Illustration d'un journal d'époque annonçant la fin de la guerre 1939/1945 |
Bombardement à Pérenchies. Rue
de la gare. 1944.
Photo SPMC numéro 423
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Septembre 1944. Libération de
Pérenchies.
Photo SPMC numéro 1 672
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Ce mercredi 8 mai 2019 se sont
déroulées les cérémonies de la Commémoration du 8 mai. Le temps pluvieux a
obligé les organisateurs à commencer la cérémonie aux Sapins Bleus. Le choix
fut efficace puisque des averses se produisirent durant cette première partie.
Une éclaircie permit ensuite les hommages prévus sur les différents sites
suivis par les volontaires.
Notre association d'histoire
locale était présente.
Photo privée 6 322. Quelques membres de l'association
"Si Pérenchies m'était contée..."
présents à la cérémonie du 8 mai 2019.
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Photo privée 6 323. Quelques membres de l'association
"Si Pérenchies m'était contée..."
présents à la cérémonie du 8 mai 2019.
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Voici les textes repris durant
la cérémonie, quelques photographies de celle-ci et quelques documents
d'époque.
CEREMONIE AUX
SAPINS BLEUS
MOT D'ACCUEIL
REMISE DU NOUVEAU DRAPEAU A LA
BATTERIE FANFARE PAR LE DELEGUE DE LA FEDERATION DES ASSOCIATIONS MUSICALES ET
CHORALES DES HAUTS DE FRANCE
REMISE DE LA MEDAILLE DU
CENTENAIRE AU DRAPEAU DE LA BATTERIE POUR PLUS DE 100 ANS D'EXISTENCE
EVOCATION AVEC UN TEXTE DE M.
JEAN POUPART
« Durant la guerre
1939/1945, des soldats allemands étaient installés dans la salle de gymnastique
rue de la Prévôté et dans la salle des fêtes, rue Gambetta. On savait que
quelques habitants de notre ville faisaient de la résistance mais on n'en
parlait pas. Un jour, Maurice Vanhonacker fut arrêté à la gare. Il fut emmené
pour être incarcéré. Un autre jour, Marcel Bulcke qui travaillait à l'usine
Agache vit tomber un parachutiste sans doute anglais. Celui-ci fut rapidement
récupéré et mis à l'abri. Sa toile fut cachée et servit un jour à fabriquer une
robe de communiante. Durant l'été, on continuait les colonies de vacances
organisées par le Patronage paroissial au Mont des Cats. Tous les matins, on
levait les couleurs : un lion bleu sur un fond blanc avec un bord rouge.
Un jour, Rommel qui séjournait dans les environs est passé près de nous. Un
autre fois, alors qu'on organisait un jeu sur la chevalerie avec Roger Herreng,
le petit Roger Vanvlamertinghem découvrit l'épée, le but du jeu, alors qu'un
officier allemand arrivait. Très vite, l'épée fut cachée...
En 1944, Lille fut libérée et
ma femme et moi avons décidé de rejoindre Pérenchies en vélos Nous les avions
décorés de petits drapeaux tricolores. Au Tourne bride, on entendit tirer.
Monsieur Lebleu nous expliqua que les Allemands étaient encore là. Beaucoup de
gens se cachaient dans les caves. Je suis alors monté dans le clocher avec
l'abbé Ledein. On entendait tirer dans le quartier des Bas. Puis les Anglais
sont arrivés avec des chars. Les gens s'embrassaient. On était heureux.
Il y eut ensuite quelques
arrestations pour collaboration. Des femmes furent même tondues pour des
relations avec l'ennemi.
Il fallut encore de très
nombreux mois avant que certains déportés ne reviennent.
Un an plus tard, on inaugurait
le calvaire en reconnaissance d'avoir été plus épargné que lors de la première
guerre mondiale.
Jean POUPART. Avril 1994»
La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et
1943.
Jean Poupart et les colons.
Photo SPMC numéro 2 024.
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La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et
1943. Jean Poupart.
Photo SPMC
numéro 2 021.
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La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et
1943. La levée des couleurs..
Photo SPMC
numéro 2 025.
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La colonie du Mont des Cats. Non datée. Entre 1939 et
1942. Les dirigeants et les colons.
Photo SPMC
numéro 2 003.
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L'inauguration du Calvaire le 2 septembre 1945.
Photo SPMC numéro 2 408
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Le Calvaire de Pérenchies érigé à la fin de la guerre
et inauguré le 2 septembre 1945.
Carte postale SPMC numéro 1 273
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LECTURE DES
NOMS DES PERSONNES MORTES POUR LA FRANCE
LORS DE LA GUERRE 1939/1945 ET INSCRITES SUR LE MONUMENT AUX MORTS DE LA PLACE
DU GENERAL DE GAULLE
Militaires
morts pour la France :
Maurice
Boonaert, Albert Charlet, Georges Delem, Désiré Gaytant, Alfred Huette, Prosper
Logier, Fernand Piot, Robert Dumont, Charlemagne Houte, Charles Bouden, André
Decottignies, Désiré Donze, Albert Gruson, Oscar Lesage, Roger Missian, Arthur
Trannois, Victor Dumont, André Verfaillie, Robert Catteau, Paul Delahaye,
Cyrille Dormieu, Edouard Herman, Léon Lehaire, Emile Petiteville, Raymond
Vertongen, Claude Saint Léger.
Membres des
F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) :
Gérard
Ardaens, Jean Léturgie, Jules Six, Paul Deronne, Joseph Névians, Roger Lecerf,
Auguste
Portenart.
Déportés
Résistants :
Emile
Polet, Louis Catteau, Maurice Vanhonacker.
Déportés du
travail :
Georges
Blesch, Emile Vandamme, Claude Leclercq, Henri Ridez.
Victimes
civiles :
Léonie
Bossaert, Françoise Flodrops ( 6 ans ), Geneviève Flodrops ( 1 an ), René
Lambelin, Marcelle Masqueliez, Adrienne Léturgie, Marcel Delmotte, Gustave
Laignel, Jeanne Welleman, Rose Dubrez, Marthe Legrand, René Streck.
«Qu'un
hommage soit rendu à toutes les personnes dont les noms ne figurent pas sur ce
monument, par ignorance ou par la volonté des familles mais aussi parce que la
vie leur est restée et que le temps a fait son œuvre. Pour les oubliés de notre
histoire ».
SONNERIE
AUX MORTS
par la
Batterie Fanfare
TEMPS DE
SILENCE
DEPOT DES ŒILLETS DE LA
MEMOIRE
LECTURE DU
MESSAGE OFFICIEL PAR LE MAIRE
EVOCATION
D'UN TEXTE DE M. ROGER MALLET REPRIS DANS LE LIVRE DE MADAME LHEUREUX "Les
oubliés de la résistance".
« Durant
l'Occupation, de nombreux sabotages ont été effectués dans la région par la
Résistance aidée de quelques Pérenchinois.
En mars 1943, des wagons d'alimentation sont incendiés et le 7 mai,
plusieurs citernes d'essence sont détruites. Le 22 décembre 1943, à 22h30, 17
wagons sont dynamités. L'action est menée par un Pérenchinois : Fernand
Sapin. Celui-ci hébergera par la suite, chez lui, un aviateur américain. Cette
action causera l'incarcération de Madame Sapin à Loos.
Entre 1943
et 1944, plus de 1 000 étoiles de fer seront semées sur les routes provoquant
de nombreuses crevaisons des véhicules ennemis.
Le 28
février 1944, la voie ferrée entre le Pont Ballot et celui de la Petite
Belgique est sabotée.En 1944, les clous en forme d'étoiles sont fabriquées chez
Vrolant, rue du Général Leclerc. Cette action retardera considérablement la
fuite des Allemands lors des derniers jours d'occupation.
