dimanche 11 février 2018

Pérenchies de notre enfance


Facebook est un fantastique outil de communication avec ses qualités mais aussi ses défauts. Il permet de faire communiquer, de transmettre ses idées, ses réactions, positives ou négatives. Il donne aussi l'occasion de publier des documents anciens et, par les réseaux, d'échanger, de retrouver un peu de notre mémoire collective et, parfois, d'expliciter et de préciser les choses.
La communication est y ce qu'elle est, à l'image de notre société.

Dernièrement, mon attention a été attirée par un texte poétique au titre évocateur : « Pérenchies de mon enfance ».
Il était proposé par Stéfano MASSA qui avait vécu une partie de sa vie dans notre commune. En effet, il est né en 1961, d'une famille d'origine italienne. Sa maman qui portait le nom de jeune fille  « Genon » est décédée en 2015.
Aujourd'hui, s'il a quitté notre ville pour l'Avesnois, il en garde beaucoup d'amour et de nostalgie.
Son texte évoque Pérenchies vers 1965/1966.
A sa lecture, des tas d'images remontent ainsi que des souvenirs.

Enthousiasmé par ce texte, je lui ai demandé l'autorisation de le publier sur notre blog « Si Pérenchies m'était contée... ».
Il a accepté tout en vantant notre travail au sein de notre association d'histoire locale.

La poésie est une autre forme de langage. Elle se prête magnifiquement à notre recherche de notre passé et de nos souvenirs d'hier.
Et encore plus, lorsqu'elle fait émerger tout un monde enfoui dans notre mémoire.
On s'aperçoit alors que ces souvenirs retrouvés par un seul homme sont en fait les nôtres.

Depuis, plusieurs autres textes nous ont été communiqués :
       La rue Agache.
    Les Italiens de Pérenchies. Ce texte sera sans doute publié dans la revue du CFIP (Cercle franco italien de Pérenchies).
       Oscar, le coiffeur.
Par la suite, nous en ferons l'écho tout en remerciant son auteur qui a su nous faire voyager dans nos souvenirs d'antan.

Pour leur publication, nous avons proposé à son auteur d'y ajouter quelques documents d'époque.

Alors, n'hésitez pas, en prose ou en vers, vous aussi racontez votre passé et permettez à vos souvenirs de rejoindre notre mémoire collective.

Philippe JOURDAN
Président de l'association d'histoire locale « Si Pérenchies m'était contée... »
Le 12 février 2018.

Pérenchies de mon enfance

Pérenchies ville de mon enfance
dans une complète insouciance.
Je jouais cité saint Léger.
Le calme y régnait.


Carte postale SPMC numéro 1 214
La cité Marguerite Saint Léger et la rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc)
Années 30/40 ?

Une voiture arrive rue du Général Leclerc.
« Ramasses vite ton ballon » disait mon père
L’Ariane rouge et crème passe au milieu de l'artère.
Je reprends mon jeu sur la chaussée déserte.


Carte postale SPMC numéro 1 288
La rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc). Années 50/60 ?


Document internet.
La Simca Ariane

La sirène de l'usine pousse son cri.
Elle libère ses ouvriers. Il est midi.
Les magasins, les cafés se remplissent.
Les cheminées crachent mais donnent la vie.



Carte postale SPMC numéro 1 244
La sortie de l'usine Agache, rue Edouard Agache. Années 40/50 ?

Le pont nous promet son spectacle.
J'attends avec une énorme impatience.
La locomotive et son bel habitacle.
sa fumée, son sifflet qui habille le silence.



Carte postale SPMC numéro 1 255
Le pont de la Grand'Place.

La place offre son cœur et sa mémoire.
La pâtisserie nous séduit avec ses délices.
Le garde champêtre passe vêtu tout de noir.
avec fière allure sur sa bicyclette de police.



Carte postale SPMC numéro 1 264
La Grand'Place.  Années 40/50/60 ?

Maman le sait bien Je suis un enfant sage.
Elle m’achètera ma Norev, je le vois à son visage.
Le magasin de jouets est sur notre passage.
Papa m’offrira là aussi un vélo quand j'aurai l'âge.


Document internet.
Les petites voitures NOREV.

L'école et sa remise de prix baignent sous un soleil d'été.
Avec ses jouets et ses livres tous chauds et enrubannés.
Les danses annoncent la ducasse de juillet.
et les grandes vacances qui ne devraient pas se terminer.





Photo SPMC numéro 32
La fête des écoles publiques dans les années 60.
La chorale de M. Roland Dewulf dans la cour de l'école Jules Ferry, rue Henri Bouchery

Pérenchies, petite ville du Nord de la France.
mon cœur se fond dans mes souvenirs d'enfance.
Les sourires, les larmes caressent mon visage
la nostalgie de Pérenchies est un beau paysage.

                                               Stéfano MASSA



Carte postale SPMC numéro 1 293
Vues de Pérenchies. Années 50/60 ?


Documents mis en page par Jean-Pierre Compère

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