mercredi 3 juin 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? L’inauguration du monument aux morts du cimetière.

Document : Pérenchies et son passé numéro 66

 

L’ancien cimetière de Pérenchies le 5 avril 1896.

Inauguration du monument aux morts et souvenir de la chapelle.

Carte postale SPMC numéro 1 002

Commentaire :

« Cette carte postale ancienne de Pérenchies montre l’inauguration du monument aux morts qui se trouve encore aujourd’hui dans le cimetière actuel.

Avant 1914, le cimetière se trouvait au début de la rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc) près du centre et de la voie du chemin de fer.

Nous sommes donc le 5 avril 1896 et la foule est rassemblée devant la chapelle qui était peut-être constituée des restes de l’ancienne église et de son chœur ?

Un homme politique, monté sur une sorte de piédestal, prend la parole. On voit le monument sur la gauche. La foule est nombreuse. Il y a plusieurs prêtres et des porte-drapeaux. On devine aussi une sorte de troupe. Peut-être les pompiers des Ets Agache ?

Abîmé lors de la guerre 1914/1918, le monument sera réparé. Lors du transfert du cimetière sur son emplacement actuel, il sera aussi déplacé et mis en son centre.

Par la suite, il sera entouré de tombes de militaires morts pour la France lors des différentes guerres. Chaque année, les cérémonies du souvenir s’y déroulent.

 

Ce monument a été dressé en l’honneur des Pérenchinois tombés au champ de bataille lors de la guerre 1870/1871. Nous savons par le registre des délibérations du conseil municipal du 18 novembre 1895, que le maire, Louis Décottignies, remercie et félicite les jeunes gens qui se sont chargés d’organiser une souscription afin d’élever un monument aux soldats de la commune morts pour la patrie.

Sur l’une des faces du monument, on peut lire : «La Commune de Pérenchies à ses Enfants morts pour la Patrie ».

On apprend aussi que le marbrier était Honoré Père du Faubourg Saint-Maurice à Lille.

Sur une autre face, il est écrit : « 1870/1871. Jules Bonduau, Louis Dumont, Jean-Baptiste Legrand, Emile Levecque, Emile Butin, Louis Dumez.

Parmi ces noms, nous avons retrouvé l’acte de décès d’Emile BUTIN décédé le 3 octobre 1870 à l’hôpital militaire de Valenciennes. Il était âgé de 24 ans et demi. Il était deuxième soldat à la septième compagnie du septième bataillon de la garde mobile du Nord. Il était né à Pérenchies et était le fils d’Alexandre BUTIN et de Cécile WAGNON.

Nous n’avons pas trouvé à ce jour d’informations sur les 5 autres personnes figurant sur le monument ».

 

Philippe JOURDAN (14 mai 2020)

 La période de confinement est terminée. Petit à petit, le déconfinement se met en place tout en sachant que le coronavirus est toujours actif et qu’il faut être prudent.

Nous allons continuer jusque fin juin 2020 cette programmation journalière avec 6 documents par semaine et un dossier plus complet le jeudi.  La page est toujours publiée chaque jour à partir de 10H. N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Les activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations dont l’exposition du 15 août sont annulées.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 14 mai 2020

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

 

mardi 2 juin 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? L’ancien cimetière de Pérenchies.

Document : Pérenchies et son passé numéro 65

            

L’ancien cimetière de Pérenchies détruit durant la guerre 1914/1918.

Document SPMC numéro 1 354

Commentaire :

« Nous observons l’ancien cimetière de Pérenchies ravagé par la guerre 1914/1918.

De nos jours, ce cimetière n’existe plus. Il a été déplacé, sans doute entre les deux guerres, car il était devenu trop petit.

Ma grand-mère me racontait autrefois qu’elle avait dû se rendre lors du transfert des tombes dans le nouveau cimetière car un membre de chaque famille devait être présent. Elle me disait avoir été troublée par les corps observés car les cheveux avaient continué à pousser… Je n’ai jamais su si c’était vrai !

 

Lors de la Première Guerre mondiale, le cimetière était donc à l’entrée de la rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc) car c’était là que se trouvait aussi, à l’origine, la première église de Pérenchies. Les tombes, comme à Verlinghem, entouraient l’édifice catholique.

Sur la photo, au bout de l’allée, on devine le monument aux morts fractionné en plusieurs morceaux. Il existe toujours dans l’actuel cimetière.

 

Certaines de ces tombes doivent encore se trouver dans le cimetière d’aujourd’hui. Il s’agissait des concessions à perpétuité.

Aux 18ème et 19ème siècles, la mairie et l’école se trouvaient également sur ce site, en front de la rue de Lille.

 

Entre 1846 et 1848, la voie de chemin de fer coupe par une tranchée le village en deux. La population n’est pas trop contente car des parcelles de terre sont réquisitionnées. C’est d’ailleurs le cas pour une partie du cimetière. La vieille église est aussi menacée par les vibrations.

 

En 1861, en accord avec la municipalité, la construction d’une nouvelle église est décidée sur l’emplacement actuel. Le terrain est offert par M. Droulers, l’associé de M. Agache.

La dépense du bâtiment sera couverte par 50 000F offerts par M. Droulers et Mme Agache, la ville donnera 6 000F, le département 3 000F et l’état 15 000F.

Le 29 novembre 1863, la première pierre de la nouvelle église est posée. 200F sont distribués aux pauvres.

L’ancienne église sera conservée un certain temps, sans doute pas très longtemps puisque les matériaux de celle-ci seront vendus pour 3 300F en 1869.

On pense que le chœur a pu être conservé pour créer une chapelle que l’on observe sur une carte postale datée du 5 avril 1896, date de l’inauguration du monument aux morts. Cette carte sera publiée dès demain » 

 

Philippe JOURDAN  (14 mai 2020)

 

La période de confinement est terminée. Petit à petit, le déconfinement se met en place tout en sachant que le coronavirus est toujours actif et qu’il faut être prudent.

Nous allons continuer jusque fin juin 2020 cette programmation journalière avec 6 documents par semaine et un dossier plus complet le jeudi.  La page est toujours publiée chaque jour à partir de 10H. N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Les activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations dont l’exposition du 15 août sont annulées.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 14 mai 2020

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 

lundi 1 juin 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Le garage Verscheure, rue de Lomme, reçoit le champion cycliste Alain Santy.

Document : Pérenchies et son passé numéro 64

 

Document SPMC non classé.

M. Verscheure et Alain Santy. Années 70.

Commentaire :

« Nous sommes dans la rue de Lomme. Un client vient faire son plein d’essence. Il est servi par le garagiste Marcel Verscheure. On peut observer la rangée de maisons mais aussi remarquer qu’il n’y a aucun véhicule en stationnement ; situation très différente de nos jours.

Dernièrement, dans notre blog, nous avions présenté un dossier sur ce garage. N’hésitez pas à aller y voir les nombreuses photographies que nous avons retrouvées.

Ce client tout souriant, pose avec le garagiste. En fait, il s’agit d’Alain Santy, champion cycliste. Nous sommes peut-être en 1972 car le coureur porte une minerve suite à une chute dans le Tour de France auquel participait également son frère Guy ».   

 

Le garage VERSCHEURE. Texte d’Eliane HAUSPIE (2019/2020)

« Marcel VERSCHEURE, mécanicien, décide, en avril 1939, de venir s’installer à Pérenchies. Il trouve une opportunité au 6, rue de la Prévôté, l’ancien Bar des Sports. Madeleine, sa femme, abandonne alors sa profession de préparatrice en pharmacie pour gérer le café et la pompe à essence qui servait pour les cyclomoteurs. Marcel installe son garage à côté.

Souhaitant s’agrandir, il déménage au 53, dans la même rue,  en face des écoles publiques. Ce garage deviendra par la suite les ateliers municipaux jusqu’en 2016.

En 1969, le garage VERSCHEURE  est spécialisé dans le dépannage des poids lourds. Le 53 de la rue de la Prévôté est trop exigu et d’un accès peu aisé. Marcel se met alors à la recherche d’un espace plus vaste. On lui propose l’actuel site de la future Source Saint Léger, avenue du Kemmel. L’endroit peut convenir mais l’étroitesse de la rue et des rues adjacentes pose des problèmes pour tracter des camions en panne ou accidentés.

Il décide donc d’acquérir un autre  terrain situé au 68, rue de Lomme à l’entrée de la commune. Le nouveau garage Citroën y est construit dès septembre 1969. Des pompes à essence y seront installées également.

La famille VERSCHEURE fera aussi construire sa maison juste à côté du garage.

Par la suite, le garage sera acheté par Jacques HOUSSIN Père puis par la famille DEGRYSE qui s’y trouve toujours ».

 

L’ANGE BLOND DU CYCLISME : Alain SANTY. Plaquette SPMC « L’histoire des jeux et du sports à Pérenchies » (février 2011)

 

Alain Santy est né à Lompret le 28 août 1949.

En 1966, il se fait remarquer étant 2ème du circuit du Pévèle.

En 1968, il est deuxième du Paris-Evreux et en 1969, 2ème du Championnat de France militaire. Il aura plus de 50 victoires en amateur.

En 1970, il commence une carrière professionnelle.

En 1972, c’est son premier Tour de France. Dans les Pyrénées, à l’occasion d’une échappée, il manque le maillot jaune car, dans une descente, c’est la chute. Il devra porter une minerve durant trois mois. On pense que, pour lui, le vélo, c’est terminé.

En 1973, il reprend les courses et plusieurs victoires s’ajoutent à son palmarès. A 24 ans, il se retrouve sur le Tour de France mais ne se classe que 31ème.

En 1974, il quitte le maillot BIC pour celui de GAN-MERCIER.  Il est déclaré 7ème coureur mondial.   

En 1974, c’est la plus belle victoire de sa carrière. Il gagne le Critérium du Dauphiné devant Raymond Poulidor.

En 1975, il choisit l’équipe GITANE. Il gagne plusieurs courses mais dans le Paris-Nice, il chute à nouveau et se retrouve immobilisé avec une fracture de la main et un traumatisme crânien.

Il se remet en course et termine second du Championnat de France. Lors du Tour de France 1975, il abandonne alors que Thévenet est au firmament.

En 1976, il n’y croit plus et ne prend pas part au Tour de France. Sa carrière se termine. On peut lire alors dans la presse, cette terrible phrase : l’Ange blond présente certes un palmarès enviable, qui ferait bien des heureux, mais Alain Santy promettait tant…

Jusqu’en 2008, il sera directeur sportif.

 

Durant sa carrière professionnelle, Alain Santy se fera construire une maison rue de la Prévôté à Pérenchies. Ses enfants fréquenteront l’école Sainte-Marie.

Un club de supporters sera créé en juillet 1974.

Le 3 novembre 1974, une réception aura lieu en mairie de Pérenchies en son honneur.

En 1977, le club est dissous et devient le Vélo-Club Pérenchinois ».

 Philippe JOURDAN  (14 mai 2020)

 

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Les activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations dont l’exposition du 15 août sont annulées.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 14 mai 2020

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog