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Réunion de SPMC du jeudi 24 avril 2025. L’assemblée des membres actifs. |
NOUS AVONS DECOUVERT :
1) Le
club de danse « Incidance » propose d’accueillir des personnes en
situation de handicap dans la pratique de la danse.
2) Un
espace pour les chiens s’ouvre à la Base de Loisirs
3) La
fête de Marquette
Une exposition s’y est déroulée
pour l’anniversaire de la confrérie de la Cité des chapons, une confrérie amie
de notre confrérie.. La députée s’y est rendue ainsi que notre président.
QUELQUES DOCUMENTS ANCIENS
a) La
ville de Lisieux choisit d’être la marraine de la ville de Pérenchies après la
guerre de 1914/1918. 2 articles de presse.
JOURNAL DE 1919
« Le conseil municipal de
Lisieux choisit la ville de Pérenchies comme filleule de guerre après la première guerre mondiale afin de l‘aider. M. BOUCHERY et M. PARENT, directeurs
des usines y sont présents. Rappelons que les Ets AGACHE avaient acheté dans les
environs de Lisieux trois usines et y avaient déplacé des ouvriers et des
machines venant du nord et donc de Pérenchies. Sous le mandat de Bernard PROVO,
en 2012, un déplacement a eu lieu à Lisieux pour rétablir des liens. On a pu
visiter ces trois lieux qui existent encore. Il y a eu aussi l’inauguration de
l’avenue de Lisieux, une promesse faite par Henri BOUCHERY à l’époque mais qui
n’avait pas pu se faire… Un voyage culturel devait avoir lieu avec l’OMCL et la
Chorale AGACHE mais la COVID l’en a empêché ».
b)
JOURNAL DU
GRAND ECHO DU NORD DU 29 MARS 1919 ;
Celui-ci
relate la décision de la ville de Lisieux de devenir la marraine de guerre de
Pérenchies.
NDLR.
« Les Ets AGACHE ont acheté 3 usines dans le Calvados, près de Lisieux,
vers 1915 et 1916 afin d’y déplacer ses machines et des ouvriers des usines du
nord. Certains s’y sont implantés définitivement. Après la guerre 1914/1918,
les habitants de Lisieux et leur municipalité ont souhaité aider notre ville en
devenant marraine de guerre. Ils ont alors organisé des festivités (Exposition,
spectacle, défilé, quêtes, …) afin
d’aider Pérenchies et ses habitants. Il y eut aussi une collecte de
produits de première nécessité qui furent acheminés par chemin de fer. Au début
du XXIème siècle, le président de l’association d’histoire locale de Lisieux
ayant retrouvé des documents sur cette histoire a contacté notre association
qui a prévenu la mairie. Henri BOUCHERY, ancien maire de Pérenchies à l’époque,
mais aussi directeur de l’usine de Pérenchies, avait souhaité dans les années
20 dénommer une des rues de notre ville avec le nom de Lisieux. Or, cela ne
s’est jamais fait…
Bernard
PROVO, devenu maire en 2001, a souhaité établir des échanges avec la ville de
Lisieux, s’y rendre, et dénommer l’avenue qui longe les Sapins Bleus ».
DES CARTES ANCIENNES DE
LISIEUX ONT ETE MISES A JOUR
INAUGURATION DE L’AVENUE DE
LISIEUX EN NOVEMBRE 2011
LE SEJOUR A LISIEUX AVEC
BERNARD PROVO en mai 2012
Les maires de Lisieux et de Pérenchies en 2012 lors de la plantation d’un arbre dans un jardin municipal de Lisieux. |
Les deux présidents des associations d’histoire locale de Lisieux et de Pérenchies en 2012. |
Durant
le séjour, nous avons visité les 3 anciennes usines achetées par les Ets AGACHE
entre 1915 et 1916. Une des usines fonctionne toujours mais pour une autre
activité. Les deux autres sont abandonnées. Des moments chargés d’émotion.
c) Croix
du Nord du 6 avril 1946. Un drame étrange s’est déroulé à Pérenchies.
« Le samedi 30 mars 1946,
deux habitants de Pérenchies, Henri DELFORCE et Henri CASIER, comparaissaient
devant la Cour de Justice de Lille, sous l’inculpation de dénonciation de
résistants et d’intelligences avec l’ennemi. Malgré la comparution de plusieurs
témoins à charge, l’accusation qui pesait sur DELFORCE et CASIER ne put être
nettement prouvée, et les jurés, jugeant en leur âme et conscience,
prononçaient un double verdict d’acquittement. Ce jugement donna lieu à de
nombreux mécontentements dans la commune et des drapeaux furent mis en berne en
signe de protestation. On pouvait croire que l’affaire en resterait là. Elle
vient pourtant de se corser de façon étrange. Jeudi matin, en effet, un ancien
capitaine F. F. I., Henri TARDIF, qui tient le maquis dans les Ardennes et fut
déporté à Dachau, se rendait au domicile de Henri DELFORCE, et, après s’être
assuré de son identité, lui tirait plusieurs balles de révolver dans les
jambes, tout en proclamant son intention de ne pas le tuer. Cette intention fut
d’ailleurs encore reconnue dans une lettre assez bizarre adressée à DELFORCE
par Henri TARDIF et où le meurtrier déclarait textuellement : « j’ai
juré au colonel BONNETEAU et à d’autres que le premier collaborateur ou
dénonciateur que je rencontrerai serait descendu. Votre cas n’est pas clair.
Aussi je me suis contenté de vous blesser car je ne suis pas un meurtrier mais
un homme qui réfléchit… » De cette lettre, dont les termes sont évidemment
étranges, il sera fait certainement état à l’instruction car enfin, DELFORCE
est coupable ou non. Et s’il ne l’est pas, comme semble en douter le meurtrier
lui-même en écrivant « votre cas n’est pas clair », les coups de
révolver ne s’expliquent pas. Pour finir, DELFORCE a été transporté à l’hôpital
de la Charité à Lille. Sa famille s’est portée partie civile. Quant à TARDIF,
il a été arrêté par la police de Lomme et déféré au Parquet de Lille. Il sera
interrogé aujourd’hui même par M. BOULLENGER, juge d’instruction, Maître
MARTINACHE assurera la défense de TARDIF. »
NDLR : Par la suite, M.
TARDIF sera jugé et condamné pour son geste. M. DELFORCE sera indemnisé.
d) UNE
PHOTOGRAPHIE DE LA FOIRE INTERNATIONALE DE LILLE EN 1951
Selon WIKIPEDIA
« Après une première
manifestation en 1902 sur le Champ de Mars, la foire de Lille, recréée en 1925
sur le boulevard des Écoles (Boulevard Jean-Baptiste Lebas) avec 160 exposants,
se déplace en 1927 sur le Champ de Mars puis, à partir de 1932, sur le terrain
des anciennes fortifications entre l'ancienne porte Louis XIV et les voies
d'accès à la gare Saint-Sauveur.
Cinq halles à structure
métallique sont construites à cet emplacement. La plus importante de ces
halles, le « Grand Palais », est la plus grande surface couverte d'Europe sans
poteaux intermédiaires sous un plafond de 110 mètres sur 114 mètres à 30 mètres
de hauteur comportant 2 500 tonnes de charpente. La foire, visitée par un
million de visiteurs, accueille plus de 3 000 exposants. La partie nord du
Grand Palais et les bâtiments le long de l'avenue du Président Hoover sont
détruits par un bombardement au cours de la Seconde Guerre mondiale. Bien que
dévastée, la foire rouvre le 13 juillet 1946 après six années d'interruption et
accueille dès les deux premiers jours 140 000 visiteurs. Les bâtiments le long
de l'avenue du Président Hoover sont reconstruits et le Grand Palais est
restauré en 1950 avec une nouvelle façade principale. Ces bâtiments rénovés
accueillent en 1951 l'exposition internationale du textile, les floralies en
1952. La foire commerciale connait son apogée dans les années 1950 et 1960 avec
près d'un million et demi de visiteurs sur 200 000 m2 d'exposition en 1959. Le
Général de Gaulle visite la foire en 1966. À partir des années 1970,
l'événement annuel décline avec un nombre de visiteurs réduit à 380 000 en
1980, 185 000 en 1985. Le bâtiment du Grand Palais est détruit en 1993 laissant
la place à celui du siège de Région. Le nom de Lille Grand Palais est donné au
palais des Congrès construit en face. La Foire ferme définitivement en 2000.
Les bâtiments de la partie sud de la Foire commerciale subsistant après la
destruction du Grand Palais sont ensuite démolis ».
QUELQUES TEMOIGNAGES ENVOYES SUR NOTRE PAGE FACEBOOK SPMC.
« On y allait chaque année
découvrir les nouveaux objets ménagers. On y trouvait aussi des tentes et des caravanes
pour le camping, des voitures et des machines agricoles. Mon père y a acheté
notre première tente dans les années 60. Des spectacles y étaient donnés comme
Holidays on Ice, les émissions de Tv de passage à Lille comme les Jeux de 20
heures, Ben Hur, le cirque de la Voix du Nord (1955 à 1986) ... »
Philippe JOURDAN
Ma grand-mère, née en 1901, qui
était moderne à son époque y allait chaque année. Je me souviens de son achat
d'une machine à tricoter. Alors ses petits-enfants choisissaient un modèle sur
catalogue, la couleur de la laine, le type de boutons. Quelle fierté pour nous
! Ensuite ce fût les layettes. Dans ces mêmes bâtiments de la foire il y avait
aussi des salons avec des animaux (lapins, poules, cobayes, …). La même
grand-mère et son mari exposaient leurs lapins et avaient même reçu des
médailles. Un honneur à l'époque pour ces retraités.
Francine LESUR
« C'était quelque chose la
Foire de Lille ! Et même mon premier concert de Johnny s’y est
déroulé. »
Florence CAPPELLI
« L'école de Prémesques
organisait, chaque année, une sortie à la Foire de Lille. Suite à la visite des
stands, nous avions droit à un chocolat pas très loin du stand d'animation de
la radio RTL, je crois. Puis, retour à la maison après s'en être mis plein les
mirettes des nouveautés tant dans l'ameublement que dans l'électroménager. De
quoi rêver ! »
Marie-Paule MONCHICOURT
DE NOUVELLES PHOTOGRAPHIES ANCIENNES POUR NOTRE FONDS DOCUMENTAIRE
De
nombreuses photographies nous ont été remises ces derniers mois. En voici
quelques-unes. Merci aux personnes qui nous les ont transmises, permettant ainsi
leur préservation.
a)
La famille FINOT/VANDERSTRAETEN
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Le camion LUANA. Société VANDERSTRAETEN. |
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Animation commerciale vers 1971/72 avec la famille FINOT. |
b)
La famille BULCKE
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Mariage BULCKE. Photo non datée. |
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La famille BULCKE en promenade rue Edouard AGACHE près de l’étang et de la chaufferie. Photo non datée. |
c)
La famille LEBRUN
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Procession dans le quartier du Grand But, rue de Lomme. Photo non datée. |
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Procession sur la Grand’Place ou défilé de la fête des mères. Photo non datée. |
d)
La famille CAYZEELE
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Musiciens de l’Alliance pérenchinoise, une affaire de famille chez les CAYZEELE. |
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Musiciens et majorettes de l'Alliance pérenchinoise Une affaire de famille chez les CAYZEELE. |
e)
La famille DESQUIREZ
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Repas pour les Jardins Ouvriers. Maire : Paul DESQUIREZ Père. Avril 1970. |
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Cérémonie patriotique entre 1963 et 1971. Maire : Paul DESQUIREZ Père. |
Compte-rendu réalisé par Philippe JOURDAN, le 25 avril
2025.
Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.
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