mercredi 2 décembre 2020

Pérenchies, de semaine en semaine… … Novembre 2020. Seconde partie. Numéro 4.

De semaine en semaine, notre ville avance dans le temps. Son présent est ponctué d’événements qui deviendront, plus tard, des faits d’histoire locale et des pages du passé de notre ville.


La place du Général de Gaulle à Pérenchies en 2009.
Carte éditée par le SIVOM ANO. Document SPMC numéro 1 349.


 

Il m’a semblé important de rassembler, grâce à de nombreuses sources d’informations mises à la disposition des habitants, cette mémoire qui se construit tous les jours et ainsi de présenter, petit à petit,  notre vie pérenchinoise que nous vivons et partageons.

Nos photographes apporteront une certaine forme d’illustration. Ce sera aussi l’occasion de présenter quelques documents de nos archives.

Chacun peut donc participer, s’il le souhaite, à l’écriture de ces pages et, ainsi,  conserver une trace de notre présent tout en enrichissant notre fonds documentaire et notre patrimoine.

 

S P M C

Philippe JOURDAN

 

15 novembre 2020

Message de Laurent BALLOY, Président des Amis d’Overath.

« L'association de Pérenchies - Les Amis d'Overath - participera, par la pensée, à la cérémonie patriotique du deuil national, demain 15 novembre à Overath en Allemagne, cérémonie qui rend hommage aux défunts de toutes les guerres. Que l'amitié entre les peuples passe au-dessus de tout ».

 


Décoration florale pour l’hommage aux morts de toutes les guerres.
Photographie Laurent BALLOY.


17 novembre 2020

Annulation, par la ville, de accueils de loisirs durant les vacances de fin d’année à cause des consignes sanitaires.

« Dans le cadre de l'organisation des vacances de Noël, nous vous informons que suite à la réunion de la commission enfance, jeunesse du 12 novembre 2020, il a été décidé de ne pas organiser d’accueils de loisirs pendant cette période. En effet à ce jour, les accueils collectifs de mineurs sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Cette décision repose sur les prescriptions émises par le Ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que sur les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Nous n'avons pas de projection sur l’avenir et nous sommes confrontés à des décisions tardives, il est donc impossible de prévoir une organisation optimale et satisfaisante tout en appliquant un protocole sanitaire renforcé, pour le bien-être et la santé des enfants. Merci de votre compréhension.»

Information complémentaire du 20 novembre 2020 :

« Nous vous informons que la décision de ne pas organiser d’accueil de loisirs pendant cette période a été prise par la municipalité suite au décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 qui suspend les accueils collectifs de mineurs jusqu’à nouvel ordre. Il n’est pas possible de savoir si l’autorisation d’ouvrir sera donnée. Le Gouvernement fait une différence entre les conditions d’accueil dans les écoles, les mercredis et les vacances scolaires ; la ville applique donc les directives. Il est apparu préférable de prendre une décision rapidement quant au maintien ou non afin que les familles aient le temps de s’organiser plutôt que de se retrouver devant le fait accompli. De plus, assurer une qualité d’accueil et un niveau de sécurité dans le respect des normes sanitaires demandent un certain temps ; cela ne peut pas être mis en place au dernier moment. L’équipe municipale a bien conscience que cette décision engendrera des complications au quotidien pour bon nombre de familles et est peinée par cette décision.

La ville agit pour le bien-être des enfants ».

 

Nouvelle vue sur le ce calvaire de Pérenchies.

Information municipale :

« Vous avez pu constater que le saule situé au Calvaire, rue du Général Leclerc, a été abattu.  

Cet action fait suite à la rupture récente de trois branches principales et à un diagnostic sanitaire et mécanique réalisé par l'Office National des Forêts.

A l'issue de ce rapport, il a été préconisé, par mesure de sécurité, d'abattre ce saule dès que possible. Cet emplacement ne restera pas vierge. Par conséquent, un nouvel arbre sera planté prochainement ».

 

 

Nouvel aspect du calvaire de Pérenchies. 17 novembre 2020.
Photo : Christiane LEGRAND.


Le calvaire de Pérenchies vu de face. 17 novembre 2020.
Photo : Christiane LEGRAND

 
Souvenir, souvenirs, …

 

L’emplacement du calvaire avant 1914.
Carte postale SPMC numéro 1 019

 
 

L’emplacement du calvaire après la guerre 1914/1918.
                                                        Carte postale SPMC numéro 1 164

 

Inauguration du calvaire le 2 septembre 1945. A droite, Madame Hortense LESCHAEVE. 
                                                        Document SPMC numéro 4 263.

 
 

Le calvaire de Pérenchies. Années 40/50. Après 1945.
                                                    Carte postale SPMC numéro 1 273
 


Le calvaire de Pérenchies. Années 40/50. Après 1945.
                                                        Carte postale SPMC numéro 1 268
 


Le calvaire de Pérenchies. Fin 20ème siècle.
                                                        Carte postale SPMC numéro 1 337.
 

 

19 novembre 2020

Malgré la pandémie, nos commerces locaux se parent des décors de Noël.

 

Vitrine de Noël « ANGELE LEFEBVRE ». Novembre 2020.
                                                    Document Facebook Angèle Lefebvre.

 

22 novembre 2020

Le démarchage à domicile est interdit sur la commune depuis le 5 novembre 2020 sauf pour les personnes munies d’une autorisation municipale et pour la vente traditionnelle des calendriers.

 

23 novembre 2020

Le centre social mobilise les jeunes pour les courses solidaires.

  

Affiche du CAL. Novembre 2020. Courses solidaires.
                                            Réalisation Centre Social CAL Docteur NUYTS.


24 novembre 2020

Le Président Emmanuel MACRON a allégé les restrictions du second confinement.

-        Le confinement et l’attestation restent en vigueur.

-        Les déplacements sont permis dans un rayon de 20km et pour 3 heures.

-        Si le nombre de nouveaux cas quotidiens reste sous les 5 000, le confinement pourrait être levé dans 15 jours.

-        Un couvre-feu de 21H à 7h est mis en place.

-        Les commerces peuvent rouvrir dans le cadre d’un protocole strict.

-        Le couvre-feu n’aura pas lieu pour les réveillons de fin d’année permettant aux familles de se réunir mais dans des limites raisonnables au niveau du nombre de convives.

-        Les activités périscolaires en salle sont de nouveau autorisées.

-        Les salles de spectacles, de cinéma et les musées sont à nouveau ouverts dans le respect des protocoles.

-        Les bars, les restaurants et les discothèques restent fermés.

-        Les stations de sports d’hiver n’ouvriront pas avant janvier.

-        Les rassemblements sur la voie publique sont toujours interdits.

-        Les lycées puis les universités pourront pleinement rouvrir.

-        La vaccination ne sera pas obligatoire. Les services de santé commenceront avec les personnes les plus fragiles.

-        Un isolement plus contraignant sera envisagé pour les personnes touchées par le virus.

-        Les établissements fermés administrativement seront aidés financièrement jusqu’au 20 janvier 2021.

-        Les familles les plus démunies seront aidées.

     

Affiche de l’évolution des mesures sanitaires.
                                                            Information gouvernementale

 

Décès du champion français de tennis de table Jacques SECRETIN.

Laurent BALLOY, pongiste, se souvient de sa venue à Pérenchies en 1991.

« C’est avec une immense tristesse que j’ai appris ce matin la mort d’une légende du Tennis de Table Français : M. Jacques Secrétin. Et au moment de l’annonce de sa mort me reviennent en mémoire les images du 19 janvier 1991, le jour où ce grand monsieur est venu à Pérenchies avec son acolyte Vincent Purkart pour nous faire la démonstration de leurs talents par un show fantastique que j’avais organisé depuis plusieurs mois dans le cadre de mes études.

Jacques Secrétin était, comme son Frère d’Armes Vincent Purkart, grand par le talent mais surtout grand par le cœur, par sa qualité d’âme auprès des gens, notamment des enfants. Il a été grand par sa gentillesse à l’égard de ma sœur, Cécile, handicapée tout au long de cette journée mémorable. 30 ans plus tard, je garde des souvenirs impérissables de cette journée.

MERCI pour tout ce que vous avez fait et surtout MERCI pour qui vous étiez : une LÉGENDE et un GRAND HOMME ».


 

Jacques SECRETIN, Laurent BALLOY et Vincent PURKART LE 19 janvier 1991
Document Laurent BALLOY

 


Cécile BALLOY, Jacques SECRETIN et Vincent PURKART, le 19 janvier 1991.    
Document Laurent BALLOY




Article de presse La Voix du Nord. Janvier 1991.
                                                         Document SPMC numéro 6 039


 

Opération Tennis de Table en 1991 avec Laurent BALLOY.
                                                        Document SPMC numéro 6 038

 

Un véhicule est accidenté, route de Verlinghem, et détériore l’enceinte de la base de Loisirs du Fort. Sivom Lompret-Pérenchies-Verlinghem.

 

 

Un véhicule accidenté devant la base de Loisirs du Fort en novembre 2020.
Document Facebook.

 

25 novembre 2020

Le centre social lance l’opération « La boîte de Noël des sans-abris ».

 

                              Affiche du CAL. Novembre 2020. La boîte de Noël des Sans-abris.

Réalisation Centre Social CAL Docteur NUYTS.


Courant novembre :

Des petits films pour garder la forme sont proposés par la Jeanne d’Arc et le tennis sur la page Facebook de la ville. .


                                                                       Logo de la JAP.

Document INTERNET.

 


Logo du Tennis-Club.
Document INTERNET.


28 novembre 2020

Vœux en avance de Serge MOUTIEZ, président du CFIP.

« Très chers amis,

Cette année exceptionnelle 2020 arrive à son apogée. Elle nous a privé, au long de ces longs mois, de tout ce qui motive l’existence de notre chère association : la convivialité, les rencontres culturelles et festives, les après-midi chaleureux du samedi, nos contacts amicaux.

Notre grande famille est restée néanmoins en liaison internet, messagerie, vidéo, téléphone…

De même les échanges d’amitié et d’infos ont été et sont nombreux avec notre ville jumelée de Pietralunga.

Cette privation d’activité ne nous découragera pourtant pas et un calendrier a d’ores et déjà été établi pour 2021 que nous vous communiquerons dès que la situation s’améliorant le permettra et qu’il pourra être validé.

Bien évidemment, à notre grand regret, nous ne pourrons cette année vous proposer notre traditionnel colis de Noël et surtout notre après-midi familiale si agréable.

Nous avons décidé de reporter les cotisations versées en 2020 et donc de ne pas procéder au recouvrement de la cotisation en 2021 sauf pour les personnes qui n’ont pas réglé les 13€ en 2020 et qui souhaiteraient néanmoins continuer de rester inscrits au CFIP. Dans ce cas, il nous serait agréable de recevoir votre chèque avant le 1er janvier prochain ou, en dernier délai, impérativement avant la prochaine assemblée générale (en principe en février ou mars prochain).

Parmi nos projets, nous entreprenons de créer un album photos papier et support CD que vous pourriez consulter au local ou lors de nos expositions ou acquérir (CD). Pour cela, si vous le souhaitez, vous pouvez dès maintenant transmettre par courrier ou email la ou les photos (anciennes ou récentes) de vous-mêmes ou des partipants que vous aimeriez voir publiées dans ces supports et qui reflètent des moments qui vous ont été particulièrement agréables parmi nous et qui ainsi alimenteront l’histoire locale du CFIP.

Pour vos envois : 6 rue d’Auvergne – 59840 PERENCHIES ou scmoutiez@gmail.com

Ou à Pierre Zannier chargé du projet : pmzannier@yahoo.fr

Je souhaite à vous toutes et tous une très bonne fin d’année espérant une amélioration permettant de vous retrouver en famille pour les fêtes, des vœux de bonheur et santé pour vous,  vos familles et vos amis pour une nouvelle année 2021 que nous souhaitons retrouver riche en culture, amitié, joie et convivialité dans un contexte sanitaire meilleur.

Tanti Auguri, Buon anno 2021.

Votre Président, Serge »

 

 

Drapeau du CFIP.
Document INTERNET.

 

Conseil municipal en visioconférence

-        Madame la maire, souffrante, le conseil est présidé par la 1ère adjointe : Mme Carole GRUSON-WARENDIEN.

-        Départ du DGS, M. CARLIER, sur décision de la majorité municipale.

 

 

Olivier CARLIER et l’ancienne Maire Danièle LEKIEN. Avant juillet 2020.
                                                                    Photographie INTERNET.


-        Dénomination de nouvelles résidences :

o   Quartier de l’étang : des noms d’arbres (Mélèze, Saule, …).

o   Rue du Nord : Résidence Jules QUINTREL.

Jules Quintrel était un instituteur de l'école publique des garçons. Cette école prendra le nom de Jules Ferry le 27 juillet 1937 sur proposition du Maire, Julien NUYTS. Le 19 septembre 1935, Jules Quintrel fonda avec quelques personnes l'amicale laïque qui prendra son nom à sa mort.

 

 

Drapeau de l’Amicale laïque.
Dépôt fait à SPMC par Francis VANHONACKER.


Le conseil remercie l’association « Si Pérenchies m’était contée… » pour ses propositions de noms en rapport avec l’histoire locale.

 

-        Un nouvel adjoint.

M. FACON, pour raisons professionnelles, quitte cette fonction tout en restant au conseil. Il est remplacé par Valentin ALSTEERS.

 

M.FACON.
Information municipale.


                                                                      M. ALSTEERS.

Information municipale.


29 novembre 2020

Notre ville fait la deuxième page de la VOIX DU NORD du 29 11 2020 dans la rubrique « VU DU CIEL ». La photographie aérienne est accompagnée d’un texte qui présente quelques erreurs. Un texte corrigé est donc créé.

 

 

Photographie aérienne de Pérenchies.
LA VOIX DU NORD. PHOTO PHILIPPE PAUCHET

 

QUI SUIS-JE ?

« La ville dans laquelle j’ai été construite a longtemps été connue pour son usine de tissage, propriété de la famille Agache. Village agricole, cette commune est devenue une petite ville, où de nombreux immigrants se sont installés, notamment dans l’entre-deux-guerres. Quant à moi, j’ai été édifiée dans un premier temps sur ce qui fut ensuite un… cimetière. Au XIX e siècle, il est décidé que ma place est dans le centre-ville. Victime des bombardements allemands pendant la Première Guerre mondiale, je suis reconstruite au même endroit, en face de l’hôtel de ville. Je suis l’église Saint-Léger de Pérenchies ». 

 

 « Merci à la Voix du Nord pour la belle vue aérienne de Pérenchies prise par Philippe PAUCHET, publiée ce jour, le 29 novembre 2020.

Néanmoins, le texte ne présente pas la réalité de l’histoire de notre commune et de l‘église Saint-Léger de Pérenchies.

Je me permets donc, président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… » de le reprendre afin d’y apporter les corrections nécessaires ».


"La ville dans laquelle j’ai été construite a longtemps été connue pour sa filature et son tissage, propriétés de la famille AGACHE. Village agricole, cette commune est devenue une petite ville, où de nombreux immigrants se sont installés, notamment dans l’entre-deux-guerres, pour sa reconstruction.

Quant à moi, j’avais été édifiée, il y a bien longtemps, dans le centre-ville qui se trouvait alors de l’autre côté de la voie du chemin de fer. Un cimetière m’entourait. Il sera déménagé, bien plus tard, où il se trouve aujourd'hui.

En 1861, il est décidé mon déplacement sur l’actuel centre de la ville grâce à la générosité de l’industriel M. DROULERS qui offrira le terrain et de Mme AGACHE qui prendra à charge les 2/3 du coût de mon édification.

Victime de bombardements par l’armée anglaise et du dynamitage de mon clocher par les troupes allemandes afin de récupérer le métal des cloches pendant la Première Guerre mondiale, je suis reconstruite au même endroit avec un clocher très différent.

Dans les années 30, un nouvel hôtel de ville viendra s’implanter près de moi à l’emplacement d’un ancien estaminet détruit. Je suis l’église Saint-Léger de Pérenchies". 

Philippe JOURDAN 

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… 

 

S P M C

A suivre…

Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale SPMC (Si Pérenchies m’était contée…).

 

L’information provient d’Internet, des réseaux sociaux, du bulletin d’informations municipales « Vivre à Pérenchies », du journal paroissial « LA SOURCE », du quotidien régional « LA VOIX DU NORD », de toutes les sources informatives publiques et du fonds documentaire de notre association SPMC.

 

Si un document publié ou un commentaire posent problèmes, n’hésitez pas à nous contacter afin de les régler. 

Merci à nos photographes : Christiane LEGRAND, Patricia LESSART et tous les autres.

Pour toute erreur ou complément d’information nécessaire, merci de nous contacter.

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 120.

Carte postale du mercredi : cartes fantaisies.

 

La Saint-Eloi est fêtée le 1er décembre.

 

 

Carte de Saint-Eloi.
Carte postale SPMC


Michel VERHAEGHE, dernier forgeron de Pérenchies. 1974.
Document SPMC numéro 1 751.


Commentaire :

Éloi serait né vers 588 près de Limoges. Il meurt le 1er décembre 660.

Il fut évêque de Noyon.

Orfèvre et monnayeur, il eut une fonction de ministre des finances auprès de Dagobert Ier. Pour les catholiques, il est fêté le 1er décembre.

 

Il est généralement considéré comme le saint patron des ouvriers qui se servent d'un marteau, et plus précisément des orfèvres, joailliers, graveurs, mécaniciens, chaudronniers, cheminots (en Belgique), horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d'or, doreurs, tisseurs d'or, monnayeurs, serruriers, cloutiers, armuriers, épingliers, aiguilliers, tireurs de fils de fer, ferblantiers, fondeurs, lampistes, loueurs de voiture, voituriers, cochers, vétérinaires, selliers, bourreliers, forgerons, maréchaux-ferrants (puis par extension, des charretiers, laboureurs et agriculteurs), charrons, carrossiers, charretiers, fermiers, laboureurs, valets de ferme, vanniers,  mais également des militaires logisticiens…

 

Saint-Éloi est resté célèbre au travers de la comptine « Le bon roi Dagobert » qui a été composée au XVIIIe siècle. L’idée de remettre « la culotte à l’endroit » signifiait le retour prochain des beaux jours.

 

Une légende raconte qu’il contribua à la création de Dunkerque. 

  

Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

mardi 1 décembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 119.

Carte postale du mardi : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Catherine est fêtée le 25 novembre.

 


Carte de Sainte-Catherine. Années 50/60 ? 
Document SPMC numéro 2 227.

 

Les filles de la classe de Mme GHESENS à l’école Jean Macé en 1922.
Document SPMC numéro 39.


Commentaire :

La fête de Sainte-Catherine se célèbre le 25 novembre de chaque année depuis le Xème siècle et commémore son martyre.

Elle naquit à Alexandrie (Egypte), d’une famille noble, peut-être royale. Elle fut décapitée, dans cette même ville, le 25 novembre 307, par ordre de l’empereur Maximin II, qui, charmé de sa beauté, et de sa science, souhaitait l’épouser. Elle, ne le voulait pas. Catherine est ainsi restée le symbole de la pureté. 

Plusieurs personnes dénommées Catherine sont reconnues comme saintes par l’église catholique. Les « Catherine » sont donc célébrées aussi à d’autres dates. 

 

Dans le nord de la France, les petites écolières s'offrent des cartes de vœux. Cet évènement était traditionnellement perçu comme la fête des filles tandis que la Saint-Nicolas, celle des garçons.

La Sainte-Catherine est une des fêtes les plus connues car la tradition veut que l'on fête les Catherinettes, c'est -à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans sans être mariées.

Cette tradition était très suivie dans le milieu des maisons de coutures et donnait lieu à une vraie fête. On leur confectionnait des chapeaux extravagants aux tonalités verte et jaune, qu'elles devaient porter toute la journée.

 Le vert symbolise l'espoir de se marier et le jaune la sagesse acquise au fil des ans.

 Coiffer Sainte-Catherine !

Dans certaines églises, se trouvait une statue de Sainte-Catherine à laquelle on mettait, le jour de sa fête, une nouvelle coiffure, et l’on chargeait de ce soin les filles de 25 à 35 ans qui n’avaient pas pu ou pas voulu se marier. C’est ce qu’on appelait « Coiffer Sainte-Catherine ».

Aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, on employait une locution analogue « Porter la crosse de Saint-Nicolas » pour désigner le célibat des hommes.

 

 


Le bonnet de Sainte-Catherine.
Carte postale ancienne SPMC.

 

En France et en Belgique, un proverbe dit: " À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine ". C'est donc, selon la croyance populaire, le moment idéal pour planter des arbres et arbustes. Ce n’est pas l’avis de tous les jardiniers ! 

 

Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

lundi 30 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 118.

Carte postale du lundi  : cartes fantaisies.

 

La Sainte-Cécile est fêtée le 22 novembre.

  

Carte de Sainte-Cécile.
Document SPMC "cartes postales anciennes "


 

Char en 1949/1950 avec des musiciens dont Roland DEWULF. Lieu non déterminé.
Document SPMC numéro 2 820.


Commentaire :

Cécile est une sainte chrétienne. Elle aurait vécu à Rome et en Sicile entre 176 et 180, aux premiers temps du christianisme.

Sa légende en fait une vierge qui, mariée de force, participa à la conversion de son mari et l'amena à respecter son vœu de virginité.

Sa fête a été fixée au 22 novembre.

La légende affirme qu'allant au martyre, elle entendit une musique céleste. Cette anecdote en fera la patronne des musiciens, des luthiers et des autres fabricants d'instruments de musique.

Elle est aussi la sainte-patronne des brodeurs.

On la représente avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée. Elle est souvent richement habillée, signe d'une origine patricienne.

Sainte-Cécile est la patronne des musiciens et des musiciennes ainsi que des brodeurs.

 

Philippe JOURDAN

24 novembre 2020

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

dimanche 29 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 117.

Carte postale du dimanche : cartes fantaisies.

 


Carte publicitaire de l’Office du tourisme du Val de Deûle.
Document SPMC numéro 1 347.

 

Commentaire :

Notre ville fait partie aujourd’hui d’un regroupement de 14 communes dénommé SIVOM Alliance Nord-Ouest. C’est une intercommunalité qui permet de mutualiser.

En 1968, le Gouvernement français a créé 5 communautés urbaines dont celle de Lille. Très vite, les villes de Lambersart, Saint-André, Marquette, Wambrechies et Pérenchies qui se trouvaient parmi les 89 communes de la CUDL se rapprochèrent pour gérer des problèmes concernant les personnes âgées et avec le souhait de créer une MAPAD (Maison d’Accueil pour Personnes Agées Dépendantes).  

D’autres communes les ont rejointes comme Verlinghem, Lompret, Quesnoy et Deûlémont. En même temps que le nombre d’adhérents augmentait, d’autres orientations furent prises comme les loisirs et la mise en place de l’Office du tourisme du Val de Deûle, l’environnement et l’emploi.

Par la suite, il y eut le service civique, dispositif d’engagement volontaire pour les jeunes de 16 à 25 ans, l’organisation de « Deûle en fête » et de « Terroir en fête », l’instruction des permis de construire, l’aide à la gestion des archives communales, le développement durable et la mise en place de groupements de commande.

Cette carte date de l’époque où 9 villes seulement en faisait partie.

Petit à petit, les compétences du SIVOM ANO sont reprises par la MEL. De nos jours, certaines villes ont émis l’idée de quitter le SIVOM. Il est fort probable qu’il vit, en ce moment, ses dernières années.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

samedi 28 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 116.

Carte postale du samedi : Pérenchies fin 20ème, début 21ème. 

 

La rue du Général Leclerc à la fin du 20ème siècle.
Document SPMC numéro 1 316.


Commentaire :

Quand on regarde cette carte, on pourrait croire être en 2020. Seules les voitures témoignent d’une autre époque. Et pourtant…

A gauche, une belle demeure se dresse depuis plusieurs décennies. Levez les yeux et vous verrez qu’elle porte la date de 1929.Une statue qui ne peut-être que géante de la Vierge y est aussi installée tout en haut. Lors des processions, cette maison était richement décorée de bannières et de guirlandes.

Comment imaginer que des véhicules militaires anglais y ont stationné sous les vivats de la population libérée du joug nazi en septembre 1944 ?

La jeune génération ou les nouveaux habitants savent-ils, qu’en face, se trouvait, autrefois, l’ancienne église de Pérenchies entourée, à l’image de celle de Verlinghem, du cimetière ? Le passage de la voie ferrée qui coupa notre commune en deux en sonna le glas. Trop petite, trop fragilisée par les passages des trains, elle fut reconstruite où elle se trouve aujourd’hui. Le cimetière restera encore longtemps avant d’être, à son tour, déplacé. On raconte que les habitants de la rue de la Poste trouvaient parfois des ossements dans leurs jardins !

C’est là aussi qu’avait été installé en 1928, année de la Commémoration du Centenaire des Ets Agache, une petite filature fondée à Lille par Donat Agache, rue du Croquet en 1828, un buste en bronze, sur un piédestal en pierre de Soignies, et qui représentait Edouard Agache.

 

Revenons à notre belle demeure. Y vivait, dans les années 30, une famille dont le père était horloger et originaire d’Australie. Lors de la seconde guerre mondiale, les Allemands n’apprécièrent pas cette nationalité et il fut surveillé!

Par la suite, plusieurs générations de fleuristes s’y sont implantées.

En face, se trouve la Maison Colette, une ancienne boutique dénommée « Au Bon Marché ». Si on regarde bien sous les deux fenêtres, on voit encore des petites gargouilles taillées dans la pierre pour évacuer les eaux de pluie. En 1931, le recensement nous signale la présence de Léonie Berte (née en 1879), épouse Colette, commerçante, de sa fille Marie-Louise (née en 1906) et de sa petite fille Denise (née en 1929).

Sur la photographie, une agence bancaire occupe le rez-de-chaussée.

Au XIXème siècle, c’est là que se trouvait la première maison commune, c’est-à-dire la mairie, et, à son côté, l’école composée d’une seule classe.

Un plan nous montre que la pièce était divisée en deux espaces séparés par une cloison. D’un côté, on trouvait les garçons et de l’autre les filles. A cette époque, la morale voulait que les élèves ne soient pas mélangés. Cela dura encore longtemps puisque moi-même, né en 1958, je fis toute ma scolarité primaire, dans les années 60, à l’école Jules Ferry fréquentée exclusivement par des garçons.  En maternelle, les sexes étaient mélangés. C’est en entrant au collège, que je retrouvai des élèves du sexe opposé.

Dans la vieille et unique classe du 19ème, le même enseignant avait alors un pupitre, monté sur une estrade, afin de dominer les deux groupes distincts.

La première école connue date de 1836. En 1843, elle fut agrandie avec une salle pour les garçons et une autre pour les filles.

  

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

 

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

vendredi 27 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

 Pérenchies et son passé numéro 115.

Carte postale du vendredi : Pérenchies dans les années 1950 à 1970.

 

Le centre sportif scolaire de la rue Henri Bouchery.
Document SPMC numéro 1 256.


Commentaire :

En 1945, le Maire, Maurice VANHONACKER, projette la création d’un centre sportif scolaire situé rue Henri Bouchery. Il sera destiné aux élèves des écoles.

Ce terrain ne sera acheté qu’en 1947 aux Brasseries Motte-Cordonnier. Comme ce terrain est cultivé par Emile VERVISCH, maraîcher à Lompret, une indemnité d’éviction est donc décidée. La brasserie lilloise émet cependant une condition : « Pendant 20 ans, après la vente, il lui sera réservé l’exclusivité pour les bières, vins et liqueurs qui pourraient  être débités dans le stade » !

Celui-ci servira donc aux écoles qui l’entourent mais aussi à la pratique de la gymnastique avec la Jeanne d’Arc qui vient y utiliser le portique mais aussi l’espace de plein air pour l’exécution des mouvements.

Des concours de chiens de défense s’y pratiquent également avec l’Amical Club du Chien de Défense de Pérenchies (1959-1962) dont le siège était au café du Pélican, rue Edouard Agache.

Des bâtiments en brique agrandissent l’école. Insuffisants, des préfabriqués sont mis en place. Chaque année, la fête des écoles publiques s’y déroule. Les cailloux rouges salissent les chaussures. Un chapiteau sera même dressé à l’occasion de la fête de la bière.

Dans les années 60/70, un collège public y est alors construit, composés de nombreux préfabriqués très différents les uns des autres. Celui-ci, appelé un temps C.E.G. (Collège d’Enseignement Général), deviendra C. E. S. (Collège d’Enseignement Secondaire) et sera transféré dans le quartier de l’Europe.

Le 25 novembre 1977, la Communauté urbaine de Lille le dénommera « Collège Jacques MONOD », du nom d’un médecin biochimiste mort en 1976. 

En 1978, le terrain est à nouveau à la disposition de la ville. La piste sera redessinée et un plateau d’évolution pour le basket et le volley réalisé. Un sautoir en hauteur et en longueur est également créé.

Les préfabriqués de l’ancien collège sont alors soit détruits soit attribués aux associations (Judo-Club, Cercle des Italiens, Enfance et Loisirs, Amicale laïque Jules Quintrel, Chorale Saint-Léger, les Portugais de Pérenchies, …). Un autre sera même utilisé pour le tri du courrier de la Poste.

En été, les centres aérés municipaux s’y installent pour deux mois. 

Une partie du stade sera cédée à l’école privée afin d’agrandir le collège Sainte-Marie.

Un double parking occupe aujourd’hui l’espace. Il fut dénommé « Place Roger Dutriez », un ancien maire de la commune (1971-1995).

Au premier plan, des jardins sont apparents. Ce sont des jardins ouvriers. Autrefois, l’usine Agache les attribuait aux ouvriers qui voulaient s’occuper en cultivant et ainsi, apporter un plus dans les assiettes des membres de la famille. C’était aussi l’occasion d’éviter qu’ils ne restent trop longtemps dans les estaminets et y dépensent leur salaire.

Celui-ci était versé en une seule fois, au mois. Par la suite, il le sera en deux fois, à la quinzaine. Certaines femmes avaient aussi pris l’habitude de venir le chercher afin d’éviter au « chef de famille » toute tentation !  

  

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

jeudi 26 novembre 2020

CONNAISSEZ-VOUS PERENCHIES EN CARTES POSTALES ET SON PASSÉ ?

Pérenchies et son passé numéro 114.

Carte postale du jeudi : Pérenchies entre 1930 et 1950.

 

La rue Henri Bouchery et la mairie vers 1931. Construction de la mairie actuelle.  
Document SPMC  numéro 1 221 . Version colorisée.


Commentaire :

En 1928, l’église de Pérenchies est reconstruite. Vient alors le tour de la mairie. Durant les premières années, on a utilisé un baraquement provisoire, rue Carnot. Puis, on reconstruisit la mairie détruite près de l’école des garçons. On peut encore la voir de nos jours.

En 1931, un nouveau bâtiment est inauguré sur la Grand’Place.

Sur cette carte postale, on voit encore les échafaudages de sa construction.

On remarque immédiatement que la circulation est inexistante. Une charrette est laissée sur le côté. Un cycliste a la rue pour lui seul.

Au premier plan, à gauche, on voit un commerce à côté de la mairie en fonctionnement puis le logement du directeur, l’entrée de l’école et deux classes avec, au-dessus, les logements des autres instituteurs. Aujourd’hui, l’école de musique y est installée.

C’est dans l’une de ces classes qu’on fit fonctionner une sorte de cinéma scolaire réservé aux élèves.

De l’autre côté de la rue, il y eut même, durant une période non connue, un cinéma qui fonctionnait. Longtemps sa grille resta en place avant que le logement ne soit refait.

A droite, un estaminet nommé « A la Clé de Fa ». C’était le siège de l’Alliance pérenchinoise. Lors de la ducasse de juillet, derrière, une tente était dressée avec une sorte d’orgue qui permettait de danser au rythme de la musique sur des planches de bois installées au sol.

 

Philippe JOURDAN

23 novembre 2020

  

En cette seconde et nouvelle période de confinement, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fonds de cartes postales composé de 400 clichés. Un petit commentaire suivra la photographie.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog