samedi 10 mai 2025

Compte-rendu de notre réunion d’histoire locale du jeudi 24 avril 2025. Seconde partie.

 

Réunion de SPMC du jeudi 24 avril 2025. L’assemblée des membres actifs.

 

NOUS AVONS DECOUVERT :

1)      Le club de danse « Incidance » propose d’accueillir des personnes en situation de handicap dans la pratique de la danse.


2)      Un espace pour les chiens s’ouvre à la Base de Loisirs


3)      La fête de Marquette

Une exposition s’y est déroulée pour l’anniversaire de la confrérie de la Cité des chapons, une confrérie amie de notre confrérie.. La députée s’y est rendue ainsi que notre président.



 

QUELQUES DOCUMENTS ANCIENS

a)      La ville de Lisieux choisit d’être la marraine de la ville de Pérenchies après la guerre de 1914/1918. 2 articles de presse.

JOURNAL DE 1919

« Le conseil municipal de Lisieux choisit la ville de Pérenchies comme filleule de guerre après la première guerre mondiale afin de l‘aider. M. BOUCHERY et M. PARENT, directeurs des usines y sont présents. Rappelons que les Ets AGACHE avaient acheté dans les environs de Lisieux trois usines et y avaient déplacé des ouvriers et des machines venant du nord et donc de Pérenchies. Sous le mandat de Bernard PROVO, en 2012, un déplacement a eu lieu à Lisieux pour rétablir des liens. On a pu visiter ces trois lieux qui existent encore. Il y a eu aussi l’inauguration de l’avenue de Lisieux, une promesse faite par Henri BOUCHERY à l’époque mais qui n’avait pas pu se faire… Un voyage culturel devait avoir lieu avec l’OMCL et la Chorale AGACHE mais la COVID l’en a empêché ». 

 

b)     JOURNAL DU GRAND ECHO DU NORD DU 29 MARS 1919 ;

Celui-ci relate la décision de la ville de Lisieux de devenir la marraine de guerre de Pérenchies.

NDLR. « Les Ets AGACHE ont acheté 3 usines dans le Calvados, près de Lisieux, vers 1915 et 1916 afin d’y déplacer ses machines et des ouvriers des usines du nord. Certains s’y sont implantés définitivement. Après la guerre 1914/1918, les habitants de Lisieux et leur municipalité ont souhaité aider notre ville en devenant marraine de guerre. Ils ont alors organisé des festivités (Exposition, spectacle, défilé, quêtes, …) afin  d’aider Pérenchies et ses habitants. Il y eut aussi une collecte de produits de première nécessité qui furent acheminés par chemin de fer. Au début du XXIème siècle, le président de l’association d’histoire locale de Lisieux ayant retrouvé des documents sur cette histoire a contacté notre association qui a prévenu la mairie. Henri BOUCHERY, ancien maire de Pérenchies à l’époque, mais aussi directeur de l’usine de Pérenchies, avait souhaité dans les années 20 dénommer une des rues de notre ville avec le nom de Lisieux. Or, cela ne s’est jamais fait…

Bernard PROVO, devenu maire en 2001, a souhaité établir des échanges avec la ville de Lisieux, s’y rendre, et dénommer l’avenue qui longe les Sapins Bleus ».

DES CARTES ANCIENNES DE LISIEUX ONT ETE MISES A JOUR



INAUGURATION DE L’AVENUE DE LISIEUX EN NOVEMBRE 2011


LE SEJOUR A LISIEUX AVEC BERNARD PROVO en mai 2012

Les maires de Lisieux et de Pérenchies en 2012 lors de la plantation d’un arbre dans un jardin municipal de Lisieux.



Les deux présidents des associations d’histoire locale de Lisieux et de Pérenchies en 2012.


Durant le séjour, nous avons visité les 3 anciennes usines achetées par les Ets AGACHE entre 1915 et 1916. Une des usines fonctionne toujours mais pour une autre activité. Les deux autres sont abandonnées. Des moments chargés d’émotion.




 

c)      Croix du Nord du 6 avril 1946. Un drame étrange s’est déroulé à Pérenchies.

« Le samedi 30 mars 1946, deux habitants de Pérenchies, Henri DELFORCE et Henri CASIER, comparaissaient devant la Cour de Justice de Lille, sous l’inculpation de dénonciation de résistants et d’intelligences avec l’ennemi. Malgré la comparution de plusieurs témoins à charge, l’accusation qui pesait sur DELFORCE et CASIER ne put être nettement prouvée, et les jurés, jugeant en leur âme et conscience, prononçaient un double verdict d’acquittement. Ce jugement donna lieu à de nombreux mécontentements dans la commune et des drapeaux furent mis en berne en signe de protestation. On pouvait croire que l’affaire en resterait là. Elle vient pourtant de se corser de façon étrange. Jeudi matin, en effet, un ancien capitaine F. F. I., Henri TARDIF, qui tient le maquis dans les Ardennes et fut déporté à Dachau, se rendait au domicile de Henri DELFORCE, et, après s’être assuré de son identité, lui tirait plusieurs balles de révolver dans les jambes, tout en proclamant son intention de ne pas le tuer. Cette intention fut d’ailleurs encore reconnue dans une lettre assez bizarre adressée à DELFORCE par Henri TARDIF et où le meurtrier déclarait textuellement : « j’ai juré au colonel BONNETEAU et à d’autres que le premier collaborateur ou dénonciateur que je rencontrerai serait descendu. Votre cas n’est pas clair. Aussi je me suis contenté de vous blesser car je ne suis pas un meurtrier mais un homme qui réfléchit… » De cette lettre, dont les termes sont évidemment étranges, il sera fait certainement état à l’instruction car enfin, DELFORCE est coupable ou non. Et s’il ne l’est pas, comme semble en douter le meurtrier lui-même en écrivant « votre cas n’est pas clair », les coups de révolver ne s’expliquent pas. Pour finir, DELFORCE a été transporté à l’hôpital de la Charité à Lille. Sa famille s’est portée partie civile. Quant à TARDIF, il a été arrêté par la police de Lomme et déféré au Parquet de Lille. Il sera interrogé aujourd’hui même par M. BOULLENGER, juge d’instruction, Maître MARTINACHE assurera la défense de TARDIF. »

NDLR : Par la suite, M. TARDIF sera jugé et condamné pour son geste. M. DELFORCE sera indemnisé.

 

d)     UNE PHOTOGRAPHIE DE LA FOIRE INTERNATIONALE DE LILLE EN 1951

Selon WIKIPEDIA

« Après une première manifestation en 1902 sur le Champ de Mars, la foire de Lille, recréée en 1925 sur le boulevard des Écoles (Boulevard Jean-Baptiste Lebas) avec 160 exposants, se déplace en 1927 sur le Champ de Mars puis, à partir de 1932, sur le terrain des anciennes fortifications entre l'ancienne porte Louis XIV et les voies d'accès à la gare Saint-Sauveur.

Cinq halles à structure métallique sont construites à cet emplacement. La plus importante de ces halles, le « Grand Palais », est la plus grande surface couverte d'Europe sans poteaux intermédiaires sous un plafond de 110 mètres sur 114 mètres à 30 mètres de hauteur comportant 2 500 tonnes de charpente. La foire, visitée par un million de visiteurs, accueille plus de 3 000 exposants. La partie nord du Grand Palais et les bâtiments le long de l'avenue du Président Hoover sont détruits par un bombardement au cours de la Seconde Guerre mondiale. Bien que dévastée, la foire rouvre le 13 juillet 1946 après six années d'interruption et accueille dès les deux premiers jours 140 000 visiteurs. Les bâtiments le long de l'avenue du Président Hoover sont reconstruits et le Grand Palais est restauré en 1950 avec une nouvelle façade principale. Ces bâtiments rénovés accueillent en 1951 l'exposition internationale du textile, les floralies en 1952. La foire commerciale connait son apogée dans les années 1950 et 1960 avec près d'un million et demi de visiteurs sur 200 000 m2 d'exposition en 1959. Le Général de Gaulle visite la foire en 1966. À partir des années 1970, l'événement annuel décline avec un nombre de visiteurs réduit à 380 000 en 1980, 185 000 en 1985. Le bâtiment du Grand Palais est détruit en 1993 laissant la place à celui du siège de Région. Le nom de Lille Grand Palais est donné au palais des Congrès construit en face. La Foire ferme définitivement en 2000. Les bâtiments de la partie sud de la Foire commerciale subsistant après la destruction du Grand Palais sont ensuite démolis ».



 

QUELQUES TEMOIGNAGES ENVOYES SUR NOTRE PAGE FACEBOOK SPMC.

« On y allait chaque année découvrir les nouveaux objets ménagers. On y trouvait aussi des tentes et des caravanes pour le camping, des voitures et des machines agricoles. Mon père y a acheté notre première tente dans les années 60. Des spectacles y étaient donnés comme Holidays on Ice, les émissions de Tv de passage à Lille comme les Jeux de 20 heures, Ben Hur, le cirque de la Voix du Nord (1955 à 1986) ... » 

Philippe JOURDAN

Ma grand-mère, née en 1901, qui était moderne à son époque y allait chaque année. Je me souviens de son achat d'une machine à tricoter. Alors ses petits-enfants choisissaient un modèle sur catalogue, la couleur de la laine, le type de boutons. Quelle fierté pour nous ! Ensuite ce fût les layettes. Dans ces mêmes bâtiments de la foire il y avait aussi des salons avec des animaux (lapins, poules, cobayes, …). La même grand-mère et son mari exposaient leurs lapins et avaient même reçu des médailles. Un honneur à l'époque pour ces retraités.

Francine LESUR

« C'était quelque chose la Foire de Lille ! Et même mon premier concert de Johnny s’y est déroulé. »

Florence CAPPELLI

« L'école de Prémesques organisait, chaque année, une sortie à la Foire de Lille. Suite à la visite des stands, nous avions droit à un chocolat pas très loin du stand d'animation de la radio RTL, je crois. Puis, retour à la maison après s'en être mis plein les mirettes des nouveautés tant dans l'ameublement que dans l'électroménager. De quoi rêver ! »

Marie-Paule MONCHICOURT

 

DE NOUVELLES PHOTOGRAPHIES ANCIENNES POUR NOTRE FONDS DOCUMENTAIRE

De nombreuses photographies nous ont été remises ces derniers mois. En voici quelques-unes. Merci aux personnes qui nous les ont transmises, permettant ainsi leur préservation.

a)      La famille FINOT/VANDERSTRAETEN

Le camion LUANA. Société VANDERSTRAETEN.


Animation commerciale vers 1971/72 avec la famille FINOT.



b)     La famille BULCKE

Mariage BULCKE. Photo non datée.


La famille BULCKE en promenade rue Edouard AGACHE près de l’étang et de la chaufferie.
Photo non datée.


c)      La famille LEBRUN


Procession dans le quartier du Grand But, rue de Lomme.
 Photo non datée.




Procession sur la Grand’Place ou défilé de la fête des mères.
Photo non datée.


 

d)     La famille CAYZEELE

Musiciens de l’Alliance pérenchinoise, une affaire de famille chez les CAYZEELE.


Musiciens et majorettes de l'Alliance pérenchinoise
   Une affaire de famille chez les CAYZEELE.


e)      La famille DESQUIREZ

Repas pour les Jardins Ouvriers. Maire : Paul DESQUIREZ Père. Avril 1970.



Cérémonie patriotique entre 1963 et 1971. Maire : Paul DESQUIREZ Père.



Compte-rendu réalisé par Philippe JOURDAN, le 25 avril 2025.

  

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

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