mardi 8 octobre 2024

15ème Fête de la Tarte à Prônes de Pérenchies.

  

Affiche de la 15ème fête de la Tarte à Prônes de Pérenchies.
Document SPMC. Mode CANVA.

 

Ce samedi 21 septembre 2024, s'est déroulée la 15ème Fête de la tarte à Prônes de Pérenchies organisée par l'association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée… » et sa Confrérie.

Cette année, nos deux géants pérenchinois Jeanne la fileuse et Henri le tisserand ont accueilli 3 géants : Ugène Taté de Forest-sur-Marque et M. et Mme DU CORDANT de Lessines en Belgique.

Ugène Taté construit en 2013 représente un colporteur qui vendait autrefois du tissu.

Les deux géants belges datent de 1967. Ils se sont mariés en 1981. Ils évoquent les carriers qui travaillaient dans la production du porphyre, une roche utilisée pour la construction et la sculpture.

Les deux géants pérenchinois ont été fabriqués en Espagne sous l’impulsion de Daniel BALLOY et de Philippe JOURDAN et le souhait de la municipalité de Pérenchies au début du XXIème siècle. Ils représentent des ouvriers des Ets textiles Agache. Ils viennent d’être restaurés par le facteur de Géants de Warneton Pierre LOYER grâce à un financement municipal.

Pérenchies possède aussi deux autres géants, M. et Mme TARTAPRONES, absents cette année, mais qui seront là pour la 16ème édition. 

L’animation festive a été rendue possible grâce aux musiciens de l’Harmonie Agache et le groupe de danse INFINITY DANCER.

Au cours de la matinée se sont donc succédés défilés, vente de la célèbre tarte aux prunes de Pérenchies, danses des géants et cérémonie traditionnelle d’intronisation.

Trois personnes ont été mises à l’honneur cette année :

-           Mélanie DELOBELLE, membre active de la société d’histoire locale, intronisée Chevalier de la Confrérie en remerciement du travail effectué au sein de l’association. Dans une année, elle pourrait être intronisée au titre d’Echevine.

-           Amandine CAMBIER, responsable artistique du groupe de danse INFINITY DANCER, intronisée comme ambassadrice de la confrérie.

-           Martin SEBASTIEN, porteur et co-président du groupe « Porteur El Cayoteu 1900 » de Lessines, intronisé comme ambassadeur de la confrérie.

 

Philippe JOURDAN, président de SPMC et Echevin Grand Connétable de la Confrérie, a remercié tous les membres actifs pour leur engagement pour cette fête annuelle sans oublier les services municipaux dont les ST, la communication et la police municipale, les associations partenaires déjà citées mais aussi quelques personnes du Hand-Ball Club et des Vétérans du club cycliste qui ont assuré la sécurité mais aussi le portage des géants pérenchinois. 

Une nouvelle fois, SPMC a animé le marché hebdomadaire et les rues de la ville dans une ambiance amicale et festive.  

 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC

Le 1er octobre 2024.

 

Voici quelques photographies de cette manifestation :

 















 

Le nouveau badge de SPMC.

 

 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC

1er octobre 2024.

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE

jeudi 26 septembre 2024

Quelques nouvelles de nos réunions de septembre et d’octobre 2024. 2ème partie.

Notre association a repris ses activités pour la fin de la saison 2024. Voici quelques informations historiques locales vues lors de nos réunions des membres actifs de SPMC du jeudi soir.

Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

26 septembre 2024.

 

PIERRE BONTE

Il a célébré le 15 septembre 2024 ses 92 ans. Nous lui avons envoyé un petit mot d’amitié.

« Pierre, un bon anniversaire et nos souhaits d'un prompt rétablissement.

Tous les membres de "Si Pérenchies m'était contée..." se joignent à moi.

Amicalement. Philippe JOURDAN.

 

Celui-ci nous a rapidement répondu : « Merci cher Philippe ! Je vais beaucoup regretter de ne pas être avec vous et mes amis pérenchinois vendredi et samedi prochains. Bonne fête de la Tarte à prônes ! Amitiés. Pierre. »

 

En son honneur, notre page Facebook a publié quelques pages sur l’histoire de sa vie.

 

Panneau réalisé par Philippe JOURDAN sur l’histoire de Pierre BONTE.
Document SPMC. Site CANVA.

 

REUNION DU LUNDI 16 SEPTEMBRE 2024

Quelques membres actifs se réunissent tous les lundis après-midi hors vacances scolaires afin de classer nos documents mais aussi de préparer nos activités.

En voici quelques vues :

 

 




 
 

RETOUR SUR LES EPINGLETTES OFFERTES PAR MARIE-CLAUDE VERVISCH

 


Raymond VERVISCH, le père de Marie-Claude, est né à Prémesques en 1909.

Durant son service militaire, il fut maréchal des logis. (Grade de sous-officier dans les régiments de cavalerie, d’artillerie, du train et du matériel de l’armée de terre française et dans la gendarmerie nationale française. Ce grade correspond à celui de sergent dans les autres régiments).

Il fut bourrelier-sellier. (Le bourrelier travaille la bourre et le cuir afin de réaliser des pièces d'attelage pour le travail des chevaux. Ce terme maintenant peu utilisé différenciait le bourrelier, travaillant à la campagne, du sellier, travaillant à la ville).

Il travailla pour la mairie de Lille et entretenait l'ensemble des harnachements des chevaux comme les colliers, les selles, …

Il habita rue de la mairie avec ses parents jusqu'à son mariage en 1943.

 

Raymond VERVISCH lors de son service militaire. Années 20/30.
Document familial.


La ferme DUTHOIT devenue aujourd’hui la base de loisirs du Fort.
Le cheval de trait porte des harnachements réalisés par Raymond VERVISCH

 

Ancienne maison de la famille VERVISCH, rue Henri BOUCHERY.
 La maison sera 
détruite par la suite. 1973.
On aperçoit derrière un des préfabriqués du terrain scolaire qui servira à la poste puis aux associations.
Document SPMC.

 

Terrain scolaire. Carte postale SPMC. Années 50.
On aperçoit à gauche la maison VERVISCH.


QUELQUES POINTS D’HISTOIRE LOCALE

a)      L’EVECHE ACHETE LA MAISON PAROISSIALE. LA PAROISSE LANCE UNE SOUSCRIPTION.

Souscription pour l’achat de la maison paroissiale achetée par l’évêché.
Journal paroissial « EAUX VIVES » numéro 2 de juin 2024.

 

DES TRACES DES BLOCKHAUS DE LA GUERRE 1914/1918.

Plusieurs blockhaus de la guerre 1914/1918 existent encore sur le territoire de notre ville.

Parfois, des restes apparaissent dans certaines propriétés.

Un habitant nous a expliqué qu’il venait de découvrir que sa cave était, en fait, un blockhaus enterré.

Un autre, ayant acheté une maison, a découvert dans le jardin des restes d’un de ces blockhaus.

La loi permet aujourd’hui à ces propriétaires de détruire, s’ils le souhaitent, ces restes de constructions militaires témoins de notre passé.

 

Reste d’un blockhaus de 1914/18 dans un jardin pérenchinois. 9 juin 2024.

 

POURSUITE DE NOS RECHERCHES SUR 39/45

Suite à nos appels sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes nous ont fait parvenir des documents et des témoignages sur la guerre 1939/1945 à Pérenchies. D’autres les ont publiés sur leurs pages Facebook.

Ainsi, l’histoire de Pérenchies et de ses habitants ne tombera pas dans l’oubli.

 

a)      RECHERCHES SUR LES VICTIMES DE 39/45. Claude LECLERCQ

 

Tombe de Claude LECLERCQ dans le carré militaire du cimetière de Pérenchies.
Photographie SPMC.


Claude LECLERCQ est né le 9 avril 1922 dans le Pas-de-Calais. Il était le fils de Georges LECLERCQ et de Marie-Hélène FINNE. Il était célibataire. Il habitait Cité Saint Léger à Pérenchies. Il était de la classe 1942. Il fut soldat de 2ème classe au 2ème R. I. puis au 9ème R. I.

Il fut déporté du travail et déclaré « Tué à l’ennemi ».

Il est décédé le 9 février 1945 à Potsdam. Il fut déclaré « Mort pour la France ».

 

Mary LECLERCQ nous explique qu’il était le frère de son père Paul LECLERCQ. Elle nous a transmis une photo de cette victime de la guerre 1939/1945 ainsi qu’une autre qui montre une tombe portant le nom de son oncle. Elle ne peut dire si cette tombe est celle de Postdam où il fut tué.

Claude LECLERCQ.
Document familial.


Tombe de Claude LECLERCQ. Lieu indéterminé. Postdam ou tombe provisoire à Pérenchies ? Document familial.

 

b)     RECHERCHES SUR LES VICTIMES DE 39/45. Georges DELEM.

Mary LECLERCQ évoque aussi dans sa famille un Georges DELEM qui avait épousé Madeleine HUETTE.

Selon nos informations, Georges DELEM figure comme combattant sur le monument aux morts de la Grand’Place. Il était né le 12 mars 1910. Il était le fils d’Emile DELEM, peigneur de lin, né à Ypres, et d’Estelle PACQUET, étirageuse, née à Messines en Belgique. Il habitait au 137, rue de la Prévôté. Il s’est marié à Pérenchies, le 20 septembre 1935, avec Marie Madeleine HUETTE. Il est décédé le 9 mai 1948 à Pérenchies. 

c)      RECHERCHES SUR LES VICTIMES DE 39/45. Alfred HUETTE

Mary LECLERC évoque enfin Alfred HUETTE qui est le frère de sa mère Jacqueline LECLERCQ-HUETTE.

Selon nos documents, Alfred HUETTE est inscrit sur le monument aux morts et est enterré dans le carré militaire du cimetière de Pérenchies.

  

Tombe d’Alfred HUETTE. Carré militaire du cimetière de Pérenchies.

 

Il fut soldat 2ème classe, classe 1929, au 13ème R.I.

Il était né à Pérenchies le 1er avril 1909. Il était le fils d’Henri HUETTE et d’Amélie HOUQUE. Il était célibataire.

Il est décédé le 3 juillet 1940, à l’âge de 31 ans, des suites de ses blessures, à l’hôpital de Romilly sur Seine (Aube). Mention : Mort pour la France

 

Alfred HUETTE. Photo du dossier militaire.

 

d)        RECHERCHES SUR LES TEMOINS DE 39/45. Rémy CAYZEELE

Roseline DERYCKE évoque Rémy CAYZEELE qui était le frère de sa maman et nous transmet des photos de sa famille.

 

Rémy CAYZEELE.
 Photographie familiale.


Rémy CAYZEELE et son épouse lors d’une remise de décoration.
 Photographie familiale.

 

d)     RECHERCHES SUR LES TEMOINS DE 39/45. Bernard DEPOORTER

Monique DEPOORTER évoque son père Bernard DEPOORTER : « Mon père, Bernard DEPOORTER, était un grand ami de Rémi CAYZEELE. Ils ont été arrêtés ensemble par les Allemands sur les lignes de chemin de fer. Je joins une photo où Rémy CAYZEELE est en haut à droite et, mon père en bas à gauche. »  

Rémy CAYZEELE et Bernard DEPOORTER.
 Document familial.

 

Rémy CAYZEELE.
Partie de la photographie transmise par Monique DEPOORTER.

 

Monique DEPOORTER nous avait déjà transmis l’histoire de son père. En voici le texte que vous pourrez retrouver sur l’une de nos plaquettes sur « Pérenchies durant la guerre 1939/1945 ». 

Mon père, Bernard DEPOORTER, par Monique.

« Mon père a toujours été très discret concernant sa période de déportation. Ce n'est que très tardivement qu'il a raconté quelques moments de cette période.

Mon père a été arrêté le 9 mars 1944 par la Gestapo, à l'âge de 20 ans. Il a été interné à la prison de Loos Les Lille jusqu'au 10 Juillet 1944.

Mon père a été arrêté à Pérenchies avec son ami Rémy CAYZEELE sur la voie ferrée. Ils aidaient tous les deux à transférer des armes et à distribuer des tracts contre les Allemands. Alice, la mère de mon père, aidait le père de Rémy depuis le début à cacher des armes et des tracts.

Le jour de son arrestation, ma grand-mère avait raconté que la maison avait été entourée par les Allemands avec leurs chiens et personne n'avait pu les prévenir. Ils ont été arrêtés avec des tracts sur eux.

A la prison de Loos, mon père avait raconté qu'il était avec deux Anglais qui parlaient assez bien le français. Ils lui avaient bien dit de ne rien "lâcher" lors de son "passage à tabac" car sinon ils recommenceraient sans cesse. Il n'a jamais raconté en détail ces moments pénibles.

Ma mère qui connaissait déjà mon père (ils se sont connus très jeunes à 16 ans) se rendait régulièrement avec Alice, ma grand-mère, lors des procès car elles ne savaient pas quand mon père devait être jugé.

Lors des procès, les personnes étaient immédiatement soit fusillées soit déportées. Ma mère m'a raconté qu'un jour un jeune couple d’Armentières était jugé car ils avaient chez eux de la toile de parachute. Leurs parents étaient présents et ils ont été condamnés à la peine de mort et fusillés sur le champ. Leurs parents étaient effondrés.

Mon père a été condamné aux travaux forcés. Il a été déporté en Allemagne, le 11 Juillet 1944, à la prison de Rheinbach. Dans les jours qui sont suivi, il a été envoyé à Konigs-Winter pour travailler dans une fabrique de roues pour les canons, les chars et les trains. Le camp se trouvait en face de l'usine. Les conditions de détention étaient extrêmement pénibles : surveillance constante avec brimades, très peu à manger.

Le temps de travail était de 12 heures, parfois 14 heures par jour. Ils n'avaient aucune protection pour travailler dans les forges et ils avaient les yeux qui brûlaient. Il ne fallait surtout pas se blesser car les Allemands ne soignaient pas les blessés.

Mon père a connu Lun certain Louis qui avait 22 ans de plus que mon père. Il était du Pas-de-Calais et cheminot. Il avait été condamné comme résistant et déporté le 27 octobre 1943. Il a été un grand soutien pour mon père. Il lui donnait souvent une part de sa ration de nourriture. Ils se sont toujours côtoyés jusqu'au décès de Louis. Mon père disait que sans lui, il n'aurait pas gardé le moral. Mon père m'a raconté une anecdote concernant un soldat allemand. Il était déjà tard et il travaillait à la forge lorsqu'un soldat allemand de garde déjà d'un certain âge lui a fait signe de se rapprocher vers un coin à l'écart. Mon père n'était pas très rassuré mais il est allé le rejoindre.

Le soldat lui présenta alors une cigarette et demanda s’il était de " Pérenchies " ? Mon père lui répondit par l’affirmative. Le soldat s’écria alors " Ah ! Pérenchies ! " et lui expliqua comme il put qu'il y avait fait la guerre 14-18. Il n'a pas eu d'autres contacts car le soldat prenait un risque en parlant à mon père.

Quand les Allemands ont su que les troupes alliées arrivaient, ils ont transféré les prisonniers vers d'autres prisons. Mon père a été transféré à la prison de Butzbach en mars 1945. En sachant que les troupes alliées arrivaient, il avait repris espoir et il avait très peur quand il y avait des bombardements sur la prison.

Il a été libéré par les troupes américaines le 4 avril 1945. Le 8 avril, il fut rapatrié en France au centre d'accueil de Longuyon en Meurthe et Moselle.

Il s'est marié avec ma mère, Ginette, le 31 août 1945 ».

  

Bernard DEPOORTER.
Autre partie de la photographie transmise par Monique DEPOORTER.


C’EST ARRIVE A PERENCHIES

1)      UNE FUITE DE GAZ A PERENCHIES

Ce vendredi 13 septembre 2024, une fuite de gaz a été décelée rue Edouard Agache. 65 maisons ont été évacuées et se sont trouvées sans électricité. Les habitants ont été accueillis au complexe de l’Horloge. La rue est restée fermée pour des vérifications. 101 logements ont été impactés. Les habitants ont pu regagner leurs maisons. Des mesures ont été effectuées et les trous seront rebouchés. La rue Agache est restée interdite à la circulation pendant les travaux. Certaines odeurs de gaz résiduelles pouvant provenir des tas de terre imprégnés, il n'y a pas lieu de s'inquiéter.

RAPPEL DE FAITS PASSES

Cela nous replonge dans le passé lors d’un incident important causé aussi par le gaz et intervenu le mercredi 13 février 1980. Une grosse canalisation a subi une surpression qui provoqua des fuites sur toute la commune. La ville a été déclarée sinistrée et a fait la une des journaux et de la télévision. Une association de défense a ensuite été créée afin de défendre presque 200 dossiers de sinistrés.

 

Accident sur le réseau du gaz survenu à Pérenchies le 13 février 1980.
Article VOIX DU NORD. Document SPMC numéro 1.

        

Accident sur le réseau du gaz survenu à Pérenchies le 13 février 1980.
Article VOIX DU NORD. Document SPMC numéro 2.

 

Accident sur le réseau du gaz survenu à Pérenchies le 13 février 1980.
Article VOIX DU NORD. Document SPMC numéro 3.

 

Accident sur le réseau du gaz survenu à Pérenchies le 13 février 1980.
Article VOIX DU NORD. Document SPMC numéro 4.

 

2)      DEBUT DES REPETITIONS DU GRAND SPECTACLE 2025

Les répétitions du nouveau Grand Spectacle proposé par l’OMCL ont commencé. Le spectacle sera donné dans un an vers la Toussaint 2025.

 

3)      VOYAGE DU CFIP EN Italie

Le CFIP a organisé un voyage dans la région de notre ville jumelle Piétralunga durant ce mois de septembre 2024.

 

Le groupe de Pérenchinois devant la mairie et l’église de Piétralunga.Septembre 2024.
Photographie de Patricia LESSART.


Retrouvailles avec Carla et Giuseppe MOSCATELLI, des amis de Piétralunga.Septembre 2024. Photographie de Patricia LESSART.

 

4)      RENCONTRE DU MAIRE DE PERENCHIES ET DU NOUVEAU MAIRE DE PIETRALUNGA

Suite à de nouvelles élections municipales, un nouveau maire a été élu à Piétralunga en Italie. Il s’agit de Francesco RIZZUTI. Une délégation municipale avec le maire, Karim LOUZANI, est allée à sa rencontre afin de préparer les prochains échanges qui pourraient s’envisager entre nos deux villes.

 

Francesco RIZZUTI est le nouveau maire de Piétralunga.

 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC

26 septembre 2024.

  

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE

vendredi 20 septembre 2024

Quelques nouvelles de nos réunions de septembre 2024. 1ère partie.

 Après un été assez studieux et pluvieux, notre association a repris ses activités pour la fin de la saison 2024. Voici quelques informations historiques locales vues lors de nos réunions des membres actifs de SPMC du jeudi soir.

Philippe JOURDAN

Président de SPMC.

19 septembre 2024.



DECES

Facebook SPMC page 835 du 13 septembre 2024.

Un de nos lecteurs nous apprend le décès de Madame Pierrette DEQUIREZ survenu le 9 septembre 2024 à l'âge de 68 ans. Nous présentons toutes nos condoléances à toute sa famille, à ses proches et à ses amis. Elle fit toute sa carrière professionnelle aux Ets Agache puis chez JALLA. Elle fit partie dans les années 70 de l'équipe féminine de football de l'Union Sportive de Pérenchies. Elle participa activement à la vie municipale de Pérenchies en étant présente lors des fêtes et manifestations du Club NCC de l'association de loisirs d'enfants "Enfance et Loisirs de Pérenchies" dans les années 80. A travers elle, nos souvenirs évoquent le passé de notre ville, le monde associatif et une autre époque si différente d'aujourd'hui.

Equipe féminine de football. Années 70.
 Document SPMC numéro 6 459.


 

DE NOUVEAUX ADHERENTS

Notre association compte à ce jour 117 adhérents.

Si vous souhaitez soutenir nos actions, n’hésitez pas adhérer à notre association. Un bulletin est à votre disposition sur la page d’accueil de notre blog.

 NOS ACTIVITES

a)      Mardi 2 septembre 2024. Réunion de lancement du Forum des Weppes.


Réunion du lancement des forum des Weppes qui se déroulera en octobre 2024 à Pérenchies.

 

b)     6, 7 et 8 septembre 2024. Exposition sur la Libération.

 

Exposition sur la libération de Pérenchies le 6 septembre 2024. Vue 1.


Exposition sur la libération de Pérenchies le 6 septembre 2024. Vue 2.

 

Exposition sur la libération de Pérenchies le 6 septembre 2024. Vue 3.

 

c)      6, 7 et 8 septembre 2024. Commémorations de la libération du 6 septembre 1944.

Concert de l’armée française dans le cadre des commémorations de la libération.
Septembre 2024.

 

Soirée sur le thème de la libération.
Septembre 2024.


Cérémonie au monument aux morts avec les portraits des victimes de la guerre 1939/1945.
Commémoration de la libération. Septembre 2024.


Des témoins de 1939/1945 déposent l’œillet de la mémoire en présence d’enfants du CMJ.
Commémoration de la libération. Septembre 2024.


La messe célébrée à l’occasion du 80ème anniversaire de la Libération a été la dernière présidée par le Père AKONOM. Prochainement, l’évêque de Lille viendra pour l’installation du nouveau curé, Matthieu DECLERCK


Le Père AKONOM, ancien curé de la paroisse Notre Dame des Sources.
2024.



Matthieu DECLERCK devient le nouveau prêtre de la paroisse.
2024.

 

A SAVOIR

Nous remercions le journal LA VOIX DU NORD et l’édition d’Armentières pour la couverture de notre exposition.

Ce journal régional a fêté, en 2024, ses 80 ans.

Par contre, le premier numéro du journal clandestin date de 1941. 

 

Plaque installée sur une maison de Lille Fives où naquit le mouvement de résistance.
 LA VOIX DU NORD.
Document transmis par la famille VANHONACKER.


Tract clandestin de la Voix du Nord. 1942.
 Internet.


DIVERS MESSAGES RECUS

Karim LOUZANI, maire de Pérenchies.

Merci à tous les visiteurs lors de l'exposition de « Si Pérenchies m'était contée… » durant ces trois jours. Ce fut une réussite.

Merci également à toute l'équipe de « Si Pérenchies m'était contée… » et à son président pour tout le travail effectué.

Catherine DE GRAVE

Séjournant à Pérenchies en ce moment j'ai eu le plaisir de me rendre à l'exposition dimanche. Je tiens à vous féliciter. J'ai apprécié la clarté des panneaux, le format de l'écriture, le bon équilibre textes/photos, les témoignages souvent poignants. Tout était impeccable. Je vais prolonger cela par la lecture des 2 livrets... Bravo encore pour cette contribution au devoir de mémoire dans la commune de Pérenchies à laquelle je reste attachée. Bien cordialement.

 

DEUX NOUVELLES PLAQUETTES POUR NOTRE HISTOIRE LOCALE.

En 5 mois, nous avons réalisé 200 panneaux qui racontent l’histoire de notre ville durant la guerre 1939/1945 mais aussi 2 plaquettes vendues chacune 13€. Elles sont disponibles auprès de notre association.


Tome 1 de la nouvelle plaquette « Pérenchies et la guerre 1939/1945 ».



Tome 2 de la nouvelle plaquette « Pérenchies et la guerre 1939/1945 ».

 

NOS PROCHAINES ACTIVITES

a)      ANNULATION DE LA CONFERENCE PIERRE BONTE 

La conférence prévue le vendredi 20 septembre sur la vie de Pierre BONTE a été annulée à cause de la santé de notre ami, né à Pérenchies, rue Carnot, le 15 septembre 1932. Joint par téléphone, il espère que ce sera partie remise. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

b)    Forum des Weppes le dimanche 6 octobre 2024 à Pérenchies.

 

c)    Conférence à Wavrin le vendredi 18 octobre 2024 sur l’histoire de nos géants et de notre confrérie.

 

d)   Exposition sur l’histoire des 120 ans du Chœur d’hommes le samedi 26 octobre 2024.

 

QUELQUES DOCUMENTS RECUS

a)      Histoire d’un F. F. I. durant la guerre 1939/1945.           

Xavier DERONNE, descendant d’un F. F. I., est venu visiter l’exposition sur la libération en compagnie d’un élu armentiérois. Ils sont tous les deux membres de l’UNC d’Armentières.

Il nous a remercié pour le travail présenté.

Son frère, Christophe DERONNE, nous avait déjà joint sur le réseau Facebook.

« Je suis le petit-fils de Paul DERONNE, résistant FFI tué par les Allemands en septembre 1944 pendant la libération. Il est enterré à Pérenchies dans le cimetière militaire et inscrit sur le monument aux morts de Pérenchies mais aussi celui de Lambersart ».

PAUL DERONNE (1910-1944)

Paul DERONNE était membre FFI de la résistance, dans le groupe de résistance de la légion JR de Lambersart. Il demeurait 26, rue Henri Bouchery à Pérenchies.

Le 5 septembre 1944, vers 06h30, Paul DERONNE part en reconnaissance dans la direction de Lompret avec un petit détachement dont Charles, son frère, membre aussi du réseau.

Ce détachement, arrivé aux environs de la barrière du passage à niveau de la voie ferrée, fut pris sous le feu d’un fusil-mitrailleur allemand posté à l’intérieur d’un ancien blockhaus.

