jeudi 4 juillet 2019

Au revoir Monsieur le professeur

Nous n'allons pas ici citer toute la chanson d’Hugues Aufray, que beaucoup d'élèves chantent lors du départ de leur enseignant, mais simplement féliciter notre président Philippe JOURDAN qui ne retrouvera plus SON école Lamartine en septembre prochain.

En effet, il a rendu son sarrau après 42 ans de bons et loyaux services dont 38 années passées au sein de l'école Lamartine à Tourcoing dont il était le directeur.

Après une cérémonie officielle à la mairie de Tourcoing où lui furent rendus les honneurs officiels des instances de l’Éducation Nationale et  de la municipalité de la ville de Tourcoing, une fête plus   " familiale" avait été préparée par le personnel et les  enseignants de son école le mardi 2 juillet au sein de son établissement

La confrérie de la Tarte à prônes, dont il est le Grand Connétable, lui avait réservé une surprise en entonnant la chanson de la tarte à prônes en début de cérémonie. Nous avions préparé cette surprise en complicité avec le personnel enseignant de l'école et sa sœur Laurence.

Passée l'émotion bien compréhensible, Philippe remercia l'ensemble des participants de leur présence chaleureuse.

4 juillet 2019
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur

Photos Patricia LESSART et Laurence JOURDAN



M. Thomas DUPONT, inspecteur de l’Education nationale de Tourcoing-Est, le félicite

L'Adjoint au Maire de Tourcoing, Dominique VANDAELE, chargé des écoles, évoque sa carrière


Toujours aussi sérieux, monsieur le directeur

La salle était noire de monde

De nombreux parents et enfants étaient présents

Un aperçu des cadeaux qui lui furent offerts

Sa sœur Laurence, à gauche, fut notre complice
En termes choisis cela fut écrit

La relève est assurée ( photo Voix du Nord)


La confrérie

Tout se termine toujours avec des fleurs

jeudi 23 mai 2019

SORTIE DE JEANNE LA FILEUSE ET D'HENRI LE TISSERAND A DESVRES


Ce dimanche 12 mai, nos petits géants pérenchinois étaient de sortie. Ils prirent la direction de Desvres à 1H30 de route de notre ville afin de participer à un rassemblement de géants dans la cité de la faïence près de Boulogne.
Le rassemblement de géants à Desvres . Affiche.
Le deux géants locaux, Catherine et Benoît, sont venus à Pérenchies lors de notre fête de septembre 2018. Il était normal que la politesse soit rendue. 
Histoire des géants de Desvres : "la présence de géants folkloriques remonte aux années 1930. Gabriel Fourmaintraux alors maire avait mis sur pied un défilé pour marquer la mi-carême. En 1968, sur une idée de Roger Demulder, le club des jeunes entreprenait avec l’aide de Georges Dufour, artisan mécanicien, la construction d’un premier géant prénommé Benoît. Il sortit pour la première fois le 14 juillet lors du cortège carnavalesque, qu’il dominait du haut de ses 4,80m. Devant le succès remporté, il fallut lui trouver une compagne, et l’année suivante naissait Catherine qui mesurait 3,80m. Un hymne fut aussi composé, les paroles étaient de Roger Demulder et la musique d’Adolphe Patoux.
Après l’engouement du départ, le couple allait tomber dans un sommeil prolongé. Il reviendra sur le devant la scène en 1989 pour un spectacle son et lumière intitulé « Le retour des géants ». Cette résurrection fut de courte durée et depuis plus de 20 ans, ils avaient disparu des manifestations locales.
Benoit porte un accessoire emblématique de la production desvroise:  un carreau. Benoit et Catherine sont deux écueilliers traditionnels. La tradition des écueilliers desvrois qui parcouraient la campagne une lourde hotte sur le dos existait déjà au Moyen âge.
source : ville de Desvres".
Benoît et Catherine de Desvres. Photo SPMC.Septembre 2018.
L'accueil fut très sympathique et le panier repas très agréable. Cependant, les conditions climatiques ne furent pas faciles. Il faisait froid et le vent marin était là. Nos membres découvrirent aussi les collines du Boulonnais et le défilé, assez long, les entraîna sur plusieurs côtes pas faciles à prendre lorsqu'on porte un géant!
28 géants étaient présents.
Le rassemblement des géants sur la place de Desvres.
Merci à nos membres qui portaient le costume des fileuses et des tisserands : Martine, Patricia, Bernadette, Michel, Lyonel et Daniel Brohy qui assura la responsabilité du déplacement.
Merci à Erika de Bailleul, dont la géante "Dame Nature" était présente, d'avoir participé au portage de Jeanne.
Nos membres à Desvres.
Voici quelques photographies de cette sortie :
Le montage des géants de Pérenchies à Desvres.
Prêts à l'effort à Desvres.
Défilé dans les rues de Desvres.
Les géants dansent à Desvres.
Jeanne et Henri de Pérenchies avaient leurs gardes du corps à Desvres.
Philippe JOURDAN, président de "Si Pérenchies m'était contée..."
Sur un rapport fait par Daniel BROHY.
Photos : Patricia Lessart.
Mise en page : Jean-Pierre COMPERE
23 mai 2019.




mercredi 22 mai 2019

COMMEMORATION CE 8 MAI 2019


Photo privée  6 354. Cérémonie du 8 mai 2019. Une partie de l'assemblée.

Illustration d'un journal d'époque annonçant la fin de la guerre 1939/1945
 
1er juin 1940. Entrée des troupes allemandes à Pérenchies.
Photo SPMC numéro 5 939


Bombardement à Pérenchies. Rue de la gare. 1944.
Photo SPMC numéro 423

Septembre 1944. Libération de Pérenchies.
Photo SPMC numéro 1 672

Ce mercredi 8 mai 2019 se sont déroulées les cérémonies de la Commémoration du 8 mai. Le temps pluvieux a obligé les organisateurs à commencer la cérémonie aux Sapins Bleus. Le choix fut efficace puisque des averses se produisirent durant cette première partie. Une éclaircie permit ensuite les hommages prévus sur les différents sites suivis par les volontaires.
Notre association d'histoire locale était présente.
 
Photo privée 6 322. Quelques membres de l'association "Si Pérenchies m'était contée..."
présents à la cérémonie du 8 mai 2019.
Photo privée 6 323. Quelques membres de l'association "Si Pérenchies m'était contée..."
présents à la cérémonie du 8 mai 2019.
Voici les textes repris durant la cérémonie, quelques photographies de celle-ci et quelques documents d'époque.  

CEREMONIE AUX SAPINS BLEUS
MOT D'ACCUEIL

REMISE DU NOUVEAU DRAPEAU A LA BATTERIE FANFARE PAR LE DELEGUE DE LA FEDERATION DES ASSOCIATIONS MUSICALES ET CHORALES DES HAUTS DE FRANCE
REMISE DE LA MEDAILLE DU CENTENAIRE AU DRAPEAU DE LA BATTERIE POUR PLUS DE 100 ANS D'EXISTENCE

EVOCATION AVEC UN TEXTE DE M. JEAN POUPART
« Durant la guerre 1939/1945, des soldats allemands étaient installés dans la salle de gymnastique rue de la Prévôté et dans la salle des fêtes, rue Gambetta. On savait que quelques habitants de notre ville faisaient de la résistance mais on n'en parlait pas. Un jour, Maurice Vanhonacker fut arrêté à la gare. Il fut emmené pour être incarcéré. Un autre jour, Marcel Bulcke qui travaillait à l'usine Agache vit tomber un parachutiste sans doute anglais. Celui-ci fut rapidement récupéré et mis à l'abri. Sa toile fut cachée et servit un jour à fabriquer une robe de communiante. Durant l'été, on continuait les colonies de vacances organisées par le Patronage paroissial au Mont des Cats. Tous les matins, on levait les couleurs : un lion bleu sur un fond blanc avec un bord rouge. Un jour, Rommel qui séjournait dans les environs est passé près de nous. Un autre fois, alors qu'on organisait un jeu sur la chevalerie avec Roger Herreng, le petit Roger Vanvlamertinghem découvrit l'épée, le but du jeu, alors qu'un officier allemand arrivait. Très vite, l'épée fut cachée...
En 1944, Lille fut libérée et ma femme et moi avons décidé de rejoindre Pérenchies en vélos Nous les avions décorés de petits drapeaux tricolores. Au Tourne bride, on entendit tirer. Monsieur Lebleu nous expliqua que les Allemands étaient encore là. Beaucoup de gens se cachaient dans les caves. Je suis alors monté dans le clocher avec l'abbé Ledein. On entendait tirer dans le quartier des Bas. Puis les Anglais sont arrivés avec des chars. Les gens s'embrassaient. On était heureux.
Il y eut ensuite quelques arrestations pour collaboration. Des femmes furent même tondues pour des relations avec l'ennemi.
Il fallut encore de très nombreux mois avant que certains déportés ne reviennent.
Un an plus tard, on inaugurait le calvaire en reconnaissance d'avoir été plus épargné que lors de la première guerre mondiale.
Jean POUPART. Avril 1994»


La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et 1943.
Jean Poupart et les colons.
Photo SPMC numéro 2 024.

