Document :
Pérenchies et son passé numéro 17
Commentaire :
Cette
vue montre la rue de la Prévôté et le garage du relais à l’enseigne de RENAULT.
Nous devons être dans les années 90 ?
Ce
garage fut tenu par Raymond MENU puis par M. FONTAINE et enfin par Messieurs
LEPOT et GAGNON qui déménageront rue de Lomme.
M.
SCHELPE reprendra les locaux pour son entreprise d’enseignes LUMISTYLE avant de
les céder à l’imprimerie OFFSET IMPRESSION qui s’y trouve toujours.
Le
quartier des bas de Pérenchies étaient le quartier des maraichers. On y
trouvait encore dans les années 60 un éleveur de coqs pour les combats qui
étaient encore autorisés, je crois, en Belgique.
On
trouvait de nombreux commerces alimentaires et des noms me reviennent en
mémoire : Mme MAILLET et Mme SOHIER, Marie-Louise, Albert CAZIER, M. et
Mme VANHE, Christiane BUYSSE. Il y avait aussi deux bouchers, la famille
DEPREZ-LIENART avec Gustave et la famille LEMAIRE. Aujourd’hui, ce sont les
petits-enfants qui continuent la profession. Vers 1924, on trouvait même la
boucherie charcuterie MENU-CHEVE gérée par les parents d’Albert MENU. Vers
1947, il y eut l’épicerie de Gisèle DUBUISSON PORTENART qui faisait aussi dépôt
de pain et l’estaminet épicerie d’Agnès PETILLON.
Il
y avait aussi un magasin de grains, chez DUBUS qui deviendra par la suite, un
lieu de vente de légumes et de fruits.
Plusieurs
marchands ambulants y vivaient comme Albert GRUSON pour les produits laitiers,
Léon GRUSON et Marcel et Paula LAMOOT pour les produits alimentaires.
Un
boucher de Comines, Roger MACKELBERG, passait pour la viande avec sa
camionnette. Ses parents habitaient dans le quartier. Le vendredi, c’était le
poissonnier qui passait. Un marchand de vêtements venant aussi de Comines
passait régulièrement comme les boissons, le pain et le charbon.
On
allait chercher le lait, les œufs et le beurre à la ferme SAMSON, rue de
Quesnoy. On en profitait pour passer à l’étable voir la traite des vaches.
Comme
le quartier était éloigné des écoles, un service de bus fut mis en place. Les
enfants avait une carte que l’on allait payer, je crois, chez un habitant du
quartier.
Plus
vers le haut de la rue, il y avait un vannier et une entreprise de pompes funèbres.
Philippe
JOURDAN (2 avril 2020)
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars
2020