtenu assez de voix pour siéger au comité directeur. Il est donc demandé que les adhérents du Denier attendent un peu avant d’adhérer afin de voir si les intentions sont pures.

M. Maurice VANHONACKER pense plutôt qu’il faut y être et ainsi diriger ce groupement dans le sens le plus favorable aux écoles laïques.

Un camp de vacances pourrait être organisé sur un terrain entre la rue de la Prévôté et la rue de la Pannerie. Des activités pourraient être organisées : cirque de l’écho, cirque de la foire de Lille, visite du beffroi, matchs de foot avec Houplines et Lomme.

Une foire aux plaisirs inaugurera le camp de vacances le 7 août. 

Il est décidé que la commission se réunira d’urgence chaque fois que ses membres seront injuriés afin de prendre toutes mesures utiles contre ceux qui se seront rendus coupables de ce fait.

Pendant les congés, l’amicale organisera quelques sorties cyclistes.

AG le 31 juillet 1938.

Le camp de vacances fonctionnera du 25 juillet au 23 septembre 1938, sauf le samedi et le dimanche. 2 surveillants et une surveillante, des instituteurs, veilleront sur les enfants. Des matchs de foot seront organisés. Des balles, des cordes, des anneaux en caoutchouc, des échasses seront mis à la disposition des enfants qui recevront chaque jour un verre de boisson rafraîchissante. L’entrée du camp est ouverte à tous. Il est entièrement gratuit.

84 votants.

Quelques membres de la commission durant l’année 1938 : Mme Ousselin, M. Beuvet, M. Norbert Delmulle, M. Paul Delmulle, M. Busson, M. Facon, M. Emile Polet, M. Désiré Prévost, M. Debruyne, M. Dormieu, M. Vanhonacker, M. Deronne, M. Lampire, M. Lemai, M. Ladislas, M. Théry, M. Buisson et M. Henri Bulcke.   

 

Le 15 octobre 1938, Césaire THERY devient président de l’amicale.

 

AG le 23 octobre 1938.

La commission est informée que la subvention municipale annuelle est supprimée. On ne sait pas pourquoi. Des démarches seront faites afin d’obtenir une réponse.

Le président recommande aux membres présents de ne plus laisser aller leurs enfants au camp de vacances sans être accompagnés de leurs maîtres ou maîtresses d’école afin d’éviter les contraventions.

Nombre de journées au camp pour Pérenchies : 4 889 journées.

Amicale de Lompret : 382 journées. La commission va demander 251F10 soit 0F66 par journée.

Il est décidé que la gerbe déposée chaque année en hommage à la disparition de Jules Quintrel, le président fondateur, le sera le dimanche le plus proche du 12 juillet date anniversaire du décès.  

Un crochet sera organisé le 13 novembre 1938.


Signatures des membres présents lors du CA du 5 novembre 1938.
Registre de l’Amicale.


Afin d’acheter un poste de TSF pour l’école des filles, une subvention de 100F est décidée afin d’organiser une fête au profit de l’école.

 

1939

En 1938, plus de 200 enfants ont profité du camp de vacances.

La fête de Noël a profité à plus de 450 enfants.

 

Membres cités pour l’année 1939 : M. Théry, Debruyne, Polet, Prévost, Delmulle Norbert, Delmulle Paul, Facon, Ladislas, Vanhonacker, Busson, Lemai, Mme Ousselin, M. Bulcke, Beuvet, Deronne, Dormieu,

 


Rémy BEUVET.
Document SPMC numéro 3 822



La commission félicite M. Maurice Vanhonacker pour la naissance de son fils Pierre.

 

AG le 16 avril 1939.

 

Le 11 juin 1939, à Lille, a lieu la commémoration du 150ème anniversaire de la Révolution française suivie d’une exposition du progrès social.

 

Il est demandé à Monsieur Polet d’assurer la direction du camp de vacances du 24 juillet au 23 septembre 1939. Mademoiselle Hochart pour les filles et M. Candelle pour les garçons seront les animateurs.

Un abri en bois sera construit pour abriter les jeux.

 

AG le 23 juillet 1939.

 

Mme Ousselin se voit décerner les palmes académiques.

 

Le voyage à la mer à Malo est décidé pour le samedi 12 août 1939.

 


Carte postale de Malo les Bains. Vue 1. Timbre de 1931.
Capture d’écran Site de vente de cartes DELCAMPE.



Carte postale de Malo les Bains. Vue 2. Entre deux guerres ?
Capture d’écran Site de vente de cartes DELCAMPE.


Par contre, la fête laïque fixée à Pérenchies le 6 août 1939 n’aura pas lieu car la commission municipale des fêtes n’a pas répondu à la demande d’utilisation des locaux scolaires.

A la fin de l’AG, une tombola gratuite a lieu avec de nombreux lots dont 50kg de charbon offerts par Albert Delforce, 50 autres par Jules Grulois, deux pigeons par Maurice Boudry et une bouteille de vin offerte par Mme Ousselin.

Le samedi 2 septembre 1939, la commission se réunit et s’interroge sur ce qu’il faut faire face aux événements actuels.

 

(NDLR :

3 septembre 1939 : la France déclare la guerre à l’Allemagne.

10 mai 1940 : la France est envahie par les troupes allemandes. )

 

Le 1er octobre 1939, la commission se demande si l’association aura lieu pendant les hostilités. Les membres pensent qu’il faudra sans doute suspendre temporairement l’activité de la société.

Le 18 novembre 1939, la commission décide de suspendre toutes les activités du Denier pendant la durée des hostilités et de ne pas percevoir les cotisations. Les réunions sont arrêtées.

La commission ne renouvellera pas la location du terrain où se déroule le camp de vacances  afin d’éviter des accidents possibles de la DCA. De plus, les abris sur ce terrain ne sont pas assez grands pour y mettre tous les enfants à l’abri en cas d’alerte.

 

Arrêt des activités.


2 septembre 1939. Affiche de mobilisation générale.
Document INTERNET.




Soldats allemands défilant dans la rue du Général Leclerc à Pérenchies face au cimetière.
Document SPMC numéro 5 557. Vers 1940.



Véhicule allemands passant devant la mairie de Pérenchies. 1er juin 1940.
Document SPMC numéro 5 939.



A suivre…

  

Philippe JOURDAN,

Président de l’association « Si Pérenchies m’était contée… ».

16 Avril 2021

   

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, Administrateur du Blog.

 

 

 

 

 

 

samedi 8 mai 2021

Evocation de la seconde guerre mondiale. 1939/1945. Partie 2 sur 2.

 

Le monument aux morts de la Grand’Place en novembre 2020.
Photo Christiane LEGRAND. Vers 2020.

 

Dimanche 25 avril 2021, a été commémoré, dans toute la France, le souvenir de la déportation et ce 8 mai 2021, on a célébré la fin de la seconde guerre mondiale.

La pandémie que nous connaissons ne permet pas, pour la seconde année, de participer à ce devoir de mémoire comme nous le voudrions.

Voici la suite de ces quelques éléments de cette histoire locale et nationale que nous ne devons pas oublier. Ces divers documents ont été commentés lors de nos réunions d’histoire locale en visioconférence en avril 2021.


Libération de Pérenchies en septembre 1944. Quelques femmes rassemblées sur la Grand’Place célèbrent l’événement. Document SPMC numéro 2 531 Ter.

 


Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »

5 mai 2021.

 

LA FAMILLE CAYZEELE ET LA RESISTANCE

Daniel CAYZEELE a fait parvenir à notre association plusieurs feuillets rédigés par son père, Henri CAYZEELE, né le 29 juin 1927 à Houplines, marié à Pérenchies en 1946 et par son grand-père, Arthur CAYZEELE, né le 15 avril 1900 à Houplines.

Durant la guerre, Arthur et Henri vivaient à Pérenchies. Tous les deux, ils participèrent à des actes de résistance.

 

Arthur CAYZEELE fleuri. Document non daté.
Photo de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.



1er feuillet écrit par Henri. Extraits.

 

Henri CAYZEELE. Service national en 1947.
Photo de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.

 

« Je puis affirmer que mon père Arthur Cayzeele fut, pendant toute l’occupation, membre  des Forces Françaises de l’Intérieur. Je fus témoin bien souvent, pour l’avoir aidé, d’actes de propagandes contre l’ennemi par mon père (collage d’affiches, distribution de tracts, nettoyage d’armes, …). Je me rappelle surtout de nombreuses perquisitions faites chez nous par la police allemande… Un matin, étant seul chez moi, je gardais mes frères et mes sœurs, deux inspecteurs allemands se présentèrent pour perquisitionner. Etant donnée l’absence de mes parents et mon refus de les laisser entrer, ils allèrent quêter deux témoins dont le garde-champêtre dans l’avenue du Kemmel. Après avoir mis toute la maison et la cour, sens dessus-dessous, ils s’en retournèrent bredouilles. Je m’empressais alors de courir à la rencontre des parents qui arrivaient. .. »   


Henri CAYZEELE et Yvonne VERSLYPE le 18 août 1959.
Photo de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.

