samedi 27 juin 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Pérenchies et les années 40 à 50 à travers les cartes postales.

Document : Pérenchies et son passé numéro 86
Pour terminer cette série confinement 2020 « Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? », voici un ensemble de 5 cartes postales suivi de 5 photographies, témoins d’une période de notre histoire locale.

La rue de la mairie, actuelle rue Henri Bouchery.
Document SPMC numéro 1 195
La Place du Général de Gaulle.
Document SPMC numéro 1 228
La rue de la Prévôté.
Document SPMC numéro 1 238
La rue Agache. Sortie de la filature.
Document SPMC numéro 1 244

La rue de la Prévôté. Une maison appelée Chalet de M. Vandesteene.
C’est aujourd’hui le parking des Ets Demeyère.
Document SPMC numéro 1 230

Le président de l’association SPMC (6 juin 2020)


Nous allons continuer jusque fin juin 2020 cette programmation journalière avec 6 documents par semaine et un dossier plus complet le jeudi.  La page est toujours publiée chaque jour à partir de 10H. N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Les activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations dont l’exposition du 15 août sont annulées.
21 mai 2020


vendredi 26 juin 2020


COMMEMORATION 2020 DE L’APPEL DU 18 JUIN 1940

Comme chaque année, la commémoration de l’appel du 18 juin 1940 a eu lieu dans notre commune, tout en respectant le protocole sanitaire et les gestes barrières.
Plus  d’une centaine de personnes s’est rassemblée pour cette cérémonie autorisée à 19h.

Le Général de Gaulle à Londres. Appel du 18 juin 1940.
Document internet.
Affiche pérenchinoise de la commémoration 2020 de l’appel du 18 juin 1940.
Document Ville de Pérenchies


DEROULEMENT DE LA CEREMONIE
Arrivée des drapeaux
5 drapeaux étaient présents cette année : les deux drapeaux de la section locale de l’UNC et ceux de l’Orchestre d’Harmonie Agache, de la Batterie Fanfare et du Chœur d’Hommes Agache.

 
Cérémonie de l’appel du 18 juin 1940 en 2020. Arrivée des drapeaux.
Document Communication Ville de Pérenchies.
Première intervention (Maria)
«Le 28 juin 1919, dans la galerie des glaces, le traité de Versailles met fin à la Première Guerre mondiale. Malheureusement, le document, s’il met fin à une guerre cruelle, ne règle pas tout et, dans les années qui suivent, des minorités font leur apparition et l’idéologie fasciste s’implante sur le sol européen.
En 1933, en Allemagne, un inconnu se fait connaître et met en place sa stratégie de vengeance. Il se nomme Adolf Hitler et il devient le Chancelier du Reich.
En mars 1938, l’Allemagne envahie l’Autriche et les Sudètes et, en 1939, occupe la Pologne. En septembre, l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne suivie de la France. Le 10 mai, Hitler attaque la Belgique et lance une offensive dans les Ardennes. C’est alors le repli des troupes alliés sur Dunkerque où se déroule l’Opération Dynamo. Le 14 juin, les troupes allemandes entrent dans Paris.
Dès l’arrivée des troupes allemandes sur le sol français, les populations fuient. C’est l’exode.
Le 15 juin, le gouvernement français démissionne. On appelle alors le vainqueur de 14/18, un vieil homme de 84 ans, le Maréchal Philippe Pétain qui annonce à la nation française qu’il faut cesser les combats. L’armistice est signé.
Le sous-secrétaire d’Etat à la guerre, le Général de Gaulle, n’accepte pas cette décision. Il quitte la France et gagne Londres pour mener la résistance. Le 18 juin 1940, de la B. B. C. anglaise, il lance le message suivant qui nous est lu par Jean-Pierre BRAME, président de la Section locale de l’UNC ».
 
 
Les personnalités et les drapeaux.  Appel du 18 juin 2020. Lecture du texte par Maria RODRIGUES.
Document Facebook

Lecture de l’appel du 18 juin par le président de l’UNC, section locale, M. BRAME
 
 
Plaque du souvenir de l’appel du 18 juin 1940. Place du Général de Gaulle. Vers 2019.
Document SPMC non répertorié.
Texte de l'appel du 18 juin 1940
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit? L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive?
Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »

Deuxième intervention (Christiane)
« Le message du Général de Gaulle passera pratiquement inaperçue lors de sa diffusion. Néanmoins, il sera repris les jours suivants par la radio puis retranscrit dans les journaux clandestins. De France mais aussi de plusieurs pays alliés, des femmes et des hommes rejoindront celui qui avait su dire « non ».
Le gouvernement français ordonne au Général de Gaulle de rentrer en France. On le rétrograde au rang de colonel puis il est admis à la retraite d’office par mesure disciplinaire. Le 4 juillet, il est condamné à 4 ans de prison puis déchu de la nationalité française. Le 2 août 1940, accusé de trahison, il est condamné à la peine de mort, à la dégradation militaire et ses biens sont confisqués.
Son message commence à être connu. D'autres personnes se mobiliseront, rejoindront les maquis et entreront en résistance. Maurice Schumann, un ami de notre ville où il est souvent venu, s’illustre à Londres comme la voix de la France.
Roger DUTRIEZ, Maire de Pérenchies, et Maurice SCHUMANN
lors de l’inauguration de la cantine scolaire, rue du Nord en 1972.
Document SPMC numéro 3 147

Défilé rue Henri BOUCHERY lors de l’inauguration du centre CAL Docteur NUYTS le 16 novembre 1986
en présence de Maurice SCHUMANN.
Document SPMC numéro 6 540

En l'honneur des hommes et des femmes qui ont répondu à l'appel du Général de Gaulle et pour les militaires et les civils, blessés ou tués, pour tous ceux qui nous ont rendu la liberté et la dignité, nous allons fleurir ce monument. Puis, un temps de recueillement suivra.
Pour accompagner ces deux gestes, Sébastien, qui travaille au service municipal des espaces verts de notre commune, va interpréter une chanson qui est sans doute l’une des plus célèbres du répertoire du Royaume Uni, pays qui a su accueillir nos expatriés et installer les bases pour lutter et retrouver notre liberté.

 
Cérémonie de l’appel du 18 juin 1940 en 2020. Lecture du texte par Christiane LEGRAND.
Document Communication Ville de Pérenchies.
pôt de gerbes et temps de recueillement
-        Madame le Maire, Danièle LEKIEN

 
Cérémonie de l’appel du 18 juin 1940 en 2020. Dépôt de la gerbe par Mme LEKIEN et Jean-Pierre BRAME.
Document Communication Ville de Pérenchies.
-        Madame la Députée, Brigittte LISO
 
Cérémonie de l’appel du 18 juin 1940 en 2020. Dépôt de la gerbe du Députée.
Document Communication Ville de Pérenchies.

-        Madame la Conseillère départementale, Carole BORIE

Cérémonie de l’appel du 18 juin 1940 en 2020. La Conseillère départementale dépose l’Oeillet de la Mémoire.
Document Communication Ville de Pérenchies.

Lecture du message officiel par Danièle LEKIEN, Maire de Pérenchies
Message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées
«Je m’apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord d’un océan qu’il prétendait franchir à la nage.»
Le 17 juin 1940, dans les airs, entre Bordeaux et Londres, Charles de Gaulle mesure l’ampleur de la tâche qui est devant lui alors que la défaite de la France est consommée, que l’armistice est demandé et que l’esprit d’abandon a triomphé.
En quittant le sol national, il choisit l’exception, il refuse l’abaissement.
Sur les rives de la Tamise, rien ne l’attend, ni troupe ni arme, ni navire ni avion. En France aucune organisation ne s’apprête à soutenir son action. Tout est à bâtir.
Le Royaume-Uni offre à ce « naufragé de la désolation », la première de ses armes : les ondes de la BBC. Dans la matinée du 18 juin 1940, le général de Gaulle rédige des mots qui font corps avec notre histoire. Il est 18 heures lorsqu’il les prononce. Dans la soirée, ces paroles irrévocables franchissent la Manche et sèment les graines de l’espérance.
C’était l’Appel du 18 juin, c’était il y a 80 ans, jour pour jour.
Le général de Gaulle est la première voix à s’opposer publiquement à l’armistice et à expliquer pourquoi le combat doit se poursuivre. Il proclame que la défaite de la France n’est pas définitive car cette guerre est une guerre mondiale. Il lance un cri de ralliement à destination des militaires, des spécialistes, des ingénieurs… Enfin, il conclut par un message d’espoir. Il allume ce flambeau de la résistance dont la flamme allait grandir sans jamais s’éteindre.
L’Appel du 18 juin n’est pas le texte d’un soir, il est le début d’une épopée : celle de la France libre puis de la France combattante.
Peu l’ont entendu, seuls quelques groupes déterminés et quelques vaillants solitaires rejoignent Londres. Ils sont l’avant-garde de ceux qui refusèrent l’asservissement. La France libre n’allait pas cesser de croître. Les Français combattants se sont distingués et ont, partout, porté les armes de la France. Leurs succès et leurs sacrifices se joignaient à ceux de la Résistance intérieure, à ceux de « l’armée des ombres ». Tant de destins communs pour un même combat : le refus de la collaboration et la libération de la patrie. Tant de femmes et d’hommes qui, aux heures les plus sombres, ont choisi de ne jamais renoncer.
De Gaulle n’entendait pas seulement remettre des Français dans la guerre mais bien y maintenir la France. En construisant une armée française, en organisant un Gouvernement, il préparait, au jour de la Victoire, la place de notre pays à la table des Vainqueurs et le retour de la République.
En cette année dédiée au général de Gaulle, nous nous souvenons de la force de son message.
Cet héritage demeure et, plus que jamais, « l’homme du 18 juin » constitue un élément de notre consensus national et une part de notre identité collective.

