jeudi 18 juillet 2024

Nos réunions d’avril à juin 2024… Jeudi 6 juin 2024.

Chaque jeudi, hors vacances scolaires, entre 18H30 et 20H15, nous nous réunissons dans le local Pierre BONTE afin d’évoquer le passé de Pérenchies, de découvrir les nouveaux documents de notre patrimoine et de préparer nos activités.

Voici le compte-rendu simplifié pour nos réunions des mois d’avril à juin 2024.

Merci à nos membres actifs pour leur soutien et l’aide apportée.

Merci à nos correspondants pour l’envoi de documents ou d’informations.

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… ».

Le 16 juillet 2024.

  

Réunion SPMC du 6 juin 2024.
Photographie de Patricia LESSART.


DECES DE MARIE-THERESE MOSTREY

 

 

Marie-Thérèse MOSTREY. 
Photographie Christiane LEGRAND.

 

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Marie-Thérèse MOSTREY, décédée le 2 juin 2024 à l'âge de 81 ans.

Nous présentons nos condoléances à ses enfants, à sa famille et à ses nombreux amis.

Membre de notre association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..." et échevin de la Confrérie de la Tarte à Prônes de Pérenchies, elle était très active au sein de notre association où elle prenait beaucoup de plaisir à partager nos activités et à se plonger dans le passé de notre ville. Dernièrement encore, elle m'avait téléphoné, suite à ses ennuis de santé et à son hospitalisation, en disant qu'elle avait hâte de retrouver la forme afin d'être avec nous pour nos activités et nos réunions du jeudi soir. Elle était très heureuse d'être rentrée à la maison pour la fête des mères.

Elle voulait lutter contre la maladie et c'était une certitude qu'elle nous retrouverait en septembre prochain.

A part la semaine dernière, où le ton était plus faible, on sentait une battante qui voulait profiter de la vie et de son investissement dans le milieu associatif.

Elle nous a montré un grand courage et une volonté exemplaire. On était loin d'imaginer qu'elle ne reviendrait pas au local Pierre BONTE.

Merci à elle pour le travail accompli, pour sa présence émerveillée à nos réunions et pour son engagement actif.

La maladie a pris le dessus mais elle a montré qu'il ne faut pas baisser les bras et que l'espoir se vaut d'être partagé.

Membre de plusieurs associations, elle manquera beaucoup à la vie pérenchinoise.

Notre association est aujourd'hui en deuil. Nous l'avons accompagnée à sa dernière demeure le vendredi 7 juin 2024 après une messe en l'église Saint-Léger de Pérenchies.

 

DECES DE MME D’HONDT, ANCIENNE BOULANGERE

 

Alice D'HONDT-WAJDA.
Photo d'illustration du mortuaire REMORY.


On nous informe du décès de Mme Alice D'HONDT qui nous a quittés le 31 mai 2024, à Verlinghem, à l'âge de 97 ans.

Nous présentons à sa famille toutes nos condoléances.

Mme D'HONDT est une ancienne commerçante de Pérenchies. En effet, elle avait tenu, avec son époux Robert, une boulangerie/pâtisserie, durant de nombreuses années, rue du Général Leclerc.

Elle participait aussi à plusieurs associations dont, entre autres, le Groupement des Arts de Pérenchies et Sourires d'Indonésie.

De nombreuses fois, nous l'avions rencontrée lors des animations de la vie locale pérenchinoise. Elle visitait avec beaucoup de plaisir nos expositions d'histoire locale et nous avait remis plusieurs photographies de son ancien commerce et des travaux qui y avaient été réalisés.

Ses funérailles ont eu lieu le jeudi 6 juin à 9H30 en l'église Saint-Chrysole de Verlinghem.

 

Publicité pour la boulangerie D’HONDT.
Document SPMC.

 

L’ancienne boulangerie D’HONDT.
Document SPMC.


LE 80ème ANNIVERSAIRE DU DEBARQUEMENT, LE 6 JUIN 2024

  

Affiche de la commémoration du 80ème anniversaire du débarquement du 6 juin 1944.

 

Texte d’Alphonse DAVID, lu en 1994 à l’occasion des 50 ans de la Libération de Pérenchies.

  

Alphonse DAVID. Vers 1943.
Document SPMC numéro 3 798


« A l’aube du 6 juin 1944, les armées alliées débarquent sur la côte normande. La B. B. C. de Londres annonce officiellement la nouvelle quelques heures après. Quelle joie ! Ce jour tant attendu est enfin arrivé. 4 ans que nous attendions ce débarquement depuis mai 1940, début de l‘occupation allemande. La libération du pays est commencée.

Les Pérenchinois ont appris la nouvelle par ceux qui possédaient encore un poste de radio.

Celle-ci se répand très vite dans la commune et à l’usine Agache.

L’armée allemande recule mais reste dangereuse. L’avance des alliés est suivie, chaque jour, sur une carte de France sur laquelle sont épinglés des petits drapeaux.

Août 1944, le Nord est toujours occupé et notre commune est traversée régulièrement par des convois militaires qui se dirigent vers la Belgique. Dans le quartier des Bas, rue de la Prévôté, des véhicules avec des mitrailleuses sont arrêtées. Ils prennent position et se mettent à tirer des rafales sur le clocher de l’église. De même, la rue Edouard Agache voit passer des convois composés de plusieurs camions et engins blindés. Ceux-ci sont accrochés par les Forces Françaises de l’Intérieur de la Résistance. En se retirant, les troupes allemandes restaient très dangereuses. Un résistant F. F. I. de la commune est tué ainsi qu’un soldat allemand.

Avant de partir de la commune, les soldats allemands mirent le feu au grand magasin de l’usine Agache, rue de Lille, car ils ne pouvaient pas tout emporter. Celui-ci était un grand dépôt de ravitaillement de la Wehrmacht. Heureusement, les pompiers de l’usine aidés par les F. F. I. et la population maîtrisèrent cet incendie. Les denrées furent distribuées à la population qui en avait été privée pendant 4 ans.

Trois mois sont passés depuis que les alliés ont débarqué. Nous sommes le 6 septembre 1944.

On attend les troupes alliées. On savait qu’elles étaient arrivées le 2 à Lille. Le matin du mercredi 6 septembre 1944, le bruit des premiers chars fut entendu par les habitants de la rue de Lille qu’on dénommerait par la suite rue du Général Leclerc. Quelle joie ! Nous voyons nos libérateurs. Nous étions libérés. Les cloches sonnaient. Ce jour tant attendu était arrivé ».

 

SUITES DE NOTRE APPEL SUR FACEBOOK

Une information est arrivée sur Facebook :

« Marcel Delmotte était mon grand-père que je n'ai malheureusement pas connu.

Il a été abattu au Calvaire de Lomme par un régiment allié de Sénégalais alors qu'il avait été conduire une femme qui devait accoucher à la maternité Coteel à Lomme. Il n'y avait plus personne possédant une voiture à Pérenchies. Le maire et le docteur étaient partis suite aux bombardements. Mon grand-père faisait les marchés et avait un petit commerce rue Carnot.

Les gens de Pérenchies l'appelaient « le petit bossu » car il souffrait de cette infirmité suite à un accident dans son enfance. Il a été abattu car il n'a pas pu s'expliquer auprès des soldats sénégalais car ils ne parlaient pas français. Il a laissé 2 orphelins Émile et Marguerite.»

Une autre personne nous avait déjà raconté cette histoire. Il s’agissait d’un descendant d’Arthur CAYZEELE qui avait écrit ses souvenirs.

 

Arthur CAYZEELE à l’usine Agache.
Document SPMC.


« Le premier jour que les Allemands sont entrés à Pérenchies, j’ai été réquisitionné par les officiers allemands alors que je passais rue de Lille pour aller ramasser les morts des soldats nord-Africains à seule fin de les conduire au cimetière de Pérenchies et de débarquer les blessés pour les conduire à l’hospice de Pérenchies où on avait installé une infirmerie de fortune puisqu’il n’y avait plus de docteur à Pérenchies. Ils étaient tous partis. J’ai réussi à prendre le révolver de la gaine d’un Lieutenant français qui avait été tué au volant de sa voiture. J’ai fait cela à la barbe de tous les Allemands.

A ce moment-là, il y avait une femme étrangère à Pérenchies qui devait accoucher. C’était très urgent. J’ai sollicité mon camarade DELMOTTE, qui était épicier rue Carnot, pour conduire cette femme à la maternité de Lille avec sa voiture. Sans faire de compte, il a accepté et j’ai demandé à Madame Julia DELBECKE de les accompagner afin que cette étrangère ne soit pas seule. Nous nous étions arrangés avec le commandant de l’armée allemande qui avait accepté. Malheureusement, quand la voiture arriva au pavé de Pérenchies, face à la briqueterie de Lambersart, la voiture fut mitraillée par les soldats nord-africains qui étaient couchés en position de tir de chaque côté de la route. Notre camarade DELMOTTE fut tué sur le coup au volant de sa voiture. Heureusement que leur chef s’est aperçu qu’ils avaient affaire à des civils. Il fit cesser le feu. La femme est arrivée tout juste pour accoucher toujours en présence de Julia dans une maternité de Lille ».

 

UN AUTRE DOCUMENT POUR UNE VICTIME CIVILE

Mme MONCHICOURT, une de nos fidèles lectrices nous a envoyé une photographie d’une autre victime de la guerre 1939/1945.

« Ci-joint la photo de Marcelle Jeanne DESRUMAUX, décédée suite au bombardement du 26 août 1944 à Pérenchies. Elle est morte à Prémesques chez son frère Daniel DESRUMAUX.

La photographie se trouve sur un monument funéraire dans le cimetière de Prémesques.

Elle était également la sœur d’Albert DESRUMAUX, boucher rue Edouard Agache.»

 

Marcelle-Jeanne DESRUMAUX, décédée lors d’un bombardement en août 1944.
Photographie de Mme MONCHICOURT transmise à SPMC.

 

DEUX DOCUMENTS EXCEPTIONNELS

Les deux photos montrent Danièle JUDEZ-BUTIN et sa mère Solange BUTIN-DERDAELE lors de la Libération de Pérenchies le 6 septembre 1944.

 

Solange et Danièle BUTIN le 6 septembre 1944, lors de la libération de Pérenchies.
Vue 1.
 Photographie de Mme JUDEZ-BUTIN.

 

Solange et Danièle BUTIN le 6 septembre 1944, lors de la libération de Pérenchies.
Vue 2.
 Photographie de Mme JUDEZ-BUTIN.

 

DES GEANTS POUR NOTRE FETE DE LA TARTE A PRONES DU 21 SEPTEMBRE 2024

Plusieurs géants sont invités à nous rejoindre pour notre future fête de la Tarte à Prônes de septembre prochain.

 

 

Monsieur et Madame DUCORDANT de Lessines (Belgique).
Photographie fournie par les porteurs El Cayoteu.

 

Ugène Taté de Forest-sur-Marque. Fête de la Tarte à prônes de septembre 2022.
Photographie SPMC.


LA MAISON PAROISSIALE

Suite à l’annonce de la vente du presbytère à l’évêché de Lille, Jean-Pierre COMPERE a eu l’autorisation de photographier le site afin d’en conserver une trace avant des travaux qui pourraient s’envisager par la suite.

 

Le presbytère de Pérenchies.
Photographie de Jean-Pierre COMPERE pour SPMC. Vue 1.

 

Le presbytère de Pérenchies.
 Photographie de Jean-Pierre COMPERE pour SPMC. Vue 2.


RECEPTION D’UN COURRIER DE M. PROVO, MEMBRE ADHERENT DE SPMC

Bernard PROVO, membre adhérent de SPMC, nous a fait parvenir une copie du courrier envoyé au maire et au conseil municipal concernant la vente du presbytère. Dans celui-ci, il regrette la vente du bâtiment à l’évêché et pense que la ville aurait dû le conserver dans le patrimoine municipal.

 Ce point a été évoqué lors d’une réunion de nos membres actifs qui n’ont pas souhaité entrer dans le débat, le bâtiment restant attribué à la paroisse.

Par contre, il est à signaler que le futur curé qui arrive en septembre 2024 logera désormais à Quesnoy/Deûle puisque le périmètre de son ministère est augmenté de plusieurs paroisses dont Quesnoy. Le logement attribué par la ville depuis de nombreuses années sera donc réattribué à la vie municipale sans doute à des services municipaux.

  

Réunion SPMC du 6 juin 2024.
Selfie de Patricia LESSART.

 

Badge de SPMC.


 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC

8 juillet 2024.

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE

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