Document :
Pérenchies et son passé numéro 74
Quelques
religieuses de Pérenchies, rue Gambetta. Non datée.
Inconnue
- Sœur Adrienne - Sœur Gabrielle - Sœur
Renée-Marie - Sœur André.
Document
SPMC numéro 4 600
|
Commentaire :
«Nous
sommes dans l’école Sainte-Marie de la rue Gambetta devant ce qui est, de nos
jours, le bâtiment administratif de l’établissement scolaire privé.
Autrefois,
c’était le lieu d’habitation d’une partie des religieuses de la Congrégation de
Sainte-Marie-la-Forêt d’Angers à Pérenchies. La plupart des religieuses qui y
vivaient s’occupait de l’école Sainte-Marie et des œuvres de la paroisse
(enseignement, catéchisme, jeunesse, …).
Certaines
des religieuses, ici présentes devant la salle qui servait de salle à manger,
sont connues.
De
gauche à droite :
-
Non
reconnue à ce jour. Est-ce une religieuse ?
-
Sœur
Adrienne. Elle s’est occupée du Patronage Saint-Léger mais était aussi une des
directrices du centre aéré municipal d’été.
-
Non
reconnue à ce jour. Elle pourrait porter le nom de Sœur Gabrielle et aurait été
présente entre un et deux ans à Pérenchies pour s’occuper de l’administration
scolaire de l’école privée Sainte-Marie. Un jour d’hiver, glissant sur les
feuilles humides de la cour, elle se serait cassé le bras.
-
Sœur
Renée-Marie. Elle enseignait comme institutrice.
-
Sœur
Andrée. De son vrai nom Andrée ALBERTI, elle enseignait également comme
institutrice. Elle gérait aussi administrativement le patronage Saint-Léger et
organisait des colonies de vacances l’été. Durant plusieurs années, elle quitta
la France pour l’Afrique pour y gérer une école.
Sœur
André est décédée en octobre 2019. Un article lui a été consacré sur notre
blog. N’hésitez pas à aller y voir quelques photos qui la concernaient. Voici
une partie du texte que je lui avais consacré.
« Nous avons
appris le décès de Soeur André, ce mercredi 9 octobre 2019. De son vrai nom
Andrée ALBERTI, sœur André de la Congrégation de Sainte-Marie La Forêt d’Angers
fut religieuse à l'école Sainte-Marie de Pérenchies. Elle y enseignait.
Elle organisa aussi des
colonies de vacances durant l'été. Elle s'occupait également du Patronage
Saint-Léger dans le cadre de l'Action Catholique de l'Enfance (Perlin-Pinpin,
Fripounet, Djin et Formule 1).
Après avoir passé une partie
de sa retraite dans la région parisienne en compagnie de Sœur Adrienne, elle
vivait depuis quelques années dans la
maison de retraite des religieuses de Sainte Marie d'Angers.
Au cours de sa vie de
religieuse, elle avait aussi fait un séjour en Centre-Afrique durant plusieurs
années. De caractère assez autoritaire, elle n'était pas toujours facile.
Néanmoins, j'ai eu l'occasion de l'accompagner comme animateur sur trois
colonies (1975, 1976 et 1978) et sur un déplacement d'élèves à Paris en 1978.
J'en garde d'excellents moments et des souvenirs impérissables. Je me souviens
de trois colonies : Bains-les-Bains en 1975, Chavanod en 1976 et Lezignan
près de Lourdes en 1978. Une cinquantaine d’enfants partait en train pour un
séjour de 3 semaines en été. La colonie n’avait pas beaucoup de moyens. Soeur André conservait tout ce qu’elle
pouvait pour réduire les coûts (pots de yaourts, restes de papier, costumes de
la kermesse ou des processions). Il y avait des dizaines de cartons stockés
durant l’année dans le grenier de la rue Gambetta. Ceux-ci partaient quelques
jours avant nous avec les bagages des colons. Un wagon de la SNCF était en
effet prévu en gare de Pérenchies pour recevoir caisses et valises.
Les activités se déroulaient
le matin et l’après-midi était réservée aux sorties et aux grands jeux en
extérieur. On marchait et on marchait ! On emmenait souvent le pique-
nique dans des petits seaux en plastique qui avaient contenu de la crème ou du
yaourt pour les collectivités. Toujours le même menu pour ces sorties :
jambon, salade de pommes de terre et tomates. Pour le dessert, c’était souvent
un fruit. Tout cela se portait facilement dans ces petits seaux. Toujours pour
réduire le coût, l’intendante et l’infirmière étaient également des religieuses
qui ne se faisaient pas payer. Le soir, c’était la veillée.
On faisait aussi un journal
de colonie avec des stencils bleus et de certaines couleurs. Il ne fallait pas
se tromper car la page était irrécupérable. Ensuite, on dupliquait cet
exemplaire en plusieurs pages colorées. Pour occuper les enfants les jours de
pluie, on chantait dans le réfectoire. On chantait en marchant, on chantait
dans le bus… Et la journée passait. C’était simple mais à cette époque, on
était un peu moins exigeant.
On avait aussi une animation
sur la kermesse avec des stands puis la fête de fin de colonie où on dansait ou
réalisait des petites scénettes. Pour les grands jeux, c’était des jeux
d’opposition avec des bandes de tissus que l’on passait dans sa ceinture et
qu’il fallait attraper pour battre son adversaire. On cherchait une pâture ou
un petit bois qui pouvaient nous accueillir et nous devenions douaniers ou
bandits… Que de souvenirs…. 9 octobre
2019 »
Le
président de SPMC (21 mai 2020)
Nous
allons continuer jusque fin juin 2020 cette programmation journalière avec 6
documents par semaine et un dossier plus complet le jeudi. La page est toujours publiée chaque jour à
partir de 10H. N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou
informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos
connaissances sur Pérenchies et son passé.
Les
activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations
dont l’exposition du 15 août sont annulées.
21 mai 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
message de formulaire