En 2020, l’Amicale laïque Jules Quintrel de Pérenchies se préparait à célébrer ses 85 ans. Lors d’une assemblée générale au Centre Social CAL Docteur Nuyts, un vieux registre attira mon attention. Il relatait la création de cette association pérenchinoise par le compte-rendu des diverses commissions et AG entre 1935 et 1952.
Si la pandémie ne permit pas l’organisation de nombreuses
manifestations, elle permit de recopier ce document avec l’accord de son actuel
président, Yves HUJEUX, qui accepta de le confier à l’association d’histoire
locale.
Cet ouvrage montre ainsi l’histoire de ces bénévoles qui voulaient apporter leur aide à l’école publique de notre ville mais présente aussi des discussions, des désaccords, des « coups de sang » de ces amicalistes qui défendaient des idées sur l’égalité, la liberté, la fraternité et la laïcité.
Comme tout être humain, ils agissent avec leurs qualités, leurs
défauts, leur volonté, leur intolérance ou leur grande clairvoyance. Certains
sont marqués politiquement, d’autres sont là dans la foi associative qui les
anime.
Par contre, ils ont tous la volonté d’agir et de donner.
Notre association « Si Pérenchies m’était contée… » n’a pas légitimité pour en faire une étude sociale ou politique. Elle ne présente que des événements d’histoire locale. Chacun en tirera ses conclusions, ses réflexions, ses critiques.
Il y a quelques semaines, la Municipalité de Pérenchies, a demandé à
notre société de proposer des noms en rapport avec l’histoire de notre ville
pour la dénomination d’une résidence, rue du Nord. Ensuite, elle a choisi dans
nos propositions celle qui lui semblait possible pour dénommer un lieu proche
des écoles.
Le nom de Jules QUINTREL, le président fondateur de l’amicale laïque, ancien instituteur
public, a ainsi été choisi, sans doute
dans l’idée de rendre hommage à cette association qui, depuis 1935, fait
beaucoup pour nos écoles communales, ses élèves et ses enseignants et pour la
culture des élèves et de ses adhérents.
Aujourd’hui, à l’heure où nous n’avons même pas une photographie de
Jules Quintrel, où nous ne savons pas où il fut enterré, son nom demeure dans
l’histoire de notre ville.
Peut-être que cet article attirera l’attention d’un membre de sa
famille, d’un passionné de généalogie et d’histoire et que de nouveaux
documents verront le jour.
Pérenchies a une histoire. Chaque jour, elle se révèle à nous…
Prenons donc connaissance de cette suite d’événements simplement
recopiés, de ces moments passés vécus par des Pérenchinois, des amis de l’école
publique, des défenseurs de valeurs qu’ils voulaient partager et que chacun
d’entre nous jugera selon ses propres idées car notre société actuelle, forgée
par leurs actions, nous le permet aujourd’hui.
Philippe JOURDAN
Président de « Si Pérenchies m’était contée… »
28 avril 2021.
HISTOIRE DE LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
Selon WIKIPEDIA.
La Ligue de l'enseignement est
une confédération de 25 000 associations locales qui s’appuie sur 103
fédérations départementales, elles-mêmes regroupées au sein d'unions
régionales.
On y compte plusieurs milliers de
salariés et des centaines de milliers de bénévoles. On y œuvre dans les
domaines de l'éducation populaire ou de l'enseignement, des pratiques
artistiques et culturelles, des activités sportives, des vacances et des
loisirs, de la formation professionnelle ou de l'action sociale.
HISTOIRE
Monarchie de Juillet et Second Empire
Avec la révolution de 1848, le
suffrage masculin est institué. Louis-Napoléon Bonaparte est élu Président de
la République. Après le coup d’État du 2 décembre 1851, un journaliste
républicain, Jean Macé, fait remarquer qu’avant d’instituer le suffrage
universel, il aurait fallu trente ans d’instruction obligatoire…
Portrait de Jean MACE (1815-1894). Document INTERNET. |
Il est contraint à l’exil en
Alsace où il crée en 1863 la Société des bibliothèques populaires du Haut-Rhin,
initiative qui s'étend rapidement à la France entière.
Le 15 novembre 1866, Jean Macé
annonce officiellement la naissance de la Ligue française de l’enseignement,
s’inspirant de la Belgique où avait été fondée, en 1864, une ligue destinée à
défendre la laïcité.
