mercredi 22 septembre 2021

Au fil de nos réunions d’histoire locale… Les 2 et 9 septembre 2021. 2ème partie/3

Tous les jeudis, hors vacances scolaires, de 18H30 à 20H15, nos membres actifs et nos membres adhérents qui le souhaitent peuvent participer à nos réunions en visioconférence pour l’instant.

Voici la 2ème partie du compte-rendu des réunions du 2 et du 9 septembre 2021. 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

22 septembre 2021.


Réunion SPMC en visioconférence, le jeudi 9 septembre 2021.
Capture d’écran Jean-Pierre COMPERE. Photo 2.

  

INFORMATIONS MUNICIPALES

30 août 2021

« Mesdames, Messieurs, les Présidentes et Présidents d’associations,

En complément du courrier qui vous a été adressé concernant l’exigence du passe sanitaire, il vous est précisé que, conformément à la réglementation en vigueur, celui-ci est exigé à compter :

-        de ce 30 août 2021 pour les majeurs ;

-        du 30 septembre 2021 pour les mineurs âgés de 12 à 17 ans.

Pour Madame la Maire, Aurore Boutoille, Assistante du DGS ».

 

CALENDRIER PREVISIONNEL POSSIBLE POUR 2022

Il ne s’agit que d’un calendrier prévisionnel. Il dépendra de la situation sanitaire et de la possibilité d’obtenir les salles.  

 

Septembre et octobre 2021

-        Réunions en visioconférence.

-        Tri de nos archives qui restent à déménager et nettoyage ?

-        Déménagement ?

  

Fin octobre 2021 ?

Cérémonie d’inauguration du Complexe de l’Horloge.

 

Vendredi 11 novembre 2021

Cérémonie de la commémoration de la fin de la guerre 1914/1918.

 

Dimanche 5 décembre  2021

Cérémonie du souvenir des guerres en Afrique du Nord. Place des Anciens Combattants.

 

Jeudi 6 janvier 2022

19H. Chapitre de la Confrérie de la Tarte à Prônes de Pérenchies. Salle Pierre BONTE.

 

Jeudi 20 janvier 2022 

19H. Salle

Assemblée Générale de l’association « Si Pérenchies m’était contée… ». Salle Gérard LENFANT

 

Samedi 19 et dimanche 20 février 2022

Entre le 21 et le 25 février 2022. Ouverture aux écoles et collèges. 

Samedi 26 et dimanche 27 février 2022

Exposition « Pérenchies et ses industries d’hier ». Salle Gérard LENFANT.

 

Premiers mois de 2022

AG diverses :

- Office Municipal de la Culture et des Loisirs de Pérenchies.

- Centre Social CAL Docteur Nuyts.

- Fédération des géants.

- Weppes-en-Flandre.

 

Dimanche 25 avril 2022

Cérémonie du souvenir des Déportés. Rue des Résistants.

 

Dimanche 8 mai 2022

Cérémonie de la commémoration de la fin de la guerre 1939/1945.

 

Samedi 18 juin 2022

Cérémonie de l’évocation de l’Appel du 18 juin 1940. Grand’Place.

 

Mercredi 13 ou jeudi 14 juillet 2022

Cérémonie de la commémoration du 14 juillet.

 

Samedi 13, dimanche 14 et lundi 15 août 2022

De 10H à 18H. 

Exposition d’histoire locale « Pérenchies en cartes postales ».

 

Samedi 24 septembre 2022

13ème Fête de la Tarte à Prônes de Pérenchies.

9H. Vente de la tarte à prônes sur le marché. Stand devant la mairie avec nos géants.           

Plantation du prunier (Lieu à déterminer).

Cérémonie d’intronisation, salle des fêtes Maurice SCHUMANN.

Dimanche 25 septembre 2022

19H. Café spectacle. Salle des fêtes Maurice SCHUMANN

- Spectacle de LOLITA en deux parties.

- Bal avec David SIMOULIN.

 

Second semestre 2022

Week-End Géants à Lille ?

 

Dimanche 2 octobre  2022

Forum des Weppes à Erquinghem/Lys sur le thème de la musique.

(Le dimanche 1er octobre 2023 aura lieu le Forum de la Châtellenie de Lille à Gondecourt). 

 

Dimanche 16 octobre 2022

Vente de la tarte à prônes par la Confrérie de la Tarte à Prônes dans le cadre de la braderie des Bas et de l’Europe.

 

Vendredi 11 novembre 2022

Cérémonie de la commémoration de la fin de la guerre 1914/1918.

 

Lundi 5 décembre  2022

Cérémonie du souvenir des guerres en Afrique du Nord. Place des Anciens Combattants.

 

Courant décembre 2022

Possibilité d’une exposition sur les traditions de Noël. Salle Gérard LENFANT.

 

Dans l’année :

Sorties des géants  selon les demandes.

 

En réflexion pour les années futures :

-          Exposition sur les années 70, 80 et 90.

-          Exposition sur les communions.

 

 ANNONCES DIVERSES

 

ASSOCIATION DU « VAL DE DEULE »



18 et 19 septembre 2021. Affiche des 10 ans du Val de Deûle.

 

BASE DE LOISIRS


11 septembre 2021. Affiche Terroir en Fête.

 

CENTRE SOCIAL CAL DOCTEUR NUYTS


25 septembre 2021. Affiche Centre Social « Nettoyons la nature ! »

 
 

ASSOCIATION « HISTOIRE DE WEZ MACQUART »

Expo dans l’église sur les 10 ans de l’association et sur Wez-Macquart et la presse.

Samedi 18 septembre à partir de 14H.

 

LE MUSEE DE LA VIE RURALE DE STEENWERCK

Le musée de la vie rurale de Steenwerck a ouvert au public une nouvelle salle sur le thème du passé textile de la Lys.

  

L’extension du musée rural de Steenwerck.
Photographie INTERNET-VOIX DU NORD


Une autre extension est envisagée : une salle présentant des œuvres provenant de l’ancienne « ferme aux avions » qui, installée le long de l’autoroute Lille-Dunkerque, rassemblait des œuvres d’art populaire d’Arthur VANABELLE mort en 2014.


La ferme aux avions avant 2014.
Photographie INTERNET.

 
 

NOTRE VILLE ET NOS ACTIVITES DURANT L’ETE 2021

 

2 juillet 2021

Nathalie LAMAND nous envoie une photo confiée par sa tante Mauricette VERZELE-CAYZEELE. Il s’agit de l’école maternelle de Pérenchies dans les années 50.

Le 1er en haut est son père : Daniel CAYZEELE. Au 2ème rang, la première est sa tante Mauricette et le deuxième son oncle Yves CAYZEELE.

 

L’école maternelle Pasteur dans les années 50.
Document confié à SPMC par Nathalie LAMAND.


5 juillet 2021

Des délégations des associations culturelles ont été invitées à visiter le nouveau Complexe de l’Horloge.

Les représentants de la municipalité et le personnel communal nous ont surpris en nous informant que la salle Pierre BONTE ne serait pas à l’usage exclusif de l’association d’histoire locale comme il était prévu dans le projet mais qu’elle serait mutualisée afin de permettre la tenue de réunions pour les autres associations.

Un rendez-vous a été demandé auprès de Madame la Maire pour faire part de notre mécontentement. Jean-Pierre COMPERE s’y est rendu le 9 juillet.

Lors de ce rendez-vous, après discussion, Madame la Maire signale qu’une réponse serait apportée dans les 15 jours. 



