lundi 17 juin 2024

On a retrouvé la malle du Commandant de Gaulle !

 

Charles de GAULLE lors de l’appel du 18 juin 1940.
Document INTERNET.

 

Lors de la réunion de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… », le jeudi 18 avril 2024, le président de l’association, Philippe JOURDAN, a relaté l’histoire d’une vieille malle entreposée durant plusieurs décennies dans un grenier à Pérenchies et qui appartenait à Charles De Gaulle. 

A Pérenchies, on avait entendu parler de cette vieille histoire d’une malle qui était restée longtemps dans un grenier à Pérenchies et qui avait appartenu au Commandant de Gaulle.

Un article de presse avait même été retrouvé. Celui-ci ayant été découpé, on ne connaissait pas le nom du journal ni la date de parution.

 

Article de presse non daté.
La cantine du Commandant de GAULLE a été oubliée par un soldat allemand en 1941.
Document SPMC.

 

« Vers 1949.

En consigne à Pérenchies, la cantine du commandant de GAULLE ne rejoignit jamais les musées berlinois. M. et Mme HAGUE, qui tiennent un café dans la rue de Lille, à Pérenchies, étaient, pendant l’occupation, entourés d’une considération mystérieuse…

Loin des oreilles indiscrètes, leurs amis se chuchotaient la nouvelle : Eugène HAGUE avait en dépôt une cantine appartenant au général de Gaulle…

Neuf années ont passé depuis l’appel du 18 juin et Mme HAGUE possède toujours « la malle à de Gaulle » (Note de SPMC. Sans doute vers 1949 ?).

Quand on lui en parle, son visage s’épanouit, elle sourit à ses souvenirs…

En insistant un peu, vous pourrez voir la fameuse cantine, on se dérangera pour la descendre du grenier.

UNE CANTINE COMME BEAUCOUP D’AUTRES

Le commandant de Gaulle ne se piquait certes pas d’élégance et sa cantine n’avait sans doute d’autre avantage que d’être robuste.

Des étiquettes à demi déchirées sont collées sur toutes les faces. On peut encore lire : Marseille, Alger, Beyrouth. Le bois a souffert des longs déplacements et la toile de recouvrement est déchirée. Mais bien en évidence, cette inscription que l’on peut déchiffrer attire l’attention : « Commandant C. de Gaulle ».

MESAVENTURE PASCALE

Cette malle a une histoire aussi pittoresque que les légendes des lointains pays où elle a été véhiculée…

Le lundi de Pâques 1941 fut un jour néfaste pour les Allemands cantonnés à Pérenchies. Ce jour-là, en effet, les représentants de la Wehrmacht quittèrent la douce France pour la Norvège. Très bien installés, ils eurent gros cœur en abandonnant les provisions dont ils s’étaient alourdis et qui n’avaient pu prendre place dans le sac réglementaire.

Un certain FINCK, feldwebel de son nouvel état, mais juriste de tempérament et de culture, était plus inquiet encore que ses compagnons. Il s’en vint au café de la Briqueterie et, avec force politesse, il voulut confier à la maîtresse de céans « un objet de grande valeur qu’il ne pouvait emmener en déplacement ». C’était une malle qui aurait sa place dans un musée berlinois et dont la vente lui rapporterait 30 000 francs. Il reviendrait la prendre en octobre.

Pâques et Trinités se succédèrent, l’Allemand ne revint pas…

Son unité partit pour la Russie. Cependant, le souvenir de la cantine obsédait ses loisirs glacés. Des steppes russes, un billet parvint chez M. HAGUE, le 4 novembre 1941. Le docteur en droit s’inquiétait du sort de la malle historique.

Depuis, M. HAGUE n’a eu aucune nouvelle. Les prétentions du propriétaire se sont sans doute évanouies dans l’immensité russe…

Le général de GAULLE fera-t-il un crochet au cours de son voyage dans le Nord pour venir reprendre son bien ? C’est un espoir que Mme HAGUE n’ose pas formuler ».

 

RECENSEMENT DE 1931.

Famille LESAGE-HAGUE, 49, rue de Lille.

FREMAUX veuve LESAGE Sylvie

Née en 1880 à Ennetières en Weppes. Nationalité française. Chef de famille.

Cabaretière. Patronne.

HAGUE Eugène. Né en 1896 au Havre (Seine Inférieure). Nationalité française.

Gendre. Menuisier.

LESAGE Madeleine. Né en 1900 à Ennetières en Weppes. Nationalité française. Fille.

HAGUE Michel. Né en 1930 à Pérenchies. Nationalité française. Petit fils.


Le café de la Tuilerie tenue par la famille HAGUE, rue du Général Leclerc, vers 1936/37.
Document SPMC numéro 3 246.

 

M. et Mme HAGUE devant le café de la Tuilerie le 18 mai 1941.
Derrière, on aperçoit une affiche allemande évoquant sans doute des exécutions.
Document SPMC numéro 6 266

 

Communion de Michel HAGUE le 18 mai 1941.
Document SPMC numéro 2 617.

 

La famille HAGUE devant le café de la Tuilerie le 18 mai 1941,
 jour de la communion de Michel HAGUE.
 Document SPMC numéro 3 249.


Nous en étions restés là jusqu’en avril 2024, date à laquelle notre association commença à rassembler des documents relatifs à la guerre de 1939/1945 afin de préparer les futures commémorations des 80 ans de la Libération de Pérenchies qui doivent se dérouler en septembre prochain. 

Marie-Claude VERVISCH, membre de SPMC, qui effectue des recherches au sein de nos archives municipales, aidée par les services municipaux et les archivistes du SIVOM ANO, découvrit dans le classement des archives un dossier relatif à cette malle.

Dans celui-ci, 2 lettres datées de septembre 1964.

On découvre alors qu’une personne de Levallois Perret a contacté le maire afin de savoir si une dénommée Madame HAGUE habite toujours dans le village de Pérenchies. Celle-ci détenait une malle en bois avec tissu de recouvrement à demi déchiré portant une étiquette « Marseille – Alger – Beyrouth – Commandant C. de Gaulle ».

Cette malle remonterait selon lui à 1931/32 alors que le Général de Gaulle enseignait à l’Ecole Militaire spéciale de St-Cyr ou à quelques années près.

Peut-être provient-elle du Camp de Sissonne ou de Mailly ; plutôt de Sissonne où eurent lieu des manœuvres à l’époque vers 1931/32.

Le maire de Pérenchies répond alors que la personne recherchée habite bien Pérenchies, rue du Général Leclerc, et qu’elle détient toujours la malle en question. 

A ce stade, on ignore toujours ce qu’est devenue la malle. Les archives n’ont pas gardé trace d’un autre échange de courrier.

Cet homme a-t-il contacté la famille HAGUE. Nul ne le sait !

 

Publicité par le Café de la Tuilerie. 1965.
Document SPMC numéro 7 259.

 

Le café de la Tuilerie, rue du Général Leclerc. Dernier quart du XXème siècle.
Mme LESAGE, Mme HAGUE, Michel HAGUE.
Document SPMC numéro 6 270.


Mme HAGUE vers 1968. Café de la Tuilerie.
Document SPMC numéro 6 269.

 

Mme HAGUE vers 1968. Café de la Tuilerie.
Document SPMC numéro 6 267.


Mme HAGUE au café de la Tuilerie. Vers 1968 ?
Document SPMC numéro 6 271.


Dans la suite des recherches relatives à la guerre 1939/1945, Philippe JOURDAN découvre alors dans les nombreux documents rassemblés par SPMC et non encore dépouillés, un autre article de presse qui semble daté des années 70. Comme le premier, il a été découpé et on ne peut savoir qu’elle en est sa provenance. On ne sait pas non plus comment il est arrivé à l’association.

Et voici ce qu’il raconte :

« Après avoir séjourné pendant plus de trente ans dans le grenier d’un café de Pérenchies près de Lille, la cantine du général de Gaulle a enfin trouvé un domicile plus honorable : le Musée des Compagnons de la Libération, à Paris….

C’est dernièrement qu’une personne de Pérenchies, de passage à Paris, entretint le capitaine PREMARE, conservateur du musée des Compagnons de la Libération, de l’existence de cette cantine. Intéressés, le capitaine de PREMARE, puis M. C. HETTIER DE BOISLAMBERT, grand chancelier de l’Ordre de la Libération, firent diligence et depuis ces jours derniers, cet objet maintenant historique, qui porte encore visible, l’empreinte de son illustre propriétaire, a pris place au musée de la rue… » 

Suite à cette lecture, Philippe JOURDAN cherche sur internet des informations sur le musée des Compagnons de la Libération.

Celui-ci se trouve aux Invalides à Paris et a, en ligne, un site très bien réalisé.


Les invalides. Paris.
 Documentation INTERNET.


Une des salles du musée des Compagnons de la Libération à Paris.
Photographie du site du musée de l’Ordre de la Libération.

  

Sur celui-ci, sont répertoriés des milliers d’objets et chacun de ces objets est doté d’une notice accessible au public.

On trouve alors trace d’une malle ayant appartenu à Charles De Gaulle.

 

La malle du Colonel De Gaulle.
Photographie du site du musée de l’Ordre de la Libération.

 
 

La notice est la suivante :

« Malle du Colonel de Gaulle. Musée de l’Ordre de la Libération. 1901-1949 (1ère moitié du XXème siècle).

Domaine : équipement militaire. Matériaux : bois ; métal ; cuivre. Mesures : 37,5 x 70,2 x 30,5 cm.

Personne(s) concernée(s) non Compagnon : GAULLE Charles (de).

Informations complémentaires : cette cantine de fabrication française porte une plaque en cuivre "Colonel de Gaulle". Elle aurait été emportée à Londres par le général de Gaulle le 17 juin 1940. Offerte par la famille ».

 

Ce n’est donc pas celle que nous recherchons !

N’abandonnant pas, le président de SPMC poursuit la découverte des objets de ce musée et trouve alors une autre malle ayant appartenu à Charles De Gaulle.

 


Cantine du Commandant De Gaulle. Vue de face.
Photographie du site du musée de l’Ordre de la Libération.

 

Cantine du Commandant De Gaulle. Vue de l’intérieur.
Photographie du site du musée de l’Ordre de la Libération.

 

Comme la photographie précédente, les photographies sont accompagnées d’une notice :

« Cantine du commandant de Gaulle. 1901-1949 (1ère moitié du XXème siècle).

Musée des Compagnons de la Libération à Paris. Domaine : équipement militaire.

Matériaux : métal ; cuir ; tissu. Techniques : manufacturé.

Mesures : 32 x 70,5 x 38 cm.

Informations complémentaires : cantine déposée au printemps 1941 au café de la Briqueterie à Pérenchies dans le Nord par le sous-officier allemand Finck qui partait pour le front russe et l'a confiée à Madame Hague propriétaire du café. Madame Hague après avoir reçu une carte postale du 4 octobre 1941 du sous-officier Finck n'eut par la suite plus de nouvelles de lui et conserva la cantine. On ignore comment ce sous-officier s'appropria cette cantine ». 

Notre quête était terminée. Nous avions retrouvé cette malle qui racontait une petite histoire dans la grande Histoire de notre pays, une de ces petites anecdotes qui ponctuent et mêlent les événements de notre histoire nationale et de notre histoire locale. 

Il ne restait plus qu’à envoyer nos quatre documents au musée parisien et à faire modifier la notice qui accompagnera dorénavant cet objet parmi les nombreux autres rassemblés au sein de cette structure culturelle et historiale que l’on vous invite à visiter lors d’une prochaine visite dans la capitale.