Paul fut atteint de quatre balles en pleine poitrine dans la région du cœur et la mort fut instantanée. Son corps fut, dans un premier temps, rapatrié à Lambersart. Son nom fut inscrit sur la stèle de la Libération à Lambersart avec une erreur de gravure (DERONNE Paul Emile). Il fut enterré, par la suite, au carré militaire de Pérenchies et son nom est inscrit au monument aux morts de sa ville natale.

Il était père de 3 enfants : Pierre, Thérèse et Marie-Paule. Sa femme, Yvonne, était enceinte d’un quatrième, Paul, qui ne connaitra jamais son père.

Electricien de métier, il avait fait son service militaire comme sapeur électricien radio de première classe au 110° régiment d’Infanterie puis réserviste au 73° régiment d’infanterie de Lille au sein duquel il fut combattant de la guerre 1939-1940.

Réfractaire au S.T.O., il avait reçu cinq feuilles lui intimidant de partir. Il fut forcé de quitter son travail et fut sans ressource pendant plusieurs mois.

A titre posthume, Paul DERONNE a reçu la médaille militaire et le grade de sergent-chef homologué lieutenant (source : livret 80 ans 39/45 de la ville de Lambersart), mesure compensatoire pour aider sa veuve et ses quatre enfants reconnus pupilles de la nation.

La famille avait connu un autre drame. Quelques mois avant la mort de Paul, le 10 avril 1944, lors des bombardements de Lille-Délivrance, son frère Jean (30 ans), la femme de Jean, Marie-Louise (23 ans) et leur fils René (16 mois) furent tués par une torpille tombée à l’aplomb de leur maison dans la cité familiale des cheminots.

  

b)     JULES SIX

Les descendants de la famille SIX ont transmis à notre association des documents sur Jules SIX, mort durant la guerre 1939/1945.

Celui-ci, en compagnie de son ami Gustave PORTENART, était parmi pour entrer en résistance.


Panneau de notre exposition sur la guerre 1939/1945. 

 

c)      LES ENFANTS FLODROPS

M. Pierre FLODROPS est né en 1950. Il habite Lambersart. Ses deux sœurs aînées qu’il n’a pas connues sont mortes à Pérenchies lors d’un bombardement en 1944.

Geneviève avait 11 mois et Françoise 6 ans.

Il nous a fait parvenir plusieurs photos. Merci à lui.


Geneviève et Françoise FLODROPS, tuées lors d’un bombardement à Pérenchies, en 1944.

   

d)     MONUMENT AUX MORTS SIMILAIRE AU NOTRE

Mme LESUR, une de nos correspondantes sur Facebook, nous a envoyé ce document provenant de Ronchin. On remarque que le monument est très similaire au monument de notre cimetière.


Monument aux morts à Ronchin.


Monument aux morts à Pérenchies.
Cimetière municipal.


e)      LA DUCASSE DE PERENCHIES

Christiane LEGRAND, membre de SPMC, a retrouvé ces deux photographies d’une ducasse de Pérenchies en juillet dans les années 60.  Elles trouveront leur place dans notre future exposition sur les fêtes.

Si, vous aussi, vous avez ce genre de documents, n’hésitez pas à nous les transmettre. D’avance, merci.

 

Ducasse de juillet à Pérenchies dans les années 60.
André DERUYTER et Dominique PORTENART.

 

Ducasse de juillet à Pérenchies dans les années 60.

 

Nous recherchons les noms et prénoms de ces jeunes femmes.

 

f)       LES COEURS VAILLANTS VERS 1947/48

Sur les réseaux sociaux, parfois, d’anciens documents sont proposés. Il en est ainsi de ce groupe de « Cœurs Vaillants », rue du Nord à Pérenchies.

Dans notre fonds documentaire, nous avons le drapeau des « Ames Vaillantes » mais pas celui-ci qui concernait le groupe des garçons.

S’il est en votre possession, pensez à nous en faire une photographie, ou, mieux, à nous le transmettre pour le préserver.

Peut-être, dort-il dans une armoire d’un grenier ou roulé dans un coin d’une maison ?

Le groupe des « Cœurs Vaillants » de Pérenchies. Salle paroissiale du patronage, rue du Nord.
Années 30.

 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC

19 septembre 2024.

 

Correction et mise en page: Jean-Pierre COMPERE