Tous
les jeudis, hors vacances scolaires, de 18H30 à 20H15, nos membres actifs et
nos membres adhérents qui le souhaitent peuvent participer à nos réunions en
visioconférence pour l’instant.
Voici
la 3ème partie du compte-rendu des réunions des 2 et 9 septembre
2021.
Philippe
JOURDAN
Président
de « Si Pérenchies m’était contée… »
29
septembre 2021.
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Réunion SPMC en visioconférence, le jeudi 9 septembre 2021. Capture d’écran Jean-Pierre COMPERE. Photo 4. |
9 août
2021
Publication
Facebook spmc page 176.
« Si Pérenchies, ce fut
Agache, d'autres entreprises ont également marqué la vie de notre commune.
Ainsi en fut-il de l'entreprise DEMEYERE.
1ère partie : Lucien DEMEYERE.
En 1825, Bernard DEMEYERE voit
le jour en Belgique. Il s'installera par la suite à Quesnoy-sur-Deûle comme
artisan peintre en bâtiment. Il se marie et le couple a trois enfants : Henri,
Hémérence et Félicie.
Tandis que les filles deviennent
ouvrières, le fils sera peintre en bâtiment chez Agache.
En 1882, Henri se marie avec
Justine Marie DOMINE, une jeune femme originaire de Comines Belgique. Le couple
s'installe à Pérenchies, rue de Quesnoy. Trois fils voient le jour : Julien
(1884), Lucien (1885) et Léonard (1888).
Comme son père et son
grand-père, Julien sera peintre en bâtiment tandis que Lucien se tourne vers le
bois. Apprenti, il accomplit son tour de France.
De retour en 1909, il épouse
Clémence CHARLET en 1910 et s'installe à son compte au 90, rue de la Prévôté.
Il est menuisier ébéniste mais aussi fabricant de cercueils ».
Informations extraites du livre
de Nicolas DELECOURT : "Demeyère, une histoire d'entreprise". Octobre
2000.
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En-tête de la société Lucien DEMEYERE en 1909. Document Famille DEMEYERE. « Demeyère, une histoire d'entreprise" de Nicolas DELECOURT. Octobre 2000. |
11
août 2021
Publication
Facebook spmc page 177 du 11 août 2021
Suite de
l'histoire de la société DEMEYERE.
2ème partie :
Lucien DEMEYERE et ses fils Henri et Pierre.
"Lors de
la guerre 1914/1918, l'atelier de Lucien DEMEYERE est détruit. Pérenchies étant
devenue une zone interdite, Lucien et son épouse Clémence s'installent à Paris
où, en 1919, va naître Henri. En 1921, la famille rentre à Pérenchies, au
milieu des ruines.
Lucien
s'associe avec son jeune frère Léonard pour créer la société "Demeyère
Frères". En 1925, un second garçon voit le jour, Pierre.
La société,
spécialisée dans le bois de charpente, occupe alors 20 personnes. Il y a
beaucoup de travail car tout est à reconstruire. Néanmoins, il faut penser à
l'avenir et se diversifier. La société s'oriente alors vers les meubles pour
machine à coudre en utilisant le placage. On colle une épaisseur de bois dit
noble sur du contreplaqué. Une deuxième innovation intervient avec la
mécanisation de la fabrication alors qu'est prise aussi la décision d'étendre
la fabrication à des meubles pouvant contenir autre chose comme une radio ou un
téléphone. Les effectifs passent à 30 personnes.
Très vite, les
deux fils participent à la vie de l'usine.
Plusieurs
grèves vont se dérouler en 1936, lors du Front Populaire. Néanmoins, le climat
social s'apaise.
Cette année-là,
Lucien et Léonard se séparent et Lucien garde l'usine de Pérenchies.
Durant la
guerre 1939/1945, seules 10 personnes y travaillent. La production est
ralentie. En 1948, Pierre DEMEYERE prendra la direction de l'entreprise
familiale, son frère Henri ayant accepté celle de l'usine de son beau-père, une
société de machines à coudre basée à Roubaix".
Informations
extraites du livre de Nicolas DELECOURT : "Demeyère, une histoire
d'entreprise". Octobre 2000.
Documents :
Pierre DEMEYERE
et un collaborateur en 1946.
Modèle de
machine à coudre. 1950.
Si vous avez
travaillé aux Ets Demeyère, n'hésitez pas à nous transmettre vos souvenirs mais
aussi tout autre document (photographies, catalogues, fiches de paye, ...).
Merci.
SPMC
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Machine à coudre. Modèle 1950. Meuble DEMEYERE. Famille DEMEYERE. |
Parution d’un second article sur
le projet VOIX DU NORD intitulé « Le jour où ».
28 mai 1905. Pérenchies célèbre
l’installation du gaz.
INSTALLATION DU GAZ A PERENCHIES.
« Quand Pérenchies entre
dans le 20ème siècle, en 50 ans, sa population a été presque
multipliée par 4. La famille Agache a transformé un village agricole en une
petite ville industrielle. 3 264 personnes presqu’exclusivement ouvriers
tisseur ou fileurs y vivent par et pour Agache. Elles travaillent 11H par jour
partagées entre l’usine, la paroisse et de nombreuses associations qui leur
permettent de se réunir et de partager quelques loisirs.