Cantine du Commandant De Gaulle. Vue de dos.
Photographie du site du musée de l’Ordre de la Libération.

 

« Cantine du commandant de Gaulle. 1901-1949 (1ère moitié du XXème siècle).

Musée des Compagnons de la Libération à Paris. Domaine : équipement militaire.

Matériaux : métal ; cuir ; tissu. Techniques : manufacturé.

Mesures : 32 x 70,5 x 38 cm.

Informations complémentaires : cantine déposée au printemps 1941 au café de la Briqueterie à Pérenchies dans le Nord par le sous-officier allemand Finck qui partait pour le front russe et l'a confiée à Madame Hague propriétaire du café. Madame Hague après avoir reçu une carte postale du 4 octobre 1941 du sous-officier Finck n'eut par la suite plus de nouvelles de lui et conserva la cantine. On ignore comment ce sous-officier s'appropria cette cantine ». 

Merci à M. Vladimir TROUPLIN, le conservateur du musée de l’Ordre de la Libération, et aux différentes personnes qui gèrent le musée et le site très bien fait pour les échanges très rapides par Email.

 

Badge de SPMC. Document SPMC numéro 8 297.

 

Philippe JOURDAN,

Président de SPMC.

9 juin 2024. 

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

lundi 10 juin 2024

Nos réunions d’avril à juin 2024… Réunion du jeudi 18 avril 2024.

Chaque jeudi, hors vacances scolaires, entre 18H30 et 20H15, nous nous réunissons dans le local Pierre BONTE afin d’évoquer le passé de Pérenchies, de découvrir les nouveaux documents de notre patrimoine et de préparer nos activités.

Voici le compte-rendu simplifié pour nos réunions des mois d’avril à juin 2024.

Merci à nos membres actifs pour leur soutien et l’aide apportée.

Merci à nos correspondants pour l’envoi de documents ou d’informations.

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… ».

Le 7 juin 2024.

 

Réunion SPMC du 18 avril 2024.
Photographie : Patricia LESSART pour SPMC.

 

LA FLAMME OLYMPIQUE A ETE ALLUMEE A OLYMPIE EN GRECE CE MARDI 16 AVRIL 2024

Elle arrivera le 8 mai 2024 à Marseille à bord du BELEM.

L’athlète grec a passé le relais à Laure MANAUDOU, athlète française.

 

Allumage de la flamme olympique.

 

VIE DE L’ASSOCIATION

a)      SORTIE A MARQUETTE LE DIMANCHE 14 AVRIL 2024

Quelques membres de notre confrérie se sont rendus à Marquette pour le chapitre de la confrérie de la Cité des chapons de Marquette.

 

Sortie à Marquette le 14 avril 2024.
 Photographie SPMC.

 

b)     REUNION SPMC DU LUNDI 15 AVRIL 2024.

 

Réunion SPMC du lundi 15 avril 2024. Vue 1. On scanne d’anciennes diapositives.
Photographie : Patricia LESSART pour SPMC.

 

Réunion SPMC du lundi 15 avril 2024. Vue 1. Rangement des photos sur le sport.
Photographie : Patricia LESSART pour SPMC.

 

c)      LUNDI 15 AVRIL 2024. ACCUEIL DE M. ET MME RUCKEBUSCH

Madame RUCKEBUSH a évoqué la mémoire de Charlemagne HOUTE, dont la veuve avait épousé, en secondes noces, Maurice CASIER, son père.

Celui-ci est parti afin de rejoindre  la ligne Maginot et la défendre. Il a  été tué lors de la guerre 1939/1945.


M. et Mm RUCKEBUSCH visitent notre local et témoignent. Avril 2024.
Photographie Patricia LESSART pour SPMC.


Elle a apporté quelques documents en sa possession. Un contact a été pris et, prochainement, Marie-Claude, un de nos membres, ira à la quête d’un témoignage plus précis.

 

Mariage de M. et Mme HOUTE. 20 février 1937.
Photographie remise à SPMC.


Charlemagne HOUTE était né le 10 février 1916 à Erquinghem/Lys. Il travaillait aux Ets Agache comme régleur.

Il partit faire son service national et c’est durant cette époque qu’il rencontra sa future épouse.

On a un certificat de bonne conduite du 146ème Régiment d’infanterie de forteresse de Metz daté du 31 août 1938.

Après le service, Charlemagne a repris son travail et ils se sont mariés.

Lors de son mariage, le 20 février 1937, à Pérenchies, on apprend qu’il vit à Pérenchies chez ses parents Gustave HOUTE et Raymonde GOMBERT.

Il épouse Simone BOONAERT, née le 7 janvier 1911 à Wambrechies, qui est étirageuse.

Elle vit à Pérenchies. Ses parents se nomment Jules BOONAERT et Adélaïde DELEMOTTE.

Charlemagne jouait de l’harmonica et du banjo.

Durant l’exode, leur appartement a été vandalisé par une famille belge. Seuls les papiers emmenés par sa mère ont été préservés.

Réserviste, Charlemagne a été rappelé. Il est parti en emmenant son harmonica. Comme beaucoup d’hommes, il pensait reprendre vite sa vie après avoir donné une « bonne raclée aux Boches » !

 

Michel TRUTTMANN, ancien officier, se dit être passionné de l’histoire de la ligne Maginot.

Il explique que le village de Barst en Moselle fut héroïquement défendu par une compagnie du 82ème Régiment d’Infanterie de Forteresse. Parmi les valeureux défenseurs, il y avait le caporal Charlemagne HOUTE.

Celui-ci avec ses frères d’armes se sont remarquablement battus, avec des mitrailleuses et des canons antichars contre un ennemi largement supérieur en nombre et en moyens.

L’armée allemande bombarda sévèrement et attaqua violemment.

Durant presqu’une journée, ils repoussèrent les assauts et gardèrent intactes leur position fortifiée.

Il était chef d’un petit blockhaus sous les ordres du Lieutenant MAURY et du sergent-chef GELARDIN. Il sera blessé.

Fait prisonnier, on perd sa trace. Son corps ne sera jamais retrouvé.


Un des livres de Michel TRUTTMANN sur la Ligne Maginot.
Document INTERNET.

 

d)     LUNDI 15 AVRIL 2024. ACCUEIL DE M. DALLY, PRESIDENT DU CHŒUR D’HOMMES AGACHE.

  

Préparation de l’exposition pour les 120 ans du Chœur d’hommes Agache.
Lundi 15 avril 2024.
Photographie Patricia LESSART.

 

Le dimanche 15 décembre 2024, on présentera une exposition d’histoire locale sur la chorale Agache lors du concert symphonique.

 

En 1904, un groupe d’hommes créé une chorale d’hommes dénommée « Les Orphéonistes Pérenchinois ».


La chorale avant 1914. Non datée.
Document SPMC numéro 1 503.

 

En 1914, la chorale a 50 adhérents.

La guerre 1914/1918 arrête les activités qui reprendront ensuite.

En 1925, elle prend le nom de « Chorale Mixte des Ets AGACHE ».


Ancien drapeau  de la Chorale Agache.
Dépôt à SPMC.
  

En 1935, elle redevient une chorale d’hommes.

En 1952, le préfet du Nord demande si l’association « Les Orphéonistes de Pérenchies » portant le numéro de déclaration 1 672, existe toujours. Le maire lui répond le 11 juin 1952 que l’association « les orphéonistes de Pérenchies s’est transformée en chorale mixte des Ets Agache le 15 mars 1928 puis en chorale des Ets Agache en juin 1932.

 

e)      LUNDI 15 AVRIL 2024. PHOTOGRAPHIE DES DRAPEAUX DE LA SECTION DES ANCIENS COMBATTANTS.

Patricia a photographié, avec l’accord de Jean-Pierre BRAME, président, les deux drapeaux de l’UNC, section de Pérenchies.

  

Drapeau 1 de l’UNC.

 

Drapeau 2 de l’UNC AFN.

 

On a trouvé plusieurs associations patriotiques.

Nous avions déjà évoqué un groupe des années 30, l’ARAC.

Un drapeau retrouvé en mairie évoque l’Union amicale (fondée en 1901), peut-être un groupe d’anciens combattants de 1870 ? 

Ancien drapeau. L’Union Amicale (Vers 1901).
Dépôt à SPMC.

 

f)       AG EXCEPTIONNELLE DU CENTRE SOCIAL LE MERCREDI 17 AVRIL 2024.

Notre association SPMC adhère au centre social CAL Docteur NUYTS. Nos représentants étaient présents à cette réunion.

 

AG exceptionnelle du Centre social. 17 avril 2024.

 

SUITES DE LA REUNION DE JEUDI DERNIER

 

a)   BOMBARDEMENT DE LOMME DELIVRANCE

Au cimetière de Pérenchies, une tombe évoque ce drame.


Tombe de Bertha BARBERY et de son fils René TREECK, morts lors du bombardementde Lomme/Délivrance.
Cimetière de Pérenchies.
Document SPMC.

 

b)   UN DOCUMENT DE 1939/1940 RETROUVE DANS NOTRE FONDS DOCUMENTAIRE

Feuillets de liaison entre tous les membres de l’usine Agache de Pérenchies. 1939/1940.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Ets Agache de Pérenchies proposaient un feuillet de quelques pages qui était envoyé aux soldats mobilisés.

En voici quelques lignes et des objets nous rappelant cette époque.

 

2ème feuillet. Indication du mois de novembre 1939.

Qui a-t-il encore à l’usine ? Les douches fonctionnent à plein pour tous les militaires qui viennent parfois de plusieurs lieux à la ronde. Des matchs militaires se sont même disputés sur notre terrain de football.

Et puis, nous avons eu plusieurs alertes. On aperçoit un avion bien haut. On se dit que dedans il y a des Fridolons (Note de SPMC : surnom donné aux Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale) comme vous les appelez.

Nous savons bien aussi que « le monstre hitlérien » est bien méchant, et qu’il n’a encore montré que le bout de ses dents. Mais il faut s’organiser pour tenir le coup.

Ici, les consignes de défense passive évoluent avec les événements ; et surtout nous voudrions vous être de quelques secours.

Au Cercle des Cadres, on organise le tricotage pour votre colis de Noël. C’est là qu’on a constitué votre premier colis et que l’on rédige l’adresse de vos mandats. Et puis, surtout, on attend vos permissions de détente, presque autant que vous. On voudrait vous revoir, et surtout regarder d’un peu plus près ceux qui sont allés en avant de la ligne Maginot, qui ont eu le baptême du feu, qui nous raconteront leurs impressions, et qui, à juste titre souvent, feront figure de héros. Vivement les perms. Bon courage et à bientôt.

 

4ème feuillet. Printemps 1940.

Voici enfin le printemps. Croyez bien que pendant cette longue période de froid, telle que personne de notre génération n’a connu d’hiver aussi rude, tous, nous avons bien pensé à vous, avec une pensée toute particulière pour ceux des Avant-Postes. 

Dans notre Comité d’entraide, en plus de l’envoi des mandats, il a fallu préparer et envoyer votre colis de Pâques ; et nous sommes particulièrement heureux d’avoir trouvé tant de dévouement chez les femmes et les jeunes filles de Pérenchies. Après leur travail à l’Usine, elles ont tricoté pour vous, et chacun a reçu une paire de chaussettes tricotée à la main. Avec vous, nous leur disons « un grand merci ».

 

Des crampons. Années 40. Don Alphonse DAVID.
Fonds documentaire SPMC.

 

Des crampons. Années 40. Don anonyme.
Fonds documentaire SPMC.

 

Pelote de laine et tricot provenant de l’atelier de formation « couture » des Ets AGACHE.
Don anonyme. Années 50/60 ?
Fonds documentaire SPMC.

 

PRESENTATION D’OBJETS ANCIENS

 

a)      Un vieux fusil acheté à la Braderie de l’Europe.

Un membre de la famille de Daniel BROHY a acheté, il y a quelques années, lors de la braderie de l’Europe, un vieux fusil qui, selon lui, daterait de la guerre de 1870 ? Il aurait été trouvé dans les environs de Pérenchies. Il nous le présente.


Ancien fusil trouvé à la Braderie de l’Europe.

 

b)     Il existait autrefois une association d’anciens marins.

 


Drapeau des anciens marins de Pérenchies.Document SPMC numéro 1 059.
Fonds documentaire SPMC.


Cérémonie devant le monument aux morts. 1er juillet 1956 ?
 Document SPMC numéro 6 680.

 

C’EST ARRIVE A PERENCHIES

 

UNE PREMIERE. LA BRADERIE DU QUARTIER DU MOULIN

1ère braderie dans le quartier de la rue Jean Moulin organisée par la Batterie Fanfare de Pérenchies.

 

1ère braderie du quartier Jean MOULIN. Avril 2024.

 

Compte-rendu rédigé par Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

7 juin 2024. 

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

mercredi 5 juin 2024

Notre amie Marie-Thérèse nous a quittés.

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Marie-Thérèse MOSTREY, décédée le 2 juin 2024 à l'âge de 81 ans.

Nous présentons nos condoléances à ses enfants, à sa famille et à ses nombreux amis.

 



Membre de notre association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..." et échevin de la Confrérie de la Tarte à Prônes de Pérenchies, elle était très active au sein de notre association où elle prenait beaucoup de plaisir à partager nos activités et à se plonger dans le passé de notre ville. Dernièrement encore, elle m'avait téléphoné, suite à ses ennuis de santé et à son hospitalisation, en disant qu'elle avait hâte de retrouver la forme afin d'être avec nous pour nos activités et nos réunions du jeudi soir. Elle était très heureuse d'être rentrée à la maison pour la fête des mères.

Elle voulait lutter contre la maladie et c'était une certitude qu'elle nous retrouverait en septembre prochain.

A part la semaine dernière, où le ton était plus faible, on sentait une battante qui voulait profiter de la vie et de son investissement dans le milieu associatif.

Elle nous a montré un grand courage et une volonté exemplaire. On était loin d'imaginer qu'elle ne reviendrait pas au local Pierre BONTE.

 

Merci à elle pour le travail accompli, pour sa présence émerveillée à nos réunions et pour son engagement actif.

Son courage face à sa maladie et à celles de ses proches est à mettre en avant. Elle a su ainsi montrer qu’il ne faut pas baisser les bras et que l'espoir se vaut d'être partagé même si aujourd’hui, elle est partie pour ce long voyage où elle retrouvera ceux qu’elle a aimés.

Gageons, qu’avec eux, elle partagera de nombreux verres de l’amitié et de longues parties de loto…

 

Membre de plusieurs associations, elle manquera beaucoup à la vie pérenchinoise.

Notre association est aujourd'hui en deuil mais nous savons ce qu’elle nous a apporté dans le partage, l’activité et l’amitié.

 



 

Philippe JOURDAN,

Président de "Si Pérenchies m'était contée,

Responsable de la Confrérie de la tarte à Prônes de Pérenchies,

Et les membres de l’association d’histoire locale et de la confrérie.

  

Voici quelques photographies de ses activités, de ses rencontres et de sa joie de vivre…

Merci à ses amies, Christiane et Patricia, pour ces images qui feront que notre amie restera toujours dans nos cœurs et dans notre mémoire.


























 

Philippe JOURDAN.

Président de SPMC.

4 juin 2024.

 

 

 

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.