samedi 28 mars 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La Brasserie Lambelin.


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN
Président de « Si Pérenchies m’était contée … »

Document : Pérenchies et son passé numéro 9
Document SPMC numéro 226.
Les brasseurs de la brasserie Lambelin à Pérenchies avant 1914.
Commentaire :
Cette photographie nous a été remise par Mme Salomé dont le mari s’occupait de la livraison des boissons à domicile. 
Auparavant, une brasserie existait entre la rue Edouard Agache (autrefois rue de la fabrique)  et la rue du Général Leclerc (anciennement rue de Lille). Elle appartenait à la famille LAMBELIN depuis 1867. On y trouvait aussi une ferme.
Une bière y était produite, mise en tonneaux, puis emmenée dans les estaminets, sorte de cabarets où l’on buvait et fumait.
Durant la guerre 1914/1918, les réunions de jeunes filles organisées par la paroisse s’y déroulaient car la salle, rue de Verlinghem (actuelle rue Henri Bouchery), n’était plus disponible.
En 1991, Marthe Dufour racontait : « En 1914, il y avait devant la maison une grande brasserie qui avait  une immense cave voûtée. Les deux demoiselles Lambelin y étaient restées alors que leurs frères étaient partis à la guerre. Elles nous y ont accueillis durant un an et nous faisaient faire des dictées et un peu de catéchisme… ».   
Puis, la brasserie a été entièrement détruite. Après la guerre, elle fut reconstruire et reprit ses activités.
De chaque côté se trouvait un estaminet, à droite « Au retour des Sportsmen » et à gauche, « l’estaminet de la brasserie » où on vendait la bière du Coq Hardi.


Philippe JOURDAN  (26 mars 2020)
Sur des souvenirs de Marthe DUFOUR (1991) transmis par sa petite-fille 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

1 commentaire:

  1. Bonjour.... Continuez ainsi j'essaierai de venir sur ce site un peu plus souvent
    Amicalement
    Christiane

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