lundi 13 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La mairie était autrefois un estaminet


Document : Pérenchies et son passé numéro 23

Installation du Curé VANCOSTENOBLE, le 25 avril 1903 à Pérenchies.
Document SPMC numéro 1 004

Commentaire :

« Nous sommes le samedi 25 avril 1903 dans la rue de la Prévôté. Le nouveau curé de la paroisse, Désiré VANCOSTENOBLE (1853 – 1928), arrive. Il est accueilli par la population et installé dans son nouveau ministère où il restera jusqu’en 1928, date de son décès.
Les autorités de la ville, le conseil de fabrique (groupe de personnes qui gèrent une paroisse), les associations paroissiales et les paroissiens sont tous là pour lui souhaiter la bienvenue.
Un autre document en notre possession montre que les 14 prêtres présents sont précédés d’un groupe de musiciens et d’enfants en tenues blanches. La rue a été décorée avec des bannières et des drapeaux. Une sorte de structure au loin doit sans doute porter un calicot avec un mot d’accueil. Tout le monde a revêtu sa plus belle tenue et les messieurs portent des cravates ou des nœuds papillon ainsi que des chapeaux melon ou des casquettes tandis que les dames ont sorti leurs plus beaux chapeaux.
La grande bâtisse à droite est le presbytère. Derrière, se trouve une salle d’œuvres tenue par des religieuses puis le parc du château JEANSON qui deviendra plus tard le jardin public vers la fin des années 20.
On voit aussi une sorte de roulotte ambulante qui devait peut-être vendre des produits de fête (peut-être de la restauration?).
A droite, on voit un estaminet qui porte la mention « L. LESAGE ».
Le café sera démoli durant la première guerre mondiale et non reconstruit. En 1931, il sera remplacé par l’actuelle mairie. 
Sur notre commune, de nombreux estaminets étaient implantés ».


Années
Nombre d’estaminets
Nombre d’habitants

1855
8
940
1 estaminet pour 117habitants
1890
24
2 785
1 estaminet pour 116 habitants
1901
37
3 484
1 estaminet pour 94 habitants
1914
50
4 207
1 estaminet pour 84 habitants
1922
54
2 471
1 établissement pour 45 habitants
1958
38
4 728
1 établissement pour 124 habitants
1997
15
7 000
1 établissement pour 466 habitants
2015
5
8 307
1 établissement pour 1 661 habitants


Philippe JOURDAN  (9 avril 2020)


Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20 mars 2020

dimanche 12 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Le cordonnier et chausseur Roger DUTRIEZ.


Document : Pérenchies et son passé numéro 22


Le magasin de chaussures DUTRIEZ, rue Henri BOUCHERY. Années 70/80.
Document SPMC numéro 3 651

Commentaire :

« Ce commerce se situait dans la rue Henri BOUCHERY. Celui-ci a été repris par la suite avec diverses destinations. La vitrine existe toujours comme elle était à l’époque de son propriétaire, Roger DUTRIEZ, qui fut cordonnier mais aussi maire de notre commune de 1971 à 1995.
A l’occasion de la réalisation de notre exposition sur les petites boutiques pérenchinoises, il nous avait raconté ses souvenirs :
Mes parents, Gaston DUTRIEZ et Marie LENGLET, se sont mariés en 1924. Mon père était cordonnier et recherchait un commerce de vente de chaussures. Ils sont venus s’installer à Pérenchies la même année au 92, rue de la Mairie. C’était une construction en planches faite pour reloger les habitants après la guerre 1914/1918.
A cette époque, il y avait de nombreux petits commerces. A Pérenchies, on trouvait une dizaine de marchands de chaussures et 15 cordonniers.
En 1930, mes parents ont acheté un terrain plus près du centre et, en 1931, ils installaient le commerce au numéro 7.
En 1940, le nombre de marchands de chaussures est passé à 4 et celui de cordonniers à 6.
J’avais appris le métier à partir de 14 ans. Au décès de mon père en 1964, j’ai pris la succession.
Avec ma femme Monique, nous avons acheté une maison de l’autre côté de la rue au numéro 18 et nous l’avons aménagée en commerce en septembre 1965. A cette époque, il n’y avait plus que deux marchands de chaussures sur Pérenchies, l’un rue de la Prévôté et l’autre rue Henri Bouchery. Les clients étaient très fidèles. Nous avons arrêté en 1985 suite aux problèmes de santé de mon épouse ».

Philippe JOURDAN  (9 avril 2020)
Sur des souvenirs de Roger DUTRIEZ (2004)

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20 mars 2020

samedi 11 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Une ancienne boucherie.


Document : Pérenchies et son passé numéro 21

Document SPMC numéro 3 639.
La boucherie Richard BOMMERS, rue Henri Bouchery.
Photographie non datée. Seconde partie du 20ème siècle. 
Commentaire :
« Cette photographie non datée montre une boucherie charcuterie, rue Henri BOUCHERY, tenue par la famille BOMMERS-POLLET. On voit le numéro 24. Aujourd’hui, la maison qui existe toujours porte le numéro 22. Si les fenêtres et la porte ont été changées, on a laissé en place l’encadrement en bois de la vitrine, beau témoignage de son passé.
Sur le recensement de 1921, on trouve Richard BOMMERS né à Woumen en Belgique en 1872. Il est boucher et habite au 7, rue de la mairie.
En 1896, la rue porte le nom de rue de Verlinghem.
En 1906, on parle de la rue de la mairie, montrant que ce bâtiment s’y trouve. En effet, la mairie se trouvait près de l’école Jules Ferry près de l’actuel parking Roger DUTRIEZ.
Par la suite, la rue prendra le nom d’Henri BOUCHERY, ancien Maire de Pérenchies aux environs de la guerre 1914/1918 jusqu’en 1935 ».  

Philippe JOURDAN  (2 avril 2020)


Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
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Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 20 mars 2020

vendredi 10 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La friterie de la Place.

Document : Pérenchies et son passé numéro 20


Document SPMC numéro 3 629.
La friterie de la Place. Non daté. Dernier quart du 20ème siècle.

Commentaire :
« Lors de la fête annuelle, en juillet, une baraque en bois était montée sur la place au milieu des manèges forains. Des bancs et des tables permettaient aux clients de se restaurer.
Des frites étaient proposées par certains commerçants (ex : le café CARNOT) mais souvent les gens les faisaient chez eux.
Dans le dernier quart du 20ème siècle, une friterie sera installée sur la place sauf durant la fête foraine où elle devait se déplacer pour laisser la place aux auto-tamponneuses (auto-tamponnantes dans le nord de la France).   
Vers 1981, elle s’appelait « La friterie de la Place ». Elle était tenue par la famille LEFEBVRE-TONNEAU » avec toute la gentillesse de Francine.
Par la suite, elle sera reprise par d’autres personnes.
Elle est aujourd’hui définitivement installée sur la place.
Le commerce s’est développé et plusieurs friteries existent aujourd’hui ».  


Philippe JOURDAN  (2 avril 2020)

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 
En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars 2020