On trouve ainsi des sociétés de
gymnastique, de football, de tir à l’arc, de chant choral, de musique, de jeu
de boules, d’éleveurs de pigeons, de pinsons ou de coqs mais aussi de très
nombreuses œuvres paroissiales.
La ville s’est développée aidée
par la famille Agache.
Un bureau télégraphique est
installée en 1891 et, en 1896, une bascule publique offre ses services sur la
Grand’Place qui s’est déplacée. Un marché s’installe tous les vendredis.
En 1904, la commune est éclairée
au gaz et, en 1906, une consultation de nourrissons est instaurée. On bâtira
même près de l’église un urinoir couvert.
Les écoles se développent dans
des locaux mieux adaptés.
Chaque événement est l’occasion
de grandes fêtes qui rassemblent la totalité de la population.
L’installation du gaz est
célébrée par une fête aérostatique qui se déroule face à l’église le 28 mai
1905.
Dès 5 heures du matin, des
salves d’artillerie réveillent la population. Les maisons sont décorées de
drapeaux, de guirlandes et de lanternes vénitiennes.
Sur la place, une estrade é été
installée pour la formation musicale de M. MASTIO.
Grâce à la compagnie de gaz de
Wazennes, un ballon de 400 mètres cubes portant la mention « La Commune de
Pérenchies » se gonfle lentement.
A 15H, la fête commence par le
lancement de ballons grotesques et de ballons d’où tombent des jouets ou des
serpentins.
A 18H, le ballon s’envole
doucement.
Pour clore l’animation un
parachute descend lorsque le ballon atteint 400m.
La population prend alors la
direction des nombreux estaminets afin de continuer les festivités. Pérenchies
comptait 37 estaminets en 1901 et 50 en 1914.
Comme le signale un article de
la presse d’alors, cette fête n’a occasionné aucune dépense pour la commune,
toutes les charges étant prises en compte grâce à une souscription ».
Philippe JOURDAN. Président de « Si Pérenchies m’était
contée… ». Juillet 2021.
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Carte postale évoquant la fête aérostatique du 28 mai 1905. Document SPMC numéro 1 001. |
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Affiche de la fête aérostatique du 28 mai 1905. Document SPMC numéro 4 300. Archives municipales. |
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Photographie de la fête aérostatique du 28 mai 1905. Document SPMC numéro 2 515. |
Publication Facebook SPMC page
178 du 13 août 2021
Suite de l'histoire de la
société DEMEYERE.
3ème partie : Pierre DEMEYERE,
entre le PDG et l'assistante sociale.
"En 1947, Pierre DEMEYERE
épouse Geneviève LANGLARD, la fille du secrétaire de la mairie de Pérenchies.
Le couple aura 7 enfants entre 1948 et 1966 : Bernard, Brigitte, Nicole,
Jacques, Jean-Pierre et les jumeaux Isabelle et Frédéric.
L'entreprise s'équipe en presses
permettant la fabrication de panneaux plaqués. En 1954, les effectifs se
montent à 80 personnes puis 180 en 1960 et 300 en 1969.
En 1956, Henri DEMEYERE transmet
officiellement la direction de la société à son fils Pierre, âgé de 31 ans. Le
17 février, Henri DEMEYERE, fondateur, quittera ce monde.
Comme les meubles des machines à
coudre ne se vendent plus, l'entreprise s'oriente vers le meuble bon marché :
salle à manger, chambre, ...
Puis, progressivement, les
meubles seront vendus en kit à monter.
Pierre n'est pas un patron comme
les autres. Comme tout le monde, il a ses défauts mais il conservera toute sa
vie des bases familiales catholiques humanistes et paternalistes. De nombreux
Pérenchinois lui devront de trouver un emploi ou s'adresseront à lui pour
atténuer leurs problèmes. Régulièrement, le curé de la paroisse lui demande
d'aider les gens en détresse... ».
Il tutoie les gens et ceux-ci le
tutoient. Rigoureux, il n'oubliera jamais ses origines modestes".
Informations extraites du livre
de Nicolas DELECOURT : "Demeyère, une histoire d'entreprise". Octobre
2000.
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La famille DEMEYERE en 1948. Document extrait du livre de Nicolas DELECOURT : "Demeyère, une histoire d'entreprise". Octobre 2000. |
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Sortie de l’usine Demeyère en 1955. Document extrait du livre de Nicolas DELECOURT : "Demeyère, une histoire d'entreprise". Octobre 2000. |
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Chez DEMEYERE. Non daté. Document SPMC. |
20 août 2021
Sur décision du président de la République Emmanuel
MACRON et avec l’accord de ses descendants, les restes de Joséphine BAKER
entreront au Panthéon. Ce sera la première femme noire à y entrer.
Artiste de variété, meneuse de revue, Joséphine BAKER se
fera connaître avec le spectacle la « Revue Nègre » et sa célèbre
ceinture de bananes.
Cette femme américaine obtiendra sa nationalité française
par son mariage. Elle adoptera une douzaine d’enfants issus de tous les pays et
les religions du Monde.
Sa chanson « J’ai 2 amours » avec les paroles
« J’ai deux amours, mon pays et Paris » resteront dans toutes les
mémoires.
Lors de la guerre 1939/1945, elle s’engagera dans l’armée
française et aura des actes de résistances pour lesquels elle risquera sa
vie.
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Joséphine BAKER et sa célèbre ceinture de bananes. Document INTERNET |
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« J’ai deux amours », la chanson emblématique de Joséphine BAKER. Document INTERNET |
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Joséphine BAKER, engagée lors de la guerre 1939/1945. Document INTERNET |
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Affiche d’une revue de Joséphine BAKER à BOBINO en 1975. Document INTERNET |
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Joséphine BAKER et ses enfants adoptés. Document INTERNET. |
21 et 22 août 2021
Braderie du Chtis Lensois à la salle Wagnon.
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La Braderie des Chtis’Lensois en août 2021. Photographie 1 de Christiane LEGRAND |
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La Braderie des Chtis’Lensois en août 2021. Sourires d’Indonésie. Photographie 2 de Christiane LEGRAND |
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La Braderie des Chtis’Lensois en août 2021. Des membres de SPMC. Photographie 3 de Christiane LEGRAND |
Dimanche 22 août
2021
La Voix du Nord publie un nouvel article sur le passé de Pérenchies
dans la série « Le jour où… ».
Celui-ci concerne l’arrivée
des religieuses à Pérenchies au 19ème siècle appelées par Mme
AGACHE.
Une petite erreur dans la
légende de la photo. Il ne s’agit pas d’une classe de jeunes filles mais d’un
groupe de jeunes femmes faisant parties d’une œuvre paroissiale. Peut-être les
enfants de Marie ?
1868.
ARRIVEE DES RELIGIEUSES A PERENCHIES.
« En 1857, Messieurs DROULERS et AGACHE louent à la commune de Pérenchies, une maison pour
servir d’école pour les filles, au début de la rue de la Prévôté. Une
institutrice publique y fait la classe et y loge. Le maire est alors Monsieur
François FAUQUEMBERGUE.
En 1868, l’institutrice d’alors quitte son poste pour
Comines et la ville doit donc choisir une nouvelle personne. Le conseil
municipal reçoit la candidature de Mademoiselle DUBILLOT qui appartient à la
congrégation des Sœurs de la Charité de Sainte-Marie d’Angers sous le nom de
Sœur Marie Hyacinthe. Le 16 mai 1868, la Préfecture accepte.
Depuis plusieurs mois, les religieuses, appelées par Madame
AGACHE, travaillaient à Pérenchies dans une maison appartenant à la fabrique et
installée dans la future rue Edouard AGACHE. On y trouvait aussi un asile
accueillant des jeunes enfants. Françoise-Marie DURAND, en religion Sœur
Saint-Léon, dirige l’établissement, aidée par Louise ALBERT dite Sœur
Marie-Laure.
Le 14 avril 1868, Sœur Saint-Léon avait demandé au maire
l’autorisation de faire la classe du midi pour les jeunes filles qui
travaillaient à la fabrique.
En mars 1869, une seconde religieuse est envoyée comme
institutrice publique, le nombre de filles étant trop grand.
Vers 1880, un bâtiment assez important est construit par la
famille Agache, rue de la fabrique. Dénommé l’orphelinat ou l’asile, il
accueille 350 bambins d’ouvrières et un orphelinat.
En 1900, l’état n’accepte plus que des religieuses encadrent
l’école publique. Elles doivent être remplacées par du personnel laïc. La
famille AGACHE décide alors de ne plus louer la maison où se déroulait la
classe des filles puisque l’école est devenue totalement laïque.
Une maison est alors louée par la municipalité, rue de la
mairie, l’actuelle rue Henri BOUCHERY. Elle accueillera l’école des filles.
La Préfecture rappelle aussi qu’une ville de plus de 500
habitants a l’obligation d’avoir une école publique de filles .
En octobre 1900, une école libre est déclarée ouverte, rue
de la fabrique, dans un local appartenant aux Ets Agache.
En 1903, la ville est obligée de lancer un projet de
construction d’une école publique de filles de 4 classes et d’une école
maternelle publique de 3 classes. Elles seront inaugurées le 19 novembre 1905.
En 1910, la famille Agache financera une école libre pour
les garçons, rue Léon GAMBETTA. Elle ne fonctionnera qu’une année avant la
guerre 1914/1918 ».
Philippe JOURDAN. Président de « Si Pérenchies m’était
contée… ». Juillet 2021.
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L’école libre construite par la famille Agache,rue de la fabrique (actuelle rue Edouard Agache). Début du XXème siècle. Carte colorisée. Carte postale SPMC numéro 1 043. Edition C. PECQUEUR. |
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Germaine DUMONT en tenue de religieuse. Non daté. Costume porté entre 1842 et 1953). Document SPMC numéro 107. |
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Réunion du groupe paroissial des enfants de Marie encadré par les religieuses. Début du 20ème siècle. Document SPMC numéro 4 167. |
23
août 2021
Mme MOSCA, membre de notre
association, fille de Monsieur SOHIER, qui devait déménager et venir de
Marseille à Hazebrouck, a un retard car son appartement n’est pas terminé à
cause de retards causés par la pandémie et le manque de certains matériaux. Il
lui sera livré en novembre prochain. Elle devait nous transmettre plusieurs
objets ayant appartenu à son père ainsi que des archives. Cela est donc
retardé.
23 août 2021
Edouard BABIK qui nous aide souvent pour le portage de
nos géants vit à Lezennes. Il a une passion pour les géants.
Avec un ami de Comines, Pierre LOYER, ils ont le projet
d’écrire un livre sur Maurice DESCHODT (1889-1971) et son épouse Georgette
PATTEIN (1888-1969), créateurs de 30 géants dont Tisje-Tasje, Aliboron,
Gargantua, Jean le bûcheron, …
Nous aurons à cœur d’acquérir cet ouvrage. Félicitation à ces deux jeunes passionnés et
très actifs.
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Photographie de 1951 de Maurice DESCHODT et Georgette PATTEIN. Documentation TERRE DES GEANTS. |
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Journal NORD France de 1948 sur la fabrication des géants par Maurice DESCHODT et Georgette PATTEIN. Documentation TERRE DES GEANTS. |
Jeudi 26 août 2021
La Voix du Nord publie un nouvel article sur le passé de Pérenchies
dans la série « Le jour où… ».
Celui-ci concerne la
construction d’une nouvelle église et sa consécration en 1872.
29 novembre 1863.
POSE DE LA PREMIERE PIERRE DE LA NOUVELLE EGLISE.
« La première église de Pérenchies et son cimetière
périphérique se trouvaient où se trouve actuellement le square municipal rue du
Général Leclerc, ancienne rue de Lille. C’est d’ailleurs là que devaient aussi
se trouver la première mairie et l’école communale.
Elle était déjà dédiée à Saint-léger.
Entre 1846 et 1848, le chemin de fer s’installe et coupe le
village en deux par une tranchée. Le conseil municipal et le conseil de
fabrique qui gère les biens paroissiaux ne sont pas d’accord et demandent que
la ligne soit déviée. Rien n’y fait. Une parcelle du cimetière est cédée. La
vieille église est menacée par le passage des trains.
Le 7 avril 1861, en accord avec la municipalité, le conseil
de fabrique décide la construction d’une nouvelle église de l’autre côté de la
voie sur un terrain de 20 ares offert par Monsieur DROULERS près du château de
la famille JEANSON dont le parc deviendra plus tard le jardin public de la rue de
la Prévôté. L’avenue du Kemmel n’existe pas. Elle ne sera construite que dans
les années 20.
Le devis se monte à 74 000F. Monsieur DROULERS et
Madame AGACHE offrent 50 000F, la ville donne 6 000F, le département
3 000F et l’état 15 000F.
Le conseil de fabrique vendra alors un terrain à Prémesques
et la ville 17 arbres existant sur un terrain communal.
Un emprunt communal est également voté pour 16 ans.
Le 29 novembre 1863, se déroule la pose de la première
pierre de la nouvelle église. Pour l’occasion,
200F sont distribués aux pauvres.
L’Abbé Jean-Etienne MARECHAL occupe alors la fonction de curé du village.
Auguste POLLET en est le maire.
En 1865, des imperfections et des irrégularités graves sont
constatées sur le nouveau bâtiment. Une commission d’experts est créée. Elle
déclare que la maçonnerie est faite avec du mortier mal broyé et de qualité
inférieure, que la base des colonnes est mal posée et que le mortier est dû à
un excédent car préparé en quantité trop grande.
Le 21 décembre 1868, la nouvelle église est bénie par
Fidèle-Théodore-Léonce DARRAS, nouveau curé depuis1864.
L’architecte est Charles LEROY, les entrepreneurs sont
VENNIN et DENNEULIN. Le sculpteur est M. CHANTRY.
Le 21 mai 1872, la nouvelle église est consacrée par
Monseigneur MONNIER, évêque de Lydda. Des oriflammes se balancent sur les 4
coins de la flèche. Des guirlandes de fleurs et de verdure décorent les rues.
L’évêque restera trois jours dans le village. Le lundi soir, il est accueilli à
une des entrées de ville par toute la population. Le mardi 21 mai 1872,
l’église est consacrée lors d’une messe solennelle chantée par la maîtrise de
Quesnoy-sur-Deûle. Le chœur de la nouvelle construction est pleine d’un clergé
nombreux.
Le lendemain, mercredi, 400 enfants de Pérenchies mais aussi
de Verlinghem, Prémesques et Lompret sont confirmés dans ce lieu dénommé la
petite cathédrale de Mgr de Lydda ».
Philippe JOURDAN. Président de « Si Pérenchies m’était
contée… ». Juillet 2021.
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L’église Saint-Léger de Pérenchies au début du XXème siècle. Carte postale SPMC numéro 1 011. Edition BULTEAU Armentières. |
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Sortie de l’église Saint-Léger de Pérenchies au début du XXème siècle. Carte postale SPMC numéro 1 052. Edition ELD (Ernest LE DELEY). Autre tirage. |
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L’église Saint-Léger de Pérenchies au début du XXème siècle. Carte colorisée. Carte postale SPMC numéro 1 040. Edition C. PECQUEUR. |
26 août 2021
Catherine
DE GRAVE, membre de notre association, nous a fait parvenir plusieurs documents
anciens (photographies et articles de presse) en sa possession. Elle est la
fille de Ghislaine DE GRAVE, membre de l’association des Familles.
« Bonjour. Voilà tout ce que j’ai pour le
moment. Je n’ai pas de scanner donc c’est pris avec mon Smartphone. Si la
qualité n’est pas suffisante, je pourrai prêter les originaux. Je prends
plaisir à retrouver des souvenirs de Pérenchies sur le blog. Bravo à
l’association pour le travail accompli pour la mémoire de la ville. J’espère
que la salle du nouvel espace sera uniquement dédiée à SPMC car, comme toi, je
pense qu’il serait difficile voire impossible de la partager. J’ai rencontré ce
genre de problèmes au cours de ma carrière…Cordialement. Catherine De
Grave »
|
Article de la Voix du Nord juillet 1975. Le centre aéré. Article envoyé par Catherine DE GRAVE à SPMC.
|
« Il s’agit du centre aéré
de Pérenchies. Ma première expérience comme animatrice. Je suis à la table au
premier plan en bas et on peut apercevoir Odette Metta à la table derrière sur
la gauche. Elle était la directrice. C'était au restaurant scolaire rue du
Nord ».
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Naissance de Catherine DE GRAVE, en 1959, à la maternité de Lille. Photographie familiale de Catherine DE GRAVE envoyée à SPMC. |
« Photo de ma naissance à
la maternité Sainte-Famille de Lille, le dimanche 8 février 1959. Mes
grands-parents maternels, M. et Mme Vanbiervliet, sont à gauche. Mes
grands-parents paternels, M. et Mme De Grave, sont à droite ».
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Article de la Voix du Nord en 1967. Remise des prix de la fête des mères à la mairie. Article envoyé par Catherine DE GRAVE à SPMC. |
« Il s’agit d’un article de
la Voix du Nord lors de l’année scolaire 1966/67 à l'occasion de la remise des
prix de la fête des mères à la mairie. J'étais en CE1. Mon institutrice était
cette année-là Marguerite Marie Delobel ».
|
Naissance de Christelle DE GRAVE, en 1970, à la maternité de Lille. Photographie familiale de Catherine DE GRAVE envoyée à SPMC. |
« 11 ans plus tard, jour
pour jour, naissance de ma sœur Christelle De Grave, le dimanche 8 février 1970.
Sur la photo, mes parents, Jean-Pierre et Ghyslaine DE GRAVE-VANBIERVLIET, Alain
De Grave, 10 ans, Frédéric De Grave, 5 ans, et moi-même, 11 ans. C’est toujours
à la maternité Sainte-Famille de Lille, Place Sébastopol ».
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Article de la Voix du Nord. Peut-être vers 1970 ? L’école de musique de l’Harmonie Agache. Article envoyé par Catherine DE GRAVE à SPMC. |
« Il s’agit d’un article de
la Voix du Nord qui date peut-être de 1970.Sur la photo du haut, de G à D, ma
cousine Brigitte De Grave, moi-même et, je pense, les sœurs Grossey, Annick et
Muriel. En dessous, on voit M. Romain Decoen qui nous apprenait le solfège.
Plus tard, j'ai appris la flûte traversière puis j'ai intégré l'harmonie
Agache. J'y ai de très bons souvenirs. Il est certain que je n'aurais jamais pu
apprendre la musique sans cette opportunité! Je me souviens également avoir
participé aux premiers voyages à Overath avec l'harmonie Agache ».
28 août 2021
La
fin d’une ancienne tradition.
En
effet, la mairie offrait, aux élèves de 6ème, un dictionnaire, symbolisant leur entrée au collège. A partir
de cette année, le cadeau évolue :
a)
Une calculatrice sera remise aux élèves du
collège Jacques Monod.
b)
Un bon d’achat utilisable chez « Une Belle
Histoire », librairie pérenchinoise, sera offert aux élèves de Sainte-Marie qui
reçoivent déjà une calculatrice de l’APEL.
c)
Les collégiens Pérenchinois inscrits dans un
établissement extérieur qui se feront connaître en mairie recevront le bon
d’achat.
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Ancien dictionnaire. Fonds du centre d’histoire locale SPMC. |
29 août 2021
Le
président de « Weppes en Flandre », Frédéric FAUCON, nous a fait
parvenir le compte-rendu de l’AG qui s’est déroulée par correspondance le 30
juin 2021.
« Compte tenu de la pandémie de COVID, Weppes en
Flandres a dû s'adapter et organiser son assemblée générale par correspondance,
à la date du 30 juin les rapports moral et financier ont été soumis au vote des
adhérents par mail. Une trentaine d'associations, soit plus de la moitié, ont
répondu et voté. Je les en remercie, ce qui témoigne de la vitalité de nos
organisations malgré la situation.
2020 a donc été une année difficile, inédite. Elle a de
plus été durement endeuillée par la disparition de notre ancienne présidente
Chantal Dhennin, vaincue par la maladie au mois de février. Un hommage lui sera
rendu dans la prochaine revue de Weppes en Flandre.
Nous ont également quittés Marcel Marante
d'Hallennes-lez-Haubourdin et Frits Wijnen, membres très actifs de leurs
sociétés locales d'histoire et souvent présents à nos manifestations et forums.
Est également parti depuis notre dernière assemblée générale l'éminent
archéologue du pays de Weppes, Richard Hémeryck.
Bilan de l'activité 2020
Compte tenu des circonstances, l'activité a été réduite.
La préparation du forum d'Erquinghem-Lys a continué. Dans
les périodes propices, des rencontres ont eu lieu avec la municipalité afin
d'en préparer les aspects matériels. Ce forum aura lieu le premier dimanche
d'octobre 2022.
Notre secrétaire Dominique Facon a de son côté concocté la
prochaine revue dont le thème est la musique dans le pays de Weppes, sujet
retenu pour le forum.
J'ai de mon côté réussi à faire survivre le blog de Weppes
en Flandre, malgré le peu d'actualités disponibles. J'ai pioché dans mes fonds
personnels d'archives, ainsi que dans celui de certains d'entre vous, pour continuer
à l'alimenter. Un grand merci en particulier à Santes et à Pérenchies. Par
ailleurs, le blog reste ouvert à tous vos besoins de publicité. Il suffit de
m'envoyer vos textes et photos par mail.
Le fonds de Weppes en Flandre déposé à la médiathèque d'Escobecques
s'est enrichi de la bibliothèque historique de notre amie Chantal, très riche
en histoire locale et nationale.
Enfin, Weppes en Flandre a continué à participer à la mise
en place du projet et à l'animation de l'office de Tourisme du pays de Weppes
et de l'Armentiérois. Yvon Papeghin et moi-même siégeons au conseil
d'administration.
Projets
1er dimanche d'octobre 2022 : forum des Weppes à
Erquinghem-Lys
1er dimanche d'octobre 2023 : forum de la Châtellenie de
Lille à Gondecourt
Concernant les autres projets :
- Si la situation sanitaire le permet, possibilité de
participer au salon du livre d'histoire régionale de Gondecourt qui se
tiendrait normalement les 23 et 24 octobre. Des discussions étaient en cours
sur le thème : « Gondecourt accueille le pays de Weppes ». Cela permettrait
pour vous de réaliser un repérage des lieux avant le forum de la Châtellenie et
de lancer cette opération.
- Avant son décès, notre amie Chantal avait eu le temps de
prendre contact avec les Presses universitaires de Rennes pour la publication
de sa thèse. Son fils Matthieu a pris le relais pour les finitions. La parution
est programmée pour cet automne. En fonction des dates et des possibilités
sanitaires, une opération de lancement pourrait être organisée.
- Pendant la pandémie, certains d'entre vous ont continué
à faire la promotion de leurs ouvrages sur internet, sur leurs sites ou sur
leurs pages facebook. C'est une excellente idée, qui m'a donné l'envie de la
prolonger physiquement. Je suis en discussion avec la commune d'Herlies pour
l'organisation d'un marché de noël qui s'intitulerait « offrez le pays de
Weppes à Noël », au cours duquel vous pourriez vendre vos ouvrages, pendant que
d'autres producteurs locaux pourraient peut-être vendre leurs produits. Je vous
tiendrai au courant de l'avancée du projet.
- Notre ami José Starck, auteur d'un excellent ouvrage sur
le train Michon, prépare quant à lui des animations sur le tracé de l'ancienne
ligne autour d'une exposition sur le train Michon. Weppes en Flandre est partie
prenante dans l'opération.
- Benoît Sauvage, de Sainghin-en-Weppes, travaille avec
l'association Les Pacaniers de Jefferson, association bordelaise, suite aux
articles qu'il a publiés l'année dernière sur les descendants des protestants
des Weppes partis en Amérique. L'idée est de planter un de ces arbres dans les
communes qui par leur passé ont marqué un lien renforçant l'amitié
franco-américaine, ce qui est le cas de Sainghin-en-Weppes et Wicres d'où sont
originaires ces émigrés, mais aussi de La Bassée et de Wavrin. Weppes en
Flandre suit cette opération.
- Nous avons également été sollicités par l'office de
tourisme pour la mise en place de rallyes touristiques dans le pays de Weppes.
Nous vous tiendrons également informés de l'avancée du projet et crierons au
secours quand cela sera nécessaire.
Bilan financier 2020
Le trésorier, Jonathan Wajerowski, présente le compte des
dépenses et recettes de l'année 2020 dans le document joint en annexe. Le prix
de la cotisation 2022 est maintenu à 15 euros.
Les rapports moral et financier ont été adoptés à
l'unanimité ».
30
août 2021
« Votre
association aurait-elle la liste des tenanciers des cafés de Pérenchies ?
Durant
les années 1900, mon arrière-grand-père, Honoré DOZIER, époux d’Amélie VANDEMOORTEELE,
aurait tenu un café à Pérenchies ? Merci pour les renseignements qu'il vous
sera possible de me communiquer. Avec mes respectueuses salutations. Cordialement ».
DOZIER Martine
Réponse après recherches rapides sur les recensements :
FAMILLE Honoré DOZIER et Amélie DOZIER-VANDEMORTEELE
RECENSEMENT DE 1896. Rien. RECENSEMENT DE 1906. Rien.
RECENSEMENT DE 1911
23, rue Gambetta à Pérenchies
Couple 1
DOZIER Honoré 1859 Zulbecke B chef dévideur SAP
DOZIER Amélie 1865 Menin B femme néant
DOZIER Léon 1889 Frelinghien F enfant cardeur
SAP
DOZIER Marie 1891 Frelinghien F enfant dévideuse
SAP
DOZIER Germaine 1892 Warneton F enfant dévideuse SAP
DOZIER Paul 1894 Warneton F enfant fileur
SAP
DOZIER Camille 1895 Warneton F enfant fileur SAP
DOZIER Marcel 1896 Warneton F enfant fileur SAP
DOZIER Charles 1899 Warneton F enfant néant
DOZIER Jules 1903 Warneton F enfant néant
DOZIER Julia 1903 Warneton F enfant néant
DOZIER Marguerite 1907 Warneton F enfant néant
DOZIER Maurice 1897 Warneton F enfant néant
Couple 2
DOZIER Henri 1888 Frelinghien F chef tisseur
SAP
DOZIER Marie 1887 Pérenchies F femme fileuse
SAP
DOZIER Suzanne 1909 Pérenchies F enfant néant
SAP veut dire « Société Anonyme de Pérenchies ». Il s’agit
des Ets textiles Agache.
B. Nationalité belge.
F. Nationalité française.
Néant : sans profession.
Chef. Chef de famille.
RECENSEMENT DE 1921. Rien.
RECENSEMENT DE 1926. Rien.
RECENSEMENT DE 1931. Rien.
COMMENTAIRES
« Ce n’est pas parce que je n’ai rien trouvé qu’ils
ne figurent pas dans la population sur les autres dates.
Un recensement peut souvent présenter aussi des erreurs.
Il faudrait passer plus de temps pour les recherches. Vous
pouvez les faire en consultant les archives consultables par internet sur le
site des Archives du Nord.
En cherchant les tables décennales, il existe tous les
noms par périodes de 10 ans.
On y retrouve aussi les professions.
Parfois, le chef de famille avait une autre profession et
c’est sa femme qui pouvait tenir un estaminet comme complément de revenus.
Celui-ci était souvent la propriété des grandes brasseries
de la région qui louaient les murs.
Il existe bien dans les archives de la ville de Pérenchies
une liste des estaminets et des tenanciers mais je n’y ai pas accès. Il
faudrait faire une demande auprès des services.
(Déclarations d’ouvertures des estaminets).
Désolé de ne pas pouvoir faire plus par manque de temps.
Cordialement.
Philippe JOURDAN
RETOUR SUITE A MON
ENVOI
« Bonjour Monsieur,
Je vous remercie bien sincèrement des infos communiquées
dans votre mail de ce jour. Je suis actuellement occupée à établir l'arbre
généalogique de ma famille et Honoré DOZIER est mon arrière-grand père. Durant
mon enfance j'habitais à Verlinghem Rue du Fort au Vert Galant, mes parents
(Edouard DOZIER époux de Francine VANDERMARLIERE) étaient maraichers jusqu'en
1966. J'ai de vagues souvenirs de la famille Vandemoorteele qui habitait
Pérenchies ainsi que du Coiffeur Pierre DELLEM qui venait s'approvisionner en
légumes chez mes parents. Pérenchies a fait partie de mon enfance ; mon mari était un parent de l'abbé Michel
DOOGHE qui fut curé de la paroisse de PERENCHIES durant quelques années. Avec
mes respectueuses salutations ».
Martine MERLIN née DOZIER
1er
septembre 2021
Gérard RICHARD, membre de notre association, a envoyé
cette photographie de la rue Carnot vers 1979.
|
Nettoyage de voitures, rue Carnot, vers 1979. Photographie de Gérard RICHARD transmise à SPMC. |
« Il s’agit d’un nettoyage de voitures par les
jeunes, rue Carnot, vers 1979. Il y a sur la photo mes deux fils Alex et Ludo,
avec la pancarte 6 frs. On voit aussi le fils Chrétien et la fille de Guy
Vanvlavertinghem, le fils du coiffeur « Chez Micheline, le fils Vereeke et
le jeune Devrainne, le futur mari de la
patronne de l'auto-école Azur. On peut
voir un peu en jaune les pompes a essence à droite, chez Bernard, café, essence
et vélos, et, au loin, le Shopping ».
5 septembre 2021
La Voix du Nord publie un dernier article sur le projet
« le jour où ».
5
avril 1896.
INAUGURATION
DU MONUMENT EN L’HONNEUR DES ENFANTS DE LA VILLE MORTS POUR LA PATRIE.
« Sur un ancien cadastre de
Pérenchies de 1806, on devine le centre du village. On y voit 2 moulins, de
nombreuses fermes dont l’une est sur l’actuelle grand’Place et le tracé de
l’actuelle rue Henri Bouchery dénommée Chemin de la Rache qui relie le village
à Verlinghem. Ce mot fait-il allusion au bois de Verlinghem au loin ?
On voit aussi l’ancienne église
entourée du cimetière.
Celle-ci sera abandonnée car
trop petite et menaçant ruines suite au passage du chemin de fer installé en
1848.
Le culte se déroulera alors dans
la nouvelle église, bénite en 1863.
Sur une ancienne carte postale
très animée, on voit le cimetière qui sera déplacé au 20ème siècle
entre les deux guerres sur le lieu actuel. Certaines tombes seront remises dans
le nouveau cimetière nécessitant la présence des descendants afin de confirmer
le déplacement ou l’abandon de la concession.
Nous sommes le 5 avril 1896. On
inaugure le monument aux morts en l’honneur des enfants de la commune morts
pour la patrie. Un homme politique, peut-être un député, est hissé sur un
piédestal pour déclamer son discours. On observe une foule importante entre les
tombes. On peut voir plusieurs drapeaux et des casques, peut-être ceux des
pompiers des Ets Agache ? Au loin, une imposante chapelle occupe l’espace,
peut-être les restes du chœur de l’ancienne église.
Lors de la Première Guerre
mondiale, le cimetière sera saccagé et le monument détérioré. Il existe
toujours, aujourd’hui, au centre de l’actuel cimetière.
Ce monument a été dressé en
l’honneur des Pérenchinois tombés au champ de bataille lors de la guerre
1870/1871. Nous savons par le registre des délibérations du conseil municipal
du 18 novembre 1895, que le maire, Louis Décottignies, remercie et félicite les
jeunes gens qui se sont chargés d’organiser une souscription afin d’élever un
monument aux soldats de la commune morts pour la patrie.
Sur l’une des faces du monument,
on peut lire : « La Commune de Pérenchies à ses Enfants morts pour la
Patrie ».
On apprend aussi que le marbrier
était Honoré Père du Faubourg Saint-Maurice à Lille.
Sur une autre face, il est
écrit : « 1870/1871 et 6 noms : Jules Bonduau (1848-1870), Louis
Dumont (1848-1874), Jean-Baptiste Legrand (1848- guerre 1870), Emile
Levecque (1849-guerre 1870), Emile Butin (1846-1870), Louis Dumez (1849-1870).
Une troisième face évoque les
expéditions aux colonies. Les noms de Bonaventure DELECAMBRE, mort au Sénégal
(1863-1887), et Louis PLATEL, mort à Madagascar, y sont gravés. Celles-ci se
déroulèrent, en partie, dans les deux dernières décennies du 19ème
siècle.
La dernière face sera rajoutée
après la Première Guerre mondiale pour évoquer la mémoire des enfants de
Pérenchies morts pour la France lors de la guerre 1914/1918 dont les corps
n’ont pu être ramenés au cimetière communal ».
Philippe JOURDAN. Président de « Si Pérenchies m’était
contée… ». Juillet 2021.
Légende
des photos :
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Cadastre du centre de Pérenchies. 1806. Archives municipales. |
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Inauguration du monument aux morts. 5 avril 1896. Document SPMC numéro 1 002. |
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Le monument aux morts dans l’ancien cimetière. Vers 1911. Document SPMC numéro 1 075. |
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Le monument aux morts détérioré. Après la guerre 1914/18 . Document SPMC numéro 1 149. |
Début
septembre 2021
Le bulletin paroissial LA SOURCE de septembre 2021 nous
apprend que le Curé Jacques AKONOM a été nommé il y a quelques mois Chanoine
par l’évêque de Lille. Le diocèse en
compte une vingtaine. Ce titre lui permettra de participer aux grandes
cérémonies du diocèse et de célébrer comme prêtre dans la cathédrale de Lille.
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Le nouveau Chanoine Jacques AKONOM. 2021. Photographie Liévin DELCROIX. Bulletin paroissial LA SOURCE. |
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Nomination des nouveaux chanoines du diocèse de Lille. Photographie Page Facebook du diocèse de Lille. Photo 1. |
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Nomination des nouveaux chanoines du diocèse de Lille. Photographie Page Facebook du diocèse de Lille. Photo 2. |
5 septembre 2021
Une délégation pérenchinoise s’est rendue à Overath afin
de préparer le concert qui se déroulera entre le 14 et le 15 mai 2022 à
Overath, notre ville jumelle. Y participeront le chœur d’Hommes Agache de
Pérenchies, la chorale galloise de Londres, le ténor italien de Piétralunga,
notre seconde ville jumelle, et des formations allemandes.
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La délégation et les représentants du Comité de jumelage allemand lors du repas. Photographie des Amis d’Overath 1. |
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La délégation pérenchinoise et les représentants du Comité de jumelage allemand. Photographie des Amis d’Overath 2. |
6 septembre 2021
Avec l’accord de Madame la Maire, nous avons organisé 3
demi-journées afin de ranger et nettoyer les objets qui restent à placer dans
notre centre d’histoire locale Pierre BONTE.
Merci aux personnes suivantes pour leur participation.
Lundi 6 septembre matin : Michèle, Alain, Pierre,
Patricia et Philippe J.
Lundi 6 septembre après-midi : Chantal C 1, Chantal C
2, Myriam, Marie-Claude, Alain, Pierre, Patricia et Philippe J.
Mercredi 8 septembre matin : Alain et Philippe J.
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Quelques-uns de nos objets anciens. Photographie Patricia LESSART 1. |
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Quelques-uns de nos membres présents le 6 septembre au matin. Photographie Patricia LESSART 2. |
Courant septembre 2021
Départ
de M. BONNIER, directeur des Services techniques de Pérenchies pour la ville
d’Houplines. Je l’ai remercié au nom de l’association pour la collaboration et
le travail accompli durant ces 10 dernières années.
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Yann BONNIER, Emilie DE SUZA-BALBO et une équipe féminine.Mai 2018. Photographie USP Football Pérenchies. INTERNET. |
6 septembre 2021
Décès
de l’acteur Jean-Paul BELMONDO à l’âge de 88 ans. Un hommage national lui sera
rendu aux Invalides le jeudi 9 septembre 2021 et les funérailles se dérouleront
le lendemain. Voici quelques affiches de films.
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Affiche du Film « Week-end à Zuydcoote ». Document INTERNET. |
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Affiche du Film « Le cerveau ». Document INTERNET. |
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Affiche du Film « Itinéraire d’un enfant gâté ». Document INTERNET.
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Affiche du Film « Le marginal ». Document INTERNET. |
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Affiche du spectacle théâtral « Cyrano de Bergerac». Document INTERNET.
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Réunion SPMC en visioconférence, le jeudi 9 septembre 2021. Capture d’écran Jean-Pierre COMPERE. Photo 5. |
Philippe JOURDAN
29 septembre 2021
Relecture et
publication : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.