La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et 1943. Jean Poupart.
 Photo SPMC numéro 2 021.

La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et 1943. La levée des couleurs..
 Photo SPMC numéro 2 025.
 
La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et 1942. Les dirigeants et les colons.
 Photo SPMC numéro 2 003.
L'inauguration du Calvaire le 2 septembre 1945.
Photo SPMC numéro 2 408

Le Calvaire de Pérenchies érigé à la fin de la guerre et inauguré  le 2 septembre 1945.
Carte postale SPMC numéro 1 273
LECTURE DES NOMS DES PERSONNES  MORTES POUR LA FRANCE LORS DE LA GUERRE 1939/1945 ET INSCRITES SUR LE MONUMENT AUX MORTS DE LA PLACE DU GENERAL DE GAULLE
 
Le monument aux morts de la Place du Général de Gaulle à Pérenchies aujourd'hui.Photo privée.

Militaires morts pour la France :
Maurice Boonaert, Albert Charlet, Georges Delem, Désiré Gaytant, Alfred Huette, Prosper Logier, Fernand Piot, Robert Dumont, Charlemagne Houte, Charles Bouden, André Decottignies, Désiré Donze, Albert Gruson, Oscar Lesage, Roger Missian, Arthur Trannois, Victor Dumont, André Verfaillie, Robert Catteau, Paul Delahaye, Cyrille Dormieu, Edouard Herman, Léon Lehaire, Emile Petiteville, Raymond Vertongen, Claude Saint Léger.

Membres des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) :
Gérard Ardaens, Jean Léturgie, Jules Six, Paul Deronne, Joseph Névians, Roger Lecerf,
Auguste Portenart.

Déportés Résistants :
Emile Polet, Louis Catteau, Maurice Vanhonacker.

Déportés du travail :
Georges Blesch, Emile Vandamme, Claude Leclercq, Henri Ridez.

Victimes civiles :
Léonie Bossaert, Françoise Flodrops ( 6 ans ), Geneviève Flodrops ( 1 an ), René Lambelin, Marcelle Masqueliez, Adrienne Léturgie, Marcel Delmotte, Gustave Laignel, Jeanne Welleman, Rose Dubrez, Marthe Legrand, René Streck.

«Qu'un hommage soit rendu à toutes les personnes dont les noms ne figurent pas sur ce monument, par ignorance ou par la volonté des familles mais aussi parce que la vie leur est restée et que le temps a fait son œuvre. Pour les oubliés de notre histoire ».

SONNERIE AUX MORTS
par la Batterie Fanfare

TEMPS DE SILENCE

DEPOT DES ŒILLETS DE LA MEMOIRE

LECTURE DU MESSAGE OFFICIEL PAR LE MAIRE

EVOCATION D'UN TEXTE DE M. ROGER MALLET REPRIS DANS LE LIVRE DE MADAME LHEUREUX "Les oubliés de la résistance".

« Durant l'Occupation, de nombreux sabotages ont été effectués dans la région par la Résistance aidée de quelques Pérenchinois.  En mars 1943, des wagons d'alimentation sont incendiés et le 7 mai, plusieurs citernes d'essence sont détruites. Le 22 décembre 1943, à 22h30, 17 wagons sont dynamités. L'action est menée par un Pérenchinois : Fernand Sapin. Celui-ci hébergera par la suite, chez lui, un aviateur américain. Cette action causera l'incarcération de Madame Sapin à Loos.
Entre 1943 et 1944, plus de 1 000 étoiles de fer seront semées sur les routes provoquant de nombreuses crevaisons des véhicules ennemis.
Le 28 février 1944, la voie ferrée entre le Pont Ballot et celui de la Petite Belgique est sabotée.En 1944, les clous en forme d'étoiles sont fabriquées chez Vrolant, rue du Général Leclerc. Cette action retardera considérablement la fuite des Allemands lors des derniers jours d'occupation.
Début septembre 1944, ont lieu les combats de la Libération avec la perte de nombreux résistants dont deux Pérenchinois. Un chef de réseau, Marcel Fertein, envoie alors un détachement pour récupérer son fils et sa femme qui se cachent rue de Lomme. Ils ne doivent pas être pris en otages. Le secrétaire de mairie, Edouard Bigot, participe à leur récupération. Sachant sa famille à l'abri de la Gestapo mais aussi de certains membres de la police française à la solde des nazis, Marcel Fertein peut agir. Depuis 1942, il a participé à la création du réseau de résistance « Sylvestre Farmer, avec le capitaine Michel. Ce réseau a, à son actif, les sabotages les plus importants de la région. Plusieurs fois, le réseau a été dénoncé par des collaborateurs. Aidé de Pérenchinois, il fait cerner le château Villers où des soldats allemands séjournaient. Chaque matin, ils remontaient la rue de Lille en formation militaire. Une photographie retrouvée dernièrement par l'association d'histoire locale les montrent paradant devant les grilles de ce cimetière.
Marcel Fertein fait également libérer le fort d'Englos. Le jour de la Libération de notre ville, un Pérenchinois armé est abattu par les soldats allemands en traversant les jardins ouvriers de la rue Carnot. Les habitants de notre ville sont terrés dans les caves. On tire un peu partout. La Libération est proche ! »

 
Roger Mallet en pèlerinage à Vendresse où se déroula le chantier forestier organisé pour préserver les jeunes Pérenchinois du S. T. O. (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne. Dans ce village des Ardennes,  des actes de résistance furent organisés avant une râfle allemande sur dénonciation qui envoya plusieurs personnes en déportation.
La plaque du souvenir visible sur la photo est aujourd’hui accrochée à l'entrée du cimetière.
Photo SPMC numéro 2 218

 
Marcel Fertein
Photo SPMC numéro 3 802

La libération de Pérenchies. Septembre 1944
Photo SPMC numéro 2 524 Bis

La libération de Pérenchies. Septembre 1944.
La rue de Lille (aujourd'hui rue du Général Leclerc).
Photo SPMC numéro2 526


La libération de Pérenchies. Septembre 1944.
La place Lambelin. A droite, l'église Saint-Léger.
Photo SPMC numéro 2 533


La libération de Pérenchies. Septembre 1944
La rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc).
Photo SPMC numéro 3 523

 
Rémy Beuvet qui sauva, sans doute, la ville de Pérenchies en 1944 en transportant vers le cimetière pour l'enterrer le corps d'un soldat allemand tué dans un café.
Photo SPMC numéro 3 822

Toussaint 1966. Cimetière de Pérenchies. La tombe de Rémy Beuvet. libération de Pérenchies. Septembre 1944
Photo SPMC numéro 3 823

HYMNE EUROPEEN

DISCOURS DU MAIRE

LA MARSEILLAISE
par l'Orchestre d'Harmonie Agache

CEREMONIES SUR LES AUTRES LIEUX DE MEMOIRE
- AU CIMETIERE
- PLACE DES ANCIENS COMBATTANTS
- PLACE DU GENERAL DE GAULLE

Quelques photographies de la cérémonie du 8 mai 2019 : 
 
Photo privée 6 336. Cérémonie du 8 mai 2019. Les porte-drapeaux et les jeunes pompiers.
  
Photo privée 6 319. Cérémonie du 8 mai 2019. Le conseil municipal.

Photo privée  6 324. Cérémonie du 8 mai 2019.
Le responsable du protocole : Philippe JOURDAN, Adjoint au maire chargé du Devoir de Mémoire. .

Photo privée 6 333. Cérémonie du 8 mai 2019.
 L'UNC et les enfants.

Photo privée 6 331. Cérémonie du 8 mai 2019.
La remise du nouveau drapeau à la Batterie fanfare..


Photo privée 6 334. Cérémonie du 8 mai 2019.
Le public, la Batterie Fanfare et l'Orchestre d'Harmonie Agache..

Photo privée 6 355. Commémoration le 8 mai 2019. La cérémonie des œillets.

Photo privée 6 342. Cérémonie du 8 mai 2019.
Le discours de Mme Danielle Lekien, Maire de Pérenchies, accompagnée de son petit-fils.

Philippe JOURDAN
Président de l'association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..."
·       Photographies : Patricia LESSART et Christiane LEGRAND
·       Mise en page : Jean-Pierre COMPERE

22 mai 2019.