lundi 3 juin 2024

Nos réunions d’avril à juin 2024… Jeudi 11 avril 2024.

Chaque jeudi, hors vacances scolaires, entre 18H30 et 20H15, nous nous réunissons dans le local Pierre BONTE afin d’évoquer le passé de Pérenchies, de découvrir les nouveaux documents de notre patrimoine et de préparer nos activités.

Voici le compte-rendu simplifié pour nos réunions des mois d’avril à juin 2024.

Merci à nos membres actifs pour leur soutien et l’aide apportée.

Merci à nos correspondants pour l’envoi de documents ou d’informations.

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… ».

Le 28 mai 2024.

 

DES DOCUMENTS TRANSMIS SUR ROLAND DESQUIREZ, FRERE DE PAUL DESQUIREZ, PERE.

 

Roland DESQUIREZ, frère de Paul DESQUIREZ, père, durant son service militaire.
Photographie de Roland DESQUIREZ transmise à SPMC.

 

Photographie de Roland DESQUIREZ transmise à SPMC.
Banquet de l’Harmonie AGACHE.
Photo de presse NORD ECLAIR. 19 décembre 1969.

 

Photographie de Roland DESQUIREZ transmise à SPMC.
Voyage à Bangui (Centre Afrique) des directeurs des Ets Agache des frères WILLOT.
A gauche, M. VERHASSELT, directeur de la filature (cigarette) et M. DESQUIREZ.
Années 70/80 ?

 

IL Y A 80 ANS, LE BOMBARDEMENT DE LILLE/DELIVRANCE.

François BAILLET. Juillet 2004.

La nuit est printanière. A la recette des PTT à Pérenchies, tout le monde dort. Je suis réveillé par le ronronnement d’un moteur d‘avion. Ma chambre qui est au premier étage s’ouvre par deux fenêtres dont l’une donne rue de Lille et l’autre rue de la poste face au café tenu par Madame Denise SAPIN. Il n’y a ni volets ni persiennes mais seulement des doubles rideaux roses suffisamment épais pour ne pas laisser passer la lumière électrique filtrer à l’extérieur et installés par ma mère. L’avion s’est éloigné. Je n’entends plus le bruit du moteur.

Soudain, ma chambre est inondée d’une lueur rougeâtre et murs et plafond s’embrasent. Je me lève, soulève les double rideaux. Dans le ciel, des fusées éclairantes. On voit comme en plein jour. On perçoit le bruit vrombissant d’une première vague de bombardiers. Je dégringole les escaliers qui conduisent à la cave.

Nous allons être bombardés, dit mon père. Cette cave, j’en avais une peur bleue. Elle avait été bien étayée certes, mais mon père avait décliné poliment l’offre de son voisin, le docteur NUYTS, de la faire communiquer avec la sienne prétextant qu’en sa qualité de gérant des fonds publics, percer le mur n’aurait pas été prudent. Pas d’échappatoire possible donc si la maison venait à s’effondrer. Enterrés vivants ! A cette seule idée, mon sang se glace dans mes doigts, ma bouche, mes lèvres se dessèchent et, toujours ces vrombissements, ce sol qui tremble au fur et à mesure que les bombes, par chapelets entiers, la défoncent. Bref, pendant plus d’une heure, les escadrilles se succèdent, vague après vague. Que visent elles ? Nous n’en savons rien.

Nous l’apprendrons au lever du jour : la gare de triage de Lille-Délivrance.

Les bombes atteignent Lomme d’abord, la campagne puis Pérenchies.

La dernière est tombée au pied d’un arbre situé à l’entrée du pré qui jouxte la propriété de Monsieur Louis DUCROQUET, qui fait fonction de maire, 1 rue de Lomme.

L’arbre est déraciné. La clôture ornementale qui limitait le terrain est gravement endommagée ainsi que le garage. Une poutre maîtresse de la toiture est sectionnée. Les éclats ont brisé les vitres.

Pierre HAIGNERÉ.

Le 10 avril 1944, un déluge de bombes s’abattait sur la cité de Lille Délivrance et sur la gare de triage faisant un grand nombre de victimes et provoquant d’immenses destructions dans la gare mais surtout sur les maisons des cheminots dont plus de la moitié était dévastée et rendue inhabitable.

Ma famille vécut cet enfer, blottie sous l’escalier, et sortit quasiment indemne pour rejoindre les autres habitants qui, hébétés, contemplaient la désolation du quartier et essayaient avec des moyens dérisoires de sauver les personnes enfouies sous les décombres.

Pendant deux à trois jours, nous errâmes dans des abris provisoires mis à disposition par des voisins compatissants mais il fallut rechercher un logement plus pérenne et nous prîmes la route avec une carriole tirée par un âne emmenant le peu de mobilier pas trop endommagé pour nous réfugier chez une vieille dame propriétaire d’une ancienne forge au hameau du Fresnel entre Pérenchies et Houplines composé de quelques fermes et de maraîchers. Nous étions devenus des « sinistrés » ou selon le cas, des « réfugiés ».

RAPPORT DU MAIRE DE PERENCHIES SUR LA CHUTE D’UNE BOMBE D’AVION LE 10 AVRIL 1944.

Rapport du maire de Pérenchies au préfet du Nord sur la chute d’une bombe d’avion le 10 avril 1944 vers 1H du matin.

En confirmation de ma communication téléphonique de ce jour, 10 avril 1944, j’ai l’honneur de vous aviser qu’une bombe d’avion est tombée sur le territoire de la commune, au cours de la nuit du 9 au 10 avril 1944, vers 1H. Il n’y a aucune victime. Seuls quelques dégâts aux immeubles situés aux environs du point de chute. Le maire.

Léon LOMMEZ.

Quelques jours avant Pâques, nous avons été avertis par des tracts ramassés au petit matin ;

Ceux-ci nous incitaient à passer les fêtes de Pâques à la campagne mais nous, nous nous croyions à l’abri à 5km de Lomme

Intrigué par les bruits de moteurs qui allaient en s’amplifiant, je montais dans ma chambre et je vis descendre une bombe éclairante surmontée d’un parachute. La bombe s’enflamma au contact du sol dans la prairie de la ferme voisine en une fraction de seconde. Je dégringolais l’escalier et je rejoignais ma mère tenant dans ses bras ma petit sœur âgée d’une semaine et mon père se préparant pour une installation rudimentaire en dessous de la cage d’escalier.

Soudain, ce fut comme un train express qui descendait sur nos têtes, suivi d’une autre explosion. L’onde de choc, propagée par le sol, provoqua le bris des vitres et fit trembler la maison. Les volets se mirent à battre ainsi que la porte.

Il y eut une lumière diffuse rouge virant à l’orange et des éclairs comme un gigantesque orage.

On entendait un bruit similaire comme une pluie de grêles. C’était les éclats d’obus de la DCA allemande qui retombaient encore meurtriers.

Soudain, ce fut le silence. Le bombardement avait duré trois quarts d’heure qui nous avaient paru un siècle.

Le matin, après bien des efforts, nous réussîmes enfin à ouvrir la porte déformée. Des tuiles brisées jonchaient la chaussée laissant de-ci, de-là, des trous béants dans les toitures. La première bombe était tombée à 40m de notre maison dans la propriété de M. DUCROQUET, maire à cette époque, derrière l’endroit, où se trouve aujourd’hui l’actuel calvaire qui n’existait pas encore, creusant un entonnoir de 5 m de profondeur sur autant de diamètre et déracinant un arbre.

 D’autres bombes tombées presqu’à la limite de Pérenchies vers Lomme firent des victimes.

Il est à signaler que le calvaire, construit en reconnaissance d’avoir été épargné, marque l’un des endroits sur Pérenchies où les bombes s’arrêtèrent.

 

 

Léon HOUZET dans sa locomotive en 1945.
Document Mme DUMEZ.


Anne-Marie DUMEZ a envoyé cette photo du 17 août 1945. On y voit son grand-père maternel Léon HOUZET, cheminot à Lille/Délivrance dans sa locomotive en gare de Lille/Délivrance. Lors du bombardement, sa famille s’est enfuie en train vers Calais.

 

UNE PLAQUE DE COCHER

Mme LESUR, une de nos adhérentes, évoque aussi une plaque en sa possession. Celle-ci indique diverses directions dont une mentionne Pérenchies.

 

Plaque de cocher appartenant à Mme LESUR.


Dans « Flâneries en Douaisis », sur l’album de Pecquencourt, on évoque une plaque similaire.

« A l'entrée de la rue Jean Jaurès à Pecquencourt, une plaque de cochers du XIXe siècle témoigne encore de la signalétique de l'époque, celle qui indiquait la route aux cochers, assis en hauteur sur leurs calèches, et où les distances étaient indiquées à l'hectomètre près (la faible vitesse de circulation de l'époque faisait qu'un hectomètre et a fortiori, un kilomètre, ce n'était pas rien en temps de parcours).

 

UNE PHOTOGRAPHIE DU GROUPE DE DANSE PORTUGAISE

A la fin du XXème siècle, le club des Portugais de Pérenchies avait une équipe de football mais aussi un groupe de danses portugaise.

 

Groupe de danses portugaises.
Document SPMC.

 

AGRESSION VIOLENTE CONTRE ORLANDO SILVESTRI

Orlando Silvestri qui habite notre ville est un ancien champion de football. Il est de nos jours entraineur adjoint pour l’équipe de football de Valenciennes.

Lors d’un match à Lyon, il a été violemment agressé par un stadier alors que la foule envahissait le terrain à la fin du match.

Une plainte a été déposée.

 

REUNION DE RANGEMENT DU LUNDI 8 AVRIL 2024

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 1.

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 2.

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 3.

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 4.

 

INSTALLATION DU NOUVEAU CONSEIL MUNICIPAL DES JEUNES

Après des élections, celui-ci a été installé le vendredi 5 avril 2024.

 

Installation du nouveau conseil des jeunes. Avril 2024.

 

UNE CHAMPIONNE HABITE NOTRE VILLE

Charlotte DEVOLDER, championne de France Elite de

BMX (Bicycle motocross), habite actuellement à Pérenchies.

 

Charlotte DEVOLDER, championne de BMX.


QUELQUES DONS POUR SPMC

 

Don pour SPMC. Un cadre religieux.

 

Don pour SPMC. Un cadre religieux sur Lourdes.

 

Don pour SPMC. Une tondeuse à cheveux.

 

Philippe JOURDAN.

Président de SPMC.

28 mai 2024.

  

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

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