lundi 8 mai 2023

MARGUERITE-MARIE NUYTS. Toute une vie au service de Pérenchies… 2ème partie sur 4.

Entretien entre Marguerite-Marie NUYTS et Philippe JOURDAN en 2022.

Texte relu par Mlle NUYTS le 3 juin 2022.

 

Marguerite-Marie NUYTS en 2006.
Document SPMC.

 

Le 5 mai 1935, mon père participe aux élections municipales sur la liste d’Henri BOUCHERY, dans une liste d’Union Républicaine.

On y trouve aussi : Victor BEAUREPAIRE, Emile CAZIER, Henri COCQUEEL, Gaston COISNE, Victor DELMERRE, Maxime DESCAMPS, Paul DESPATURE, Géry DESRUMAUX, Eloi DEWAELE, Louis DUCROQUET, Louis DUTHOIT, Jules FAUQUEMBERGUE, René FRENOY, Henri GHESENS, Edmond LAMBELIN, Jules LAMBIN, Arthur POUILLE, Paul THIBAUT, Emile VROLANT, Paul CREPEL (Maraîcher), et Henri PLANQUE (Couvreur, administrateur de l’Union des Combattants).

Le bulletin de vote indique que mon père est Docteur et Vice-Président de l’Union des familles nombreuses.

Une autre liste de cette époque a été conservée. On ne sait pas s’il y en avait d’autres de déclarées.

Celle conservée est une Liste de Concentration Républicaine et de Défense Ouvrière. On y trouve : Robert DURIBREUX (menuisier, ancien combattant), Rémy BEUVET (entrepreneur, mutilé de guerre), Edouard BIGOT (employé de commerce, ancien combattant), Firmin BUSSON (commerçant), François CRETON (retraité des PTT, pensionné de guerre), Ferdinand DAUCHET (grand mutilé de guerre), Henri DEBRUYNE ( maçon, ancien combattant), Henri DELFORCE (artisan), Raphaël DESBONNET (commerçant), Fernand DUBOIS (cheminot, ancien combattant), Louis GELE (ouvrier plombier-zingueur), Lucien GOUY (chauffeur, ancien combattant), Gustave GRAVE (Tailleur, ancien combattant), Alfred GUERIN (Ouvrier plafonneur, ancien combattant), KESTELEYN (ouvrier serrurier), Charles LEMAI (ouvrier mécanicien, ancien combattant), Julien POUTRAIN (ouvrier des PTT), Jules QUINTREL (instituteur en retraite), Césaire THERY (ouvrier métallurgiste syndiqué, ancien combattant).

Les voix reçues ont été comptabilisées par quelqu’un. C’est Louis DUCROQUET qui a reçu le plus de voix (500) suivi d’Edmond LAMBELIN (499) puis de Jules LAMBIN (488), Maxime DESCAMPS (485), Henri BOUCHERY (481), Victor BEAUREPAIRE (479) et Julien NUYTS (478).

Le meilleur score de l’autre liste se monte à 390 voix pour la tête de liste, Robert DURIBREUX et 378 pour Rémy BEUVET.

La campagne a été assez difficile. On reproche à la majorité sortante d’être trop proche des industriels. La majorité répond en évoquant un esprit de haine et de basse politique.

Cet état d’esprit perdura durant de nombreuses élections. La droite et la gauche s’opposeront ainsi mais sauront se retrouver lors des moments de guerre.         

 

De 1935 à 1940, mon père sera maire de Pérenchies. Par la suite, il sera aussi Premier adjoint de Joseph POLET.

 

Réception en mairie de Pérenchies avec le maire Joseph POLET (1944 puis de 1947 à 1963).
Avant 1958. On aperçoit M. NUYTS.
 Document SPMC.


Après la mort de mon père, mon frère, Jean-Pierre, sera, durant un mandat, conseiller municipal.

 

J’ai encore en mémoire les grèves de 1936 ! Des ouvriers communistes de chez Agache défilaient en criant « A mort Nuyts ! ». Certains d’entre eux étaient les clients de mon père et je ne comprenais pas !

Comme maire, il rencontrait souvent Max DESCAMPS, membre de la famille AGACHE, et administrateur des usines de Pérenchies.