Visite de la salle de rangement de l’espace d’histoire locale Pierre BONTE.
Photographie Jean-Pierre COMPERE.

 
 

11 juillet 2021

La ville nous informe sur des attaches vélos installées dans la ville. La municipalité souhaite développer la mobilité douce qui désigne l’ensemble des déplacements non motorisés comme la marche à pied, le vélo, le roller et tous les transports respectueux de l’environnement.

1ère étape : permettre aux cyclistes d’attacher leur vélo sur des emplacements adaptés.

La MEL a commencé, suite à la demande de la ville, à déployer des attaches vélos en divers endroits de la commune. Une carte de leurs emplacements sera prochainement communiquée.

 

Attache-vélo installé par la MEL. Juillet 2021.
Information Facebook ville de Pérenchies.

 


 

11 juillet 2021

Laurent PONTART, membre de notre association, nous offre deux céramiques illustrées  avec les armes de la ville et un dessin de l’église Saint-Léger.

Ces cadeaux étaient vendus à la maroquinerie DUTRIAUX qui se trouvait sur la Grand’Place dans les dernières décennies du XXème siècle.



Assiette décorée sur le thème de Pérenchies, vendue chez DUTRIAUX fin du 20ème siècle.
Don de Laurent PONTART à SPMC.

 


Petit pot décoré sur le thème de Pérenchies, vendue chez DUTRIAUX fin du 20ème siècle.
Don de Laurent PONTART à SPMC.

  

13 juillet 2021

 




Participation des membres de SPMC à la cérémonie du 13 juillet 2021. Vue 1.
Selfie de Jean-Pierre COMPERE.

 


Affiche de la commémoration du 14 juillet le 13 juillet 2021.
Document communication ville de Pérenchies.

 
 

14 juillet 2021

Annulation du spectacle et du feu d’artifice à la base du Fort à cause de la pandémie.

Annulation des jeux de l’après-midi à la Base à cause du temps.

 

16 juillet 2021

Publication page Facebook SPMC 172 du 16 juillet 2021.

« OVERATH SOUS LES INONDATIONS.

J'ai vu le message de la ville de Pérenchies sur Facebook signalant des inondations à Overath, notre ville jumelle allemande à l'ouest de Cologne.

J'ai questionné Daniel BALLOY, membre des Amis d'Overath qui est en relation avec la ville allemande.

Voici ce qu'il m'écrit : « Oui c'est sérieux. J'ai réussi à avoir Yvette DAHLER. Le courant est revenu mais elle est inondée. C'est la première fois à ce point depuis qu'elle habite là. Immekepel, Overath et Marialinden ont dégusté. Heiligenhaus et Steinennbruck étant plus en hauteur, il y a moins de dégâts. Il ne pleut plus depuis hier soir et l'eau se retire donc rapidement. Cependant, le mal est fait et les dégâts assez importants. Daniel »

 

J'ai aussi reçu un message d'Hermann KUSGEN, président du comité allemand des jumelages.

« Bonsoir Philippe. Oui, c’est grave surtout à Untereschbach. Il y avait aussi des inondations à Vilkerath et autour du centre scolaire. Mais il n’y a pas des dommages irréparables et surtout pas de morts. Chez nous, la situation est moins grave que dans d’autres régions comme par exemple la vallée de l’Ahr où nous étions la semaine dernière. Amitiés et j’espère à bientôt.

Hermann »

 

Nous avons tous une pensée pour nos amis allemands et leur témoignons tout notre soutien.

Il en est de même pour nos voisins belges touchés également.

 

Des précisions, envoyées par Yvette DAHLER, membre du Comité allemand des jumelages et traductrice lors de nos échanges, ont été reçues ce matin.

Celle-ci vit à Immekeppel, l'une des villes qui composent Overath.

"Notre cave a été entièrement inondée et la pompe qui servait à retirer l'eau qui s'infiltrait parfois n'a pu fonctionner car il n'y a plus eu d'électricité durant de longues heures. La rivière a débordé et le jardin était devenu comme un lac. Au fond, un arbre a été entièrement entrainé avec ses racines... Les pompiers sont intervenus pour pomper mais tardivement car ils étaient débordés. Dans le garage, il y avait plusieurs centimètres d'eau. Ma famille originaire de Belgique est venue pour nous aider car elle n'avait plus de  nouvelles (pas de téléphone, plus de réseau, ...). Ils sont arrivés en urgence, inquiets, en même temps que les pompiers. Ils reviennent aujourd'hui pour essayer de ranger et aider. J'ai dû aller voir des voisins pour obtenir un peu d'eau chaude. Cela nous a permis d'avoir des boissons chaudes. Je n'ai jamais connu une telle situation! On avait parfois un ou trois centimètres en bas de la cave mais jamais cela! Les villes plus en hauteur n'ont pas subi ces inondations. C'est aussi très compliqué en Belgique. Nous remercions nos amis français qui nous soutiennent et nous ont fait parvenir des messages d'amitié.

Yvette et Horst DAHLER"

 

Du 17 au 20 juillet 2021

La fête foraine est maintenue avec respect des gestes barrières.

Par contre, la braderie est annulée, le comité d’organisation n’ayant pas les possibilités de faire respecter les consignes sanitaires demandées. 

 


Affiche de la ducasse de juillet 2021.
Information Facebook ville de Pérenchies.







Ducasse de juillet 2021.
Photographie Victorien GILLON. Facebook. Vue 1.




Ducasse de juillet 2021.
Photographie Victorien GILLON. Facebook. Vue 2.



Ducasse de juillet 2021.
Photographie Victorien GILLON. Facebook. Vue 3.

 

Courant juillet 2021

Frédéric FAUCON, président de l’association « Weppes-en-Flandre » à laquelle adhère notre association SPMC, nous communique l’information suivante :

« Je profite de ce que la trêve des confiseurs a commencé pour les activités associatives du pays de Weppes pour répondre à une question qui m'a été posée récemment et qui revient d'ailleurs de manière récurrente, lors des forums des Weppes ou de rencontres inopinées : quelle est l'origine du nom du pays de Weppes ?

Le pays de Weppes est identifié comme l'un des cinq quartiers de la châtellenie de Lille, circonscription administrative qui disparut lors de la Révolution française.

Ce nom de Weppes, on le trouve cité dans les archives des abbayes de Loos et de Marquette ou du chapitre Saint-Pierre de Lille. C'est ainsi que sont mentionnées à Lille, dans les archives de l'hôpital Notre-Dame (Hospice Comtesse) une porte des Weppes en 1291 et un pont de Weppes en 1239, tous deux à Lille. On y trouve aussi, dans ces archives, mention d'un bailli de Weppes, dès 1363, et le 13 mars 1381, on sait qu'il se nomme Jean Dou Garding, dit de Le Hallerie. Lui succéderont dans la deuxième moitié du XVème siècle Jacques Marissal, Jacquemart du Ponchel, Jacques Cappart dit le Vert à la toute fin du siècle.

Au XVIIème siècle, les archives de l'abbaye de Loos nous donnent le nom de Jean de Mélantois.

Le pays de Weppes est situé au sud-ouest de Lille et l'on a tendance à considérer que de ce fait le mot de Weppes est dérivé de l'expression latine "ad vesperam", du côté où le soleil se couche. Cette explication ne satisfait pourtant pas les linguistes, qui nous disent que le v latin n'a jamais donné de w.

Le w est en effet une lettre à consonnance germanique, qui fonctionne avec le g ou plutôt le "gu". Souvenons-nous de Guillaume le Conquérant, gendre de Baudouin V de Flandre de par son mariage avec sa fille Mathilde, qui devint William, roi d'Angleterre, après la bataille d'Hastings en 1066. De même, les chevaliers prénommés Gauthier qui l'accompagnèrent se firent appeler Walter. De même, l'isatis tinctoria, la plante crucifère qui sert à fabriquer la teinture bleue, se nomme indistinctement guède ou wède.

Nous voilà donc avec le mot weppes qui deviendrait "gueppe" ! Guêpe ? Quel rapport avec le pays de Weppes ? Il y a quelques années, j'ai participé à un voyage d'étude dans la Somme organisé par l'Office du Tourisme du pays de Weppes sur les lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale, comme l'historial de Péronne. A Albert, où se trouve aussi un musée, j'ai été interpellé par une affiche annonçant une "fête des weppes". Renseignement pris, il s'agissait d'une fête des abeilles. C'est alors que m'est revenue en tête une lecture de texte médiéval, qui parlait des abeilles comme des "guêpes à miel". Je me suis dit que c'était une autre explication possible de l'étymologie du mot Weppes. Le secteur n'a-t-il pas d'ailleurs été pendant longtemps le verger de la région lilloise, qui ravitaillait en fruits la capitale des Flandres ? De même, le mot guêpe se dit wasp en anglais, wesp en néerlandais et wespe en allemand.

Mais c'est là que ma linguiste revient vers moi et me dit que e+s donnent ê mais pas deux p ? Et par ailleurs elle ne trouvait pas d'explication logique à la présence du s final. Cest alors que l'été dernier, alors que je profitai de mes vacances dans une station balnéaire de la côte d'Opale, j'avisais un véhicule d'origine allemande portant la plaque d'un garage "von der Weppen" ! Je vous en avais parlé dans un post à la fin de l'été. Vérification faite, il existe des entreprises Weppen en Allemagne du sud, à Heilbronn ou à Augsbourg. On trouve même un poète allemand, Jean Auguste Weppen, né à Nordheim dans le Hanovre en 1742, plutôt dans le nord, car à mi-chemin entre Hambourg et Francfort. Mais pas de lieu s'appelant Weppen, ni d'entrée Wep, ou Weppe dans le dictionnaire. Nous reste donc la possibilité que ce soit un nom de famille d'origine germanique. Mais quand serait-il arrivé chez nous ? Au IIIème siècle de notre ère, après une tentative d'invasion arrêtée par les empereurs romains, qui firent de leurs prisonniers des lètes, des soldats paysans qui s'armeraient en cas de nécessité pour défendre les frontières de l'Empire ? Arriva-il avec Clovis lorsqu'il pénétra dans la région au Vème siècle et qui l'installa à cet endroit ? Ou pourrait-il s'agir d'un cadre germanique qui fut nommé responsable de ce secteur par Charlemagne ? En tout cas, ce nom propre de Weppen résoudrait beaucoup de problèmes. Weppe s'explique naturellement, et le s est la version francisée du "en" allemand, marque de pluriel.

Voilà ce qu'il est possible de dire aujourd'hui. Quelle est la bonne solution ? Je n'en sais rien. Mais les recherches restent ouvertes et peut-être de nouvelles hypothèses se feront-elles jour prochainement. En tout cas, si le sujet vous intéresse, n'hésitez pas à faire part de vos remarques et suggestions ».

 

19 juillet 2021

Le nouveau site de la Fédération est en ligne à l'adresse suivante : federationgeantshdf.fr

Plusieurs rubriques sont à votre disposition.

Les adhérents pourront annoncer leurs manifestations et les fêtes de géants.

 

20 juillet 2021

Premier et second rangements de notre nouveau local.

Merci à Michèle, Marie-Claude, Chantal C, Pierre, Alain et Philippe J pour le travail effectué.

Merci aux personnels des services techniques sous la responsabilité de M. BONNIER pour leur collaboration ce jour et les suivants.

 

Courant juillet 2021

Informations trouvées dans la presse.

a.)   Suite à la pandémie, le personnel des structures d’accueil pour les personnes âgées devra se faire vacciner.

b.   Selon la loi, il manque 246 logements sociaux à Pérenchies. Une amende est donc versée tous les ans. Pour 2021, elle se monte à 48 149€.

Deux projets sont prévus mais personne ne peut dire s’ils se réaliseront.

Le premier projet dénommé « Belle Vue », rue de la Prévôté, avec 172 logements, a été bloqué par des riverains rassemblés en une association.

Le second, une parcelle de terrain près de la gare avec la possibilité de faire construire 140 logements, pose un problème de trafic, le contournement n’étant plus une priorité.

Un troisième projet est évoqué sur une réserve constituée pour l’extension du cimetière. Celle-ci a été revue à la baisse et une quarantaine de nouveaux logements pourrait être construite.

Ces 352 logements sont encore loin des 600 nécessaires afin de répondre aux 25% de logements sociaux obligatoires pour une ville comme Pérenchies.

Il est vraiment dommage que les anciennes maisons de la société Agache qui ont été vendues aux anciens ouvriers ne soient pas comptabilisées car considérées comme des propriétés. !

c.)   Afin de redynamiser le commerce local, les élus ont voté une délibération afin que le rez-de-chaussée  des nouvelles constructions ou des locaux avec un changement de destination reste réservé à l’artisanat, aux commerces de détail ou aux activités de services dans la rue du Général Leclerc.   

 

25 juillet 2021

Le comité d’histoire locale d’Houplines nous transmet de nouvelles informations sur Jules QUINTREL.

« Une de ses nièces, Andrée QUINTREL épouse COLIN, a été directrice de la maternelle du Bourg (l'autre école d'Houplines par rapport à son oncle) après la Seconde Guerre mondiale. Son mari, professeur,  a été adjoint au maire d'Houplines de 1947 à 1971. Ils ont eu 2 enfants nés à Armentières : Jean-Pierre et Jacques tous les 2 décédés (voir le site arbre.app/insee).

Le couple et ses enfants habitaient dans un logement de fonction (actuellement rue Musy) dans les années d'après-guerre.

Une photo de classe a été trouvée. Andrée COLIN-QUINTREL est à gauche.

A-t-elle fini sa carrière à Houplines (sans doute vers 1960 vu sa date de naissance) ? Je n'en ai pas trouvé la preuve pour l'instant ».  Régine MOREL.

 

Andrée COLIN-QUINTREL, directrice de la maternelle du Bourg à Houplines (à gauche).1949/1950. Document Comité d’histoire locale d’Houplines. Régine MOREL.

 
 

25 juillet 2021

44ème Grand Prix cycliste de la ville de Pérenchies.

Celui-ci est organisé pour la 38ème et dernière fois par Roger VANDEVELDE.

 


Roger VANDEVELDE et les bénévoles préparent la ligne d’arrivée
 pour le 43
ème Grand prix en juillet 2019.
Photographie Christiane LEGRAND.

 


Affiche du 44ème Grand Prix Cycliste de Pérenchies. 25 juillet 2021.
Information municipale de la ville de Pérenchies.

 


Le podium du 44ème grand Prix Cycliste de Pérenchies. 25 juillet 2021.
Emiel VERMEULEN de l’équipe XELISS est le vainqueur.
Photographie Facebook. XELISS Roubaix Lille Métropole.

 
 

27 juillet 2021.

3ème séance de rangement pour notre association dans le nouveau Complexe de l’Horloge.

Merci à Marie-Thérèse P, Bernadette, Christiane, Marie-Thérèse M, Chantal C, Sonia, Myriam, Chantal C 2, Alain, Philippe D et Philippe J pour le travail effectué. 



Déménagement pour SPMC le 27 juillet 2021. Vue 1.
Photographie Christiane LEGRAND.



Déménagement pour SPMC le 27 juillet 2021. Vue 2.
Photographie Christiane LEGRAND.




Déménagement pour SPMC le 27 juillet 2021. Vue 3.
Photographie Christiane LEGRAND.



Déménagement pour SPMC le 27 juillet 2021. Vue 4.
Photographie Christiane LEGRAND.


Déménagement pour SPMC le 27 juillet 2021. Vue 5.
Photographie Christiane LEGRAND.

 

28 juillet 2021

Selon La Voix du Nord du 28 juillet 2021, la ville de Deûlémont  a évoqué lors d’une séance du conseil municipal l’entreprise DEMEYERE qui y a d’importants bâtiments de stockage. Christophe LIENART, le maire, signale que l’entreprise a quelques difficultés et que l’on peut toujours craindre l’avenir…

 


L’entrepôt DEMEYERE à Deûlémont.Vue aérienne.
DEMEYERE, une histoire d’entreprise (Nicolas DELECOURT).



L’entreprise DEMEYERE à Pérenchies. Vue aérienne.
Photo trouvée dans le catalogue de vente de la société.



 

LES ETABLISSEMENTS DEMEYERE

 

« En 1909, Lucien DEMEYERE veut rester indépendant et travailler en tant que menuisier ébéniste. Il crée l’entreprise « Lucien DEMEYERE » au numéro 90 de la rue de la Prévôté à Pérenchies.

En 1925, la société décide de fabriquer des meubles de machines à coudre.

Après la guerre, Lucien DEMEYERE s’associe à son plus jeune frère Léonard pour créer «DEMEYERE Frères ».

Ils se spécialisent dans la charpente.

En 1936, les deux frères décident de se partager la clientèle, Lucien conserve l’usine de Pérenchies et Léonard implante une usine en Normandie.

En 1956, Lucien DEMEYERE, âgé de 71 ans, transmet la direction à son fils Pierre qui est nommé PDG. Il diversifie les activités dans l’importation de panneaux de particules de bois et décide l’automatisation du placage.

L’entreprise fournit l’ensemble des fabricants de meubles de la région. Presque 100 personnes y travaillent.

En 1960, la société commence à fabriquer des meubles en kit.

En 1968, l’entreprise est touchée par un grand incendie qui détruit l’ensemble de l’usine. Profitant de la reconstruction, l’usine est modernisée. Il est alors décidé de produire en masse des meubles simples à petit prix.

En 1981, le petit-fils de Lucien, Bernard, est nommé PDG.

En 1984, l’entreprise exporte dans le monde entier.

En 1990, l’entreprise, en pleine croissance, décide des investissements industriels importants.  Plusieurs nouvelles unités de production et de stockage sont ouvertes dont une à Lompret.

En 1995, l’entrepôt de Deûlémont fonctionne.

En 1999, le nouveau siège administratif est construit à Pérenchies.

Le groupe DEMEYERE emploie 816 personnes.

En 2004, on double la capacité de production.

En 2012, Frédéric DEMEYERE, le plus jeune fils de Pierre, est nommé PDG ».

 

Informations extraites de l’ouvrage « DEMEYERE, une histoire d’entreprise » écrit par Nicolas DELECOURT.

Exemplaire du livre offert à Henri JOURDAN, ancien membre du personnel.



Le fondateur Lucien DEMEYERE (1886-1974).
Photo remise à SPMC par Pierre DEMEYERE.

 

Pierre DEMEYERE (Décédé en 2013) en 1946.
DEMEYERE, une histoire d’entreprise (Nicolas DELECOURT).

 


Quelques membres de la société DEMEYERE. Non daté.
Photo remise à SPMC par Pierre DEMEYERE.

 

Frédéric DEMEYERE, PDG depuis 2012.
Document INTERNET.

 
 

29 juillet 2021

Nouveau rangement de notre local ce 29 juillet 2021.

Merci à Marie-Claude, Francette, Martine G, Myriam, Louis, Gérard L, Alain et Philippe J pour leur présence et leur travail. 

 

1er août 2021

Une carte postale en vente sur le site de vente par correspondance DELCAMPE attire notre attention. On y évoque l’après-guerre et Pérenchies. Elle n’est pas datée. Elle est envoyée à Madame REANT.

 

Carte envoyée à Madame REANT, chez Madame DOUSSOT à la Chaussée Gouvieux dans l’Oise.
Site de vente par correspondance DELCAMPE. Verso.


« 24 novembre.

Sœurs chéries,

En même temps que vos lettres nous invitent à aller vous rejoindre, nous arrivaient les sauf-conduits. Heureux d’aller puiser près de vous un peu de réconfort, Papa et moi comptons partir mercredi après-midi pour arriver à Gouvieux jeudi. Ce n’est pas la peine de vous déranger, nous ne serons pas gênés de vous trouver. Toute la famille va bien et vous envoie ses plus tendres baisers.  

Je me demande si mes cartes nous devanceront, le courrier étant  très irrégulier. En tous cas, ces photos vous rappelleront de tristes souvenirs et vous donneront une idée de la dévastation de notre cher pays. Hélas ! Si nous n’avions que des ruines à déplorer et pourrions au moins retrouver tous nos chers absents. La volonté de Dieu est parfois bien cruelle et il faut être Chrétiens pour savoir le supporter.

Reconnaissez-vous l’église de Pérenchies ? »

 

Carte envoyée à Madame REANT, chez Madame DOUSSOT à la Chaussée Gouvieux dans l’Oise.
Site de vente par correspondance DELCAMPE. Recto.


 

2 août 2021

La page Familles et Généalogie de Pérenchies partage un document datant de mai 1956. Celui-ci relate un accident de car survenu en Belgique.

 


Article de presse belge  datant du 8 mai 1956. Accident d’un bus Slembrouck.
Page Facebook Familles et généalogie de Pérenchies. Journal LE SOIR.


 

« Un car français heurte une auto.

Cinq blessés graves.

Lundi matin, à 9H45, un autocar français venant de Pérenchies (Nord), dans lequel 41 personnes avaient pris place pour assister à la procession du Saint-Sang, a versé dans le fossé bordant la route Bruxelles-Thourout, sur le territoire de Saint-Michel, au moment où il dépassait une voiture qu’il a heurtée. Celle-ci était pilotée par M. Julien CARRETTE, de Poelkapelle, et a également abouti dans le fossé, à la suite de l’accrochage.

Des quatre occupants de la voiture belge, deux seulement ont  été légèrement blessés. L’état des voyageurs français était plus grave. Tous ont été conduits à l’hôpital du Minnewater, où six d’entre eux, grièvement blessés, devront rester hospitalisés. Il s’agit de Mmes Jeanne, 68 ans, Blanche, 49 ans, et Madeleine DELESALLE, 62 ans, atteintes respectivement de fractures d’épaule, du bassin et du crâne ; Marie MISSIAEN, 48 ans, fracture du bassin, Mme Marguerite JULLE, 60 ans, et Julie KNOCKAERT, 47 ans, qui n’ont que quelques blessures, ont été fortement commotionnées et leur transfert à Pérenchies s’avère impossible. Toutes les voyageuses blessées sont de Pérenchies, à l’exception de Mme KNOCKAERT qui est originaire de Prémesques. Quant au conducteur du car, M. André SLEMBROUCK, il est atteint d’une fracture d’épaule ».

Presse belge. Journal LE SOIR.

 

2 août 2021

Informations diverses sur la pandémie.

Le passe sanitaire devient obligatoire pour le football amateur (joueurs, dirigeants, entraineurs et spectateurs).

 

Information de la FFF sur le passe sanitaire et la pratique du football.
Affiche Fédération Française de Football.

 


3 août 2021

Cinquième rangement de notre local ce 3 août 2021.

Merci à Patricia, Chantal C, Francette, Danièle Le, Martine G, Marguerite-Marie, louis, Gérard, Alain et Philippe J pour leur présence et leur travail. 

 

6 août 2021

Parution du premier article sur le projet VOIX DU NORD intitulé « Le jour où ».

1920. Pérenchies a obtenu la croix de guerre.

 

EN 1920, LA VILLE DE PERENCHIES OBTIENT LA CROIX DE GUERRE.


Les armoiries de Pérenchies et la croix de guerre.
Document SPMC



Croix de guerre avec palme.
Documentation INTERNET.

 

« Le 1er août 1914, la mobilisation générale est déclarée. Des affiches demandent à tous les hommes mobilisables de se préparer au départ afin de rejoindre les garnisons.

Le 3 août, la guerre est déclarée à l’Allemagne.

Dans la nuit du 5 au 6 août, les troupes ennemies envahissent la Belgique. Une partie de la population évacue.

Le 9 octobre, les troupes allemandes font leur entrée dans Pérenchies avec des cavaliers, des fantassins et des canons sur roues. La population les regarde passer à travers les rideaux.

Commence alors pour notre ville une occupation de plusieurs années.

Bombardée par les troupes alliées britanniques, pillée par les soldats germains, la ville est désossée. Tout bois est récupéré pour la confection des tranchées dont l’accès se fait par la Prévôté.

Petit à petit, les bâtiments de la ville s’écroulent comme le clocher dynamité par les Allemands afin de récupérer le métal des cloches.

Les habitants encore présents sont réquisitionnés pour des petits travaux, les maisons doivent accueillir les troupes allemandes, des otages sont désignés, des amendes sont mises en place ainsi que des contributions financières obligatoires.

Chaque jour, des ordres sont communiqués à la population et de nombreux biens réquisitionnés.

Les Pérenchinois se terrent dans les caves lors des bombardements. Plusieurs sont blessés ou tués. On n’a plus de nouvelle des hommes partis. Certains sont prisonniers et le resteront plusieurs années.

Ces malheurs dureront plus de 4 ans.

En 1917, l’évacuation de la ville est ordonnée par les autorités allemandes.

En octobre 1918, la ville est libérée mais personne n’y assiste car la ville est vide. Elle le restera de longs mois car les transports ne sont plus assurés. De plus, les lieux sont dangereux et la ville est interdite à cause des munitions qui trainent un peu partout. Des obus non explosés existent. L’eau est polluée.

Ce n’est qu’en janvier 1919 que le maire Henri BOUCHERY revient dans sa ville. Le bilan est lourd. 105 soldats originaires de la ville sont décédés. Presque toutes les maisons sont détruites et inhabitables. Les familles sont dispersées. Certaines ignorent toujours ce que sont devenus ses membres.

Une société de reconstruction est créée. Les briques sont récupérées quand elles peuvent encore servir. Des baraquements sont installés un peu partout. L’usine est la première à être reconstruite grâce aux dommages de guerre. 333 dossiers seront déposés en mairie.

Une mairie provisoire s’installe rue Carnot tandis qu’une chapelle provisoire rassemble les fidèles car l’église est totalement en ruines.

Des cités avec des maisons en bois sont construites dans le parc du château Jeanson et rue de la fabrique. Une cantine et un dortoir sont installés rue Gambetta. Des pommes de terre sont plantées sur un des îlots du parc du château Agache. Désormais l’île prendra officieusement le nom « d’île aux patates ». 

Petit à petit, les prisonniers et les évacués reviennent. La population présente est confrontée, chaque jour, à d’horribles annonces. Le secteur reste dangereux et, parfois, des démineurs sont tués ou blessés.

Les villes de Lisieux dans le Calvados et de Sélestat, en Alsace, envoient de l’argent et du matériel à notre ville afin d’aider à sa reconstruction. Et comme toujours grâce à la famille Agache.

Une citation à l’ordre de l’armée sera attribuée à la ville de Pérenchies : a été détruite entièrement par les bombardements. Malgré le nombre élevé de victimes, la population n’a cessé de montrer les plus belles qualités morales au cours de l’occupation ennemie ». 

En 1920, la ville recevra la croix de guerre avec palme pour son courage et ses sacrifices. Désormais, cette médaille rejoindra les armes de la ville tandis que la décoration et son coussin d’origine sont, aujourd’hui, exposés dans la salle d‘honneur de l’hôtel de ville qui a été inaugurée en 1931.                    

Le jeudi 11 novembre 1920, derrière la fanfare se rassemblent les enfants des écoles, les anciens combattants, les membres de la société de gymnastique et ceux du football suivis du conseil municipal et des médaillés militaires. Ils sont suivis des vétérans de 1870 portant un coussin de velours frangé d’or sur lequel est épinglée la croix de guerre attribuée à la ville de Pérenchies. Une courte allocution du maire a lieu à la mairie avant qu’une gerbe de fleurs soit déposée au monument des morts à l’entrée du cimetière. Le maire, Henri BOUCHERY, évoque alors, très ému, les disparus et rappellent aux survivants le chemin à parcourir pour que leur commune renaisse, suive ses traditions et fasse honneur à la distinction décernée ».    

 

Philippe JOURDAN. Président de « Si Pérenchies m’était contée… ». Juillet 2021. 

 

Carte postale. L’église en ruines. Guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 156.



La reconstruction de Pérenchies après la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 3 111.



La croix de guerre avec palme de Pérenchies. 1920. Salon d’honneur de la mairie.
Photographie Christiane LEGRAND pour SPMC. Août 2021.



Le Grand Echo du Nord du 14 novembre 1920.
Attribution de la croix de guerre à la ville de Pérenchies.
Information INTERNET.


6 août 2021

Décès de Mme Bernadette CUINGNET-GUIDé, le 6 août 2021, à l’âge de 100 ans.

Les funérailles ont eu lieu, à Prémesques, le 10 août 2021.

Nous présentons à sa famille toutes nos condoléances.

 


Mme CUINGNET-GUIDE.
Photo de l’annonce funéraire.



Félix et Bernadette CUINGNET.
Photographie transmise à SPMC par Gérard RICHARD en août 2021


Publication Facebook spmc page 175 du 8 août 2021

« Mme GUINGNET a été photographe, rue Carnot, durant de nombreuses années entre 1945 et 1982. Le studio prendra comme dénomination le prénom de son fils Régis.

Par la suite, sa fille y installera son entreprise sous l'enseigne "Studio COLETTE".

 


Le studio REGIS, rue Carnot. 
Document SPMC numéro 3 547


Le studio REGIS, rue Carnot. 
Document SPMC numéro 3 647


Signature du Studio REGIS.
Photographie Mme CUINGNET en mai 1970.


Photographie effectuée par Mme CUINGNET en mai 1970.
Communion de Marie-Christine et de Philippe JOURDAN le 17 mai 1970.
Photographie de la famille JOURDAN.

 


Mention du photographe au dos d’une photographie.
Document Paulette et Hubert VANENBILCKE.



Facture Studio REGIS. 25 septembre 1969.
Document Gérard RICHARD.

 

7 août 2021

Nous avons appris le décès de Monsieur Pierre GOIDIN, le 7 août 2021, à l'âge de 83 ans.

Ancien combattant AFN, il participait activement aux activités de la section locale de l'UNC au sein du bureau.

Ses funérailles se sont déroulées le mercredi 11 août 2021 à 9H30.

Nous présentons à son épouse et à sa famille ainsi qu'aux membres de l'association patriotique pérenchinoise toutes nos condoléances.


Pierre GOIDIN lors de la cérémonie "100 torches, 100 flammes", à gauche de la photographie.
11 novembre 2014. Commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Document SPMC.


Pins de la section locale de l’UNC.
Collection Philippe JOURDAN.


Mme et M. GOIDIN en compagnie de Mme Valérie PROVO, Maire,
lors d'une cérémonie locale à leur domicile. 2021.
 Document ville de Pérenchies.

 


Ravivage de la flamme sous l’arc de triomphe à Paris en mai 2014.
La section locale UNC de Pérenchies et Danièle LEKIEN, 1ère adjointe au Maire.
Document UNC Pérenchies.


Dépôt de gerbe sous l’arc de triomphe en mai 2014.
La section locale UNC de Pérenchies et Danièle LEKIEN, 1ère adjointe au Maire.
Document correspondant Voix du Nord.

 

Philippe JOURDAN

22 septembre 2021

  

Relecture et publication : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

 

 

mercredi 15 septembre 2021

Ce 19 août 2021, j’ai rencontré Pierre BONTE, chez lui à Paris.

Suite à une invitation faite fin 2019, je me suis rendu chez Pierre BONTE, dans son appartement parisien, en août 2021. Voici le compte-rendu de ce moment inoubliable.

Philippe JOURDAN,

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

Août 2021.


Pierre BONTE et Philippe JOURDAN devant la maison de la Radio. 19 août 2021.
Selfie de Pierre BONTE.

 

Ayant prévu de visiter l’exposition historique « NAPOLEON », à la Grande Halle de la Villette à Paris,  l’occasion s’est présentée pour moi, président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… » d’honorer une invitation faite par Pierre BONTE lors de sa dernière venue à Pérenchies, en novembre 2019, à l’occasion de la cérémonie de dénomination des futures salles du complexe culturel de l’Horloge dans lequel un centre d’histoire locale doit porter son nom.

 


Cérémonie de dénomination des futures salles du Complexe de l’Horloge. Novembre 2019.
Danièle LEKIEN, maire, Pierre BONTE,
Roselyne et Daniel BROHY de la Confrérie de la Tarte à prônes de Pérenchies.
Photographie SPMC.


Pierre BONTE est un journaliste de radio et de télévision, auteur de nombreux ouvrages sur la France profonde. Il est d’origine nordiste, né à Pérenchies, petite cité entre Lille et Armentières, où il naquit le 15 septembre 1932, au 6 de la rue Carnot.

Cette invitation dans son appartement parisien était aussi l’occasion de remettre à l’association pérenchinoise quelques documents personnels qui pourraient prendre place dans l’une des vitrines permanentes du nouvel espace associatif prévu pour « Si Pérenchies m’était contée… ».

Malheureusement, la pandémie, causée par le Covid, avait repoussé l’occasion et la visite.

Cette rencontre a finalement été programmée ce jeudi 19 août 2021, avec toutes les mesures sanitaires nécessaires, entre la visite à la Villette et la découverte du musée historique de la ville de Paris, le musée Carnavalet, récemment ouvert après plusieurs mois de fermeture pour sa rénovation.

En avance de 30 minutes et ayant sonné sans résultat, je m’apprêtais à patienter sur un banc devant l’immeuble situé juste derrière la célèbre maison de la radio toute en rondeur.

C’est d’ailleurs là qu’étaient enregistrées certaines des émissions de Jacques Martin auxquelles participait Pierre BONTE alors que les autres l’étaient, en public, au théâtre de l’Empire.

Sortant du bâtiment, je tombais alors nez à nez avec mon hôte, casquette américaine sur la tête, porteur d’un blouson à l’allure très jeune, rentrant de quelques courses dans le quartier. Le journaliste m’accueillit d’un fraternel « Ca va Philippe ? ».

Après avoir pris l’ascenseur, Pierre BONTE me raconta, durant 90 minutes, divers souvenirs de sa longue vie professionnelle et qui n’est pas terminée, car, pour lui, le mot retraite n’existe pas.

Celui-ci se demande encore comment il a pu, un jour, se retrouver au milieu de Stéphane COLLARO, de PIEM, Daniel PREVOST, Pierre DESPROGES et Jacques MARTIN parmi d’autres dans les années 70 ?

 


Le Petit Rapporteur vers 1975 sur TF1.
Photographie de presse offerte par Pierre BONTE à SPMC.


Même s’il n’était pas toujours à l’aise sur le plateau, durant de nombreuses émissions, Pierre BONTE présenta ses reportages sur des personnages simples de la campagne qui n’intéressaient pas toujours le milieu journalistique parisien. Jacques MARTIN l’appréciait beaucoup, et, même si celui-ci l’utilisait un peu comme le clown blanc le fait de l’Auguste, ils restèrent amis jusqu’à la fin de cet illustre personnage de télévision qui fit les beaux jours de nos dimanches en famille mais aussi laissa une place de choix parmi les Grosses Têtes de Philippe BOUVARD à RTL.

 

C’est à la radio, que Pierre BONTE, après des études à l’école de journalisme de Lille, commença vraiment à se faire connaître avant que la télévision ne lui fit prendre un autre virage. En 1954, il débute donc à Ouest-France à Rennes et, en 1956, il entre à Europe 1. C’est avec l’émission radiophonique « Bonjour Monsieur le Maire », qu’il créa en 1959 et qui durera 15 ans, qu’il devint un peu le représentant des villages, le « pape » de la France des régions. Malheureusement, il ne visita pas sa cité natale car celle-ci avait une population trop importante. En effet, Pierre BONTE ne visitait que les villes et villages de moins de 1 000 habitants.

 

Enregistrement d’une émission « Bonjour Monsieur le maire » pour Europe 1. Vers 1961.
Photographie offerte par Pierre BONTE à SPMC.

 

En 1975, il participe donc, sur TF1, au Petit Rapporteur, une émission d’informations par le rire, et en 1977, à la Lorgnette, sur Antenne 2.

 


La Lorgnette vers 1977/78 sur Antenne 2. Pierre BONTE, Stéphane COLLARO et Jacques MARTIN. Photo de presse offerte à SPMC par Pierre BONTE.

Il est aussi l’auteur de très nombreux ouvrages présentant les femmes et les hommes qu’il a rencontrés sur toutes les routes de France. Il est devenu ainsi un peu le spécialiste du monde rural et on le retrouve souvent sur les plateaux des différentes chaines de la télévision.

Après avoir été licencié d’Europe 1, avec les indemnités versées, il s’achète ce petit appartement où il vit encore dans ce quartier où il a ses habitudes : sa boulangerie, son bistrot, sa boucherie et tous les petits commerces habituels comme tout le monde. Homme comme les autres, on le reconnait encore dans la rue. En bon nordiste et fidèle à son public, il répond aimablement à chaque sollicitation de ces téléspectateurs qui ne l’ont pas oublié.

Sur ma demande, il a accepté d’offrir à l’association plusieurs photographies de sa vie journalistique, radiophonique et télévisuelle.

 

Carte anniversaire avec le support LE PETIT RAPPORTEUR. Création YVON et TF1.Vers années 70. Documents SPMC.
Don de Pierre BONTE.


Enregistrement d’une émission du petit Rapporteur. 1975. Pierre BONTE et l’équipe technique. Photographie envoyée à SPMC par Pierre BONTE.


A 89 ans, il se sent en pleine forme et pense que, par rapport à d’autres, il a la chance d’avoir une bonne santé. Il vient de se décider à vendre sa voiture, privilégiant dorénavant d’autres transports en commun bien nombreux dans la capitale. La semaine dernière, il était encore en Suisse chez un de ses deux enfants.

Sa vie d’aujourd’hui se déroule paisiblement mais activement, à son rythme, avec l’écriture d’ouvrages divers comme en 2019, « La belle France. A la rencontre de nos villages » et, en 2021, avec la collaboration de Céline BLAMPAIN, « Ces villages qu’on assassine ».

Il les offrira d’ailleurs à l’association avec les deux dédicaces suivantes : « Pour mes amis de Pérenchies» et « Pour Pérenchies, mon cher village ».

 

Livres de Pierre BONTE offerts à SPMC et dédicacés. Août 2021.
Documents SPMC.

 

Dédicace de Pierre BONTE le 19 août 2021. « Pour mes amis de Pérenchies ».
Document SPMC.


Dédicace de Pierre BONTE le 19 août 2021. « Pour Pérenchies, mon cher village… »
Document SPMC.


Il participe à de nombreux salons du livre à la rencontre de ses lecteurs comme celui de Bondues où les gens de la région prennent plaisir à le retrouver ou au salon de l’agriculture et d’autres… .


Thérèse VANUXEEM-DUMEZ rencontre Pierre BONTE au salon de l’agriculture en 2017.
Photographie Famille VANUXEEM.

 

Mais, il collabore aussi à des expositions sur les représentations de Marianne, le symbole de notre République dont le nom vient des deux prénoms les plus utilisés dans notre pays autrefois : Marie, mère du Christ, et Anne, sa mère.

Très tôt, lors de ses rencontres avec les maires, il reçoit, en cadeau, ces petites ou grandes statuettes qui trônent alors dans chaque mairie mais aussi dans les salles de classe des écoles. Il en fera sa passion.

Afin de sauvegarder les plus belles pièces, il en offrira certaines au Sénat mais aussi à l’Assemblée Nationale où les visiteurs peuvent les découvrir dans des vitrines.

Il gardera néanmoins certaines d’entre elles qui seront régulièrement prêtées pour des expositions. La dernière se déroule actuellement et jusqu’au 14 novembre 2021 au musée du président Jacques Chirac à Sarran, en Corrèze.

Lors du vernissage, la préfète vint à sa rencontre : « J’ai vu que vous étiez né à Pérenchies. Moi, j’ai vécu à Verlinghem… ».

On n’échappe pas au Nord ! 

Lors de ma visite, Pierre BONTE accepta que quelques photos soient prises dans son appartement en souvenir de cette rencontre.

Sur l’une, on le voit avec quelques bustes de Marianne d’assez grandes taille qu’il a souhaité conserver. Ce sont ses préférés. L’un représente la Marianne de FAIZANT, un grand dessinateur, et, un autre, Brigitte BARDOT, dédicacé. Un troisième est même recouvert d’étiquettes de fromages !


Pierre BONTE chez lui avec quelques bustes de Marianne. 19 août 2021.
Prise de vue Philippe JOURDAN.


Le temps étant assez doux, la discussion se continua sur le balcon d’où on peut apercevoir la pointe de la Tour Eiffel. Pierre BONTE confia qu’il avait  suivi le feu d‘artifices et le concert du 14 juillet de cette année un œil sur la télévision et l’autre par la porte coulissante vitrée ouverte profitant du son et des fusées en direct.

Sur ce balcon, une autre représentation de Marianne défie la météo, entourée de nombreuses plantes en pots et de quelques corbeaux en plastique qui refoulent les pigeons responsables d’une certaine pollution. Le corbeau mangeant les œufs des pigeons, ceux-ci les évitent et comme le dit Pierre BONTE : « Cela marche ! ».

Après un bon verre de jus de pommes venant d’un producteur normand de ses connaissances, Pierre BONTE sortit plusieurs liasses de documents afin d’en offrir certains à l’association pérenchinoise.

Deux objets personnels me furent aussi remis pour l’une des vitrines du futur centre d’histoire locale pérenchinois où ils témoigneront de cet illustre personnage et de son travail.

Le premier est un des micros qu’il utilisait lors des enregistrements des reportages pour la radio Europe 1. A son départ de la station radiophonique, on le lui offrit. Même si l’autocollant d’origine n’est plus, on en aperçoit un similaire sur une des photographies offertes.

Pierre BONTE tient beaucoup à cet objet mais il sait qu’il est remis entre de bonnes mains. C’est aussi une façon pour lui d’honorer son village natal.


Enregistrement d’une émission de radio pour Europe 1 avec Pierre BONTE avec un micro similaire offert à SPMC en août 2021. Années 60/70.
Photographie de Pierre BONTE offerte à SPMC.

 

Micro offert à Pierre BONTE lors de son départ d’Europe 1.
Celui a été donné à Philippe JOURDAN pour SPMC en août 2021.
Photographie 1 de Marie-Christine BOCQUET.


Micro offert à Pierre BONTE lors de son départ d’Europe 1.
Celui a été donné à Philippe JOURDAN pour SPMC en août 2021.
Photographie 2 de Marie-Christine BOCQUET.

 

Le second est un buste de sa collection de Marianne, bonnet phrygien rouge sur la tête et corsage tricolore sur la poitrine.

Ayant émis le souhait de disposer d’une petite Marianne de sa collection, Pierre BONTE m’entraîna dans son bureau où des dizaines de figurines sont encore exposées. « Tu peux choisir celle que tu veux ! » me lança-t-il me mettant dans un certain embarras. N’arrivant pas à me décider, Pierre BONTE proposa un ancien chenet assez lourd provenant de la décoration d’une ancienne cheminée. Néanmoins, en y réfléchissant davantage, il préféra une représentation plus historique mêlant le drapeau national et le symbole de la Liberté, une effigie sans aucun doute plus « histoire locale ».

« Celle-ci est plus adaptée à votre salle d‘histoire locale ».

Moi qui ne souhaitais qu’un petit objet de quelques centimètres de haut, je me retrouvais avec une statuette de 30cm, une belle pièce, que je ne pouvais pas imaginer recevoir !

Emu et ravi, je remerciais Pierre BONTE pour ce magnifique objet.


Pierre BONTE et une  partie de sa collection de Marianne.
Photographie envoyée par Pierre BONTE pour SPMC.


Buste de Marianne offert à Philippe JOURDAN par Pierre BONTE pour SPMC en août 2021.
Photographie 1 de Marie-Christine BOCQUET.


Nul doute que Pierre BONTE prendra plaisir à voir exposées ces deux pièces et à les retrouver pour la future inauguration envisagée par la nouvelle municipalité pérenchinoise, peut-être, en octobre prochain. Pour cette future invitation qui pourrait lui être faite, il mettra sans aucun doute un point d’honneur à l’honorer.

 

Buste de Marianne offert à Philippe JOURDAN par Pierre BONTE pour SPMC en août 2021.
Photographie 2 de Marie-Christine BOCQUET.


Cela pourrait être aussi l’occasion, pour lui, d’offrir, à nouveau, à « Si Pérenchies m’était contée… », d’autres documents qu’il doit rechercher comme des boîtes de jeux à son nom ou des documents de travail manuscrits.

Voici d’ailleurs ce qu’il propose dans un dernier courrier reçu : « J'espère que votre séjour à Paris a été agréable. Pour répondre à votre demande, j'ai retrouvé des textes de "Bonjour Monsieur le Maire" que j'écrivais à la main pour les lire ensuite au micro. Mais mon écriture est pratiquement illisible pour un autre que moi...

J'ai aussi un cahier à spirales contenant des notes pour un projet d'émission télévisée et un travail préparatoire pour une exposition consacrée à Marianne et aux présidents de la République qui s'est tenue à Rambouillet en 1997. Je devrais aussi pouvoir vous retrouver un "manuscrit" de livre corrigé à la main. Je vous enverrai tout cela prochainement ou je vous l'apporterai en octobre. Amitiés. Pierre. »

 Comme tout a une fin, l’entretien vint à son terme.

Alors que la porte de l’ascenseur se refermait, dans l’encadrement de la porte de son appartement, Pierre BONTE ajouta, tout souriant, ces quelques mots, qui me firent honneur : « Merci pour tout ce que vous faites ! ». 


Pierre BONTE chez lui avec le poster de l’équipe de Jacques MARTIN dans les années 70.
19 août 2021.
Prise de vue Philippe JOURDAN.


A pied, je pris la direction du métro afin de regagner mon hôtel, serrant dans mon petit sac de voyage ces documents et ces objets offerts de bon cœur et en toute modestie.

J’avais rencontré, non pas une personnalité inabordable, mais un ami, une connaissance qui mériterait le titre de citoyen d’honneur. 

Suite à mon séjour à Paris, j’envoyais à Pierre BONTE un petit mot de remerciement pour l’accueil, l’attention et les objets offerts.

Avec l’humour qui le caractérise, celui-ci m’envoya alors la copie d’un texte manuscrit de 11 pages rédigé en 1985 par le célèbre historien du Nord Pierre PIERRARD à l‘occasion de la remise de la Rose d’Or du Rosati de France au journaliste.

Pierre BONTE écrit alors : « Voici quelques lignes dans lesquelles vous trouverez des éléments intéressants si vous êtes amené à rédiger mon éloge funéraire. »


Histoire du Nord de Pierre PIERRARD.
Bibliothèque SPMC


Aussitôt, je lui répondis : « Si cela ne vous ennuie pas, il servira auparavant pour la cérémonie de vos Cent Ans ! »

En effet, depuis presque 90 ans, Pierre BONTE est né dans cette petite ville ouvrière du Nord. Son père était natif de Bondues et sa mère de Prémesques où se trouvent d’ailleurs les tombes familiales.

Les parents de Pierre BONTE et ses 5 sœurs ont d’abord séjourné dans le quartier des Bas de Pérenchies avant de venir habiter rue Carnot où Pierre est né.

Son père travaillait pour Agache. Nul n’en sera surpris. Il fut d’abord trieur de lin puis employé aux écritures.

 

Pierre BONTE et son père vers 1935.
Photographie familiale offerte à SPMC par Pierre BONTE.

Après 2 ou 3 ans, la famille partira pour Lambersart où Pierre BONTE fera sa scolarité. Pour son action envers les personnes âgées, son père verra son nom donné à une des salles de la ville.

Son fils recevra de nombreux honneurs comme la médaille du mérite agricole mais aussi des prix professionnels. Pierre BONTE aurait bien aimé en offrir un à l’association pérenchinoise mais ceux-ci ont tous été offerts à des manifestations caritatives.

Le journaliste a aussi été honoré par de nombreuses confréries à travers toute la France et il possède encore tous leurs insignes comme celui de la Confrérie de la tarte à prônes de Pérenchies.

Une ville a même baptisé un de ses ponts de son nom !

Mais, toujours fidèle à sa ville natale, Pierre BONTE se plait à y revenir avec l’une de ses sœurs qui habite toujours Lambersart.


Pierre BONTE en visite à Pérenchies en 2001 pour l’exposition de SPMC.
Le bureau de l’association, M. et Mme DUVINAGE, descendants des Seigneurs de Pérenchies, Bernadette et son frère Pierre BONTE, Bernard PROVO, le maire.
Photographie SPMC.


Intronisation à Pérenchies de Pierre BONTE en 2004.
Document SPMC

 

Pierre BONTE dans les coulisses du Grand Spectacle à Pérenchies en 2019.
Photographie OMCL.


Fidèle à son terroir et à sa famille, Pérenchies sera toujours son village !


Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… ».

Août 2021.


 

Cher Pierre BONTE,


 

L’historien n’a guère que du papier, des archives parfois élargies mais le plus souvent muettes sur la véritable histoire des petites gens.

Vous, armé de votre micro baladeur, de votre intelligence du cœur, d’un flair qui est au moins autant humaniste que professionnel, d’une gentillesse qui ne sacrifie pas à la flatterie mais est le fruit d’une grande attention aux autres, vous laissez littéralement sur place tous les chercheurs en salles.

Vous avez su abattre la barrière, plusieurs fois centenaire, de la méfiance populaire.

Vous avez recherché et atteint d’instinct le terreau épais et divers où est enracinée la France.

Bonte est un nom très anciennement implanté dans le Nord et particulièrement dans ce petit coin de la Flandre française qui, entre Lille et Armentières, ouvre jusqu’à la Lys et la frontière belge une large plaine qui, quoique piétinée par la Grande Guerre, perpétue une civilisation plus que centenaire, sage et solide.

Fils d’Emile BONTE, natif de Bondues, et d’Antoinette SIX, originaire de Prémesques où ses parents étaient agriculteurs, vous êtes né, vous-même, à 3 kilomètres de là, à Pérenchies, le 15 septembre 1932.

Pays du lin blond et bleu, pays de la brique qui garde si chaude la maison, pays de la glèbe, cette terre épaisse et généreuse, des demeures soignées comme des chapelles, des foyers féconds comme votre famille, …

Bref, c’est la Flandre dont les poètes chantaient l’opulence et les profonds secrets.

 

Le goût très vif pour la campagne et ses habitants, le sens du terroir, des hommes et des femmes qui firent, vous les tenez, cher Pierre BONTE, de cet atavisme flamand que je porte aussi en ma propre vie et qui déconcerte tant, parfois, le parisianisme plus brillant mais tellement plus superficiel.

Vous êtes visiblement le fils de ce peuple grave et droit, ennemi de l’esclandre, de cette Flandre au visage de femme chrétienne qui est aussi le visage de votre mère.

Vous êtes devenu l’animateur des petits chemins, des petites gens et des petits bonheurs, tous témoins d’une amitié, d’une solidarité, d’une convivialité, aujourd’hui bien menacées, et dont l’exemple premier vous est venu de ce cher Nord chaleureux et si humain où votre cœur continue à battre…

 

Extraits du discours de Pierre PIERRARD (1920-2005), en 1985.

Président alors des Rosati de France. 


 

 Relecture et publication : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.