Troisième intervention (Philippe)
« Sur cette place, une plaque rappelle ce message lancé à tous les Français,  il y a aujourd’hui 80 ans, afin de réagir et de préparer notre libération. D’ordinaire, c’est devant elle que se déroule cette commémoration. Cette année particulière, nous avons fait le choix de nous rassembler devant ce monument aux morts dans un espace plus grand pour faciliter l’organisation de la cérémonie.  Madame le Maire, accompagnée  du président de l’UNC, des drapeaux et des personnes citées tout à l’heure, va aller fleurir ce lieu de mémoire accompagnés de notre police municipale. Ils seront suivis par les membres du conseil municipal présents.

 
Cérémonie de l’appel du 18 juin 1940 en 2020. Cérémonie devant la plaque du souvenir.
Document Communication Ville de Pérenchies.

Plaque du souvenir de l’appel du 18 juin 1940 fleurie. Place du Général de Gaulle. Commémoration 2020.
Document SPMC non répertorié.

Durant ce temps, nous allons fleurir ce monument en déposant des Oeillets de la Mémoire sur les buissons qui l’entourent. A nouveau, Sébastien nous accompagnera de sa belle voix. Toujours en hommage à la Grande Bretagne dont les troupes ont libéré notre ville le 6 septembre 1944, un chant anglais est à nouveau interprété car, nous savons et nous devons ne pas ignorer notre passé. Merci d’avancer sur notre invitation tout en respectant la distanciation physique et de déposer à tour de rôle les Oeillets de la Mémoire ».


 
Monument aux Morts fleuri. Place du Général de Gaulle. Commémoration de l’appel du 18 juin 1940 ce 18 juin 2020.
Document SPMC non répertorié.
Quatrième intervention (Philippe)
« Le 6 juin 1944, en Normandie, pas loin du Calvados et de Lisieux où des Pérenchinois se sont réfugiés durant la guerre, les troupes alliés débarquent. Des milliers de soldats vont perdre la vie. Les pertes civiles sont énormes. Ce sacrifice permettra une longue marche vers la Liberté et la fin des souffrances. Le 25 août 1944, Paris sera libérée. Le 6 septembre 1944, ce sera au tour de notre ville et de notre région. C'est le 8 mai 1945, à Berlin, que sera signée la capitulation de l'armée allemande. A cette date, à Pérenchies, tous les déportés ne sont pas encore rentrés. Il faudra encore de longues années avant de reprendre une vie normale. Pour certaines familles, cela ne sera jamais plus comme avant.
Maintenant, avec Sébastien, reprenons tous en chœur notre hymne national, chant guerrier de la révolution française, mais symbole de notre unité et de notre République sans oublier les mots phares de notre Nation : Liberté, Egalité, Fraternité et Respect des autres. »

Hymne national.
  
Trois vues de la cérémonie. Photographie USP Football.

Discours du Maire, Danièle LEKIEN
« Madame la Députée, chère Brigitte, Madame la Conseillère départementale, chère Carole, Monsieur le Président de l’UNC, cher Jean-Pierre, Mesdames et Messieurs, Bien chers Pérenchinois,
Cette année, la commémoration de l’appel du 18 juin a revêtu une signification particulière quant à sa configuration, son organisation et aurait pu aussi mettre en évidence outre que ce soit le 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin, le 130ème anniversaire de la naissance du Général De Gaulle et le 50ème anniversaire de sa disparition. Mais cela ne sera pas de mes propos. J’ai souhaité prendre la parole à l’issue de cette cérémonie pour adresser plusieurs remerciements. Les premiers iront aux personnes définies par notre Président de la République comme faisant partie de la 1ère ligne qui ont gagné plusieurs batailles contre l’ennemi toujours présent autour de nous. La guerre n’est pas finie. Il faut poursuivre le combat en respectant au mieux les consignes sanitaires. Un merci particulier aux agents de la Police municipale omniprésents sur le terrain pendant la période de confinement. Les seconds sont adressés à la seconde ligne, celle qui nous a permis d’organiser au mieux ce 80ème anniversaire, soient les agents de notre collectivité qui ont assuré la continuité de  leur service pour le bien-être des Pérenchinois. Les prochains remerciements iront vers celles et ceux qui m’ont accompagnée, aidée, soutenue dans ma lourde charge de premier magistrat notamment dans les moments très officiels comme celui que nous vivons actuellement, mais aussi dans les moments plus difficiles comme ceux que nous traversons depuis le 17 mars dernier.  Merci  à l’UNC et à son Président qui m’ont apporté leur contribution et leur soutien dans toutes les manifestations patriotiques. C’est ainsi par exemple, que le 8 mai dernier, qu’avec le Président, j’ai déposé une gerbe à ce monument aux morts pour commémorer la victoire dans les conditions sanitaires requises. Merci aux représentants des autorités civiles et militaires, d’avoir rehaussé de leur présence les diverses invitations qui leur ont été adressées. Ce fut pour Pérenchies et moi-même un réel honneur. Merci à notre Députée, Brigitte LISO qui nous honore de sa présence à chaque fois que ses lourdes obligations le  lui permettent. Je profite de l’occasion pour vous redire, chers Pérenchinois, que notre Députée a toujours su défendre en toutes circonstances, les intérêts de notre ville, de ses habitants, de ses acteurs économiques et cela sans ménager ses efforts. Merci Brigitte.
Merci à notre conseillère départementale qui a su porter et défendre les gros projets tels que le restaurant les petits gourmets, l’aménagement du complexe de l’horloge ou encore mettre en avant la rénovation du collège Jacques Monod. Je n’oublierai pas non plus les aides financières  apportées aux associations de la commune. Merci Carole.
Merci aux nombreux bénévoles, sympathisants qui sont venus contribuer spontanément à cet élan de solidarité particulièrement développé lors du confinement. Bien entendu, j’adresse un merci au CAL Dr Nuyts, aux couturières, aux donneurs de matériaux, aux petites mains, pour la confection de près de 4 000 masques. Merci à mes collègues, les élus qui ont accompli leur mission et je remercierai en particulier celles et ceux qui ont contribué aux actions menées au cours de ses 3 derniers mois. Celles et ceux qui ne se sont pas retranchés derrière quelque motif que ce soit pour me seconder, m’épauler, me soutenir dans cette période inédite.
Ce 18 juin 2020, sera la dernière manifestation sous mon mandat. Aussi, je tiens ici à adresser à mon ami et collègue Philippe JOURDAN, non seulement mes plus sincères remerciements mais également mes plus vives félicitations pour l’ensemble de son œuvre au service de la culture et du devoir de mémoire. Pérenchies peut être fière de compter parmi ses élus et ce encore jusqu’au 27 juin, minuit au moins, un élu de cette valeur.
Je terminerai mon propos en vous remerciant toutes et tous d’abord pour votre présence et pour la confiance que vous m’avez accordée et vous dire que quels que soient les résultats qui sortiront de l’urne ce dimanche 28 juin, je resterai fidèle à mes convictions et à ma ville d’adoption qu’est Pérenchies. Merci de votre écoute.
Je repasse la parole à celui qui, une nouvelle fois, a organisé de façon magistrale cette cérémonie pleine de surprises et d’émotion avec le concours notamment de Sébastien ».


 
Affiche de l’appel du 18 juin 1940. Document Internet.


Sixième intervention (Philippe)
 « Merci de votre participation à cette cérémonie. Nous espérons votre présence, le 14 juillet prochain, pour la cérémonie de notre fête nationale. Portez-vous bien et protégez-vous, mais aussi les autres, car le virus est toujours là.
En début de cette année scolaire, un concours d’écriture a été mis en place par la Villa Marguerite Yourcenar et la maison natale du Général de Gaulle. L’un des thèmes était : « Pour quelle cause, es-tu prêt à t’engager ? Lance ton appel. » 2 collégiennes de Sainte-Marie à Pérenchies ont été primées sur les 466 participants. Nous tenons donc à féliciter : Clara LINLEY, en 5ème, 3ème de sa catégorie et Claire DEBUISSER, en 4ème, 1ère de sa catégorie. Les prix seront remis le 20 septembre 2020 à l’occasion des Journées du patrimoine. Bravo à ces deux Pérenchinoises et à leurs enseignants qui transmettent ainsi cette valeur éducative du Devoir de Mémoire.
Nos remerciements également à Sébastien Noblesse qui a accepté d’agrémenter cette cérémonie par les chants interprétés. Je crois que nous pouvons l’applaudir.
Merci aux services municipaux et à la police municipale pour l’organisation. Merci enfin aux porte-drapeaux et à Christiane et Maria pour la lecture des textes.
Nous vous invitons maintenant au verre de l'amitié qui se prend par tradition au siège de la section locale de l’UNC, au café du Centre. Merci d’y respecter les gestes barrières et les consignes transmises par son propriétaire Gaston ».

 
Rassemblement devant le monument. Appel du 18 juin 2020.
Document Facebook.
Merci aux photographes qui ont publié leurs clichés sur les pages Facebook.

Le président de SPMC
19 juin 2020