 

Autres feuillet écrits par Arthur. Extraits.


Arthur CAYZEELE. Photo d’identité non datée.
Photo de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.

 

«C’est en fin du mois de juillet 1940 que le camarade Louis CHIEUS, d’Ennetières en Weppes, est venu me solliciter pour organiser des groupes de résistance à Pérenchies. Je réussis à avoir 7 groupes de trois hommes, 1 de quatre, et le mien que je formais avec Achille TAMPERE que j’avais choisi comme homme de confiance. Nous étions donc 27 hommes et femmes. Nous distribuions et affichions des tracts patriotiques qui étaient édités par « France d’abord ». Nous ne savions pas où se trouvait l’imprimerie clandestine. Les tracs étaient en français et en allemand.

Puis, Louis m’a donné l’ordre de saboter les lignes téléphoniques. Avec prudence, nous coupions des fils vers Pérenchies, Prémesques, Lompret, le Fort d’Englos, Lambersart et nous sabotions des camions militaires en plaçant des clous en-dessous des véhicules stationnés. Nous avions récupéré des fusils, des révolvers, des balles, de la poudre que les soldats anglais et français avaient abandonnés lors de la débâcle et les avions camouflés un peu partout, moi rue de la Pannerie,  chez Jules DEGRAEVE, dans un vieux puit abandonné près de la briqueterie, chez la vieille Madame BEAUPREZ,  face à la ligne de chemin de fer au pont Ballot, chez Edouard LOGIER au Fresnel, chez la veuve DEPOORTER à Prémesques, chez Henri SAMSON, rue Kemmel, et à la Buvette POLET, rue de la Prévôté.


Avenue du Kemmel entre les deux guerres.
Document SPMC numéro 1 203.


On a reçu l’ordre de tout donner aux francs-tireurs. Jules HOLLEVOET les transmettait à d’autres groupes sur Lomme ou Tourcoing. J’ai passé 4 fusils, des révolvers et des balles à Jean DESREUMAUX de Prémesques et à Fernand WATERBLEZ de la rue Kuhlmann et d’autres à Jean DECROCK de la rue de la Prévôté. D’autres venaient chez moi avec un petit sous cassé en deux comme signe de reconnaissance.

J’étais en liaison avec Louis et Henri CHIEUS d’Ennetières, Louis PATTINIER de Lomme, Jules DEGRAEVE de Lambersart, André PIERRARD de Bailleul, VANSTEENKISTE  de Nieppe, Jules WOLLEVOET de Lomme, de Simon de Verlinghem, de Jean DESRUMEAUX, de Roger LECERF de Prémesques, de Fernand WATTERBLEZ, d’Edouard LOGIER du Fresnel, d’Achille TAMPERE, Grégoire VERSTRAETE de Pérenchies ainsi que sa femme Blanche, Maurice VERBECKE.

On faisait des réunions chez moi jusqu’au jour où je fus continuellement perquisitionné. 

Le 18 septembre 1941, la police est venue me chercher pour passer à l’anthropométrie à la mairie de Pérenchies tellement j’étais connu. On a alors distribué les tracts en 1943 du côté de Laventie, de la Gorgue et d’Estaires. On les collait sur les poteaux télégraphiques pour démoraliser les soldats allemands. 

J’ai aussi distribué des cartes de ravitaillement de pain et de denrées diverses aux réfractaires ainsi qu’à des parents de déportés. On les passait sous les portes dans des enveloppes pour ne pas être reconnus.

Au début de 1942, j’ai pris trois chevaux blessés par des éclats de bombes et les ai fait abattre pour donner de la viande à la population de Pérenchies qui pourra en témoigner. 

Lorsqu’on portait des messages, nous avions un code. On se frottait la jambe droite, parfois la gauche pour se faire reconnaître. Je me faisais accompagner d’une femme afin de paraître moins suspect. Parfois, c’était Blanche Verstraete de la rue Philippe de Girard, parfois Jeanne Tampère de la rue Leplay et, parfois, ma femme.

Un jour, je vis beaucoup de soldats allemands entrer au Fort d’Englos et j’ai donc prévenu Fernand WATTERBLEZ qui faisait partie des francs-tireurs. Il a ainsi prévenu son groupe et m’a félicité de l’avoir prévenu.

En mars1941, je revenais de la Mitterie où j’étais allé chercher du matériel avec ma femme et Madame DEPOORTER qui poussait une voiture d’enfant chargée à bloc. En entrant dans la rue de la Pannerie, ma rue, mon garçon âgé de 13 ans qui était resté soigner les plus petits à la maison, nous voyant revenir de loin accourut pour nous prévenir que la sureté perquisitionnait la maison. Mme DEPOORTER a eu la présence d’esprit de faire demi-tour immédiatement et est retournée chez elle à Prémesques à la Collerie pour camoufler le matériel. Je pris une autre direction tandis que ma femme continuait seule pour rentrer à la maison. Je suis parti chez Mme BEAUPREZ au Pont Ballot pour me cacher. Je la remercie.

 

La rue de la Pannerie entre les deux guerres.
Document SPMC numéro 1 185


Le premier jour quand les Allemands sont entrés dans Pérenchies, j’ai été réquisitionné par les officiers alors que je passais rue de Lille pour aller ramasser les soldats Nord-Africains morts à seule fin de les conduire au cimetière de Pérenchies. J’ai conduit les blessés à l’hospice de Pérenchies où on avait installé une infirmerie de fortune puisqu’il n’y avait plus de docteur à Pérenchies. J’ai réussi à prendre le révolver dans la gaine d’un lieutenant français qui avait été tué au volant de sa voiture.

Au même moment, une femme étrangère à la ville devait accoucher. J’ai appelé mon ami DELMOTTE qui était épicier rue Carnot pour conduire cette femme à Lille à la maternité. L’officier allemand accepta que Madame Julia DELBECKE les accompagne. Malheureusement, quand la voiture arriva au pavé de Pérenchies, face à la briqueterie de Lambersart, ils furent mitraillés par des soldats nord-africains couchés en position de tir de chaque côté de la route. Mon camarade DELMOTTE fut tué sur le coup. S’apercevant que la voiture était occupée par des civils, leur chef fit cesser le feu. La femme arriva juste à temps pour accoucher.

En 1944, on a chassé les Allemands du territoire de Pérenchies. Nous avons attaqué la mairie pendant que les Allemands nous mitraillaient en se sauvant.


Libération de Pérenchies en septembre 1944. Présence à droite d’un FFI : Michel DEBRUYNE. Document SPMC numéro 5 602

 

Nous avons occupé la mairie puis nous nous sommes ré »unis entre tous les résistants de la commune  et nous avons formé un comité de Libération de 23 membres. Nous avons désigné un maire et des adjoints et comme membre de la résistance FTPF, je fus nommé conseiller municipal.

Un peu plus tard, j’ai été convoqué au bureau militaire de Lille, place du théâtre, puisque j’étais engagé volontaire comme soldat de la 5ème compagnie, 3ème bataillon du groupe Fontaine numéro matricule 6 072. J’ai été autorisé à porter l’insigne FFI numéro 212,738. J’ai touché plusieurs fois une prime de combattant de la résistance.

J’avais fait, peu après, ma demande pour avoir la carte de combattant mais, malheureusement, j’ai négligé de répondre au questionnaire que j’avais reçu de la Préfecture. La gendarmerie militaire est venue plusieurs fois chez moi pour m’engager à compléter mon dossier. Je ne m’en suis jamais occupé et mon dossier est toujours à la Préfecture avec mes photos et je regrette de ne pas avoir continué.


Arthur CAYZEELE et deux de ses fils : Henri et Jean. Années 50/60.
Photo de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.

 

Il est à noter que mon fils Rémy a été pris pour moi à l’âge de 18 ans par la gestapo. Il a été envoyé à la prison de Loos pour 3 mois puis envoyé ensuite au camp de Ravensbruck en Allemagne jusqu’à la fin de la guerre. Il fut libéré par l’armée russe après 18 mois de camp de concentration. Il fut victime de la résistance. Il faisait partie d’un de mes groupes de trois, en triangles. Je pense que si c’était moi qui avais été pris, je ne serai certainement plus revenu. On m’aurait peut-être fait mourir là-bas en Allemagne comme beaucoup de mes camarades.

J’ai aussi autorisé mon fils Jean à s’engager au début 44, à l’âge de 15 ans. Il est allé au 3ème génie de sapeurs, 17ème compagnie et il a aussi sa carte de FFI, ayant chassé l’ennemi de notre pays. J’ai fait et aider à beaucoup de choses pour saboter la machine de guerre allemande à seul fin de les chasser de notre pays. Il est assez difficile de se rappeler de tout ce que l’on a fait. On peut toujours prendre des renseignements sur mon compte dans Pérenchies concernant mon activité sur la résistance.

Fait à Pérenchies le 15 février 1946.»

 

RECHERCHE D’ARCHIVES

 

Arthur CAYZEELE et 4 de ses fils. Années 50/60 ?
Photo de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.

 

En 1933, la famille Cayzeele habite  rue de la Pannerie.

La famille est arrivée à Pérenchies le 5 avril 1933 venant de Prémesques.

Arthur était né le 15 avril 1900 à Houplines. Il était ouvrier d'usine. Il avait épousé à Armentières Raymonde Comyn le 7 août 1920. Elle était née à Pérenchies le 30 novembre 1902. Elle était ménagère.  


La famille d’Arthur CAYZEELE.
Photo non datée de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.

 

Plusieurs autres personnes sont dans le foyer :

Rémy, né le 30 01 1923 à Houplines,

Agnès, née le 05 09 1924 à Armentières,

Henri, né le 29 06 1927 à Houplines, marié à Pérenchies le 30 11 1946,

Jean, né le 26 02 1929 à Prémesques,

Christiane, née le 10 01 1932 à Prémesques,

Renée, née le 24 08 1933 à Pérenchies,

Marceau, né le 19 09 1933 à Pérenchies,

Gilbert, né le 04 09 1938 à Pérenchies,

Georges, né le 12 02 1941 à Pérenchies,

Claude, né le 18 06 1942 à Pérenchies et DCD le 18 09 1942. 

Andrée, née le 11 05 1944 (? date un peu difficile à lire) à Pérenchies.


Arthur CAYZEELE et 6 de ses fils : Jean, Georges, Rémy, Marceau, Henri et Gilbert.
Photo non datée de la famille Cayzeele remise à SPMC pour copie.



LA SECTION DES PRISONNIERS DE GUERRE

Après la guerre 1939/1945, une section d’anciens prisonniers sera constituée à Pérenchies. Elle rassemblera entre 100 et 200 personnes.

Un drapeau sera confectionné. Il est aujourd’hui en dépôt dans notre association.

 

Remise du drapeau à la section pérenchinoise des anciens prisonniers de la guerre 1939/1945,
devant le monument aux Morts de la Grand’Place.
Document SPMC numéro 2 775.


Les anciens prisonniers de guerre devant la mairie. Après la guerre.
Document SPMC numéro 5 874.


Le drapeau des associations des prisonniers de guerre, section de Pérenchies 1940/1945.
Objet SPMC numéro 1060


Quelques membres de la section des anciens prisonniers de guerre,
 avec le maire Roger Dutriez, lors du 8 mai 1995. Salle de l’Europe.  
Document SPMC numéro 6 018


Défilé pour le 8 mai 1945, rue de la Prévôté, devant la buvette de M. POLET.
Document SPMC numéro 256.


Défilé rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc) le 8 mai 1945
devant la maison du Docteur NUYTS.  
Document SPMC numéro 6 119.


Cérémonie du 8 mai 1995. Stèle des anciens combattants.
Document SPMC numéro 6 017.


Cérémonie d’hommage pour la Déportation. Avril 2019.
Une partie de la section UNC de Pérenchies.
Photo Christiane LEGRAND.

 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC.

Avril 2021.

 

Logo 8 mai 1945.

 

 

Vous appréciez notre travail,

Vous prenez plaisir à la lecture de nos articles,

Vous aimez le passé de Pérenchies,

Vous souhaitez nous accompagner dans la défense de son patrimoine,

Alors, n’hésitez pas :

Soutenez-nous et adhérez à notre association comme membre sympathisant.

Vous trouverez un bulletin d’adhésion sur notre blog sur la page d’accueil, à droite.

Remplissez-le et envoyez-le avec votre cotisation annuelle

(8€ pour 2021) à l’adresse suivante :

Philippe JOURDAN. Si Pérenchies m’était contée…

67, rue Jean MOULIN. 59840 PERENCHIES

 Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.