Durant la guerre 1939/1945, des ouvriers de chez Agache sont venus aider ma famille en creusant un abri dans le jardin. Un de nos amis l’appelait « La villa des Trouillards » ! Il y avait des bancs qui se transformaient en couchettes.

 

En 1939, des Anglais sont arrivés dans la commune, logeant chez les gens.

J’ai gardé des photos de plusieurs Anglais dans notre jardin. L’un était très ému car il avait une fille du même âge qu’une de mes sœurs.

 

Soldat anglais dans le jardin de la demeure de la famille NUYTS en 1940.
Document SPMC.

 

Après la guerre, nous garderons contact et il reviendra à la maison.

 

Un jour, les Anglais sont partis car les troupes allemandes approchaient.

La première guerre est encore dans la mémoire des habitants de Pérenchies. L’ennemi fait peur.

Beaucoup de gens partent et évacuent. Mon père ne veut pas quitter son poste de maire et de médecin et il décide de rester.

Mes grands-parents Sarazyn dans une voiture, ma mère dans une autre munie d’une remorque que l’on utilisait pour partir en vacances, et les 9 enfants prennent la direction de la Bretagne où vivait le frère de ma mère.

A cause d’un bombardement à Yaucourt-Bussus, à 10 kilomètres d’Abbeville, les deux voitures vont être séparées.

Durant les mitraillages, on se cachait sous une couverture ouatée pour oublier les avions et les tirs.

On ne peut pas contacter notre père resté dans le Nord. On n’a aucune nouvelle. Ma famille se réfugie alors dans un château abandonné par son propriétaire. Le concierge, toujours présent, nous propose de nous installer au 1er étage. On y restera un mois. J’ai encore le souvenir de cet espace qui me semblait tellement grand. On s’inquiète beaucoup pour nos grands-parents.

Un jour, on voit un homme arriver vers nous. On s’aperçoit alors que c’est notre grand-père. Il nous apprend que notre père nous recherche. Il n’a plus la volonté de rester éloigné de sa famille et il a demandé à la préfecture de quitter son poste et sa fonction de maire. Son premier adjoint, Louis DUCROQUET, qui n’avait pas d’enfants, fera alors fonction de maire et assumera les charges administratives. 

Mon père avait envoyé Léon De Grave à notre recherche et celui-ci avait retrouvé nos grands-parents dont la voiture ne fonctionnait plus.

La décision est prise d’abandonner la destination première et de rentrer à Pérenchies.

Nous avons alors connu l’occupation ennemie et les drames de la guerre.

Lors des alertes, on se cachait parfois dans le couloir de la maison. Notre voisine, Mme BAILLET, la postière, venait nous y rejoindre.

Je la revoie encore criant « : « Sainte-Vierge, priez pour nous ! » ou, lorsqu’on entendait le bruit d’une bombe : « Celle-là, elle va nous tuer ! »

 

Lors du bombardement de Lille-Délivrance, je me souviens du bruit fort des bombes qui explosaient.

Avec deux de mes sœurs, le dimanche suivant, nous nous sommes rendues à Lomme. On regrettera toujours d’y être allées car ce que nous y avons vu n’est pas imaginable. Des maisons détruites partout. Les rails du tramway projetés sur les 1ers étages.

 

Lors de la guerre, 2 filles de la famille FLODROPS seront tuées à Pérenchies. Elles se dénommaient Françoise et Geneviève. Par la suite, leur mère, après la naissance d’un fils, appellera deux autres de ses enfants Marie-Françoise et Marie-Geneviève, en souvenir d’elles.

 

J’ai vécu aussi le drame du soldat allemand tué dans le café du coin de la rue de la gare.


La rue de la gare. Années 20/30.
Document SPMC numéro 1 206.


Un dénommé LETAILLE avait tué ce soldat dans le café proche de notre habitation.

Le FFI arriva, blessé à la cuisse, chez nous. Il avait voulu saisir le fusil du soldat endormi et celui-ci, réveillé, avait tiré avant qu’il ne tire à son tour.

Du café à notre maison, il y avait des traces de sang.