Début
septembre 1944, ont lieu les combats de la Libération avec la perte de nombreux
résistants dont deux Pérenchinois. Un chef de réseau, Marcel Fertein, envoie
alors un détachement pour récupérer son fils et sa femme qui se cachent rue de
Lomme. Ils ne doivent pas être pris en otages. Le secrétaire de mairie, Edouard
Bigot, participe à leur récupération. Sachant sa famille à l'abri de la Gestapo
mais aussi de certains membres de la police française à la solde des nazis,
Marcel Fertein peut agir. Depuis 1942, il a participé à la création du réseau
de résistance « Sylvestre Farmer, avec le capitaine Michel. Ce réseau a, à
son actif, les sabotages les plus importants de la région. Plusieurs fois, le
réseau a été dénoncé par des collaborateurs. Aidé de Pérenchinois, il fait
cerner le château Villers où des soldats allemands séjournaient. Chaque matin,
ils remontaient la rue de Lille en formation militaire. Une photographie
retrouvée dernièrement par l'association d'histoire locale les montrent
paradant devant les grilles de ce cimetière.
Marcel
Fertein fait également libérer le fort d'Englos. Le jour de la Libération de
notre ville, un Pérenchinois armé est abattu par les soldats allemands en
traversant les jardins ouvriers de la rue Carnot. Les habitants de notre ville
sont terrés dans les caves. On tire un peu partout. La Libération est
proche ! »
La libération de Pérenchies. Septembre 1944
Photo SPMC numéro 2 524 Bis
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La libération de Pérenchies. Septembre 1944.
La rue de Lille (aujourd'hui rue du Général Leclerc).
Photo SPMC numéro2 526
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La libération de Pérenchies. Septembre 1944.
La place Lambelin. A droite, l'église Saint-Léger.
Photo SPMC numéro 2 533
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La libération de Pérenchies. Septembre 1944
La rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc).
Photo SPMC numéro 3 523
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Rémy Beuvet qui sauva, sans doute, la ville de
Pérenchies en 1944 en transportant vers le cimetière pour l'enterrer le corps
d'un soldat allemand tué dans un café.
Photo SPMC numéro 3 822
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Toussaint 1966. Cimetière de Pérenchies. La tombe de
Rémy Beuvet. libération de Pérenchies. Septembre 1944
Photo SPMC numéro 3 823
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HYMNE
EUROPEEN
DISCOURS DU MAIRE
LA MARSEILLAISE
par l'Orchestre d'Harmonie
Agache
CEREMONIES SUR LES
AUTRES LIEUX DE MEMOIRE
- AU CIMETIERE
- PLACE DES ANCIENS
COMBATTANTS
- PLACE DU GENERAL DE GAULLE
Quelques photographies de la cérémonie du 8 mai 2019 :
Photo privée 6 319. Cérémonie du 8 mai 2019. Le conseil municipal. |
Photo privée 6
324. Cérémonie du 8 mai 2019.
Le responsable du protocole : Philippe JOURDAN,
Adjoint au maire chargé du Devoir de Mémoire. .
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Photo privée 6
331. Cérémonie du 8 mai 2019.
La remise du nouveau drapeau à la Batterie fanfare..
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Photo privée 6 334. Cérémonie du 8 mai 2019.
Le public, la Batterie Fanfare et l'Orchestre
d'Harmonie Agache..
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Photo privée 6 355. Commémoration le 8 mai 2019. La cérémonie des œillets. |
Photo privée 6 342. Cérémonie du 8 mai 2019.
Le discours de Mme Danielle Lekien, Maire de
Pérenchies, accompagnée de son petit-fils.
|
Philippe JOURDAN
Président de l'association
d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..."
·
Photographies :
Patricia LESSART et Christiane LEGRAND
·
Mise en page : Jean-Pierre COMPERE
22 mai 2019.
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