samedi 13 juin 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Les religieuses de Sainte-Marie-la-Forêt.

Document : Pérenchies et son passé numéro 74
 
Quelques religieuses de Pérenchies, rue Gambetta. Non datée.
Inconnue -  Sœur Adrienne - Sœur Gabrielle - Sœur Renée-Marie - Sœur André.
Document SPMC numéro 4 600
Commentaire :
«Nous sommes dans l’école Sainte-Marie de la rue Gambetta devant ce qui est, de nos jours, le bâtiment administratif de l’établissement scolaire privé.
Autrefois, c’était le lieu d’habitation d’une partie des religieuses de la Congrégation de Sainte-Marie-la-Forêt d’Angers à Pérenchies. La plupart des religieuses qui y vivaient s’occupait de l’école Sainte-Marie et des œuvres de la paroisse (enseignement, catéchisme, jeunesse, …).
Certaines des religieuses, ici présentes devant la salle qui servait de salle à manger, sont connues. 
De gauche à droite :
-        Non reconnue à ce jour. Est-ce une religieuse ?
-        Sœur Adrienne. Elle s’est occupée du Patronage Saint-Léger mais était aussi une des directrices du centre aéré municipal d’été.
-        Non reconnue à ce jour. Elle pourrait porter le nom de Sœur Gabrielle et aurait été présente entre un et deux ans à Pérenchies pour s’occuper de l’administration scolaire de l’école privée Sainte-Marie. Un jour d’hiver, glissant sur les feuilles humides de la cour, elle se serait cassé le bras.
-        Sœur Renée-Marie. Elle enseignait comme institutrice.
-        Sœur Andrée. De son vrai nom Andrée ALBERTI, elle enseignait également comme institutrice. Elle gérait aussi administrativement le patronage Saint-Léger et organisait des colonies de vacances l’été. Durant plusieurs années, elle quitta la France pour l’Afrique pour y gérer une école.

Sœur André est décédée en octobre 2019. Un article lui a été consacré sur notre blog. N’hésitez pas à aller y voir quelques photos qui la concernaient. Voici une partie du texte que je lui avais consacré.

« Nous avons appris le décès de Soeur André, ce mercredi 9 octobre 2019. De son vrai nom Andrée ALBERTI, sœur André de la Congrégation de Sainte-Marie La Forêt d’Angers fut religieuse à l'école Sainte-Marie de Pérenchies. Elle y enseignait.
Elle organisa aussi des colonies de vacances durant l'été. Elle s'occupait également du Patronage Saint-Léger dans le cadre de l'Action Catholique de l'Enfance (Perlin-Pinpin, Fripounet, Djin et Formule 1).
Après avoir passé une partie de sa retraite dans la région parisienne en compagnie de Sœur Adrienne, elle vivait depuis quelques  années dans la maison de retraite des religieuses de Sainte Marie d'Angers.
Au cours de sa vie de religieuse, elle avait aussi fait un séjour en Centre-Afrique durant plusieurs années. De caractère assez autoritaire, elle n'était pas toujours facile. Néanmoins, j'ai eu l'occasion de l'accompagner comme animateur sur trois colonies (1975, 1976 et 1978) et sur un déplacement d'élèves à Paris en 1978. J'en garde d'excellents moments et des souvenirs impérissables. Je me souviens de trois colonies : Bains-les-Bains en 1975, Chavanod en 1976 et Lezignan près de Lourdes en 1978. Une cinquantaine d’enfants partait en train pour un séjour de 3 semaines en été. La colonie n’avait pas beaucoup de moyens.  Soeur André conservait tout ce qu’elle pouvait pour réduire les coûts (pots de yaourts, restes de papier, costumes de la kermesse ou des processions). Il y avait des dizaines de cartons stockés durant l’année dans le grenier de la rue Gambetta. Ceux-ci partaient quelques jours avant nous avec les bagages des colons. Un wagon de la SNCF était en effet prévu en gare de Pérenchies pour recevoir caisses et valises.
Les activités se déroulaient le matin et l’après-midi était réservée aux sorties et aux grands jeux en extérieur. On marchait et on marchait ! On emmenait souvent le pique- nique dans des petits seaux en plastique qui avaient contenu de la crème ou du yaourt pour les collectivités. Toujours le même menu pour ces sorties : jambon, salade de pommes de terre et tomates. Pour le dessert, c’était souvent un fruit. Tout cela se portait facilement dans ces petits seaux. Toujours pour réduire le coût, l’intendante et l’infirmière étaient également des religieuses qui ne se faisaient pas payer. Le soir, c’était la veillée.
On faisait aussi un journal de colonie avec des stencils bleus et de certaines couleurs. Il ne fallait pas se tromper car la page était irrécupérable. Ensuite, on dupliquait cet exemplaire en plusieurs pages colorées. Pour occuper les enfants les jours de pluie, on chantait dans le réfectoire. On chantait en marchant, on chantait dans le bus… Et la journée passait. C’était simple mais à cette époque, on était un peu moins exigeant.
On avait aussi une animation sur la kermesse avec des stands puis la fête de fin de colonie où on dansait ou réalisait des petites scénettes. Pour les grands jeux, c’était des jeux d’opposition avec des bandes de tissus que l’on passait dans sa ceinture et qu’il fallait attraper pour battre son adversaire. On cherchait une pâture ou un petit bois qui pouvaient nous accueillir et nous devenions douaniers ou bandits…  Que de souvenirs…. 9 octobre 2019 »

Le président de SPMC (21 mai 2020)

Nous allons continuer jusque fin juin 2020 cette programmation journalière avec 6 documents par semaine et un dossier plus complet le jeudi.  La page est toujours publiée chaque jour à partir de 10H. N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Les activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations dont l’exposition du 15 août sont annulées.
21 mai 2020


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

message de formulaire