samedi 21 janvier 2017

Les garages et garagistes de Pérenchies (3)

Comme nous le disions dans nos précédents articles sur le sujet des garages et garagistes de Pérenchies, voici quelques photographies trouvées dans notre fond documentaire. Elles rappelleront certainement quelques souvenirs et vous donneront peut-être l'idée de nous en faire parvenir d'autres?
Nous vous remercions d'avance pour tout renseignement que vous pourriez nous fournir.


21/01/2017
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur




Numéro 224. Les véhicules avant 1914. Une charrette à la brasserie Lambelin, petite place avant la rue Agache.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1032. La rue de la Mairie, actuelle rue Henri Bouchery à Pérenchies, avant 1914. Une charrette avec un âne et un autre véhicule tiré par un cheval. Carte postale.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3257. Un membre de la famille rentière Bouquillon, rue de la Prévôté avec un véhicule de transport tiré par un âne ou un mulet avant 1914.  
(Si Pérenchies m'était contée...)



Numéro 549. Le chauffeur de M. Agache, Monsieur Coispine, sa femme et sa fille avant 1914 devant le château Agache., 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 550. Le certificat de capacité pour la conduite de M. Coispine, chauffeur de M. Agache. Avant 1914.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 621. Une Panhard Levassor devant le château Agache avant 1914.  
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 622. Une Rohet Schneider avant 1914 conduite par M. Coispine, chauffeur de M. Agache
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1068. Carte postale de la rue de la fabrique, actuelle rue Edouard Agache, avant 1914. Un véhicule devant l'entrée de l'usine Agache.  
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1072. Carte postale de la rue de Lille, actuelle rue du Général Leclerc à Pérenchies avant 1914.  
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1701. La Grand'Place de Pérenchies avant 1914 devant l'emplacement de la future mairie construite en 1931. Une charrette tiré par un cheval.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1751. Vers 1974. Le dernier maréchal ferrant de Pérenchies, M. Michel Veraeghe dans sa forge rue du Général Leclerc. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1752. Vers 1974. Installation pour ferrer les chevaux. La dernière forge de Pérenchies. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 280. Le bar des sports rue de la Prévôté et une pompe à essence pour les cycles vers 1930. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 271. Le café Carnot. Des amateurs de vélo vers le milieu du 20ème siècle?
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 446. Une moto de l'époque. Entre les deux guerres?
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 720. Une voiture rue Agache devant l'entrée de l'usine. Non datée. Moitié 20ème siècle? 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1212. Des véhicules à moteur place de Pérenchies. Carte postale après 1931.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3218. La mère de Mme Urli vers 1926. Une auto Ford Colmon. Lieu non précisé.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3128. Véhicule de la briqueterie Despature Cousin Fils. Non datée. (Milieu du 20ème siècle?) 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3638. Casimir Deleplanque, boucher à Pérenchies va chercher de la viande aux halles à Lille avec sa charrette. Non datée. Milieu du 20ème. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 4770. Facture de 1926. Vente et réparation de cycles à l'estaminet "A la belle vue", au croisement de la rue de la Prévôté et de la rue de Quesnoy, à côté de la ruelle à prunes. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 164. Le bonhomme Michelin lors de la kermesse paroissiale organisée sur le terrain bordant l'avenue du Kemmel. Non datée. Milieu 20ème?
(Si Pérenchies m'était contée...)



Numéro 1167. Carte postale entre les deux guerres (Années 30). Les bas de Pérenchies, rue de la Prévoté et un panneau : Automobiles. Vitesse Max 12 km. Estaminet "A la belle vue" et réparation de cycles Knockaert. 
(Si Pérenchies m'était contée...)



Numéro 447. Les autocars Duthilly vers 1938?
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 269. Le 25 mai 1943. Le café Marseloo sur la Grand'Place de Pérenchies. Une femme (Mme Marseloo?), sa fille (?) et un vélo. 



Numéro 232. Des motos devant le café du Pélican, rue Agache. Non datée. 2ème moitié du 20ème? 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 259. Le café le Rallye, rue de la Prévôté vers les années 50/60 avec les pompes à essence.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 334. Le café tabac, rue de la Prévôté avec les pompes à essence. Non datée. Après 1945.  
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1287. La Grand'Place de Pérenchies. Années 50/60.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 4738. 1951. La voiture Fiat de M. Ghesquière, secrétaire général de la mairie de Pérenchies. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 175. Les familles Cazier, Gruson et Jourdan trient les poireaux dans la cour d'une maison maraîchère rue de la Prévôté dans le quartier des Bas (actuel numéro 395) devant un véhicule.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 403. Michel Storms en 1955 avec sa Dauphine devant le café Le Carnot.
(Si Pérenchies m'était contée...)



Numéro 6587. Article de presse. La Pédale Pérenchinoise reçoit son drapeau en 1957. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 6589. Grand prix cycliste de Pérenchies. Non datée (Vers les années 50/60?).
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 6599. Course cycliste à Pérenchies. Non datée. (Vers les années 50/60?)
(Si Pérenchies m'était contée...) 




Numéro 425. Michel Lebleu en 1961 et son camion de transport de charbon. 
(Si Pérenchies m'était contée...)



Numéro 413. Le coeur joyeux en 1963, rue de la Prévôté. Mme Glali et une traction.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3549. Un car Duthilly en 1961. 
(Si Pérenchies m'était contée...)


Numéro 3612. Rue Agache (Braderie?). Madame Troubat et sa famille devant leur véhicule utilitaire.   
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3551. Un véhicule publicitaire et utilitaire devant le magasin Butin, rue de la Prévôté. A droite, la mairie. (Années 50 à 70). 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1288. La rue du Général Leclerc vers 1960/1970.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 1352. La place du Général de Gaulle à Pérenchies vers 1960/1970. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3546. La rue Carnot. Non datée. (2ème partie du 20ème siècle)
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 4002. Magasin Delevalée avenue du Kemmel en 1965. Une voiture et Sabine Dupont Debruyne. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 4059. Un autre moyen de transport pour les enfants et les religieuses (Patronage ou école privée de Pérenchies?). Non datée. Avant 1960. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 5551. Guido Cassan et Madeleine Walle avec un véhicule. Non datée (seconde moitié du 20ème).
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 4794. M. Jules Verwaerde devant un bus Slembrouck en 1970.




Numéro 1308. Carte postale. Le quartier de l'Europe, fin 20ème. 
(Si Pérenchies m'était contée...)


Numéro 1310. Carte postale. La mairie vers 1970. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 








Numéro 3369. Le pont de Pérenchies et la circulation dans les années 1980. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3507. Le garage du relais, rue de la Prévôté dans le quartier des bas de Pérenchies. Années 90.  
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3012. Le garage du relais, un garage Renault. Parade des majorettes de l'Alliance pérenchinoise lors de la ducasse des Bas. Années 60 à 80?
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3014. Les majorettes devant la graineterie de la Poste appartenant à M. Houssin Père. Les pompes à essence de la rue du Général Leclerc.
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3583. Jour de marché à Pérenchies (Fin 20ème?).
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 3587. Exposition commerciale à Pérenchies à la salle Lecerf en 1986. Le stand Renault et le garage Gagnon/Lepot. 
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 4850. Un bus TCC sur le pont de Pérenchies. (Fin 20ème siècle).
(Si Pérenchies m'était contée...) 



Numéro 6245. La pompe à essence de la rue du Général Leclerc est fermée. Fin de la seconde moitié du 20ème siècle.  
(Si Pérenchies m'était contée)


Pins du garage Renault de Pérenchies

mercredi 18 janvier 2017

les garages et garagistes de Pérenchies ( 2)

Voici quelques informations supplémentaires que nous avons trouvées grâce aux articles de Christiane Legrand sur facebook et à des personnes qui ont souhaité contribuer à cette recherche historique locale.

D'AUTRES INFORMATIONS SUR L'HISTOIRE DES GARAGISTES DE PERENCHIES FOURNIES PAR LES LECTEURS DE "FACEBOOK"

Le garage du Molinel serait l'actuel garage Degryse, rue de Lomme.
L'autocollant du garage du Molinel de Pérenchies présente le sigle des voitures Citroën.
Avant sa construction, il y avait des jardins ouvriers (vers 1960).
Les camions de la société de meubles Demeyère y étaient entretenus et réparés.
Le garage était aussi concessionnaire Volvo. 
Jean Michel Degraeve y a travaillé de 1975 à 1984.

Rue de la Prévôté, il y avait plusieurs garages (Le relais, le garage Verscheure, ...?).
- Le garage du Relais.
Dans les années 30, on voit sur les cartes postales un estaminet (A la Belle Vue) et un commerce de réparation de cycles appartenant à Monsieur Knockaert.
Vers 1950 (?), il appartenait à Raymond Menu qui avait sa maison de l'autre côté de la rue, sur Frelinghien.
Par la suite, il deviendra le Garage du relais. Il sera tenu par messieurs Lepot et Gagnon.
Le garage est aujourd'hui une habitation et une imprimerie.

Le garage du relais partira ensuite rue de Lomme, près du calvaire.
A l'arrêt de l'entreprise, les locaux deviendront un lieu de vente des meubles Demeyère.
Ce commerce n'existe plus depuis un an ou deux (2015, 2016). Les locaux seront sans doute détruits. Un programme de constructions (habitations? Commerces?) verra peut-être le jour.

- Le garage Verscheure.
Il se trouvait en face des écoles publiques de la rue de la Prévôté.
Le garage partira ensuite rue de Lomme sur l'emplacement de l'actuel garage Degryse.
La maison près de l'actuel garage rue de Lomme était le lieu de résidence de la famille Verscheure.
Ils céderont ensuite à Jacques Houssin Père qui cédera à son tour à monsieur Degryse (garage Peugeot) qui avait son garage rue Carnot (selon Didier Van-Camp).
Monsieur Degryse a pris sa retraite en 2016 et a laissé sa place à ses fils même s'il continue à y apporter son talent.

Les bâtiments de la Prévôté deviendront les ateliers municipaux.
Aujourd'hui (2017), ils sont mis en vente, la municipalité ayant récupéré le bâtiment Berghof pour y installer ses services (2016) et, en projet, une salle d'archives, des salles associatives (histoire locale, associations chorales et musicales) et peut-être une salle de spectacle avec sonorisation et gradins. 

- Jacques Houssin Père.
Entre autres, Jacques Houssin Père possédait une graineterie rue du Général Leclerc près de l'actuel magasin Match et de l'actuelle pharmacie Hubau. Des pompes à essence y étaient installées. Elles fonctionnaient même le dimanche.
Monsieur Houssin achètera le garage Verscheure de la rue de Lomme et le fera fonctionner selon Jean Michel Degraeve qui y a travaillé de 1975 à 1984.

Informations mises en page par Philippe JOURDAN le 15 janvier 2017 sur les souvenirs des utilisateurs de facebook (janvier 2017)


Si ces informations ne correspondent pas à vos souvenirs, n'hésitez pas à nous le faire savoir.
Nous comptons aussi sur vous pour nous transmettre vos souvenirs, vos documents, vos photos qui peuvent ainsi garder la mémoire de notre ville; la mémoire humaine pouvant parfois être défaillante.

Nous ferons paraître bientôt un autre article sur le même thème reprenant de nombreuses photos pour lesquelles nos vous demandons également de bien vouloir nous indiquer si les renseignements que nous avons indiqués sont exacts et dans le cas contraire , merci de bien vouloir nous fournir des renseignements complémentaires.
Encore merci pour votre participation à l'histoire de notre ville.

18/01/2017
Philippe JOURDAN
Président de "Si Pérenchies m'était contée"

lundi 16 janvier 2017

Les garages et les garagistes de Pérenchies(1)

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS
Pérenchies a une histoire. Retrouvons-la et préservons-la.



                      Un autocollant : garage Citroên du Molinel 59840 PERENCHIES (Facebook)


L'association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..." a trouvé un vieil autocollant dont la photo est jointe ici "Garage du Molinel - 59840 PERENCHIES".

Nous lançons un appel afin de retrouver l'origine de ce document.

Un de nos membres, Patricia, a lancé un appel sur Facebook.

Avec Jean-Pierre COMPERE, nous intervenons sur notre blog afin de rassembler d'autres informations sur notre histoire locale à travers l'histoire des garagistes pérenchinois.

Sur les réseaux sociaux, les souvenirs sont un peu contradictoires...Merci donc de nous aider dans cette recherche :

Quelques informations reçues :
  • Pérenchies n'est pas la seule ville à porter le code postal "59840"
  • Lompret porte également ce code.
  • C'est le garage qui était dans les Bas (Raymond Menu puis Renault Gagnon/Lepot)
  • C'est le garage Verscheure où se trouvent aujourd'hui les ateliers municipaux mis en vente, face aux écoles rue de la Prévôté.
  • C'est le garage Dusquene.
  • Duquesne ou Dusquene? Ou encore Duquesnes ?
  • C'est le garage des frères Valembois à Lompret.
  • C'est le garage Renault (Gagnon et Lepot) près du calvaire qui deviendra ensuite un lieu de vente de meubles. Aujourd'hui en vente.
  • Le sigle est une marque Citroën donc c'est un garage Citroën.
  • Seuls les Valembois vendaient Citroën donc c'est à Lompret.
  • C'est le garage de Jacques Houssin Père.
  • Verscheure n'est-il pas parti rue de Lomme ensuite? (Garage Degryse actuel) ?
  • Il faudrait voir un vieil annuaire téléphonique des années fin 20ème (1960, 1970, 1980, 1990).
  • Il faudrait regarder dans les annuaires Ravet Anceau.

Nous lançons donc un appel pour trouver la bonne réponse.
Tous les anciens clients de l'ancien garage du Molinel sont invités à nous donner son adresse.

Si vous avez des photographies des anciens garages de Pérenchies, des photos de  vos anciennes voitures, des photos des anciens garagistes, des factures qui portent les adresses, des souvenirs sur les garages à nous raconter, si vous avez travaillé dans un garage de Pérenchies (votre photo en tenue, des souvenirs à raconter, ...),   merci de nous contacter.

Grâce à vous, la mémoire de Pérenchies restera gravée.

Vous pouvez répondre sur le site de notre association : http://siperenchiesmetaitcontee.blogspot.fr/
(Responsable : Jean-Pierre COMPERE)

ou contactez : Philippe JOURDAN, Président de l'association d'histoire locale.
Email : ririjourdan@aol.com

Vous pouvez aussi nous envoyer par la poste vos documents, vos souvenirs écrits, ... à l'adresse suivante :
Philippe JOURDAN,
association Si Pérenchies m'était contée...,
67 rue Jean Moulin 59840 PERENCHIES

Tous les documents envoyés seront reproduits et rendus très vite.
(Ne pas oublier de joindre votre adresse et d'écrire derrière chaque document votre nom)


Merci de votre aide à tous et du plaisir de cette recherche dans notre passé.
Philippe JOURDAN
Le 16 janvier 2017.






vendredi 13 janvier 2017

Nous étions à Lambersart le 25 novembre 2016 ou l’histoire du réseau Sylvester-Farmer



Passionnée, passionnante, intarissable et rigoureuse sur le sujet, Danièle Lheureux, nous a fait revivre l’histoire, plutôt l’HISTOIRE du réseau Sylvester-Farmer pendant la seconde guerre mondiale dans toute la région du Nord de la France.
Mise au défi par son fils, parce qu’elle n’avait « même pas passé le baccalauréat », il n’en a pas fallu plus à Madame Lheureux qui a repris ses études.
Alors qu’elle devait réaliser un mémoire, le thème choisi fut celui de la résistance dans le Nord. Pour Danièle Lheureux, née en 1943,  ce thème est devenu sa raison de vivre, il est devenu sa mémoire.