Elle se fixe alors, comme
objectif, l'instauration d'un service public de l'enseignement soustrait à la
tutelle de l'église catholique, laïque par son contenu comme par ses maîtres,
ouvert à tous et dont l'universalité serait garantie par son caractère
obligatoire et sa gratuité.
Troisième République
Une pétition pour une instruction
publique, gratuite, obligatoire et laïque est lancée, avec l’aide de la presse
libérale, et connaît un très grand succès.
Avec l'arrivée de Jules Ferry au
ministère de l’Instruction publique et des Beaux-arts, et sous l’influence
d’autres ligueurs, le Parlement vote les lois scolaires : gratuité de
l’enseignement primaire le 16 juin 1881, obligation et laïcité le 28 mars 1882.
Jules FERRY ( 1832-1893). Document INTERNET. |
Le 21 avril 1881, la Ligue est
consacrée « organisation républicaine » par Léon Gambetta.
En 1886, plus du tiers des
députés et des sénateurs sont membres de la Ligue. Toutefois, les lois
scolaires ne sont pas toujours appliquées.
La Ligue appelle au développement
des œuvres post- et péri-scolaires afin d’implanter en tout homme les principes
indispensables aux citoyens d’une démocratie.
Patronages, amicales d’anciens
élèves, mutuelles, coopératives voient le jour sur tout le territoire et
connaissent un grand succès qui inspire au gouvernement la loi de 1901 sur les
associations.
Le 9 juillet 1901, la Ligue
française de l'Enseignement devient la première association déclarée selon la
loi du 1er juillet 1901.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre
mondiale, la Ligue appelle toutes les sociétés adhérentes à aider la défense
nationale.
Aux lendemains de la guerre, elle
se trouve très affaiblie. De nombreux militants sont morts dans les tranchées.
Entre-deux-guerres
En décembre 1925, la Ligue
modifie ses structures, se décentralise et devient la « Confédération générale
des œuvres laïques scolaires, postscolaires, d’éducation et de solidarité
sociale » qui sera reconnue d’utilité publique par le décret du 31 mai 1930.
Ecole des filles et école maternelle, rue de la Prévôté. Années 20/30. Document SPMC numéro 1 168 |
Ecole des filles vers 1929. Document SPMC numéro 136. |
Avec le souci de mettre l’art,
les techniques, les disciplines sportives au service de tous, la ligue crée des
sections spécialisées.
La première, en 1928, l’UFOLEP
(Union française des œuvres laïques d’éducation physique) et sa filiale, l’USEP
(Union sportive de l'enseignement du premier degré), créée en 1939, permettent
à des centaines de milliers d’enfants la pratique du sport.
En 1933, ce sont la chorale, la
danse, le théâtre, la musique la photo, la peinture, la sculpture, le folklore
qui, grâce à l’UFOLEA (Union française des œuvres laïques d’éducation
artistique), deviennent accessibles au grand nombre, ainsi que le cinéma, grâce
à l’UFOCEL (devenue plus tard l’UFOLEIS : Union française des œuvres laïques
pour l’éducation par l’image et le son).
En 1934, dans le cadre de
l’UFOVAL, la Ligue s’attache à développer les colonies de vacances et les
centres d’adolescents.
Avec le CLAP (Centre laïque
d’aviation populaire), elle se soucie aussi de l’aviation populaire : modèles
réduits pour les jeunes, aviation sportive pour les adultes.
Le club d’aéromodélisme de Pérenchies en visite à Bondues. Années 40 ? Document SPMC numéro 6 199. |
Léon LOMMEZ et un ami du club d’aéromodélisme de Pérenchies. 1942. Document SPMC numéro 6 303. |
La franc-maçonnerie joue un rôle
clé dans ce réseau enseignant. En dépit de la difficulté à évaluer leur
influence, on estime qu'ils représentent 40 % de la direction de la Ligue de
l’enseignement avant la Seconde Guerre mondiale.
A cette même époque, les
socialistes captent progressivement l’adhésion des réseaux enseignants et
francs-maçons, avec l'appui de la gauche du Parti radical.
Document SPMC numéro 37. |
L’école des garçons vers 1930. Document SPMC numéro 31. |
Sortie des élèves du certificat d’études à Malo en 1932. Document SPMC numéro 28 |
Sortie à Malo. Certificat d'études. Années 30 ? Document SPMC numéro 45. Photo de M. LENGLARD Gustave. |
Les enfants de l’école des garçons à Bray-Dunes en 1931. Document SPMC numéro 6 317. |
L’école des garçons en 1931. Séance de gymnastique. Document SPMC numéro 6 715. |
L’école des garçons en 1933 avec les lauréats du certificat d’études et M. DELABY, le directeur. Document SPMC numéro 84. |
Alexis FACON, instituteur en 1933. Ecole des garçons. Document SPMC numéro 8. |
Ecole des garçons en 1933.M. Facon et sa classe. Document SPMC numéro 85. |
Vendredi 17 mai 1935. L’école des garçons. Document SPMC numéro 97. |
Registre transmis par Yves HUJEUX, président de l’Amicale Laïque Jules
Quintrel, à Philippe JOURDAN, président de l’association d’histoire locale, en
mars 2021.
Passages choisis et recopiée par Philippe JOURDAN en mars 2021.
Premier feuillet.
Le présent Registre, contenant
cent un feuillets, et destiné à transcrire les comptes-rendus des réunions du
Conseil d’administration et les délibérations des Assemblées générales de
l’Association dite Denier des Ecoles laïques de Pérenchies, a été coté et
paraphé par Nous, Délégué de Monsieur le Préfet du Nord, Lille le 19 septembre
1935. Numéro : 3 190.
Réunion préparatoire du 7 août 1935.
Plusieurs amis, ayant émis le
désir de voir se fonder à Pérenchies une société de défense scolaire, M.
Quintrel, instituteur en retraite, les réunit le mercredi, 7 août 1935, et leur
parla de son intention de fonder le Denier des Ecoles laïques de Pérenchies.
L’idée fut adoptée avec
enthousiasme et un comité provisoire fut
(adopté : mot barré et remplacé) formé qui se composait ainsi :
Président provisoire : M.
Quintrel Jules. Vice-président provisoire : M. Debruyne Henri.
Secrétaire provisoire ; M.
Lemai Charles. Trésorier provisoire : M. Théry Césaire.
Membres provisoires : M.M.
Beuvet Rémy, Creton François, Vromant Désiré, Duribreux Robert et Grave
Gustave.
Le comité se réunira plus tard
pour élaborer les statuts de la nouvelle société.
Signature : Quintrel.
Signature de Jules QUINTREL en1935. Registre de l’association « Denier des écoles laïques de Pérenchies ». |
Registre de l’association « Denier des écoles laïques de Pérenchies. 1935. Page 1 |
Registre de l’association « Denier des écoles laïques de Pérenchies. 1935. Page 2. |
Registre de l’association « Denier des écoles laïques de Pérenchies. 1935. Page 3. |
Registre de l’association « Denier des écoles laïques de Pérenchies. 1935. Page 4. |
Réunion du Conseil d’administration provisoire, le 24 août 1935, au
siège.
Le samedi, 24 août 1935, le
Conseil d’administration provisoire s’est réuni à 19 heures, au siège, salle
Debruyne
Etaient présents : M. M.
Quintrel, Debruyne, Lemai, Théry Césaire, Beuvet, Duribreux, Creton, Vromant et
Grave.
Absent : Néant.
M. M. Quintrel et Lemai avaient
préparé un projet de statuts. Les différents articles en furent discutés par le
Conseil provisoire. Ce projet devra être approuvé par l’Assemblée générale.
Il y fut décidé également qu’on
procéderait à l’élection du Conseil d’administration définitif, comprenant 15
membres élus et 3 membres de droit, à la nomination du Collecteur des
Cotisations mensuelles par l’Assemblée générale qui aura lieu le dimanche 8
septembre 1935, au siège du Denier.
Après avoir décidé de faire
imprimer et distribuer un Appel à la population de Pérenchies, pour faire
connaître la société, la séance est levée à 21 heures.
Signatures : Quintrel,
Lemai.
Rue de Lille. Carte postale aux environs des années 30. Document SPMC numéro 1 216. |
Assemblée générale du 8 septembre 1935 au siège.
Le dimanche 8 septembre 1935, à
18 heures, l’Assemblée générale pour la formation légale du Denier des Ecoles
laïques de Pérenchies a eu lieu au Siège, salle Debruyne, rue de Lille.
