lundi 25 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La fête nationale sur la Grand’Place.

Document : Pérenchies et son passé numéro 58

 

Fête nationale sur la Grand’Place de Pérenchies, le 14 juillet 1948.

La société de gymnastique « La Jeanne d’Arc » est prête pour la revue.

Document SPMC numéro 6 648

 

Commentaire :

«Nous sommes sur la Place du Général de Gaulle le 14 juillet 1948.

On voit bien les commerces évoqués dans un précédent commentaire.

Les habitants ont pavoisé aux couleurs patriotiques et tricolores.

Des associations sont rassemblées. Ici, on découvre les gymnastes de la société « La Jeanne d’Arc ». C’est une association très ancienne de la commune fondée en 1912 et qui existe toujours.

Au départ, on est encore dans l’idée de prendre sa revanche sur l’Empire allemand suite à la guerre de 1870. Il faut être en forme et la pratique de la gymnastique est essentielle dans la préparation militaire. Cela durera d’ailleurs jusqu’en 1940.

En 1946, après la guerre, on va créer une section féminine.

 

Sur la photographie, on observe un groupe de garçons et un autre groupe de filles en grande tenue.

Durant un certain temps, ils étaient même accompagnés d’un groupe musical, une clique et d’un drapeau. Chaque année, une grande fête se déroulait dans une commune différente. C’était l’occasion de parades et de mouvements de masse. Des prix étaient attribués sur la tenue, sur les mouvements, sur le défilé, ….

Il y avait aussi des compétitions sportives toute l’année.

 

Par manque de salle, les entrainements se faisaient souvent dehors.

Par la suite, la salle du patronage leur sera attribuée jusqu’à la fin du 20ème siècle où la future salle Guy DRUT va voir le jour.

La première pierre est posée en 2000 par le maire Didier PIRA, Philippe DURIEU, adjoint chargé du Sport, Jean SCHEPMAN, vice-président du Conseil Général et Bernard DUTHOIT, président de la société ainsi que Francis PORTENART, son directeur et animateur.

 

L’inauguration aura lieu le 3 février 2001. L’ouvrage est l’œuvre de P. MARCHAND. Il aura coûté 6 331 411 F dont  3 000 000 F du Conseil Général.

Durant un temps, il portera le nom de « Gymnase de l’Horloge ».

 

En juin 2003, le nouveau maire, Bernard PROVO et l’adjoint aux sports, Francis GREGOIRE, lui donneront le nom de « Espace Guy DRUT » en présence du champion, Médaille d’Or aux J.O. de Montréal sur le 110m haies : Guy DRUT.

En 2003, l’ancien athlète était député, maire de Coulommiers et membre du Comité International Olympique. Il avait alors 53 ans.

Pourquoi avoir donné son nom à une salle de notre ville ? Tout simplement parce que la grand-mère de Guy DRUT était originaire de Pérenchies. 

 

Le 17 septembre 2006, la mezzanine reçoit le nom de Francis PORTENART, décédé en octobre 2005. Durant toute sa vie, il s’était occupé de la gymnastique à Pérenchies et avait formé de très nombreux sportifs comme Jacky LOQUIN, membre de l’équipe de France de gymnastique aux JO d’Atlanta. Sa femme Monique et ses enfants s’étaient également largement investis pour la gymnastique à Pérenchies. Elles participent toujours à la vie du club.

 

En 1985, la Médaille de la Jeunesse et des Sports lui avait été attribuée pour ses mérites et la durée de son investissement sportif et remise par le maire de l’époque, Roger DUTRIEZ, et son adjoint aux sports Michel VANHAVERBEKE ».

 

Philippe JOURDAN (3 mai 2020)

 

En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.

Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »  20 mars 2020

 Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

dimanche 24 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Le café de la rue de Lomme.

Document : Pérenchies et son passé numéro 57

  

Le café du quartier de la rue de Lomme. Photographie non datée. Entre les deux guerres ?

Document SPMC numéro 4 798

Commentaire :

« L’un des comités de quartiers était celui de la rue de Lomme. La photographie montre quelques riverains assemblés devant un café. Nous sommes sans doute entre les années 30 et 40 ? Nos lecteurs pourront peut-être nous renseigner en reconnaissant certaines personnes ?

En plus d’un café, il y avait aussi un magasin.

D’après le texte qui suit, ce café aurait été tenu par la famille LESAGE ». 

 

Le Comité de la rue de Lomme

Roger Mallet (janvier 2000)

« La paix revenue après la guerre 39/45, le Comité des fêtes de la rue de Lomme dont le siège était situé au café de Raymonde et Léon Lesage décida de reprendre ses activités en organisant,en août le premier week-end des congés payés, une fête de quartier.

Tous les membres actifs se dévouaient pour l’installation du podium et des stands et pour récupérer des lots destinés aux jeux divers.

En ce qui me concerne, j’aidais surtout Raymond Sens, électricien, pour l’éclairage et la sonorisation. Les festivités commençaient le vendredi soir pour se terminer le lundi avec des bals en soirée après un défilé plutôt humoristique dans les rues de Pérenchies.C’était une fête entre amis sans aucun problème.

Un match de football pas triste du tout était organisé ainsi que, par la suite, un voyage à la mer. Certains ont quitté le quartier, l’ambiance a changé et cette fête s’est arrêtée. Par la suite, ces journées ont été bien regrettées… ».

 

Philippe JOURDAN (3 mai 2020)

 

En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.

Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.

N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »  20 mars 2020

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

samedi 23 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La Reine de la P’tite Belgique.

Document : Pérenchies et son passé numéro 56


Fête dans le quartier de la Petite Belgique à Pérenchies. Années 40 ?
Document SPMC numéro 3 305


Commentaire :
« L’élection de la reine du quartier de la Petite Belqique vient de se dérouler.
Lucienne BROCQUART a été élue. Nous sommes dans les années 40.
Une commission composée de bénévoles du quartier organise des fêtes pour animer l’endroit où une nombreuse population d’origine belge est venue s’installer, d’où son nom.
Cette fête permet aussi de recueillir de l’argent pour aider, entre autres, les aînés.
Lors des festivités, certaines personnes ont des rôles attribués ; l’un sera le Maire du quartier, l’autre le Pompier de service et un autre le Garde Champêtre… ».  

C’était hier par Monsieur et Madame Alphonse David
Propos recueillis par Marguerite-Marie DELOBEL (janvier 2000).

« Autrefois, il y avait beaucoup plus de fêtes de famille ou des fêtes de quartiers.
Au carnaval ou à la mi-carême, beaucoup de gens se déguisaient et allaient dans les cafés  ou les bals de quartiers. On y allait en famille.
Les masques allaient par bandes de 4 ou 5 et il fallait essayer de deviner qui se cachaient derrière ces têtes de carton. Quelques jours plus tard, à l’usine, on en parlait beaucoup.

Pour la fête des mères, il y avait un défilé de chars. Je m’occupais alors de celui de la rue Gambetta avec l’association des familles. Nos enfants faisaient la figuration.

Le cinéma était une distraction qui était apparue vers 1925 à Pérenchies, je crois.
La religion n’admettait pas alors qu’on y allait. Le cinéma paroissial a existé vers 1930, 1936.
Les scènes de baiser étaient enlevées du film.

Durant l’occupation, il n’y eut plus de fêtes du tout.

Les manifestations de la Libération ont été de grands moments pour les Pérenchinois.

Lors des ducasses dans les quartiers, on organisait souvent des repas de famille et on invitait les frères et les sœurs et on allait ensemble à la ducasse.

La foire de Lille était aussi un événement. On prenait le train jusqu’à Saint-André puis on allait à pied tout le long du canal. On y découvrait le cirque puis la foire aux manèges ».


Philippe JOURDAN (2 mai 2020)





En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
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Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »  20 mars 2020

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

vendredi 22 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Reine d’un jour, rue Edouard Agache.

Document : Pérenchies et son passé numéro 55




Fête commerciale rue Edouard Agache organisée par les commerçants de la rue.
Le char de la Reine. 1949.
Document SPMC numéro 3 506

Commentaire :

Reine d’un jour.
Gabrielle LASSELIN (janvier 2000)
 « En 1949, à Pâques, les commerçants de la rue Edouard Agache ont organisé le bal des commerçants au cours duquel, le public devait élire la reine d’un jour.
Ce bal avait lieu le samedi soir dans une salle, rue de la Prévôté.
Le comité avait préparé un char garni de fleurs pour le dimanche après-midi. J’y ai pris place vêtue d’une longue robe  blanche et nous avons parcouru les rues principales en jetant des bonbons.
Le soir, il y avait, à partir d’un café de la rue, un service de disques demandés.
Sur la photo, à ma droite, se trouve la fille DELOBEAU et à ma gauche, la fille du cabaretier.
La petite fille est Annie DELPORTE».

Les fêtes de mon enfance
Roger Dutriez. (décembre 1999)
« Deux grandes fêtes annuelles sont restées gravées dans ma mémoire : la ducasse et la kermesse paroissiale.

La ducasse du troisième dimanche de juillet était certainement la grande fête familiale de notre commune. Les attractions foraines occupaient la Grand’Place et débordaient dans les environs, la place Lambelin, la place Carnot et même la cour Saint Antoine. Le manège des autos-tamponnantes était déjà celui qui avait le plus grand succès auprès des jeunes et des moins jeunes. Les autres manèges, chevaux de bois, chenille, manèges d’enfants attiraient aussi beaucoup de monde. Je me souviens que, plusieurs fois, il y eut même un manège de vrais chevaux qui était installé à l’entrée de la cour Saint Antoine. Les stands de tir à la carabine, les jeux divers et les tombolas étaient nombreux aussi et une grande « baraque à frites » nous accueillait pour une dégustation en famille et entre amis. On y passait de bons moments.
La fête durait trois jours de dimanche à mardi. Les visiteurs venaient aussi des villages voisins. C’était l’occasion de réunions de familles.
Dans les années 30, l’association des commerçants de la rue Edouard Agache organisait la braderie du lundi. C’est à ce moment-là que nos géants ont été créés.

Il y avait aussi des fêtes de quartier.
Dans les Bas, c’était à la Pentecôte. Le bénéfice permettait d’offrir un colis et un repas aux aînés du quartier.
La rue de Lomme a eu sa ducasse durant quelques années.
Pour la Petite Belgique, la fête avait lieu le 15 août. Je me souviens d’un défilé de chars dans les rues ainsi que de l’élection du Maire de la Petite Belgique.

Les familles ne partaient pas en vacances à cette époque et ces fêtes populaires attiraient beaucoup de monde. Les nombreux cafés étaient des lieux de réunions d’amis qui se terminaient souvent par de la musique, des chants et des danses.

La kermesse paroissiale se déroulait dans les locaux et la cour du patronage un week-end de juin.
De nombreuses attractions étaient installées dans la cour : loteries, tir à la carabine, jeux de massacre…
La grande attraction était un toboggan. On y montait par une échelle de cinq mètres et on s’élançait en se tenant à un petit chariot qui roulait sur un câble. On atterrissait vingt mètres plus loin.
Un grand podium était monté dans la salle de gymnastique.
Le dimanche midi, l’apéritif était animé par l’harmonie Agache et le soir, il y avait un spectacle de variétés.
Le lundi soir, c’était le raccroc et le tirage de la tombola ».




Philippe JOURDAN (2 mai 2020)





En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »  20 mars 2020

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog