Facebook est un fantastique outil de communication avec ses
qualités mais aussi ses défauts. Il permet de faire communiquer, de transmettre
ses idées, ses réactions, positives ou négatives. Il donne aussi l'occasion de
publier des documents anciens et, par les réseaux, d'échanger, de retrouver un
peu de notre mémoire collective et, parfois, d'expliciter et de préciser les
choses.
La communication est y ce qu'elle est, à l'image de notre
société.
Dernièrement, mon attention a été attirée par un texte
poétique au titre évocateur : « Pérenchies de mon enfance ».
Il était proposé par Stéfano MASSA qui avait vécu une partie
de sa vie dans notre commune. En effet, il est né en 1961, d'une famille
d'origine italienne. Sa maman qui portait le nom de jeune fille « Genon » est décédée en 2015.
Aujourd'hui, s'il a quitté notre ville pour l'Avesnois, il en
garde beaucoup d'amour et de nostalgie.
Son texte évoque Pérenchies vers 1965/1966.
A sa lecture, des tas d'images remontent ainsi que des
souvenirs.
Enthousiasmé par ce texte, je lui ai demandé l'autorisation
de le publier sur notre blog « Si Pérenchies m'était contée... ».
Il a accepté tout en vantant notre travail au sein de notre
association d'histoire locale.
La poésie est une autre forme de langage. Elle se prête
magnifiquement à notre recherche de notre passé et de nos souvenirs d'hier.
Et encore plus, lorsqu'elle fait émerger tout un monde enfoui
dans notre mémoire.
On s'aperçoit alors que ces souvenirs retrouvés par un seul
homme sont en fait les nôtres.
Depuis, plusieurs autres textes nous ont été
communiqués :
–
La rue Agache.
–
Les Italiens de Pérenchies. Ce texte sera sans
doute publié dans la revue du CFIP (Cercle franco italien de Pérenchies).
–
Oscar, le coiffeur.
Par la suite, nous en ferons l'écho tout en remerciant son
auteur qui a su nous faire voyager dans nos souvenirs d'antan.
Pour leur publication, nous avons proposé à son auteur d'y
ajouter quelques documents d'époque.
Alors, n'hésitez pas, en prose ou en vers, vous aussi
racontez votre passé et permettez à vos souvenirs de rejoindre notre mémoire
collective.
Philippe JOURDAN
Président de l'association d'histoire locale « Si Pérenchies
m'était contée... »
Le 12 février 2018.
Pérenchies de
mon enfance
Pérenchies ville
de mon enfance
dans une
complète insouciance.
Je jouais cité
saint Léger.
Le calme y
régnait.
Carte postale SPMC numéro 1 214
La cité Marguerite Saint Léger et la rue de Lille
(actuelle rue du Général Leclerc)
Années 30/40 ?
Une voiture
arrive rue du Général Leclerc.
« Ramasses vite
ton ballon » disait mon père
L’Ariane rouge
et crème passe au milieu de l'artère.
Je reprends mon
jeu sur la chaussée déserte.
Carte postale SPMC numéro 1 288
La rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc).
Années 50/60 ?
Document internet.
La Simca Ariane
La sirène de
l'usine pousse son cri.
Elle libère ses
ouvriers. Il est midi.
Les magasins,
les cafés se remplissent.
Les cheminées
crachent mais donnent la vie.
Carte postale SPMC numéro 1 244
La sortie de l'usine Agache, rue Edouard Agache.
Années 40/50 ?
Le pont nous
promet son spectacle.
J'attends avec
une énorme impatience.
La locomotive et
son bel habitacle.
sa fumée, son
sifflet qui habille le silence.
Carte postale SPMC numéro 1 255
Le pont de la Grand'Place.
La place offre
son cœur et sa mémoire.
La pâtisserie
nous séduit avec ses délices.
Le garde
champêtre passe vêtu tout de noir.
avec fière
allure sur sa bicyclette de police.
Carte postale SPMC numéro 1 264
La Grand'Place.
Années 40/50/60 ?
Maman le sait
bien Je suis un enfant sage.
Elle m’achètera
ma Norev, je le vois à son visage.
Le magasin de
jouets est sur notre passage.
Papa m’offrira
là aussi un vélo quand j'aurai l'âge.
Document internet.
Les petites voitures NOREV.
L'école et sa
remise de prix baignent sous un soleil d'été.
Avec ses jouets
et ses livres tous chauds et enrubannés.
Les danses
annoncent la ducasse de juillet.
et les grandes
vacances qui ne devraient pas se terminer.
Photo SPMC numéro 32
La fête des écoles publiques dans les années 60.
La chorale de M. Roland Dewulf dans la cour de l'école
Jules Ferry, rue Henri Bouchery
Pérenchies,
petite ville du Nord de la France.
mon cœur se fond
dans mes souvenirs d'enfance.
Les sourires,
les larmes caressent mon visage
la nostalgie de
Pérenchies est un beau paysage.
Stéfano
MASSA
Carte postale SPMC numéro 1 293
Vues de Pérenchies. Années 50/60 ?
Documents mis en page par Jean-Pierre Compère
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