lundi 10 juin 2024

Nos réunions d’avril à juin 2024… Réunion du jeudi 18 avril 2024.

Chaque jeudi, hors vacances scolaires, entre 18H30 et 20H15, nous nous réunissons dans le local Pierre BONTE afin d’évoquer le passé de Pérenchies, de découvrir les nouveaux documents de notre patrimoine et de préparer nos activités.

Voici le compte-rendu simplifié pour nos réunions des mois d’avril à juin 2024.

Merci à nos membres actifs pour leur soutien et l’aide apportée.

Merci à nos correspondants pour l’envoi de documents ou d’informations.

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… ».

Le 7 juin 2024.

 

Réunion SPMC du 18 avril 2024.
Photographie : Patricia LESSART pour SPMC.

 

LA FLAMME OLYMPIQUE A ETE ALLUMEE A OLYMPIE EN GRECE CE MARDI 16 AVRIL 2024

Elle arrivera le 8 mai 2024 à Marseille à bord du BELEM.

L’athlète grec a passé le relais à Laure MANAUDOU, athlète française.

 

Allumage de la flamme olympique.

 

VIE DE L’ASSOCIATION

a)      SORTIE A MARQUETTE LE DIMANCHE 14 AVRIL 2024

Quelques membres de notre confrérie se sont rendus à Marquette pour le chapitre de la confrérie de la Cité des chapons de Marquette.

 

Sortie à Marquette le 14 avril 2024.
 Photographie SPMC.

 

b)     REUNION SPMC DU LUNDI 15 AVRIL 2024.

 

Réunion SPMC du lundi 15 avril 2024. Vue 1. On scanne d’anciennes diapositives.
Photographie : Patricia LESSART pour SPMC.

 

Réunion SPMC du lundi 15 avril 2024. Vue 1. Rangement des photos sur le sport.
Photographie : Patricia LESSART pour SPMC.

 

c)      LUNDI 15 AVRIL 2024. ACCUEIL DE M. ET MME RUCKEBUSCH

Madame RUCKEBUSH a évoqué la mémoire de Charlemagne HOUTE, dont la veuve avait épousé, en secondes noces, Maurice CASIER, son père.

Celui-ci est parti afin de rejoindre  la ligne Maginot et la défendre. Il a  été tué lors de la guerre 1939/1945.


M. et Mm RUCKEBUSCH visitent notre local et témoignent. Avril 2024.
Photographie Patricia LESSART pour SPMC.


Elle a apporté quelques documents en sa possession. Un contact a été pris et, prochainement, Marie-Claude, un de nos membres, ira à la quête d’un témoignage plus précis.

 

Mariage de M. et Mme HOUTE. 20 février 1937.
Photographie remise à SPMC.


Charlemagne HOUTE était né le 10 février 1916 à Erquinghem/Lys. Il travaillait aux Ets Agache comme régleur.

Il partit faire son service national et c’est durant cette époque qu’il rencontra sa future épouse.

On a un certificat de bonne conduite du 146ème Régiment d’infanterie de forteresse de Metz daté du 31 août 1938.

Après le service, Charlemagne a repris son travail et ils se sont mariés.

Lors de son mariage, le 20 février 1937, à Pérenchies, on apprend qu’il vit à Pérenchies chez ses parents Gustave HOUTE et Raymonde GOMBERT.

Il épouse Simone BOONAERT, née le 7 janvier 1911 à Wambrechies, qui est étirageuse.

Elle vit à Pérenchies. Ses parents se nomment Jules BOONAERT et Adélaïde DELEMOTTE.

Charlemagne jouait de l’harmonica et du banjo.

Durant l’exode, leur appartement a été vandalisé par une famille belge. Seuls les papiers emmenés par sa mère ont été préservés.

Réserviste, Charlemagne a été rappelé. Il est parti en emmenant son harmonica. Comme beaucoup d’hommes, il pensait reprendre vite sa vie après avoir donné une « bonne raclée aux Boches » !

 

Michel TRUTTMANN, ancien officier, se dit être passionné de l’histoire de la ligne Maginot.

Il explique que le village de Barst en Moselle fut héroïquement défendu par une compagnie du 82ème Régiment d’Infanterie de Forteresse. Parmi les valeureux défenseurs, il y avait le caporal Charlemagne HOUTE.

Celui-ci avec ses frères d’armes se sont remarquablement battus, avec des mitrailleuses et des canons antichars contre un ennemi largement supérieur en nombre et en moyens.

L’armée allemande bombarda sévèrement et attaqua violemment.

Durant presqu’une journée, ils repoussèrent les assauts et gardèrent intactes leur position fortifiée.

Il était chef d’un petit blockhaus sous les ordres du Lieutenant MAURY et du sergent-chef GELARDIN. Il sera blessé.

Fait prisonnier, on perd sa trace. Son corps ne sera jamais retrouvé.


Un des livres de Michel TRUTTMANN sur la Ligne Maginot.
Document INTERNET.

 

d)     LUNDI 15 AVRIL 2024. ACCUEIL DE M. DALLY, PRESIDENT DU CHŒUR D’HOMMES AGACHE.

  

Préparation de l’exposition pour les 120 ans du Chœur d’hommes Agache.
Lundi 15 avril 2024.
Photographie Patricia LESSART.

 

Le dimanche 15 décembre 2024, on présentera une exposition d’histoire locale sur la chorale Agache lors du concert symphonique.

 

En 1904, un groupe d’hommes créé une chorale d’hommes dénommée « Les Orphéonistes Pérenchinois ».


La chorale avant 1914. Non datée.
Document SPMC numéro 1 503.

 

En 1914, la chorale a 50 adhérents.

La guerre 1914/1918 arrête les activités qui reprendront ensuite.

En 1925, elle prend le nom de « Chorale Mixte des Ets AGACHE ».


Ancien drapeau  de la Chorale Agache.
Dépôt à SPMC.
  

En 1935, elle redevient une chorale d’hommes.

En 1952, le préfet du Nord demande si l’association « Les Orphéonistes de Pérenchies » portant le numéro de déclaration 1 672, existe toujours. Le maire lui répond le 11 juin 1952 que l’association « les orphéonistes de Pérenchies s’est transformée en chorale mixte des Ets Agache le 15 mars 1928 puis en chorale des Ets Agache en juin 1932.

 

e)      LUNDI 15 AVRIL 2024. PHOTOGRAPHIE DES DRAPEAUX DE LA SECTION DES ANCIENS COMBATTANTS.

Patricia a photographié, avec l’accord de Jean-Pierre BRAME, président, les deux drapeaux de l’UNC, section de Pérenchies.

  

Drapeau 1 de l’UNC.

 

Drapeau 2 de l’UNC AFN.

 

On a trouvé plusieurs associations patriotiques.

Nous avions déjà évoqué un groupe des années 30, l’ARAC.

Un drapeau retrouvé en mairie évoque l’Union amicale (fondée en 1901), peut-être un groupe d’anciens combattants de 1870 ? 

Ancien drapeau. L’Union Amicale (Vers 1901).
Dépôt à SPMC.

 

f)       AG EXCEPTIONNELLE DU CENTRE SOCIAL LE MERCREDI 17 AVRIL 2024.

Notre association SPMC adhère au centre social CAL Docteur NUYTS. Nos représentants étaient présents à cette réunion.

 

AG exceptionnelle du Centre social. 17 avril 2024.

 

SUITES DE LA REUNION DE JEUDI DERNIER

 

a)   BOMBARDEMENT DE LOMME DELIVRANCE

Au cimetière de Pérenchies, une tombe évoque ce drame.


Tombe de Bertha BARBERY et de son fils René TREECK, morts lors du bombardementde Lomme/Délivrance.
Cimetière de Pérenchies.
Document SPMC.

 

b)   UN DOCUMENT DE 1939/1940 RETROUVE DANS NOTRE FONDS DOCUMENTAIRE

Feuillets de liaison entre tous les membres de l’usine Agache de Pérenchies. 1939/1940.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Ets Agache de Pérenchies proposaient un feuillet de quelques pages qui était envoyé aux soldats mobilisés.

En voici quelques lignes et des objets nous rappelant cette époque.

 

2ème feuillet. Indication du mois de novembre 1939.

Qui a-t-il encore à l’usine ? Les douches fonctionnent à plein pour tous les militaires qui viennent parfois de plusieurs lieux à la ronde. Des matchs militaires se sont même disputés sur notre terrain de football.

Et puis, nous avons eu plusieurs alertes. On aperçoit un avion bien haut. On se dit que dedans il y a des Fridolons (Note de SPMC : surnom donné aux Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale) comme vous les appelez.

Nous savons bien aussi que « le monstre hitlérien » est bien méchant, et qu’il n’a encore montré que le bout de ses dents. Mais il faut s’organiser pour tenir le coup.

Ici, les consignes de défense passive évoluent avec les événements ; et surtout nous voudrions vous être de quelques secours.

Au Cercle des Cadres, on organise le tricotage pour votre colis de Noël. C’est là qu’on a constitué votre premier colis et que l’on rédige l’adresse de vos mandats. Et puis, surtout, on attend vos permissions de détente, presque autant que vous. On voudrait vous revoir, et surtout regarder d’un peu plus près ceux qui sont allés en avant de la ligne Maginot, qui ont eu le baptême du feu, qui nous raconteront leurs impressions, et qui, à juste titre souvent, feront figure de héros. Vivement les perms. Bon courage et à bientôt.

 

4ème feuillet. Printemps 1940.

Voici enfin le printemps. Croyez bien que pendant cette longue période de froid, telle que personne de notre génération n’a connu d’hiver aussi rude, tous, nous avons bien pensé à vous, avec une pensée toute particulière pour ceux des Avant-Postes. 

Dans notre Comité d’entraide, en plus de l’envoi des mandats, il a fallu préparer et envoyer votre colis de Pâques ; et nous sommes particulièrement heureux d’avoir trouvé tant de dévouement chez les femmes et les jeunes filles de Pérenchies. Après leur travail à l’Usine, elles ont tricoté pour vous, et chacun a reçu une paire de chaussettes tricotée à la main. Avec vous, nous leur disons « un grand merci ».

 

Des crampons. Années 40. Don Alphonse DAVID.
Fonds documentaire SPMC.

 

Des crampons. Années 40. Don anonyme.
Fonds documentaire SPMC.

 

Pelote de laine et tricot provenant de l’atelier de formation « couture » des Ets AGACHE.
Don anonyme. Années 50/60 ?
Fonds documentaire SPMC.

 

PRESENTATION D’OBJETS ANCIENS

 

a)      Un vieux fusil acheté à la Braderie de l’Europe.

Un membre de la famille de Daniel BROHY a acheté, il y a quelques années, lors de la braderie de l’Europe, un vieux fusil qui, selon lui, daterait de la guerre de 1870 ? Il aurait été trouvé dans les environs de Pérenchies. Il nous le présente.


Ancien fusil trouvé à la Braderie de l’Europe.

 

b)     Il existait autrefois une association d’anciens marins.

 


Drapeau des anciens marins de Pérenchies.Document SPMC numéro 1 059.
Fonds documentaire SPMC.


Cérémonie devant le monument aux morts. 1er juillet 1956 ?
 Document SPMC numéro 6 680.

 

C’EST ARRIVE A PERENCHIES

 

UNE PREMIERE. LA BRADERIE DU QUARTIER DU MOULIN

1ère braderie dans le quartier de la rue Jean Moulin organisée par la Batterie Fanfare de Pérenchies.

 

1ère braderie du quartier Jean MOULIN. Avril 2024.

 

Compte-rendu rédigé par Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

7 juin 2024. 

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

mercredi 5 juin 2024

Notre amie Marie-Thérèse nous a quittés.

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Marie-Thérèse MOSTREY, décédée le 2 juin 2024 à l'âge de 81 ans.

Nous présentons nos condoléances à ses enfants, à sa famille et à ses nombreux amis.

 



Membre de notre association d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée..." et échevin de la Confrérie de la Tarte à Prônes de Pérenchies, elle était très active au sein de notre association où elle prenait beaucoup de plaisir à partager nos activités et à se plonger dans le passé de notre ville. Dernièrement encore, elle m'avait téléphoné, suite à ses ennuis de santé et à son hospitalisation, en disant qu'elle avait hâte de retrouver la forme afin d'être avec nous pour nos activités et nos réunions du jeudi soir. Elle était très heureuse d'être rentrée à la maison pour la fête des mères.

Elle voulait lutter contre la maladie et c'était une certitude qu'elle nous retrouverait en septembre prochain.

A part la semaine dernière, où le ton était plus faible, on sentait une battante qui voulait profiter de la vie et de son investissement dans le milieu associatif.

Elle nous a montré un grand courage et une volonté exemplaire. On était loin d'imaginer qu'elle ne reviendrait pas au local Pierre BONTE.

 

Merci à elle pour le travail accompli, pour sa présence émerveillée à nos réunions et pour son engagement actif.

Son courage face à sa maladie et à celles de ses proches est à mettre en avant. Elle a su ainsi montrer qu’il ne faut pas baisser les bras et que l'espoir se vaut d'être partagé même si aujourd’hui, elle est partie pour ce long voyage où elle retrouvera ceux qu’elle a aimés.

Gageons, qu’avec eux, elle partagera de nombreux verres de l’amitié et de longues parties de loto…

 

Membre de plusieurs associations, elle manquera beaucoup à la vie pérenchinoise.

Notre association est aujourd'hui en deuil mais nous savons ce qu’elle nous a apporté dans le partage, l’activité et l’amitié.

 



 

Philippe JOURDAN,

Président de "Si Pérenchies m'était contée,

Responsable de la Confrérie de la tarte à Prônes de Pérenchies,

Et les membres de l’association d’histoire locale et de la confrérie.

  

Voici quelques photographies de ses activités, de ses rencontres et de sa joie de vivre…

Merci à ses amies, Christiane et Patricia, pour ces images qui feront que notre amie restera toujours dans nos cœurs et dans notre mémoire.


























 

Philippe JOURDAN.

Président de SPMC.

4 juin 2024.

 

 

 

 

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.

lundi 3 juin 2024

Nos réunions d’avril à juin 2024… Jeudi 11 avril 2024.

Chaque jeudi, hors vacances scolaires, entre 18H30 et 20H15, nous nous réunissons dans le local Pierre BONTE afin d’évoquer le passé de Pérenchies, de découvrir les nouveaux documents de notre patrimoine et de préparer nos activités.

Voici le compte-rendu simplifié pour nos réunions des mois d’avril à juin 2024.

Merci à nos membres actifs pour leur soutien et l’aide apportée.

Merci à nos correspondants pour l’envoi de documents ou d’informations.

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… ».

Le 28 mai 2024.

 

DES DOCUMENTS TRANSMIS SUR ROLAND DESQUIREZ, FRERE DE PAUL DESQUIREZ, PERE.

 

Roland DESQUIREZ, frère de Paul DESQUIREZ, père, durant son service militaire.
Photographie de Roland DESQUIREZ transmise à SPMC.

 

Photographie de Roland DESQUIREZ transmise à SPMC.
Banquet de l’Harmonie AGACHE.
Photo de presse NORD ECLAIR. 19 décembre 1969.

 

Photographie de Roland DESQUIREZ transmise à SPMC.
Voyage à Bangui (Centre Afrique) des directeurs des Ets Agache des frères WILLOT.
A gauche, M. VERHASSELT, directeur de la filature (cigarette) et M. DESQUIREZ.
Années 70/80 ?

 

IL Y A 80 ANS, LE BOMBARDEMENT DE LILLE/DELIVRANCE.

François BAILLET. Juillet 2004.

La nuit est printanière. A la recette des PTT à Pérenchies, tout le monde dort. Je suis réveillé par le ronronnement d’un moteur d‘avion. Ma chambre qui est au premier étage s’ouvre par deux fenêtres dont l’une donne rue de Lille et l’autre rue de la poste face au café tenu par Madame Denise SAPIN. Il n’y a ni volets ni persiennes mais seulement des doubles rideaux roses suffisamment épais pour ne pas laisser passer la lumière électrique filtrer à l’extérieur et installés par ma mère. L’avion s’est éloigné. Je n’entends plus le bruit du moteur.

Soudain, ma chambre est inondée d’une lueur rougeâtre et murs et plafond s’embrasent. Je me lève, soulève les double rideaux. Dans le ciel, des fusées éclairantes. On voit comme en plein jour. On perçoit le bruit vrombissant d’une première vague de bombardiers. Je dégringole les escaliers qui conduisent à la cave.

Nous allons être bombardés, dit mon père. Cette cave, j’en avais une peur bleue. Elle avait été bien étayée certes, mais mon père avait décliné poliment l’offre de son voisin, le docteur NUYTS, de la faire communiquer avec la sienne prétextant qu’en sa qualité de gérant des fonds publics, percer le mur n’aurait pas été prudent. Pas d’échappatoire possible donc si la maison venait à s’effondrer. Enterrés vivants ! A cette seule idée, mon sang se glace dans mes doigts, ma bouche, mes lèvres se dessèchent et, toujours ces vrombissements, ce sol qui tremble au fur et à mesure que les bombes, par chapelets entiers, la défoncent. Bref, pendant plus d’une heure, les escadrilles se succèdent, vague après vague. Que visent elles ? Nous n’en savons rien.

Nous l’apprendrons au lever du jour : la gare de triage de Lille-Délivrance.

Les bombes atteignent Lomme d’abord, la campagne puis Pérenchies.

La dernière est tombée au pied d’un arbre situé à l’entrée du pré qui jouxte la propriété de Monsieur Louis DUCROQUET, qui fait fonction de maire, 1 rue de Lomme.

L’arbre est déraciné. La clôture ornementale qui limitait le terrain est gravement endommagée ainsi que le garage. Une poutre maîtresse de la toiture est sectionnée. Les éclats ont brisé les vitres.

Pierre HAIGNERÉ.

Le 10 avril 1944, un déluge de bombes s’abattait sur la cité de Lille Délivrance et sur la gare de triage faisant un grand nombre de victimes et provoquant d’immenses destructions dans la gare mais surtout sur les maisons des cheminots dont plus de la moitié était dévastée et rendue inhabitable.

Ma famille vécut cet enfer, blottie sous l’escalier, et sortit quasiment indemne pour rejoindre les autres habitants qui, hébétés, contemplaient la désolation du quartier et essayaient avec des moyens dérisoires de sauver les personnes enfouies sous les décombres.

Pendant deux à trois jours, nous errâmes dans des abris provisoires mis à disposition par des voisins compatissants mais il fallut rechercher un logement plus pérenne et nous prîmes la route avec une carriole tirée par un âne emmenant le peu de mobilier pas trop endommagé pour nous réfugier chez une vieille dame propriétaire d’une ancienne forge au hameau du Fresnel entre Pérenchies et Houplines composé de quelques fermes et de maraîchers. Nous étions devenus des « sinistrés » ou selon le cas, des « réfugiés ».

RAPPORT DU MAIRE DE PERENCHIES SUR LA CHUTE D’UNE BOMBE D’AVION LE 10 AVRIL 1944.

Rapport du maire de Pérenchies au préfet du Nord sur la chute d’une bombe d’avion le 10 avril 1944 vers 1H du matin.

En confirmation de ma communication téléphonique de ce jour, 10 avril 1944, j’ai l’honneur de vous aviser qu’une bombe d’avion est tombée sur le territoire de la commune, au cours de la nuit du 9 au 10 avril 1944, vers 1H. Il n’y a aucune victime. Seuls quelques dégâts aux immeubles situés aux environs du point de chute. Le maire.

Léon LOMMEZ.

Quelques jours avant Pâques, nous avons été avertis par des tracts ramassés au petit matin ;

Ceux-ci nous incitaient à passer les fêtes de Pâques à la campagne mais nous, nous nous croyions à l’abri à 5km de Lomme

Intrigué par les bruits de moteurs qui allaient en s’amplifiant, je montais dans ma chambre et je vis descendre une bombe éclairante surmontée d’un parachute. La bombe s’enflamma au contact du sol dans la prairie de la ferme voisine en une fraction de seconde. Je dégringolais l’escalier et je rejoignais ma mère tenant dans ses bras ma petit sœur âgée d’une semaine et mon père se préparant pour une installation rudimentaire en dessous de la cage d’escalier.

Soudain, ce fut comme un train express qui descendait sur nos têtes, suivi d’une autre explosion. L’onde de choc, propagée par le sol, provoqua le bris des vitres et fit trembler la maison. Les volets se mirent à battre ainsi que la porte.

Il y eut une lumière diffuse rouge virant à l’orange et des éclairs comme un gigantesque orage.

On entendait un bruit similaire comme une pluie de grêles. C’était les éclats d’obus de la DCA allemande qui retombaient encore meurtriers.

Soudain, ce fut le silence. Le bombardement avait duré trois quarts d’heure qui nous avaient paru un siècle.

Le matin, après bien des efforts, nous réussîmes enfin à ouvrir la porte déformée. Des tuiles brisées jonchaient la chaussée laissant de-ci, de-là, des trous béants dans les toitures. La première bombe était tombée à 40m de notre maison dans la propriété de M. DUCROQUET, maire à cette époque, derrière l’endroit, où se trouve aujourd’hui l’actuel calvaire qui n’existait pas encore, creusant un entonnoir de 5 m de profondeur sur autant de diamètre et déracinant un arbre.

 D’autres bombes tombées presqu’à la limite de Pérenchies vers Lomme firent des victimes.

Il est à signaler que le calvaire, construit en reconnaissance d’avoir été épargné, marque l’un des endroits sur Pérenchies où les bombes s’arrêtèrent.

 

 

Léon HOUZET dans sa locomotive en 1945.
Document Mme DUMEZ.


Anne-Marie DUMEZ a envoyé cette photo du 17 août 1945. On y voit son grand-père maternel Léon HOUZET, cheminot à Lille/Délivrance dans sa locomotive en gare de Lille/Délivrance. Lors du bombardement, sa famille s’est enfuie en train vers Calais.

 

UNE PLAQUE DE COCHER

Mme LESUR, une de nos adhérentes, évoque aussi une plaque en sa possession. Celle-ci indique diverses directions dont une mentionne Pérenchies.

 

Plaque de cocher appartenant à Mme LESUR.


Dans « Flâneries en Douaisis », sur l’album de Pecquencourt, on évoque une plaque similaire.

« A l'entrée de la rue Jean Jaurès à Pecquencourt, une plaque de cochers du XIXe siècle témoigne encore de la signalétique de l'époque, celle qui indiquait la route aux cochers, assis en hauteur sur leurs calèches, et où les distances étaient indiquées à l'hectomètre près (la faible vitesse de circulation de l'époque faisait qu'un hectomètre et a fortiori, un kilomètre, ce n'était pas rien en temps de parcours).

 

UNE PHOTOGRAPHIE DU GROUPE DE DANSE PORTUGAISE

A la fin du XXème siècle, le club des Portugais de Pérenchies avait une équipe de football mais aussi un groupe de danses portugaise.

 

Groupe de danses portugaises.
Document SPMC.

 

AGRESSION VIOLENTE CONTRE ORLANDO SILVESTRI

Orlando Silvestri qui habite notre ville est un ancien champion de football. Il est de nos jours entraineur adjoint pour l’équipe de football de Valenciennes.

Lors d’un match à Lyon, il a été violemment agressé par un stadier alors que la foule envahissait le terrain à la fin du match.

Une plainte a été déposée.

 

REUNION DE RANGEMENT DU LUNDI 8 AVRIL 2024

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 1.

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 2.

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 3.

 

Réunion SPMC du lundi 8 avril 2024. Vue 4.

 

INSTALLATION DU NOUVEAU CONSEIL MUNICIPAL DES JEUNES

Après des élections, celui-ci a été installé le vendredi 5 avril 2024.

 

Installation du nouveau conseil des jeunes. Avril 2024.

 

UNE CHAMPIONNE HABITE NOTRE VILLE

Charlotte DEVOLDER, championne de France Elite de

BMX (Bicycle motocross), habite actuellement à Pérenchies.

 

Charlotte DEVOLDER, championne de BMX.


QUELQUES DONS POUR SPMC

 

Don pour SPMC. Un cadre religieux.

 

Don pour SPMC. Un cadre religieux sur Lourdes.

 

Don pour SPMC. Une tondeuse à cheveux.

 

Philippe JOURDAN.

Président de SPMC.

28 mai 2024.

  

Correction et mise en page : Jean-Pierre COMPERE.