Beaucoup de documents ont été écrits sur le sujet, mais jamais elle ne s’en contentera et sera fort exigeante. On peut écrire qu’elle a su pénétrer le réseau, se faire accepter parmi les résistants encore vivants et après avoir reçu leur confiance, elle les a côtoyés, elle est devenue leur mémoire.
Elle a rencontré le colonel Maurice James Buckmaster, officier de la 50ème division dans l’armée britannique, devenu le chef pour la section Française  du S.O.E (Special Opérations Exécutive).. Il parle bien l’allemand et couramment le français.
C’est lui qui recrutera Michaël Trotobas, le futur Capitaine Michel. Ce dernier mettra en place en France l’ensemble du réseau. Après avoir été tué par les Allemands, les armes à la main, le Capitaine sera remplacé par Michel Séailles qu’elle a également pu rencontrer.

Danièle Lheureux est tenace, les récits ne suffisent pas, alors elle obtient les preuves, les écrits authentiques réalisés par les résistants, les faux-papiers, les cachets et même le drapeau fabriqué au moment de la libération.
Depuis 1988 ses livres relatent avec précision les faits, mentionnent les noms de ces résistants, leurs noms d’emprunt, donnent leur matricule. Elle raconte les différentes périodes et les diverses organisations en particulier avant et après la mort du Capitaine Michel. Elle donne le détail des branches du réseau dans les régions avec le nom des chefs dans chacune d’elles.
Durant toute sa conférence, devant un auditoire avide de connaissances, et qu’elle a rapidement captivé, elle nous a fait revivre la mise en place de ce réseau, le recrutement de ses membres, leur formation, l’envoi des messages vers Londres, la recherche des terrains pour les parachutages, la réception du matériel avec fusils, explosifs, émetteur, sa filière d'évasion par l'Espagne pour rejoindre Londres pour les aviateurs abattus ou les résistants en danger,  la solidarité entre les équipes, les arrestations suite aux dénonciations. Toutes les informations données, pleines de précisions, sont rigoureusement augmentées.

Sensible et émouvante, Madame Lheureux avec son récit très vivant, sans aucun temps mort, nous a fait pénétrer au cœur de ce réseau, parmi les hommes de l’ombre. Elle a aussi rappelé que le but  de ces diverses actions réalisées était de perturber toutes les actions des Allemands sans jamais entraîner des représailles pour la population. Certains bombardements étant jugés trop risqués, ils intervenaient alors directement pour le sabotage des usines réquisitionnées ( Fives-Lille Cail, Desmet, rafinneries, etc), des écluses, des voies ferrées comme pour la voie ferrée d’Armentières-Houplines vers Pérenchies. Ils avaient fabriqué un crochet qui, une fois tiré par la locomotive, labourait les voies en cassant les traverses. Bien qu’étroitement surveillés, ils ont su, à de nombreuses reprises, incendier les wagons contenant la paille qui partait vers l’Allemagne. D’autres, en restant dans leur atelier, confectionnaient des tripodes. C’était le cas du maréchal ferrant de Pérenchies. Les tripodes étaient ensuite jetés en quantité sur les routes occasionnant de nombreuses crevaisons.

La confiance, que les résistants exigeaient entre leurs membres, Madame Lheureux la transmet par la véracité de ses récits, Je ne sais pas si, comme à l’époque, elle leur a signé un serment d’engagement. De toute évidence son travail remarquable va au-delà.
Si vous voulez connaître ce qui s’est passé dans la région et revivre un moment avec les résistants du réseau Sylvester-Farmer, alors aucune hésitation, il faudra un jour venir rencontrer Madame Danièle Lheureux, lire ses livres, et documents, allez voir l’une de ses expositions.

13/01/2017
Marie-Claude Vervisch
Membre de "Si Pérenchies m'était contée..."








Photos aimablement fournies par Weppes en Flandre