Mon père a alors donné un de ses pantalons pour remplacer celui qui était souillé. Après avoir soigné Aurélien LETAILLE, mon père est parti dans le café. C’était la débâcle et les autres soldats allemands ne s’étaient aperçus de rien. Heureusement, car la population aurait subi des représailles.

  

La rue de Lille aux environs de la Seconde Guerre mondiale.
Document SPMC numéro 3 129.

 

Je ne sais pas ce qui s’est passé alors dans le café. Mon père n’a jamais évoqué devant nous ce moment dramatique. Certains ont dit que le soldat avait été tué sur le coup. D’autres qu’il vivait encore.

Je sais seulement qu’un dénommé Rémy BEUVET a transporté le corps caché dans une petite charrette qu’il utilisait pour sa profession de maçon.

Il habitait à quelques dizaines de mètres du café.

Au risque de sa vie, il est allé l’enterrer dans le cimetière communal évitant, sans aucun doute, un drame.

Je n’ai jamais cru que mon père ait pu abréger les souffrances du soldat allemand. Chrétien, très pratiquant, et médecin, il n’aurait pas pu commettre ce geste !

On ne saura jamais ce qui s’est vraiment passé en cette période trouble que nous avons vécue et subie.        


Le docteur NUYTS et son épouse.
Document SPMC.

 

Le Docteur NUYTS (1898-1958).
 Document SPMC.

 

Le 6 septembre 1944, notre ville a été libérée. Des militaires en convois ont traversé notre cité sous l’alégresse générale. Les enfants se faisaient photographier sur les chars et on avait sorti les drapeaux.  


Libération de Pérenchies. Septembre 1944.
 Document SPMC numéro 2531 Ter.

 

 

La libération de Pérenchies. La rue de Lille et le bureau de poste. 6 septembre 1944.
Document SPMC numéro 2 526. 

 

La libération de Pérenchies. Rue de Lille, à côté de la maison NUYTS. 6 septembre 1944.
Document SPMC numéro 3 810. 

 

Après la guerre, on a inauguré le calvaire qui fut érigé grâce à une souscription afin de remercier que la ville n’ait pas subi ce qu’elle avait connue lors de la Première Guerre mondiale.

Mon père étant le président de cette opération, nous avons eu la chance d’accueillir chez nous le Cardinal Liénart venu bénir le monument. De grosses tentures avaient été accrochées sur la façade et un écusson en bois y était fixé.

Une procession est passée devant notre maison avant de gagner le monument commémoratif en face de la maison de retraite Agache.

 

Le Docteur NUYTS et le Cardinal Liénart devant la maison familiale de la famille NUYTS,
 le 2 septembre 1945, le jour de l’inauguration du calvaire.
Document SPMC numéro 2 542.


Passage de la procession devant la maison du Docteur NUYTS, le 2 septembre 1945.
Document SPMC numéro 2 172.


Défilé, avenue du Kemmel avec les enfants NUYTS après la guerre 1939/1945.
Document SPMC.

 

Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

Novembre 2022.

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

vendredi 5 mai 2023

MARGUERITE-MARIE NUYTS. Toute une vie au service de Pérenchies… 1ère partie sur 4.

Entretien entre Marguerite-Marie NUYTS et Philippe JOURDAN en 2022.

Texte relu par Mlle NUYTS le 3 juin 2022.


Marguerite-Marie NUYTS en 2006.
 Document SPMC.

 

Je suis née à Pérenchies le 4 octobre 1926, dans la maison familiale, rue de Lille, l’actuelle rue du Général Leclerc, dans la chambre de mes parents à l’étage. Mon père, médecin, aidé d’un autre médecin, a procédé à l’accouchement.  



Acte de naissance de Marguerite-Marie NUYTS, née le 4 octobre 1926 à Pérenchies
.Etat civil pérenchinois.
Document transmis par la famille à SPMC.

 

Mon père, Julien Alfred NUYTS était né à Bertry, dans la maison familiale, rue de la gare, dans le Cambrésis, le 11 octobre 1898.

 


Julien NUYTS, père de Marguerite-Marie NUYTS.
 Document SPMC.

  

Ses parents, Julien Bonaventure Ferdinand NUYTS, mon grand-père paternel, né à Roubaix le 22 novembre 1867 (il décédera, à Pérenchies, le 2 janvier 1943), fabricant de tissus, sachant signer, et son épouse Blanche Angèle Aline FREMONT, ma grand-mère paternelle, sans profession, étaient âgés l’un de trente ans et l’autre de 23 ans.

 

Julien Bonaventure NUYTS et son fils, Julien Alfred NUYTS, dans la campagne.
Début du XXème siècle.
 Document SPMC.

  

Blanche FREMONT, mère du Docteur Julien NUYTS.
 Document SPMC.

 

Ma mère se nommait Marguerite-Marie Honorine Joséphine SARAZYN. Elle était née dans la capitale du Nord, à Lille, le 12 août 1901, 3 rue de la Grande Allée.

Son père, mon grand-père maternel, Alfred Paul Lucien SARAZYN, avait 34 ans, était architecte et savait signer.

Sa mère, ma grand-mère maternelle, se nommait Julia Célina DUTHILLEUL et avait 29 ans. Elle n’exerçait pas de profession.

 


Marguerite-Marie NUYTS-SARAZYN, mère de Marguerite-Marie NUYTS.
Document SPMC.

  

Dans sa jeunesse, mon père voulait s’orienter vers la philo mais, comme son père souhaitait qu’il soit médecin, il suivit la volonté paternelle et fit des études à Lille à Jeanne d’Arc. C’est là qu’il rencontra les frères de celle qui deviendrait ma mère. Il fera ensuite des études de médecine.

 

Signature du Docteur NUYTS sur une ordonnance le 26 octobre 1926.
 Document SPMC.

 

Mes parents se sont mariés le 15 avril 1922 à Lille.

Mon père était alors étudiant en médecine.

On sait par l’acte de mariage qu’il avait d’abord habité à Mons en Baroeul puis au 3, rue de la Bassée à Lille.

Son père exerce alors la profession de directeur d’usine. Il habite avec son épouse à Saint-Etienne.

Ma mère, quant à elle, habitait chez ses parents, au 63, rue Meurein à Lille. La majorité étant alors de 21 ans, elle était encore mineure.

Les témoins furent Benjamin DUQUESNOY, comptable, domicilié à Mons-en-Baroeul, et Pierre SARAZYN, élève officier au troisième Génie, en garnison à Versailles.

Les époux, les parents et les témoins savent tous signer. 

 

Mariage de Julien NUYTS et de Marguerite-Marie SARAZYN, le 15 avril 1922.
Document SPMC.

 

Le jeune couple va tout d’abord vivre à Lille puis à Lomme dans une maison appartenant à la famille de ma mère. Cette demeure était dénommée « Le Flaquet ». Selon le dictionnaire, ce mot signifie le bas du dos ou ce qui est bas d’où le mot « flaque ».

 

Le 14 juin 1924, les jeunes parents d’une petite fille arrivent à Pérenchies et s’installent au 29, rue de Lille. Je ne sais pas pourquoi mes parents avaient choisi Pérenchies. Il semblerait que la maison familiale était autrefois une pharmacie. Il n’y avait qu’un seul étage. Mon père fera agrandir la demeure par son beau-père, Monsieur SARAZYN qui était architecte de profession.

 


La poste et la maison familiale avant l’arrivée de la famille NUYTS.Avant 1914.
Document SPMC numéro 1 078.


La poste et la maison familiale de la famille NUYTS. Années 40 ?
Document SPMC numéro 1 216.

 

La poste et la maison familiale de la famille NUYTS. Années 50/60 ? On voit l’élévation
Document SPMC numéro 6 251.

 

10 enfants feront le bonheur du couple :

-          Suzanne née le 6 avril 1923 à Lille. Elle sera préparatrice en pharmacie.

-          Julien, né le 7 septembre 1924, à Pérenchies. Il sera prêtre.

 


Fête de Prémices (Première messe après ordination) de Julien NUYTS Fils,
 le 4 juillet 1948 en présence de toute la famille.
Document SPMC numéro 2 422.

 

-          Denise, née en 1925 à Pérenchies.

-          Marguerite-Marie Mathilde NUYTS, née le 4 octobre 1926, à Pérenchies.

-          Jeanne-Marie NUYTS, née le 16 septembre 1927, à Pérenchies.

-          Francine NUYTS, née le 17 avril 1929, à Pérenchies. Elle sera infirmière.

 

La famille NUYTS à la plage avant 1933.
Document SPMC.


La famille NUYTS à la plage durant les années 30.
Document SPMC.

  

-          Jean-Pierre NUYTS, né le 17 mars 1933, à Pérenchies. Il sera professeur en médecine, agrégé en neuro-pédiatrie.

-          Nicole NUYTS, née le 22 janvier 1935, à Pérenchies. Elle sera professeur d’Espagnol.

-          Thérèse NUYTS, née le 17 août 1937, à Pérenchies. Elle sera psychologue.

-          Jacques NUYTS, né le 16 novembre 1941, à Pérenchies. Il sera ingénieur en aéronautique.

 


Les enfants NUYTS vers 1942 dans le jardin de la maison familiale.
Document SPMC.

 

La famille NUYTS au grand complet vers 1942 dans le jardin de la maison familiale.
Document SPMC


Madame NUYTS et l’un de ses fils Jean-Pierre. Années 40 ?
Document SPMC.

  

Ma scolarité se fera à Sainte-Odile à Lambersart.

 

Certificat médical signé par le Docteur NUYTS précisant que le jeune Gustave LENGLARD
 peut travailler aux Ets Agache de Pérenchies.
 Le 29 septembre 1932.
Document SPMC.

 

Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

Novembre 2022.

  

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

mercredi 21 septembre 2022

« Je suis né à Pérenchies… ». Histoire de Pierre BONTE. 7ème partie.

 JOYEUX ANNIVERSAIRE PIERRE ! 3ème partie sur 3.

Le 15 septembre 1932, dans une petite maison appartenant aux Ets textiles Agache, venait au monde, rue Carnot à Pérenchies, Pierre BONTE. 

Il fera des études de journalisme à Lille alors que sa mère le destinait à la prêtrise et se fera connaître pour ses émissions de radio (Bonjour Monsieur le Maire), de télévision avec Jacques Martin (Le Petit Rapporteur, la Lorgnette) et d'autres..., ses prises de paroles et ses nombreux livres sur la défense du monde rural français et sa passion pour les bustes de Marianne. On le surnommait le "Pape des régions". 

Il visitera de nombreuses fois Pérenchies, sa ville natale. La salle d'histoire locale de l'association "Si Pérenchies m'était contée..." porte dorénavant son nom. 

Dernièrement, une rose Pierre BONTE vit le jour, en mai 2022. Il vit à Paris derrière la maison de la radio et continue à voyager à travers notre pays à la rencontre des autres et de nos belles provinces. Interrogé par un journaliste, il répondit : "Vous savez, j'aime ce que je fais et j'aime les gens que je rencontre. Mon travail est de faire savoir que les autres font du bien et que nos régions sont belles. Je suis un peu une courroie de transmission, le porte-parole de cette France que nous aimons tant". 

Une de ses amies, un jour, lui envoya, une carte pour la Saint Valentin : "Pierre, vous aimez la France et la France vous aime. Alors, bonne fête !"

Ce jeudi 15 septembre 2022, il a eu 90 ans. Notre région, sa ville natale et ses nombreux amis lui souhaitent un joyeux anniversaire.

En cette occasion, voici le dernier chapitre de son histoire. Les 6 autres ont déjà été publiés sur notre Blog.

 

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

Septembre 2022. 

 

Le 14 mai 2022, Pierre BONTE a participé à l’inauguration du Complexe de l’Horloge

 

Le 14 mai 2022, la vague du COVID s’atténuant un peu, l’inauguration du Complexe de l’Horloge prévue dans un premier temps en décembre 2021, a eu lieu.

A cette occasion, Pierre BONTE avait fait le déplacement de Paris à Pérenchies, sa ville natale.

La cérémonie a pu se dérouler avec un public nombreux sous un beau soleil.

Une belle manifestation et un regret, relayé par de nombreux visiteurs : les organisateurs de la cérémonie n’ont pas jugé utile de donner la parole au journaliste natif de notre commune expliquant qu’il l’avait déjà eue lors de la dénomination des salles organisée par l’ancienne municipalité en 2019 !

Comme aucune restauration n’avait été prévue, l’association d’histoire locale a invité Pierre BONTE à prendre un repas dans un restaurant des environs avant qu’il ne reprenne son train pour la capitale. Ce repas fut l’occasion pour lui de nous raconter quelques-uns de ses nombreux souvenirs de radio et de télévision.    


Inauguration du Complexe de l’horloge le 14 mai 2021. Vue 1.
Pierre BONTE et les officiels lors de la coupure du ruban.
Document SPMC.


Inauguration du Complexe de l’horloge le 14 mai 2021. Vue 2.
Pierre BONTE rejoint Madame PROVO pour la visite de notre centre d’histoire locale.
Document SPMC.

 

Inauguration du Complexe de l’horloge le 14 mai 2021. Vue 3.
Pierre BONTE et les officiels visitent la salle d’histoire locale dénommée Pierre BONTE.
Document SPMC.


Inauguration du Complexe de l’horloge le 14 mai 2021. Vue 4.
Pierre BONTE et le président de SPMC, Philippe JOURDAN.
Document SPMC.


Inauguration du Complexe de l’horloge le 14 mai 2021. Vue 5.
Pierre BONTE pose dans la salle d’histoire locale dénommée de son nom.
Document SPMC.



Article de la VOIX DU NORD relatant l’inauguration du Complexe de l’Horloge
et la dénomination de la salle d’histoire locale Pierre BONTE le 14 mai 2022.
Edition LA VOIX DU NORD. Armentières.


Pierre BONTE et sa sœur Bernadette dans les gradins de la salle Gérard LENFANT.
Derrière eux, les enfants de M. Max DESCAMPS, Gérard DESCAMPS et sa sœur.
14 mai 2022.
Inauguration du Complexe de l’Horloge. Vue 6.
Photographie SPMC.

  

UNE NOUVELLE MISE A L’HONNEUR POUR PIERRE BONTE

Lors de l’inauguration du Complexe de l’Horloge, Pierre BONTE nous informa que, le 28 mai 2022, une rose serait dénommée de son nom à l’occasion du Festival des Roses de Chédigny en Indre-et-Loire. Celle-ci fut créée par Michel ADAM pour la roseraie de Champ d’Oiseau aux Rosiers-Sur-Loire dans le Maine-et-Loire.

C’est grâce à Madame MOUSSEAU, une habitante de Saint-Mathurin-sur-Loire qui, durant de nombreuses années a participé au Festival d’Anjou avec le regretté Jean-Claude BRIALY, que cette cérémonie a eu lieu. La maison de Madame MOUSSEAU et de son mari, ancien médecin de la ville, était devenue un endroit de ressource pour l’acteur et une longue et belle amitié s’est ainsi créée.

Ayant entendu Pierre BONTE, dans l’émission MIDI EN France, évoquer la mémoire de l’acteur avec qui il avait fait son service militaire à Baden-Baden, Madame MOUSSEAU s’est rapprochée du journaliste natif du Nord et a eu l’occasion de l’inviter chez elle et de lui faire la surprise de cette nouvelle dénomination en lui disant : « Vous avez un pont à votre nom et aussi un belvédère, pourquoi pas une rose ? »

Midi Première avec la collaboration de Pierre BONTE. Vue 1.
Document INTERNET. Entre 2011 et 2014.

 

Midi Première avec la collaboration de Pierre BONTE. Vue 2.
Document INTERNET. Entre 2011 et 2014.




Inauguration du Pont Pierre BONTE à Apremont sur Saône en 2007.
Document Pierre BONTE transmis à SPMC.


Afin de le remercier d’avoir accepté sa proposition et son invitation, elle lui offrit aussi une marionnette réalisée à Lyon, une ville chère au cœur de Jacques MARTIN qui avait travaillé avec Pierre BONTE dans les célèbres émissions de télévision « Le Petit Rapporteur » et « La Lorgnette » dans les années 70. Cette marionnette confectionnée exprès, sur sa demande, représente une Marianne, une autre des grandes passions du Pérenchinois de cœur.

Lors d’un appel téléphonique, elle me proposa pour nos archives quelques photographies de la dénomination de la rose Pierre BONTE. Elle raconta aussi avoir envoyé à Pierre BONTE, en accord avec son époux, une carte pour la Saint-Valentin, avec les mots suivants : « Pierre, vous aimez la France et la France vous aime… Bonne fête ».  


Recto de la carte éditée pour la dénomination de la rose Pierre BONTE
 avec une dédicace à l’intention de Philippe JOURDAN. 14 mai 2022.
Document Philippe JOURDAN.

 

Inauguration de la rose Pierre BONTE le 28 mai 2022 à Chédigny.
Photographie Madame MOUSSEAU, la marraine de la rose. 

 


Pierre BONTE reçoit, de Madame MOUSSEAU,
 une marionnette en forme de Marianne. fabriquée par la Compagnie du Guignol de Lyon,
ville natale de Jacques MARTIN, 
Photographie Nicole MOUSSEAU. 22 mai 2022

 

Le balcon de Pierre BONTE à Paris fleuri des roses à son nom,
 cadeau des organisateurs du Festival de la Rose de 2022.
Photographie Pierre BONTE.

 

25 juin 2022 à Saumur pour les journées du livre et du lire, créées par Jean-Claude BRIALY.
Pierre BONTE présente son nouveau livre sur les Mariannes.
Photographie Nicole MOUSSEAU transmise à SPMC.


Samedi 23 juillet 2022. Dîner de Pierre BONTE près de la Loire.
 « Le temps des cerises »,
la chanson préférée de son père.
Photographie Nicole MOUSSEAU.

 

Le 15 septembre 2022, Pierre BONTE fête ses 90 ans.

BON ANNIVERSAIRE AU CITOYEN DE CŒUR DE PERENCHIES !


Pierre BONTE, ses 5 sœurs et une amie chez le photographe. 
Peut-être la Ducasse de juillet 1933 ?
Document SPMC numéro 3 101.


A l’occasion de cet anniversaire, notre association a envoyé un petit mot accompagné de friandises de notre région.

Par la poste, Pierre BONTE nous a envoyé une carte de remerciement datée du 12 septembre 2022. 

 

" Paris, le 12 septembre 2022.

Cher Philippe, chers amis, vos vœux m'ont vraiment énormément touché.

Merci pour cette nouvelle manifestation d'amitié qui renforce mon attachement à ma commune natale.

Vous m'avez comblé avec ces confiseries succulentes qui m'ont fait retrouver les saveurs de ma lointaine enfance.

Merci aussi pour cette belle série de photos qui m'a replongé dans mes souvenirs pérenchinois. Comme vous, je souhaite de tout coeur avoir le plaisir de revenir à Pérenchies au cours de la nouvelle décennie que je vais entamer...

Et croyez à ma fidèle amitié.

Pierre BONTE". 


Quelques messages de sympathie…






Pérenchies Histoire "Si Pérenchies m'était contée"

Bon anniversaire à ce Pérenchinois de naissance et de cœur qui n'a jamais oublié sa ville natale et a su transmettre toutes les valeurs de notre région.

Les adhérents de SPMC lui transmettent toutes leurs pensées et leur amitié.

 

Marie Paule Debeir

Bon anniversaire à Pierre. J'ai bien connu son père qui était ami avec grand père. Ils s'appelaient tous deux Maurice. Et j'ai rencontré plusieurs fois Bernadette que j'apprécie beaucoup. Amicalement

 

Pérenchies Histoire "Si Pérenchies m'était contée"

Mme la Députée, Brigitte LISO a publié ce message sur sa page Facebook : "Je souhaite un très bel anniversaire à Pierre Bonte, un Pérenchinois dans le cœur des Français et à l’œuvre multiple : journaliste, écrivain, animateur de radio et de télévision … et collectionneur infatigable de Mariannes ! Un amoureux de la France et de ses territoires

Pérenchies et la 4ème circonscription du Nord sont chanceux de pouvoir compter sur son talent et sa personnalité remarquables. Bon anniversaire cher Pierre.

 

Edda.

Bon anniversaire Pierre passez une agréable journée.

 

Mireille Marquette

Bonjour, je ne vais pas sur Facebook, mais je souhaite un bon anniversaire à Pierre BONTE.

 

Pérenchies Histoire "Si Pérenchies m'était contée"

Certaines personnes nous ont envoyé leur message par Email. Nous les publions donc sous notre adresse :

"Plus qu'un message, plus que des mots, ce sont les merveilleux souvenirs de vos pas…

 

Carole Gruson,1ère adjointe au Maire

Très bon anniversaire Monsieur Bonte. Toujours fidèle à vos racines. Avec tout mon respect.

 

Mauricette Verzele

Joyeux anniversaire, Monsieur Pierre BONTE. Vous n'avez jamais oublié vos racines et votre terre natale. Et vous avez su transmettre votre bonne humeur et votre joie à une France qui en avait bien besoin. Merci pour ces belles valeurs que vous nous avez fait partager

 

Flo Cappelli

AUGURI Mr Bonte !

90 ans et toujours aussi actif et...JEUNE

La ville de Pérenchies est honorée de compter parmi ses enfants nés en son sein, un illustre personnage tel que vous.

Nous vous souhaitons que le meilleur pour toutes ces prochaines années avec toujours une aussi bonne forme et jeunesse

 

Michele et Alain Santy

Bravo, bisous de nous deux

 

Claudine Goemans

Très bon anniversaire Monsieur vous nous avez fait visiter tant de villages. Merci.

 

Anna Verbeke

Joyeux anniversaire Monsieur Bonte

 

Jean-Pierre Compère

Un joyeux anniversaire à notre ami Pierre Bonte. Nous espérons de tout cœur le revoir bientôt dans notre ville où nous accueillerons comme il se doit un des plus célèbres pérenchinois avec lequel nous avons toujours plaisir à discuter.

 

Caroline Rosaly Jean

Bonjour à vous et votre famille Mr Bonte et respect. Bonne journée. On vous souhaite un bon anniversaire.

 

Ghislaine Tilmant

Joyeux anniversaire

 

Francoise Vandevelde

Bon anniversaire Monsieur. Une excellente journée. Que vous soyez entouré de ceux que vous aimez ! Bonne continuation. Au plaisir.

 

Marcelle Gillon

Bon anniversaire Mr Bonte

 

Francette Waterblez

Bon anniversaire Monsieur Pierre Bonte que j'ai eu l'occasion de rencontrer lors de l'inauguration de la Salle "Pierre Bonte" au centre culturel de l'Horloge. Beaucoup de souvenirs ont rejailli lorsque nous avons parlé des émissions "Bonjour Mr Le Maire…

Pierre Bonte était venue à Pérenchies et je me rappelle l’avoir écouté à 7H du matin l’oreille collée à la radio RTL en compagnie de mes parents.

 

Brigitte Liso

Un très bel anniversaire à Pierre Bonte, Pérenchinois qui a œuvré pour informer et divertir les Français pendant tant d’années. Un amoureux de la France, de ses territoires. Un homme de talent !

 

Patoche Vdb

Joyeux anniversaire, Mr Pierre Bonte

 

Maria Palma Waterblez

Joyeux anniversaire Monsieur Bonte, c'est formidable, vous n'oubliez pas vos racines.

 

Christiane Legrand

Bon anniversaire Mr Bonte

 

Daniel Balloy

Également Perenchinois de naissance. Je suis né non pas rue Carnot mais rue Gambetta. C’est un réel plaisir de souhaiter à cet illustre Pérenchinois, qui n'oublie pas ses racines, un joyeux anniversaire.

 

Marianne Deudon

Bon anniversaire.

 

Martial Wattelle

Bon anniversaire.

 

Karine Stéfaniak

À M. Bonte, bon anniversaire. 


Promenade sur la Loire sur les anciens bateaux avec Pierre BONTE. Dimanche 24 juillet 2022. Photographie Nicole MOUSSEAU.


Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… ».

Septembre 2022.

 

Relecture et publication : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.