samedi 10 mai 2025

Compte-rendu de notre réunion d’histoire locale du jeudi 24 avril 2025. Seconde partie.

 

Réunion de SPMC du jeudi 24 avril 2025. L’assemblée des membres actifs.

 

NOUS AVONS DECOUVERT :

1)      Le club de danse « Incidance » propose d’accueillir des personnes en situation de handicap dans la pratique de la danse.


2)      Un espace pour les chiens s’ouvre à la Base de Loisirs


3)      La fête de Marquette

Une exposition s’y est déroulée pour l’anniversaire de la confrérie de la Cité des chapons, une confrérie amie de notre confrérie.. La députée s’y est rendue ainsi que notre président.



 

QUELQUES DOCUMENTS ANCIENS

a)      La ville de Lisieux choisit d’être la marraine de la ville de Pérenchies après la guerre de 1914/1918. 2 articles de presse.

JOURNAL DE 1919

« Le conseil municipal de Lisieux choisit la ville de Pérenchies comme filleule de guerre après la première guerre mondiale afin de l‘aider. M. BOUCHERY et M. PARENT, directeurs des usines y sont présents. Rappelons que les Ets AGACHE avaient acheté dans les environs de Lisieux trois usines et y avaient déplacé des ouvriers et des machines venant du nord et donc de Pérenchies. Sous le mandat de Bernard PROVO, en 2012, un déplacement a eu lieu à Lisieux pour rétablir des liens. On a pu visiter ces trois lieux qui existent encore. Il y a eu aussi l’inauguration de l’avenue de Lisieux, une promesse faite par Henri BOUCHERY à l’époque mais qui n’avait pas pu se faire… Un voyage culturel devait avoir lieu avec l’OMCL et la Chorale AGACHE mais la COVID l’en a empêché ». 

 

b)     JOURNAL DU GRAND ECHO DU NORD DU 29 MARS 1919 ;

Celui-ci relate la décision de la ville de Lisieux de devenir la marraine de guerre de Pérenchies.

NDLR. « Les Ets AGACHE ont acheté 3 usines dans le Calvados, près de Lisieux, vers 1915 et 1916 afin d’y déplacer ses machines et des ouvriers des usines du nord. Certains s’y sont implantés définitivement. Après la guerre 1914/1918, les habitants de Lisieux et leur municipalité ont souhaité aider notre ville en devenant marraine de guerre. Ils ont alors organisé des festivités (Exposition, spectacle, défilé, quêtes, …) afin  d’aider Pérenchies et ses habitants. Il y eut aussi une collecte de produits de première nécessité qui furent acheminés par chemin de fer. Au début du XXIème siècle, le président de l’association d’histoire locale de Lisieux ayant retrouvé des documents sur cette histoire a contacté notre association qui a prévenu la mairie. Henri BOUCHERY, ancien maire de Pérenchies à l’époque, mais aussi directeur de l’usine de Pérenchies, avait souhaité dans les années 20 dénommer une des rues de notre ville avec le nom de Lisieux. Or, cela ne s’est jamais fait…

Bernard PROVO, devenu maire en 2001, a souhaité établir des échanges avec la ville de Lisieux, s’y rendre, et dénommer l’avenue qui longe les Sapins Bleus ».

DES CARTES ANCIENNES DE LISIEUX ONT ETE MISES A JOUR



INAUGURATION DE L’AVENUE DE LISIEUX EN NOVEMBRE 2011


LE SEJOUR A LISIEUX AVEC BERNARD PROVO en mai 2012

Les maires de Lisieux et de Pérenchies en 2012 lors de la plantation d’un arbre dans un jardin municipal de Lisieux.



Les deux présidents des associations d’histoire locale de Lisieux et de Pérenchies en 2012.


Durant le séjour, nous avons visité les 3 anciennes usines achetées par les Ets AGACHE entre 1915 et 1916. Une des usines fonctionne toujours mais pour une autre activité. Les deux autres sont abandonnées. Des moments chargés d’émotion.




 

c)      Croix du Nord du 6 avril 1946. Un drame étrange s’est déroulé à Pérenchies.

« Le samedi 30 mars 1946, deux habitants de Pérenchies, Henri DELFORCE et Henri CASIER, comparaissaient devant la Cour de Justice de Lille, sous l’inculpation de dénonciation de résistants et d’intelligences avec l’ennemi. Malgré la comparution de plusieurs témoins à charge, l’accusation qui pesait sur DELFORCE et CASIER ne put être nettement prouvée, et les jurés, jugeant en leur âme et conscience, prononçaient un double verdict d’acquittement. Ce jugement donna lieu à de nombreux mécontentements dans la commune et des drapeaux furent mis en berne en signe de protestation. On pouvait croire que l’affaire en resterait là. Elle vient pourtant de se corser de façon étrange. Jeudi matin, en effet, un ancien capitaine F. F. I., Henri TARDIF, qui tient le maquis dans les Ardennes et fut déporté à Dachau, se rendait au domicile de Henri DELFORCE, et, après s’être assuré de son identité, lui tirait plusieurs balles de révolver dans les jambes, tout en proclamant son intention de ne pas le tuer. Cette intention fut d’ailleurs encore reconnue dans une lettre assez bizarre adressée à DELFORCE par Henri TARDIF et où le meurtrier déclarait textuellement : « j’ai juré au colonel BONNETEAU et à d’autres que le premier collaborateur ou dénonciateur que je rencontrerai serait descendu. Votre cas n’est pas clair. Aussi je me suis contenté de vous blesser car je ne suis pas un meurtrier mais un homme qui réfléchit… » De cette lettre, dont les termes sont évidemment étranges, il sera fait certainement état à l’instruction car enfin, DELFORCE est coupable ou non. Et s’il ne l’est pas, comme semble en douter le meurtrier lui-même en écrivant « votre cas n’est pas clair », les coups de révolver ne s’expliquent pas. Pour finir, DELFORCE a été transporté à l’hôpital de la Charité à Lille. Sa famille s’est portée partie civile. Quant à TARDIF, il a été arrêté par la police de Lomme et déféré au Parquet de Lille. Il sera interrogé aujourd’hui même par M. BOULLENGER, juge d’instruction, Maître MARTINACHE assurera la défense de TARDIF. »

NDLR : Par la suite, M. TARDIF sera jugé et condamné pour son geste. M. DELFORCE sera indemnisé.

 

d)     UNE PHOTOGRAPHIE DE LA FOIRE INTERNATIONALE DE LILLE EN 1951

Selon WIKIPEDIA

« Après une première manifestation en 1902 sur le Champ de Mars, la foire de Lille, recréée en 1925 sur le boulevard des Écoles (Boulevard Jean-Baptiste Lebas) avec 160 exposants, se déplace en 1927 sur le Champ de Mars puis, à partir de 1932, sur le terrain des anciennes fortifications entre l'ancienne porte Louis XIV et les voies d'accès à la gare Saint-Sauveur.

Cinq halles à structure métallique sont construites à cet emplacement. La plus importante de ces halles, le « Grand Palais », est la plus grande surface couverte d'Europe sans poteaux intermédiaires sous un plafond de 110 mètres sur 114 mètres à 30 mètres de hauteur comportant 2 500 tonnes de charpente. La foire, visitée par un million de visiteurs, accueille plus de 3 000 exposants. La partie nord du Grand Palais et les bâtiments le long de l'avenue du Président Hoover sont détruits par un bombardement au cours de la Seconde Guerre mondiale. Bien que dévastée, la foire rouvre le 13 juillet 1946 après six années d'interruption et accueille dès les deux premiers jours 140 000 visiteurs. Les bâtiments le long de l'avenue du Président Hoover sont reconstruits et le Grand Palais est restauré en 1950 avec une nouvelle façade principale. Ces bâtiments rénovés accueillent en 1951 l'exposition internationale du textile, les floralies en 1952. La foire commerciale connait son apogée dans les années 1950 et 1960 avec près d'un million et demi de visiteurs sur 200 000 m2 d'exposition en 1959. Le Général de Gaulle visite la foire en 1966. À partir des années 1970, l'événement annuel décline avec un nombre de visiteurs réduit à 380 000 en 1980, 185 000 en 1985. Le bâtiment du Grand Palais est détruit en 1993 laissant la place à celui du siège de Région. Le nom de Lille Grand Palais est donné au palais des Congrès construit en face. La Foire ferme définitivement en 2000. Les bâtiments de la partie sud de la Foire commerciale subsistant après la destruction du Grand Palais sont ensuite démolis ».



 

QUELQUES TEMOIGNAGES ENVOYES SUR NOTRE PAGE FACEBOOK SPMC.

« On y allait chaque année découvrir les nouveaux objets ménagers. On y trouvait aussi des tentes et des caravanes pour le camping, des voitures et des machines agricoles. Mon père y a acheté notre première tente dans les années 60. Des spectacles y étaient donnés comme Holidays on Ice, les émissions de Tv de passage à Lille comme les Jeux de 20 heures, Ben Hur, le cirque de la Voix du Nord (1955 à 1986) ... » 

Philippe JOURDAN

Ma grand-mère, née en 1901, qui était moderne à son époque y allait chaque année. Je me souviens de son achat d'une machine à tricoter. Alors ses petits-enfants choisissaient un modèle sur catalogue, la couleur de la laine, le type de boutons. Quelle fierté pour nous ! Ensuite ce fût les layettes. Dans ces mêmes bâtiments de la foire il y avait aussi des salons avec des animaux (lapins, poules, cobayes, …). La même grand-mère et son mari exposaient leurs lapins et avaient même reçu des médailles. Un honneur à l'époque pour ces retraités.

Francine LESUR

« C'était quelque chose la Foire de Lille ! Et même mon premier concert de Johnny s’y est déroulé. »

Florence CAPPELLI

« L'école de Prémesques organisait, chaque année, une sortie à la Foire de Lille. Suite à la visite des stands, nous avions droit à un chocolat pas très loin du stand d'animation de la radio RTL, je crois. Puis, retour à la maison après s'en être mis plein les mirettes des nouveautés tant dans l'ameublement que dans l'électroménager. De quoi rêver ! »

Marie-Paule MONCHICOURT

 

DE NOUVELLES PHOTOGRAPHIES ANCIENNES POUR NOTRE FONDS DOCUMENTAIRE

De nombreuses photographies nous ont été remises ces derniers mois. En voici quelques-unes. Merci aux personnes qui nous les ont transmises, permettant ainsi leur préservation.

a)      La famille FINOT/VANDERSTRAETEN

Le camion LUANA. Société VANDERSTRAETEN.


Animation commerciale vers 1971/72 avec la famille FINOT.



b)     La famille BULCKE

Mariage BULCKE. Photo non datée.


La famille BULCKE en promenade rue Edouard AGACHE près de l’étang et de la chaufferie.
Photo non datée.


c)      La famille LEBRUN


Procession dans le quartier du Grand But, rue de Lomme.
 Photo non datée.




Procession sur la Grand’Place ou défilé de la fête des mères.
Photo non datée.


 

d)     La famille CAYZEELE

Musiciens de l’Alliance pérenchinoise, une affaire de famille chez les CAYZEELE.


Musiciens et majorettes de l'Alliance pérenchinoise
   Une affaire de famille chez les CAYZEELE.


e)      La famille DESQUIREZ

Repas pour les Jardins Ouvriers. Maire : Paul DESQUIREZ Père. Avril 1970.



Cérémonie patriotique entre 1963 et 1971. Maire : Paul DESQUIREZ Père.



Compte-rendu réalisé par Philippe JOURDAN, le 25 avril 2025.

  

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

lundi 5 mai 2025

Compte-rendu de notre réunion d’histoire locale du jeudi 24 avril 2025. 1ère partie.

  

Réunion de SPMC du jeudi 24 avril 2025. L’animateur Philippe J.


PERIODE PASCALE



Le président espère que les fêtes pascales se sont bien déroulées et offre, selon la tradition, quelques œufs en chocolat.

 

DECES

Le pape François est décédé en avril 2025, à l’âge de 88 ans. Ses funérailles ont eu lieu le samedi 26 avril 2025 à Rome.



Il était venu en décembre 2024 en France, en Corse. Cette photo a été envoyée par Thierry DEL PIERO, diacre en Corse, originaire de Pérenchies, au premier plan de la photo. Il est le fils de Bruno DEL PIERO et le neveu de Roger DUTRIEZ. Sa mère a longtemps habité rue Henri BOUCHERY.

 

ADHESIONS

Nous avons reçu deux nouvelles adhésions pour 2025. Nous sommes donc à 106 adhérents.  Si vous voulez nous soutenir, n’hésitez pas à adhérer et, ainsi, nous apporter votre appui moral. Un bulletin d’adhésion figure sur la page d’accueil du Blog.

 

LA BRADERIE DU QUARTIER DU MOULIN

Notre association a participé avec nos petits géants à cette braderie le 13 avril 2025. Nous avons présenté nos petits géants et proposé nos plaquettes et nos badges.



 

PREPARATION DE L’EXPO 2026 SUR LES FETES

Voici le sommaire de l’exposition de mars 2026 et de la future plaquette d’histoire locale.  Si vous avez des documents sur ces thèmes, nous sommes preneurs. Tout document prêté est rendu très rapidement dès qu’il a été scanné.

LES FETES A PERENCHIES, PREMIERE PARTIE : DE JANVIER A MAI

Janvier

Le jour de l’an. Les étrennes. Histoire de la poste de Pérenchies. Les calendriers. Les vœux. Les étiquettes de fin d’année de CRISTALINE. L’Epiphanie et les rois-mages. Le baptême du Christ. Les naissances et les baptêmes. Les anniversaires. Le concours des bébés. Les layettes. Le goûter des nourrissons. Les calendriers des fêtes.

Février

La Chandeleur. Le Mardi Gras et le Carnaval. Les géants de Pérenchies. La confrérie de la Tarte à Prônes de Pérenchies. Les estaminets, lieux de fêtes. Les conscrits. La Saint-Valentin, la fête des amoureux. Les mariages.

Mars

Histoire de la salle des fêtes Maurice SCHUMANN. Le fête de Saint-Joseph. Quelques fêtes à travers les années. Première partie. La fête des grands-mères. Les anniversaires de mariage.  Le Mercredi des Cendres.

Avril

Le 1er avril. Pâques. Les cloches de la paroisse Saint-Léger de Pérenchies.  Les fêtes commerciales. Quelques cérémonies paroissiales. Les enfants de chœur. Les Missions évangéliques. Les cérémonies des funérailles. La commémoration de la Déportation.

Mai

La fête du travail. Le banquet des aînés. Les départs à la retraite. La commémoration de la Victoire du 8 mai 1945. La fête de Jeanne d’Arc. Les cérémonies de l’association de gymnastique. La journée de l’Europe. Le jumelage franco-allemand Pérenchies-Overath. Le jumelage franco-italien Pérenchies-Piétralunga. Le Jeudi de l’Ascension. La Pentecôte. Les sacrements de l’église. La communion privée. La communion solennelle. Quelques fêtes à travers les années. Seconde partie. Reines et miss. La ducasse du quartier des Bas de Pérenchies, rue de la Prévôté.

UNE SECONDE EXPOSITION.

Celle-ci aura lieu en mars 2027.

LES FETES A PERENCHIES, SECONDE PARTIE : DE JUIN A DECEMBRE

Pour juin :

La fête des mères, la fête de la musique, la St6Jean, Les fêtes d’écoles.

Pour juillet :

La fête nationale, les chars, la base de loisirs, le grand prix cycliste

Pour août :

Le 15 août, la fête des moissons, les processions, les chapelles, les fêtes associatives

Pour septembre :

La fête de la Tarte à Prônes, le patrimoine, la Libération de septembre 1944, l’inauguration du calvaire en 1945, le centenaire Agache en 1928, la gastronomie.

Pour octobre :

Marie-Groëtte, St-Léger, les grands spectacles, les fêtes des quartiers (Grand But, Petite Belgique, Kuhlmann et le Frôdeux, l’Europe).  

Pour novembre :

Le 11, la Toussaint, la Sainte-Catherine, l’Avent, la Saint-Martin, la St Mathurin (marins)

Pour décembre :

La Ste-Cécile, Noël, la St-Nicolas, la St-Eloi, la Sainte-Barbe, le 5 décembre, les réveillons, le Père Noël.

Une seconde plaquette sera donc réalisée ainsi qu’une nouvelle série d’une centaine de panneaux pour une deuxième exposition en mars 2027.

 

AUTRES PROJETS POSSIBLES POUR LES ANNEES SUIVANTES :

-          Pérenchies, des origines à l’an 2000.

-          La paroisse et l’église Saint-Léger de Pérenchies.

-          Les écoles.

-          L’histoire des rues et des bâtiments.

-          Les professions et les métiers.

 

C’EST ARRIVE A PERENCHIES

1)      MANIFESTATION CHEZ DEMEYERE EN AVRIL 2025

La société DBA, anciennement DEMEYERE, ferme son unité dans une autre ville de France. Les ouvriers de Pérenchies craignent que cela continue et que la société veuille privilégier son unité au Maroc. Des tee-shirts noirs numérotés ont été accrochés sur les grilles de l’usine pérenchinoise.



2)      CONSEIL MUNICIPAL DU 17 AVRIL 2025

-          130 logements seront bien construits dans le quartier de la gare.

-          Une parcelle de terre ayant été achetée près des écoles, le logement qui s’y trouvait a été vendu.





Ce terrain appartenait à la descendante de l’ancien chauffeur de M. AGACHE, M. COISPINE, qui le reçut des Ets AGACHE en remerciement de services rendus.



-          Une école municipale de musique et d’art verra le jour à la rentrée prochaine.

-     Une délégation municipale se rendra à Piétralunga pour la cérémonie de la libération du fascisme. Monsieur le maire y prendra la parole.

-        Le terrain qui longe l’avenue de Lisieux acheté par le magasin LIDL a été entretenu. On ne sait pas encore si le projet d’agrandissement du magasin s’y fera.

-          Pour le passage du Tour de France, des animations auront lieu à la base de loisirs.

-          La caravane publicitaire est prévue à 15H30 et le passage des coureurs cyclistes à 17H15.

-      Pour la fête de Lille 3000, la parade d’ouverture a eu lieu ce samedi 26 avril 2025. Pour notre ville, l’animation prévue se déroulera à l’occasion de la fête de la musique le 21 juin 2025.

 

3)      REUNION PUBLIQUE DES RIVERAINS DE LA RUE DE LOMME

Les travaux dureront encore jusqu’en mai 2026 car après l’assainissement, il y aura la réfection de la chaussée et des trottoirs. La circulation pourrait être rétablie par période…                                     Il est prévu 2 trottoirs de 1m50, 1 zone pour les vélos, 1 chaussée à sens unique et 2 zones de stationnement, une de chaque côté de la route.



La rue de Lomme dans les années 20. Carte postale.



La rue de Lomme dans les années 70. Alain SANTY et M. VERSCHEURE.

 

4)      LES TRAVAUX DE LA RUE LECLERC PRES DE MATCH

Ceux-ci se terminent. Le reste du mur qui demeurait, une ancienne trace des Ets Agache, a été enlevé.



5)      DES DONS POUR SPMC

2 missels des années 40 ont été offerts par Marie-Paule DEBEIR, une ancienne infirmière, qui préfère nous les offrir plutôt qu’ils ne se retrouvent n’importe où !



Philippe DEVOS offre aussi 1 insigne de scouts de France qu’il a porté vers 1965/66 ainsi qu’un chapelet pour scouts qui se met sur un doigt tandis qu’un autre doigt le fait pivoter en tenant des petites excroissances.


Insigne des scouts de France vers 1966.
Offert à SPMC par Philippe DEVOS.


Chapelet des scouts de France vers 1966.
Offert à SPMC par Philippe DEVOS.

 

Monique DEVISSCHER remettra prochainement à l’association SPMC une chemise de scout qui fut portée par un de ses fils.

 

Alain DEPARIS a trouvé un ancien sachet d’AUCHAN qui rappellera de nombreux souvenirs aux plus anciens.



Durant la réunion, on a donc évoqué les anciens magasins AUCHAN.

Histoire d’AUCHAN

Documents WIKIPEDIA.

 

ROUBAIX

Inspiré par les fondateurs des magasins CARREFOUR et LECLERC, Gérard MULLIEZ ouvre, le 6 juillet 1961, le premier magasin « AUCHAN » dans une usine désaffectée de l'entreprise de prêt-à-porter PHILDAR, fondée par son père. D'une superficie de 600 m2, ce magasin était situé dans le quartier des Hauts-Champs, à Roubaix. À l'origine, le magasin devait s'appeler « Ochan », mais la consonance japonaise fait changer le nom pour « Auchan », le choix de la lettre « A » initiale étant préféré, afin d'apparaître en première place dans les annuaires et répertoires. Dans ce magasin, le concept de « tout sous le même toit » est lancé.

RONCQ

Le 20 août 1967, Auchan inaugure son premier hypermarché à Roncq dans une surface commerciale de 3 500 m2 à l'origine. Roncq servira de modèle pour les autres hypermarchés de France dans l'élargissement aux produits non-alimentaires.

 

ENGLOS

Le troisième hypermarché était prévu avenue de Dunkerque à Lomme, cependant, le maire de la ville Arthur NOTEBART y refuse son implantation. Le 27 mars 1969, le centre Englos-les-Géants, à Englos dans la métropole de Lille, ouvre.

 

ORIGINE DU LOGO D’AUCHAN

 



 

Internet nous donne plusieurs origines concernant l’oiseau qui symbolisera à partir de 1983 l’hypermarché. Ne pouvant être certain de celle-ci, nous vous proposons les différentes versions :

-          L'oiseau sur le A du logo d'Auchan est un rouge-gorge, censé rappeler le côté sympathique et proche de l'homme. Il est adopté en 1983. Il est l'œuvre du créateur d'identités de marque Michel DISLE.

-          L'oiseau a été choisi pour symboliser cette entreprise car il représentait le petit matin, l'aurore, le lever du soleil. Au printemps, les oiseaux chantent au petit matin. Ce petit oiseau a donc été choisi pour évoquer le fait que les magasins Auchan ouvraient tôt.

-          Les oiseaux possèdent la capacité de se déplacer à sa guise, dans les airs. Il détient cette possibilité d'aller toujours plus loin et d'atteindre une hauteur de vol remarquable. L'oiseau est le symbole de la réussite, de l'accomplissement des objectifs.

-          L`oiseau dans le logo d’Auchan rappelle le chant des oiseaux : « au chant ».

-          Le merle montre la proximité du magasin avec ses clients.

-       Le choix de l’oiseau rouge, un rouge-gorge, en tant qu’élément central, incarne à la fois la proximité et la convivialité, des qualités chères à l’enseigne.

-          Le logo d’Auchan, avec son oiseau rouge emblématique, est plus qu’un simple élément graphique. Il incarne plusieurs valeurs chères à l’enseigne. La couleur rouge, omniprésente dans le logo, symbolise l’énergie, la passion et la détermination. Ce choix de couleur n’est pas anodin : il vise à attirer l’attention et à provoquer une réaction émotionnelle positive chez les consommateurs. L’oiseau représente la liberté et l’accessibilité. Il illustre la volonté de l’enseigne de rendre les produits accessibles à tous, tout en évoquant une certaine légèreté et modernité.

-          La position de cet oiseau niché dans le A n’a pas été modifiée car elle est porteuse de sens, l’oiseau ne représente pas Auchan, il est chez Auchan, il est « aux champs », il s’y sent bien, il est un lien entre l’enseigne et ses clients.

 



 

Logo d’Auchan de 1961 à 1983. Internet.

 



 

Logo d’Auchan de 1983 à 2015. Internet.

 

Roubaix. Un premier « super-marché » en 1961.
Internet.


Roncq. 1er hypermarché Auchan en 1961.
Internet.


Inauguration de l’hypermarché Auchan à Englos le jeudi 27 mars 1969.
Vue aérienne. Internet.


Inauguration de l’hypermarché Auchan à Englos le jeudi 27 mars 1969. Le passage aux caisses. Internet.


MAIS…

 

« Les hypermarchés ont transformé les habitudes des consommateurs.

Le marché de la consommation entraîne la disparition des petits commerces aux profits des grandes surfaces. C'est un problème de société qui tend à la suppression des relations humaines entre le client et le vendeur ».

Journal télévisé du 16 octobre 1975. FR3 Rhône Alpes. Internet.

 

La fin des petites boutiques à Pérenchies. Thérèse VANUXEEM-DUMEZ.

« En 1959, une opportunité s’offre à mes parents : reprendre un magasin de vins et liqueurs pas loin du pont. Il fut dénommé « Cave du Pont Neuf » car on venait de reconstruire le pont de chemin de fer. Après ma naissance, maman n'avait pas repris le travail et cette opportunité lui plaisait bien. C'est ainsi que le 15 décembre 1959 nous avons déménagé de la rue de la Prévôté pour la place. Cette aventure a duré 10 ans et s'est arrêtée avec l'installation de la grande surface Auchan. Ce fut la mort des petits commerçants ».

Raymonde DUMEZ devant son commerce vers les années 60.

 

Pressing tenu par Roger DUMEZ. Années 60.

 



Compte-rendu réalisé par Philippe JOURDAN, le 25 avril 2025.

  

Edition et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

 

 

 

 

 

 

 


lundi 28 avril 2025

Un document d’histoire locale présenté par SPMC…

Durant notre réunion du 24 avril 2025, nous avons pris connaissance d’un document proposé sur les réseaux. Il s’agit d’un article paru le 31 décembre 1918 qui rend compte du rapport du maire de Pérenchies, Henri BOUCHERY, sur la ville après la Première Guerre mondiale.

Afin de le rendre plus attractif, nous avons ajouté quelques documents photographiques provenant de notre fonds documentaire.

« Il ne reste pas une seule maison qui soit habitable sans de sérieuses réparations. Les deux tiers au moins des maisons sont détruites ou trop abîmées pour être réparées. La partie centrale du village a paru particulièrement souffrir et là plus rien ne subsiste.

L’église est très abîmée et le clocher abattu.





 Le pont du chemin de fer a sauté.





La gare n’existe plus.

 


Des bâtiments scolaires, les nouvelles classes des garçons (NDLR. Celles-ci avaient été construites en 1912) n’ont pas trop souffert, quand aux locaux affectés aux jeunes filles, ils sont en très mauvais état.




La salle des fêtes pourrait également être réparée.




Le cimetière est passablement endommagé.




L’usine est dans un état pitoyable.





Tous les pavés ainsi que les voies ferrées Decauville sont enlevés. Les machines à vapeur sont  complètement détruites.

 


Les cheminées sont abattues sauf une. Le château d’eau a disparu.




Comme matériel, il ne reste, ça et là,  que quelques métiers en partie cassés par l’enlèvement des cuivres. Ce matériel, abandonné depuis quatre ans dans des bâtiments sans toiture est dans un état lamentable. J’estime que le peu de matériel qui reste doit être considéré comme totalement perdu.




Les parties de la commune qui se trouvent dans la zone des tranchées sont tellement bouleversées que ces terrains ressemblent à un véritable chaos. Il y aura beaucoup à faire pour la remise en état ».   







Philippe JOURDAN

28 avril 2025.

 

 

Edition et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.