En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN
Président
de « Si Pérenchies m’était contée … »
Document :
Pérenchies et son passé numéro 12
Document
SPMC numéro 304.
Photo
du journal LA VOIX DU NORD. Non datée. Années 70 ?
Réception de l’association de pêche AGACHE, en son
siège, au café du textile.
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Commentaire :
Cette
photographie provient du journal « LA VOIX DU NORD ». A cette époque,
on pouvait se rendre à Armentières où les photographies publiées étaient
déposées dans le hall de la rédaction locale. Les personnes qui se présentaient
pouvaient les récupérer. Il s’agit sans doute d’une réception à la fin d’un
concours de pêche organisé par la société de pêche AGACHE qui avait son siège
en ce café. On remettait alors des coupes et des prix. Le Maire de l’époque,
Roger DUTRIEZ, est présent avec les responsables de l’association et les
pêcheurs du jour.
Remarquez
les pantalons très larges. Ils deviendront par la suite encore plus larges et
porteront le nom de pantalons à pattes d’éléphant ou « pattes d’éph ».
Des
plaques émaillées portent le nom de « Coq Hardi ».
En
1997, Odette LEJUNTER nous avait transmis ses souvenirs :
« Ouvrière
chez AGACHE, je souhaitais faire autre chose et j’ai repris en 1965, pour 21
ans, le café du textile. Face à l’entrée
de l’usine, de nombreux ouvriers y venaient. On ouvrait à 3H30 et on fermait à
minuit ! Nous ne prenions pas de vacances. Le café était toujours ouvert.
En 1969, la société de pêche AGACHE, dont le siège était au café du globe,
décida d’en changer et notre café fut choisi. La délivrance des cartes de pêche
et les inscriptions aux concours se faisaient chez nous. Il y avait donc
beaucoup de pêcheurs dans la clientèle. On a alors agrandi le café d’une pièce.
Les hommes aimaient aussi jouer aux cartes. Pour Pâques, on organisait des jeux
de 421. Les gagnants recevaient des œufs cuits durs. Ces jeux se déroulaient au
comptoir, l’occasion pour moi d’y jouer et de parler aux clients ».
Philippe
JOURDAN (26 mars 2020)
Sur
des souvenirs d’Odette LEJUNTER (1997).
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog