La
semaine dernière, nous mettions sur notre blog ce magnifique texte de Stefano
MASSA qui racontait ses souvenirs d'enfance dans le quartier de la rue du
Général Leclerc et la Cité Marguerite Saint Léger.
Ce
texte a été très apprécié par nos lecteurs qui y ont retrouvé les images de
leur propre passé. Des photographies anciennes y ont été ajoutées par notre
association.
Néanmoins,
nous pensons qu'il est un peu dommage de découper le texte en plusieurs
chapitres séparés par des documents. Nous y perdons un peu de son originalité.
Nous
avons donc décidé lors de notre réunion de ce soir de modifier cette
présentation en y mettant d'abord le
texte original puis les documents ajoutés.
Nous
espérons ainsi une meilleure lisibilité.
L'introduction
mise la dernière fois sera donc replacée en en-tête.
23/02/2018
Cordialement
Philippe
JOURDAN
Président
de l'association d'histoire locale « Si Pérenchies m'était
contée... »
« Facebook est un fantastique
outil de communication avec ses qualités mais aussi ses défauts. Il permet de
faire communiquer, de transmettre ses idées, ses réactions, positives ou
négatives. Il donne aussi l'occasion de publier des documents anciens et, par
les réseaux, d'échanger, de retrouver un peu de notre mémoire collective et,
parfois, d'expliciter et de préciser les choses.
La communication est y ce qu'elle
est, à l'image de notre société.
Dernièrement, mon attention a été
attirée par un texte poétique au titre évocateur : « Pérenchies de mon enfance
».
Il était proposé par Stéfano MASSA
qui avait vécu une partie de sa vie dans notre commune. En effet, il est né en
1961, d'une famille d'origine italienne. Sa maman qui portait le nom de jeune
fille « Genon » est décédée en 2015.
Aujourd'hui, s'il a quitté notre
ville pour l'Avesnois, il en garde beaucoup d'amour et de nostalgie.
Son texte évoque Pérenchies vers
1965/1966.
A sa lecture, des tas d'images
remontent ainsi que des souvenirs.
Enthousiasmé par ce texte, je lui ai
demandé l'autorisation de le publier sur notre blog «Si Pérenchies m'était
contée...».
Il a accepté tout en vantant notre
travail au sein de notre association d'histoire locale.
La poésie est une autre forme de
langage. Elle se prête magnifiquement à notre recherche de notre passé et de
nos souvenirs d'hier.
Et encore plus, lorsqu'elle fait
émerger tout un monde enfoui dans notre mémoire.
On s'aperçoit alors que ces
souvenirs retrouvés par un seul homme sont en fait les nôtres.
Depuis, plusieurs autres textes nous
ont été communiqués :
– La rue Agache.
–
Les Italiens de Pérenchies. Ce texte sera sans doute publié dans la
revue du CFIP (Cercle franco italien de Pérenchies).
– Oscar, le coiffeur.
Par la suite, nous en ferons l'écho
tout en remerciant son auteur qui a su nous faire voyager dans nos souvenirs
d'antan.
Pour leur publication, nous avons
proposé à son auteur d'y ajouter quelques documents d'époque.
Alors, n'hésitez pas, en prose ou en
vers, vous aussi racontez votre passé et permettez à vos souvenirs de rejoindre
notre mémoire collective.
Philippe JOURDAN
Président de l'association
d'histoire locale « Si Pérenchies m'était contée... »
Le 12 février 2018 ».
Pérenchies
de mon enfance
Stefano MASSA
Pérenchies
ville de mon enfance
dans
une complète insouciance.
Je
jouais cité saint Léger.
Le
calme y régnait.
Une
voiture arrive rue du Général Leclerc.
«
Ramasses vite ton ballon » disait mon père
L’Ariane
rouge et crème passe au milieu de l'artère.
Je
reprend mon jeu sur la chaussée déserte.
La
sirène de l 'usine pousse son cri.
Elle
libère ses ouvriers. Il est midi.
Les
magasins, les cafés se remplissent.
Les
cheminées crachent mais donnent la vie.
Le
pont nous promet son spectacle.
J'attends
avec une énorme impatience.
La
locomotive et son bel habitacle.
sa
fumée, son sifflet qui habille le silence.
La
place offre son cœur et sa mémoire.
La
pâtisserie nous séduit avec ses délices.
Le
garde champêtre passe vêtu tout de noir.
avec
fière allure sur sa bicyclette de police.
Maman
le sait bien Je suis un enfant sage.
Elle
m’achètera ma Norev, je le vois à son visage.
Le
magasin de jouets est sur notre passage.
Papa
m’offrira là aussi un vélo quand j'aurai l'âge.
L'école
et sa remise de prix baignent sous un soleil d'été.
Avec
ses jouets et ses livres tous chauds et enrubannés.
Les
danses annoncent la ducasse de juillet.
et
les grandes vacances qui ne devraient pas se terminer.
Pérenchies,
petite ville du Nord de la France.
mon
cœur se fond dans mes souvenirs d'enfance.
Les
sourires, les larmes caressent mon visage
la
nostalgie de Pérenchies est un beau paysage.
QUELQUES
DOCUMENTS D'EPOQUE :
Carte postale SPMC numéro 1 214
La cité Marguerite Saint Léger et la rue de Lille
(actuelle rue du Général Leclerc)
Années 30/40 ?
Carte postale SPMC numéro 1 288
La rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc).
Années 50/60 ?
Document internet.
La Simca Ariane
Carte postale SPMC numéro 1 244
La sortie de l'usine Agache, rue Edouard Agache.
Années 40/50 ?
Carte postale SPMC numéro 1 255
Le pont de la Grand'Place.
Carte postale SPMC numéro 1 264
La Grand'Place.
Années 40/50/60 ?
Document internet.
Les petites voitures NOREV.
Photo SPMC numéro 32
La fête des écoles publiques dans les années 60.
La chorale de M. Roland Dewulf dans la cour de l'école
Jules Ferry, rue Henri Bouchery
Carte postale SPMC numéro 1 293
Vues de Pérenchies. Années 50/60 ?
Documents mis en page par Jean-Pierre Compère
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