Le Président provisoire ouvre la
séance à 18H15. 27 sociétaires sont présents sur 68 inscrits. Plusieurs membres
s’étaient fait excuser.
A ce propos, le Président,
reconnaissant que ce jour était une journée de fête, excuse les sociétaires
absents et exprime l’espoir de voir augmenter le nombre de membres présents
dans les autres réunions.
On passe à la discussion du
projet de statuts, élaboré par la Commission provisoire d’administration.
Chaque article est discuté, puis
voté à l’unanimité. L’ensemble des statuts est aussi voté à l’unanimité. Puis
on passe à l’élection définitive des quinze membres du Conseil d’administration.
En voici les résultats :
Inscrits : 68.
Présents : 27. Nul : 0. Total des suffrages exprimés : 27.
Majorité absolue : 14. Ont obtenu :
M. M. et Mmes : Quintrel
Jules : 27 voix ; Debruyne Henri : 27 voix ; Lemai
Charles : 27 voix ; Théry Césaire : 27 voix ; Duribreux
Robert : 27 voix ; Beuvet Rémy : 27 voix ; Vromant
Désiré ; 27 voix ; Grave Gustave : 27 voix ; Creton
François : 27 voix ; Bossaert Raymond : 27 voix ; Colette-Berthe :
27 voix ; Facon Apollon : 27 voix ; Lévêque Maurice : 27 voix ;
Pollet Emile : 27 voix et Gontier-Turpin : 27 voix.
Tous ces candidats, ayant obtenu
la majorité absolue, sont proclamés élus conseillers d’administration du
Denier.
On décide que la Commission
administrative se réunira au Siège, le samedi 14 septembre 1935 pour élire les
quatre membres du Bureau définitif, et pour discuter le Règlement intérieur.
Ensuite, on passe à la nomination
du Collecteur des Cotisations mensuelles. Le Président demande s’il est des
amateurs pour assumer cette fonction. Personne ne répondant, il propose M. Jean
Lamoitte. L’Assemblée vote sa nomination à l’unanimité des membres présents.
Enfin, le Président propose de
nommer Président d’honneur du Denier Monsieur Leroy, Inspecteur primaire de la
circonscription de Lille-Banlieue, dont dépend Pérenchies. Les institutrices
proposent également de nommer Monsieur Launay, Inspecteur d’Académie.
L’Assemblée, à l’unanimité, vote cette double nomination et prie le Président
de leur adresser une invitation pressante pour qu’ils veulent bien accepter ces
fonctions d’honneur.
La séance est levée à 20heures,
45.
Le Président, M. Quintrel. Le
Secrétaire, M. Lemai.
Emile POLET et sa fille Paulette dans son café, avant 1939. Document SPMC numéro 260 |
Le café Henri DEBRUYNE, rue de Lille. Non daté. Document SPMC numéro 6 728 |
Conseil d’administration du 14 septembre 1935, au Siège.
Le samedi 14 septembre 1935, à 19
heures 30, le Conseil d’administration du D. E. L. P. s’est réuni au Siège,
salle Debruyne, rue de Lille.
Etaient présents : Mesdames
Ghésens, Colette et Gontier, Messieurs Quintrel, Debruyne, Lemai, Théry,
Duribreux, Facon, Vromant, Lévêque et Grave.
Etaient excusés : M. M.
Delaby, Beuvet, Creton, Bossaert, Pollet, Mme Ousselin.
Le Président lit le compte-rendu
de la réunion de l’Assemblée générale du Dimanche 8 septembre 1935. Aucune
observation n’est faite à ce sujet.
Le Président dit qu’on va
procéder à l’élection du Bureau définitif du Denier. Il cède la place au
Président d’âge qui est M. Grave Gustave. Ce dernier reçoit les votes des
membres du Conseil d’administration. Et voici le résultat du scrutin.
Inscrits : 18 ;
votants : 12 ; nuls : 0 ; suffrages exprimés : 12.
Majorité absolue : 7.
Ont obtenu :
Président : M. Quintrel : 12 voix. Vice-Président : M. Debruyne
: 12 voix.
Secrétaire : M. Lemai : 12
voix. Trésorier : M. Théry : 12 voix.
Les 4 candidats ayant obtenu la
majorité absolue sont élus membres du Bureau définitif.
Après avoir, au nom du Bureau,
remercié le Conseil et proposé de son dévouement à la cause du Denier, le
Président passe ensuite à la Discussion du Règlement intérieur qui est adopté à
l’unanimité.
Il est décidé que les réunions du
conseil se feront les premiers vendredis du mois, à 19 heures au lieu des premiers samedis à 18
heures.
A 19h45, la séance est levée.
Signatures : Quintrel et Lemai.
AUTRES INFORMATIONS AU FUR ET A MESURE DES PAGES
4 octobre 1935
Décision d’adopter un insigne.
Nouveau collecteur : M. Facon Apollon.
Décision d’un don de 100 francs
pour Mme Wiccart, femme de charge à l’école maternelle pour sa fille reçue à
l’école Pratte car M. Wiccart est chômeur.
Le Denier reçoit des propositions
d’imprésarios pour faire des fêtes.
Il est proposé de faire un jeu de
bac aux dés dans plusieurs estaminets afin d’augmenter la caisse.
6 octobre 1935
Le Journal officiel portant le
numéro 235 du dimanche 6 octobre 1935, à la page 10 768, sous le
titre : Déclaration d’associations, porte les 3 lignes suivantes :
19 septembre 1935. Denier des
Ecoles laïques de Pérenchies.
But : défense de
l’enseignement laïque.
Siège : Rue de Lille, à
Pérenchies (Nord).
20 octobre 1935
Subvention de 100 francs pour Mme
Vérecke, 171, rue de la Prévôté, dont la fille, 1ère de l’école
laïque de filles, reçue au CEP avec la mention bien, a été reçue à l’école
Pratte. Des explications ont été apportées par Mme Ousselin.
Le jeu de Bac aux dés se fera
chez M. Debruyne Henri.
Les autres membres du denier, qui
sont cafetiers, feront gagner des lapins et autres lots offerts par des
sociétaires, toujours au profit de la Caisse du denier. Les jeux se feront les
3 et 10 novembre 1935.
Le secrétaire annonce
qu’ultérieurement, M. Debruyne fera, au profit de la Caisse, le don des
bénéfices obtenus dans un concours de coqs.
22 octobre 1935.
Cinq troncs qu’on fera peindre aux couleurs françaises
par un membre du Denier sont commandés.
Un insigne en forme d’écu est
retenu dans un catalogue d’un fabricant parisien.
Dessin de l’insigne commandé en 1935 par le Denier. Registre de l’association « Denier des écoles laïques de Pérenchies ». |
Pour le concours de Bac aux dés,
il est prévu d’acheter 3 lapins. 3 autres et une poule sont offerts par des
sociétaires.
6 décembre 1935.
C’est M. Guilbert, peintre
décorateur, qui peindra les 5 troncs (2francs50 chacun).
Ils seront fermés par des cadenas
offerts par Mme Veuve Collette-Berthe qui reçoit les félicitations de la
Commission.
1 tronc sera mis au siège, le
second à l’école des garçons (petit vestibule sur la cabine du cinéma. Cette
indication a été barrée au crayon), le 3ème à l’école des filles
dans le vestibule, le 4ème à l’école maternelle dans le vestibule,
le 5ème chez M. Pollet (débit de tabacs, rue de la Prévôté).
300 insignes sont commandés.
On fait le bilan du concours de
Bac aux dés. 475 cartes ont été vendues chez M. Debruyne (une poule, un lapin),
et pour les lapins, chez M. Aerts, chez M. Pollet, Chez M. Vandenbusche, chez
M. Dewilde et chez M. Riou.
Plusieurs sujets sont
étudiés : distribution de livrets de caisse d’épargne par classe, de prix
spéciaux pour acte de courage, de probité, …
Il est décidé d’acheter un timbre
en caoutchouc avec l’en-tête du denier.
Réflexion sur le projet d’un
séjour de vacances pour les enfants chétifs ou de santé délicate.
Il est décidé que les
convocations ne soient pas envoyées aux membres par la poste mais que la
convocation des membres se fasse par voie de presse (le Réveil du Nord et
l’Echo du Nord).
A suivre…
Philippe
JOURDAN,
Président
de l’association « Si Pérenchies m’était contée… ».
16 Avril 2021
Relecture
et édition : Jean-Pierre COMPERE,
Administrateur
du Blog.
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