vendredi 23 février 2018

Pérenchies de notre enfance (2)



La semaine dernière, nous mettions sur notre blog ce magnifique texte de Stefano MASSA qui racontait ses souvenirs d'enfance dans le quartier de la rue du Général Leclerc et la Cité Marguerite Saint Léger.
Ce texte a été très apprécié par nos lecteurs qui y ont retrouvé les images de leur propre passé. Des photographies anciennes y ont été ajoutées par notre association.
Néanmoins, nous pensons qu'il est un peu dommage de découper le texte en plusieurs chapitres séparés par des documents. Nous y perdons un peu de son originalité.
Nous avons donc décidé lors de notre réunion de ce soir de modifier cette présentation en y mettant d'abord  le texte original puis les documents ajoutés.
Nous espérons ainsi une meilleure lisibilité.
L'introduction mise la dernière fois sera donc replacée en en-tête.

23/02/2018
Cordialement
Philippe JOURDAN
Président de l'association d'histoire locale « Si Pérenchies m'était contée... »

« Facebook est un fantastique outil de communication avec ses qualités mais aussi ses défauts. Il permet de faire communiquer, de transmettre ses idées, ses réactions, positives ou négatives. Il donne aussi l'occasion de publier des documents anciens et, par les réseaux, d'échanger, de retrouver un peu de notre mémoire collective et, parfois, d'expliciter et de préciser les choses.
La communication est y ce qu'elle est, à l'image de notre société.
Dernièrement, mon attention a été attirée par un texte poétique au titre évocateur : « Pérenchies de mon enfance ».
Il était proposé par Stéfano MASSA qui avait vécu une partie de sa vie dans notre commune. En effet, il est né en 1961, d'une famille d'origine italienne. Sa maman qui portait le nom de jeune fille  « Genon » est décédée en 2015.
Aujourd'hui, s'il a quitté notre ville pour l'Avesnois, il en garde beaucoup d'amour et de nostalgie.
Son texte évoque Pérenchies vers 1965/1966.
A sa lecture, des tas d'images remontent ainsi que des souvenirs.
Enthousiasmé par ce texte, je lui ai demandé l'autorisation de le publier sur notre blog «Si Pérenchies m'était contée...».
Il a accepté tout en vantant notre travail au sein de notre association d'histoire locale.

La poésie est une autre forme de langage. Elle se prête magnifiquement à notre recherche de notre passé et de nos souvenirs d'hier.
Et encore plus, lorsqu'elle fait émerger tout un monde enfoui dans notre mémoire.
On s'aperçoit alors que ces souvenirs retrouvés par un seul homme sont en fait les nôtres.
Depuis, plusieurs autres textes nous ont été communiqués :
       La rue Agache.
    Les Italiens de Pérenchies. Ce texte sera sans doute publié dans la revue du CFIP (Cercle franco italien de Pérenchies).
       Oscar, le coiffeur.
Par la suite, nous en ferons l'écho tout en remerciant son auteur qui a su nous faire voyager dans nos souvenirs d'antan.
Pour leur publication, nous avons proposé à son auteur d'y ajouter quelques documents d'époque.
Alors, n'hésitez pas, en prose ou en vers, vous aussi racontez votre passé et permettez à vos souvenirs de rejoindre notre mémoire collective.
Philippe JOURDAN
Président de l'association d'histoire locale « Si Pérenchies m'était contée... »
Le 12 février 2018 ».

Pérenchies de mon enfance              
                              Stefano MASSA

Pérenchies ville de mon enfance
dans une complète insouciance.
Je jouais cité saint Léger.
Le calme y régnait.

Une voiture arrive rue du Général Leclerc.
« Ramasses vite ton ballon » disait mon père
L’Ariane rouge et crème passe au milieu de l'artère.
Je reprend mon jeu sur la chaussée déserte.

La sirène de l 'usine pousse son cri.
Elle libère ses ouvriers. Il est midi.
Les magasins, les cafés se remplissent.
Les cheminées crachent mais donnent la vie.

Le pont nous promet son spectacle.
J'attends avec une énorme impatience.
La locomotive et son bel habitacle.
sa fumée, son sifflet qui habille le silence.

La place offre son cœur et sa mémoire.
La pâtisserie nous séduit avec ses délices.
Le garde champêtre passe vêtu tout de noir.
avec fière allure sur sa bicyclette de police.

Maman le sait bien Je suis un enfant sage.
Elle m’achètera ma Norev, je le vois à son visage.
Le magasin de jouets est sur notre passage.
Papa m’offrira là aussi un vélo quand j'aurai l'âge.

L'école et sa remise de prix baignent sous un soleil d'été.
Avec ses jouets et ses livres tous chauds et enrubannés.
Les danses annoncent la ducasse de juillet.
et les grandes vacances qui ne devraient pas se terminer.

Pérenchies, petite ville du Nord de la France.
mon cœur se fond dans mes souvenirs d'enfance.
Les sourires, les larmes caressent mon visage
la nostalgie de Pérenchies est un beau paysage.


QUELQUES DOCUMENTS D'EPOQUE :



Carte postale SPMC numéro 1 214
La cité Marguerite Saint Léger et la rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc)
Années 30/40 ?



Carte postale SPMC numéro 1 288
La rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc). Années 50/60 ?


Document internet.
La Simca Ariane



Carte postale SPMC numéro 1 244
La sortie de l'usine Agache, rue Edouard Agache. Années 40/50 ?




Carte postale SPMC numéro 1 255
Le pont de la Grand'Place.



Carte postale SPMC numéro 1 264
La Grand'Place.  Années 40/50/60 ?



Document internet.
Les petites voitures NOREV.




Photo SPMC numéro 32
La fête des écoles publiques dans les années 60.
La chorale de M. Roland Dewulf dans la cour de l'école Jules Ferry, rue Henri Bouchery



Carte postale SPMC numéro 1 293
Vues de Pérenchies. Années 50/60 ?


Documents mis en page par Jean-Pierre Compère



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