mercredi 28 décembre 2022

Les activités de « Si Pérenchies m’était contée… » d’octobre à décembre 2022… Partie 2 sur 8.

Chaque semaine, les membres actifs de « Si Pérenchies m’était contée… » se réunissent le jeudi soir pour une réunion d’histoire locale et le lundi après-midi pour des activités de rangement et de classement.

Comme toujours, nous participons à la vie locale et présentons aussi nos activités.

En voici le compte-rendu d’octobre à décembre 2022.  

 

Logo 3. Frise Noël.
INTERNET.

 

Réunion du 10 novembre 2022.


 

Diapositive de présentation de notre réunion.
 PHJ. Site de création CANVA.


Voici quelques photographies prises par Patricia de la réunion du 10 novembre 2022 dont le compte-rendu a été envoyé, en avant-première, à nos adhérents au nombre de 104 cette année. Si vous souhaitez adhérer à SPMC et, ainsi, montrer votre volonté de nous aider, vous trouverez le bulletin d’adhésion sur ce Blog à la page d’accueil sur le côté droit.

 


 

Réunion du 10 novembre 2022.
Photo de Patricia LESSART. Vue 1. Selfie.

 

Réunion du 10 novembre 2022.
Photo de Patricia LESSART. Vue 2. Quelques membres.

 
 

DECES DE PHILIPPE TILLE

Facebook SPMC page 405 du 18 octobre 2022.

« Nous venons d'apprendre le décès de Philippe TILLE, le 17 octobre 2022, à l'âge de 83 ans.

Nous présentons à son épouse Brigitte, à ses enfants Catherine, Bertrand, Sophie et Caroline et à leurs conjoints et enfants ainsi qu'à toute la famille et à ses nombreux amis toutes nos condoléances et notre grande tristesse.

La famille TILLE est une famille très connue à Pérenchies qui a contribué au développement de la vie associative et de la vie pérenchinoise.

Philippe a été membre de la Chorale Agache durant de très nombreuses années puis membre d'honneur. Malgré la maladie présente, il tenait néanmoins à venir écouter ce choeur et à montrer son soutien à cette association qu'il aimait tant. Il fut aussi accompagnateur au piano ainsi qu'à l'orgue de l'église paroissiale et membre de la chorale paroissiale.

Tout le monde se souvient encore du Choeur "Europa" qu'il mit en place pour le jumelage.

D'une grande culture, il éblouissait le public du jeu "Questions pour deux Pérenchinois" organisé lors de la Semaine Bleue.

Il donna à ses enfants et petits-enfants l'amour de la musique et plusieurs d'entre eux la pratiquent activement.

Toutes nos pensées et nos remerciements pour le travail effectué et pour sa présence. Il nous manquera beaucoup ».

Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

  

Philippe TILLE vers 2000 à l'orgue de l'église. 
Document SPMC numéro 4 557.


 

La chorale paroissiale.
Document SPMC numéro 4 567.

 

DECES DE BERNARD DELOBEL

Facebook SPMC page 416 du 2 novembre 2022.

« Nous venons d'apprendre le décès de Bernard DELOBEL qui nous a quittés le 31 octobre 2022 à l'âge de 79 ans.

Nous présentons toutes nos condoléances à sa compagne Françoise, à ses enfants et petits-enfants, à sa famille et à son ancienne épouse Marguerite-Marie DELOBEL-LESCHAEVE, membre de notre association.

Toutes nos pensées accompagnent son fils Benoît, ancien adjoint au maire, actuel élu, et membre de SPMC et du Grand Spectacle, sa femme Delphine et ses trois filles, Laure, Estelle et Charlotte.

Les anciens Pérenchinois se souviendront qu'il fut artisan-électricien. Il réparait ainsi de très nombreux appareils électriques et électroniques. Son atelier, rue de la Prévôté, était un véritable musée rempli de postes de télévision, de radios et d'ampoules de toutes sortes.

Le samedi 7 juillet 2018, la municipalité de Danièle LEKIEN organisa une visite des bâtiments municipaux installés rue du Nord avant leur destruction et la construction du nouveau restaurant scolaire "les Petits Gourmets" et la population y fut invitée. A cette occasion, notre association d'histoire locale enregistra avec l'aide de Jean-Pierre COMPERE quelques témoignages des visiteurs dont celui de Bernard DELOBEL. Vous pouvez retrouver celui-ci sur notre Blog Si Pérenchies m'était contée à la date du lundi 30 juillet 2018 en lisant l'article dénommé "Les Pérenchinois et la salle Jeanne d'Arc" et en écoutant la diffusion grâce à un lien.

En voici le texte : "Dans les années 50, j'avais 12/14 et j'ai fait de la gymnastique dans cette salle. J'étais également opérateur du cinéma paroissial installé dans le local qui sera attribué à l'association d'histoire locale durant quelques années. Je m'occupais du matériel de projection entre 1957 jusqu'aux années 60 comme M. DELANNOY.

M. DUMEZ tenait la caisse à l'entrée et mon père était le directeur de la structure. Il remplissait les contrats de location des films tandis que M. PASBECQ gérait les finances. Le cinéma tournait bien. On ouvrait le samedi soir et, pour deux représentations, le dimanche, l'une en matinée à 17H, et l'autre en soirée. Par la suite, un cinéma commercial a été installé rue Carnot et le cinéma paroissial cessa petit à petit ses activités. Je crois qu'un des commerçants qui l'exploitèrent se nommait M. MARCHAND.

Dans la salle Jeanne d'Arc, à côté, se déroulait, tous les ans, la kermesse paroissiale au bénéfice de l'école privée Sainte-Marie. Il y avait un apéritif-concert le dimanche midi. On y trouvait une scène sur laquelle étaient organisés des spectacles de variétés et des danses par les élèves. Dehors, sur le terrain du patronage, rue du Nord, une kermesse était installée avec des stands. L'un proposait la diffusion de disques.

J'avais 14 ans, c'était la plus belle fête de la ville. Elle avait lieu tous les ans entre mai et juin".

Philippe JOURDAN, président de SPMC.


 

Carton de remerciements suite aux funérailles de Bernard DELOBEL. Novembre 2022.
 Document Philippe JOURDAN.

 

Marguerite-Marie DELOBEL-LESCHAEVE, membre de notre association SPMC, qui fut l'épouse de Bernard DELOBEL et la mère de ses premiers enfants avant de se séparer, nous a fait parvenir quelques informations supplémentaires suite à notre demande. Les voici :

"Bernard était le fils d'Abel DELOBEL et de Marie-Antoinette AHACHE. Son père dirigeait une petite menuiserie lilloise. Il naquit à Pérenchies le 15 octobre 1943. Lorsque nous nous sommes mariés, le 2 septembre 1967, il travaillait encore chez FINOT et s'occupait de l'électroménager. Il avait une patente qui lui permettait de faire des petits travaux de sonorisation ou de dépannages radio et télé. Nous habitions en haut de chez ses parents, au 81 rue du Général Leclerc. Il avait son atelier derrière la maison de ses parents. A partir du 1er avril 1968, il s'est installé à son compte pour devenir artisan à temps complet et a commencé à faire beaucoup de travaux d'électricité générale. L'été 1969, nous avons acheté la maison située au 227, rue de la Prévôté. Il y a installé son atelier dans les 2 petites pièces, à droite de la maison, au rez-de-chaussée. Il s'est ensuite construit un atelier plus grand, à l'arrière droite de la maison, où il pouvait entrer sa camionnette par l'allée privative de notre terrain. Il a travaillé là jusqu'à sa retraite. Entre-temps, il était allé habiter à Lambersart".

Merci à elle pour ce témoignage. Dans un document récent qu'on nous a donné, nous avons retrouvé cette publicité que nous publions et qui date de 1968.

 


Publicité Ets Bernard DELOBEL. 1968.
Document SPMC.

 

DECES DE MIREILLE DEWULF-LHUILLIER

Facebook SPMC page 418 du 3 novembre 2022.

« Nous venons d'apprendre avec tristesse le décès de Mireille DEWULF-LHUILLIER le 2 novembre 2022, à l'âge de 75 ans.

Nous transmettons à son compagnon, à ses enfants et petits-enfants, à ses frères et à toute la famille nos condoléances.

Souvent, nous l'avons croisée dans les animations communales et les activités de l'OMCL comme les voyages ou les spectacles. Elle était aussi toujours là lors de nos expositions d'histoire locale ».

Philippe JOURDAN, président de SPMC.

 

Mireille DEWULF-LHUILLIER.
Extrait d’une photographie de l’OMCL.

 

QUELQUES OPERATIONS CARICATIVES POUR LA FIN D’ANNEE 2022

 


Opération « Boîtes de Noël » par le CAL.
Novembre 2022.


 

Opération « collecte de jouets par le Secours Populaire.
Novembre 2022.


 

Opération « fabrication des couronnes de Noël » au bénéfice des Familles du centre social.
Novembre 2022.

 

UN SITE CFIP

Le cercle franco-italien de Pérenchies nous informe de la création de son site visible à partir du site de la ville de Pérenchies.

 

FORMATION CANVA

Le centre social CAL Docteur NUYTS a proposé aux associations adhérentes une formation sur le site de création d’affiches dénommé CANVA.

Celle-ci a permis à Philippe JOURDAN de créer cette affiche pour notre exposition de février prochain que nous vous livrons en avant-première. 

 


Projet d’affiche pour l’exposition de SPMC de février 2023.
Document SPMC.

 

DES INSECTES VOLANTS BLANCS DANS LE CIEL DE PERENCHIES

Nous avons tous aperçu, ces derniers temps, des petits éléments blancs qui remplissaient l’air. Débris végétaux, cendres, poussières du désert, chacun émettait un avis différent. La solution vient d’être apportée :

« Des tas de petites mouches blanches ont envahi le Nord et le Pas-de-Calais ces dernières semaines. Ces insectes sont inoffensifs pour l’homme. Ce sont des aleurodes, plus communément appelés « mouches blanches du chou ». Comme leur surnom l’indique, on les reconnaît à leurs petites ailes blanchâtres. Ces insectes sont nocifs pour de nombreuses plantes ou légumes. Ils peuvent endommager de nombreuses plantes car ils s’alimentent de sève et affaiblissent considérablement certains végétaux. Ils s’attaquent aux choux tomates, aubergines, poivrons, piments, pommes de terre, fraisiers… Elles sont très nombreuses cet automne à cause des températures très douces ».


La mouche blanche du chou.
 Document INTERNET.

 

LES WAGONNETS « DECAUVILLE »

L’association ATB Terres de Batailles a inaugurée son nouveau local à Laventie en proposant une exposition sur les troupes allemandes dans la région durant la guerre 1914/1918.

Lors d’une précédente exposition, on évoquait les restes d’un wagonnet Decauville découverts près d’Ypres.

  

Affiche d’une manifestation à Laventie.
 Novembre 2022.

 

Wagonnet « Decauville » retrouvé à Wijtschate (Vers Ypres).
2022 ?


TEMOIGNAGE ROBERT BECQUART

PERENCHIES 1914-1918 par Monsieur Robert Becquart

« A la guerre, j’avais 7 ans. A partir de la gare, il y avait des voies Decauville, les wagonnets traversaient la rue Faidherbe, passaient par la Grande cour et traversaient les champs Georges au nord de la rue de la Mairie. Les gosses jouaient avec les wagons, mais dans la descente, on ne savait plus s’arrêter et on se retrouvait dans les champs et on se faisait tirer dessus. Les Allemands ne faisaient les transports que la nuit à pied ou avec des chevaux ».

 

TEMOIGNAGE CESAR SOHIER. 1997.

« L’usine était à reconstruire entièrement. C’est l’entreprise Picot qui a procédé à cette reconstruction ainsi qu’à la construction des maisons provisoires du Petit Maroc et du Tonkin. Ces maisons ont été construites à sable plutôt qu’à ciment ; celles du Tonkin étaient plus solides que celles du Maroc, elles se situaient vers Prémesques, après le réduit. Il y avait de nombreux vols de matériaux sur le chantier, mon père, à ce moment, était garde de nuit.     

En direction du Maroc, à droite, il y avait des baraquements : c’était un camp de prisonniers allemands occupés toute la journée à récupérer la ferraille et les fils barbelés des tranchées. Dans le sol, on voyait des pointes de métal qui dépassaient de 7 à 8 cm.

Pendant les premiers mois de 1919, quand on descendait les bas de Pérenchies en direction d’Houplines, à 50 mètres après les maisons, la route n’existait plus et on escaladait entre les trous.

Partout il y avait des rails de Decauville qui servaient à des petits wagons qui traversaient Pérenchies et ramenaient la ferraille des tranchées.

J’accompagnais parfois le chauffeur qui était un Australien et j’actionnais les aiguillages ».

 

INFORMATIONS SUR LE TRAIN DECAUVILLE

La société Decauville fut fondée par Paul Decauville, fils d'un exploitant agricole de Courcouronnes (Essonne) spécialisé dans la production de la betterave sucrière et de sa distillation en alcool.

En 1875, il invente un nouveau type de voie de chemin de fer de faible écartement (de 40 à 60 cm) qui très vite prit le nom de « Decauville ».

La voie est formée d'éléments (rails et traverses) entièrement métalliques qui peuvent se démonter et être transportés facilement. Cette invention a trouvé des applications dans de nombreux domaines : exploitations minières et industrielles, desserte d'ouvrages militaires, etc. Les wagonnets étaient d'abord poussés à la main ou tractés par des chevaux. Par la suite, des voitures motorisées et des petites locomotives firent de "Decauville" un véritable système de chemin de fer.

L'apparition des voies étroites Decauville, mais également d'autres fabricants, constitua une évolution majeure en permettant de déplacer aisément de lourdes charges à une époque où la brouette et le tombereau dominaient.

Connue dans le monde entier, Decauville fut l'un des fleurons industriels français à partir des années 1880 et jusque dans les années 1970.

 

Les wagons « DECAUVILLE ».
 INTERNET.


MEDLEY DE QUELQUES MANIFESTATIONS A PERENCHIES ENTRE OCTOBRE ET NOVEMBRE 2022

 

 

La semaine bleue avec la chorale des aînés.
Photographie Christiane LEGRAND.


 

Célébration officielle des 50 ans (52 ans) du Don du Sang.
Photographie Christiane LEGRAND.


 

La fête des Sportifs. Le comité directeur de l’OMJS.
Photographie Christiane LEGRAND.

 

Halloween à l’USP Football.
Photographie Christiane LEGRAND.


La célébration de la Toussaint.
Photographie Christiane LEGRAND.

 

 

La Braderie des bas.
Photographie de Christiane LEGRAND.


Salon des artistes. Vernissage.
Photographie Patricia LESSART.

 

ALAIN SANTY REVIENT A PERENCHIES

Facebook SPMC page 406 du 19 octobre 2022.

« Deux nouveaux habitants à Pérenchies...

Alain SANTY et son épouse Michèle, née CAZIER, viennent d'emménager dans notre ville où ils ont acheté un appartement. BIENVENUE A EUX !

Alain SANTY est né le 28 août 1949 à Lompret. Sa famille et lui-même ont vécu à Pérenchies.

Jeunes, Alain et son frère Guy SANTY participeront à de nombreuses courses cyclistes.

De 1970 à 1976, Alain SANTY deviendra coureur cycliste professionnel au sein des équipes BIC, GAN MERCIER HUTCHINSON et GITANE CAMPAGNOLO et participera 4 fois au Tour de France.

Il sera lauréat du Trophée PRESTIGE PERNOD qui récompense le meilleur coureur français pour l'année 1974.

Son frère participera aussi à ces activités sportives professionnelles.

Un Club de supporters Alain SANTY sera créé à Pérenchies en juillet 1974. Le président en sera Roger VANDEVELDE. De ce club et de l'appui de la municipalité renaîtra le Grand Prix Cycliste de Pérenchies qui existe toujours.

Une réception officielle a eu lieu en mairie de Pérenchies le 3 novembre 1974 afin de lui rendre hommage. Le maire de l'époque, Roger DUTRIEZ, a voulu, ainsi, le féliciter pour le parcours accompli.

Alain SANTY fera construire par la suite une maison rue de la Prévôté, dans le quartier des bas qu'il fréquenta enfant et passera ainsi plusieurs années dans notre ville. Ses enfants fréquenteront l'école Sainte-Marie. Par la suite, sa carrière professionnelle l'emmènera vers d'autres horizons.

Aujourd'hui, il revient dans la cité de son enfance pour notre plus grand plaisir ».

 

Arrivée d'Alain SANTY à Pérenchies ce 15 octobre 2022.
Photographie Michèle SANTY.

 


 

Remise du Trophée Prestige Pernod en 1974.
Photographie d'Alain SANTY en compagnie de Raymond POULIDOR et de Luis OCANA
sur un balcon des Champs Elysées à Paris.
Document SPMC.


Alain SANTY et ses enfants à l’école maternelle Sainte-Marie de Pérenchies. Années 70.
Document SPMC.


 

Les supporters d’Alain SANTY de Pérenchies lors d’une course. Années 70.
Document SPMC.


 

Michèle et Alain SANTY dans les Landes en 2022.
Photographie Facebook Michèle SANTY

 

Logo 4. Frise Noël.
INTERNET.

 

Philippe JOURDAN,

Président et animateur de « Si Pérenchies m’était contée… »

Facebook Si Pérenchies m’était contée

Décembre 2022.

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE

 

mercredi 21 décembre 2022

Les activités de « Si Pérenchies m’était contée… » d’octobre à décembre 2022… Partie 1 sur 8.

Chaque semaine, les membres actifs de « Si Pérenchies m’était contée… » se réunissent le jeudi soir pour une réunion d’histoire locale et le lundi après-midi pour des activités de rangement et de classement.

Comme toujours, nous participons à la vie locale et présentons aussi nos activités.

En voici le compte-rendu d’octobre à décembre 2022.  

 

Logo 1. Frise Noël. INTERNET.

 

REUNION SPMC EN OCTOBRE 2022

 

DECES DE MME SOLANGE ORAVEC

Facebook SPMC page 394 du 3 octobre 2022.

« Nous venons d’apprendre le décès de Madame Solange ORAVEC-ANDRE, veuve de M. Paul ORAVEC, décédée le 1er octobre 2022 à l’âge de 89 ans. Nous présentons nos condoléances à toute sa famille et à ses proches. Paul et Solange ORAVEC et leurs enfants ont pris part, activement, à la vie associative et municipale de notre ville. Leur fille Michèle, adjointe-au Maire durant le mandat de Bernard PROVO, a été membre de notre association et de notre confrérie. Ses funérailles ont eu lieu le jeudi 6 octobre 2022, en l’église Saint-Léger de Pérenchies, à 9H30 ».

 

FORUM DES WEPPES A ERQUINGHEM/LYS

Ce dimanche 2 octobre 2022 s’est tenu le Forum des Weppes à Erquinghem sur le thème de la musique.

Merci à Sonia, Jean-Pierre et Thérèse-Marie, Philippe D, Philippe J, Marie-Claude pour la tenue du stand.

Merci aux organisateurs issus de Weppes en Flandres et à la ville d'Erquinghem/Lys pour cette édition 2022.

Le prochain forum aura lieu à Gondecourt en octobre 2023 et peut-être à Pérenchies en 2024.


Réunion d’organisation le 6 septembre 2022 du Forum des Weppes 2022
 à Erquinghem Lys.
Photographie Weppes en Flandres et Marie-Claude VERVISCH.

 


Affiche du Forum des Weppes à Erquinghem/Lys. 2 octobre 2022.
Document WEF.



Forum des Weppes à Erquinghem/Lys. 2 octobre 2022.
Photographie 3 de Jean-Pierre COMPERE.



Forum des Weppes à Erquinghem/Lys. 2 octobre 2022.
Photographie 4 de Jean-Pierre COMPERE.



Forum des Weppes à Erquinghem/Lys. 2 octobre 2022.
Photographie 6 de Jean-Pierre COMPERE.

 
 

BILAN DE LA FETE DE LA TARTE A PRONES 2022

La fête 2022 a permis un bénéfice de 500€. Celui-ci servira à acquérir un vidéoprojecteur pour notre local.

Le bilan est donc positif malgré la concurrence d’une autre association à la même heure. 

Merci à tous les membres et à leur investissement pour la confection des tartes, pour les lots offerts ou la reprise des invendus et pour les deux jours de festivités.

 

DOCUMENT « PLU »

Philippe VANDENEDEN, conseiller municipal, a envoyé un inventaire du patrimoine architectural, urbain et paysager, dressé dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme intercommunal proposé par la MEL. Des erreurs s’y sont portées. Un courrier a donc été envoyé à la mairie et à la MEL afin de les corriger.

IPAP PERENCHIES. Numéro C001.

Les cheminées industrielles sont désignées comme venant d’Agache.

Faux.

Une seule cheminée provient de l’usine AGACHE. Elle date du 20ème siècle.

L’adresse est : rue des navettes. Sur le site CRISTALINE. Source Saint-Léger. Elle n’est pas sur le domaine public et appartient à un propriétaire privé. Il s’agit d’une petite cheminée ne faisant pas partie des trois ballots, les trois cheminées importantes qui étaient installées rue Edouard Agache. Elles ont été détruites le 3 juin 1993. 

La seconde est celle de l’ancienne brasserie LAMBELIN installée à Pérenchies à la fin du XIXème. L’adresse, où on peut la voir, est la rue de la brasserie mais son propriétaire est M. DESRUMAUX, 1 rue Edouard AGACHE. La cheminée qui reste date des années 20, la brasserie ayant été entièrement démolie lors de la guerre 14/18. Cette cheminée a été entièrement refaite par la famille DESRUMAUX au XXIème siècle.

IPAP PERENCHIES. Numéro G002.

La chapelle DEMEYERE fait partie du patrimoine communal et remplace une autre chapelle datée d’avant 1941.

Faux.

Elle fait partie du patrimoine privé et appartenait à la famille DEMEYERE.

Cet édifice remplace une autre chapelle qui se trouvait avant 1914 (et non pas en 1941) sur le chemin qui deviendra la rue de Picardie. La famille qui souhaitait garder le crucifix l’a, depuis, remis à l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »

 

IPAP PERENCHIES. Numéro H002.

La mosaïque d’un estaminet rue du Général Leclerc évoque un ancien brasseur installé à cette adresse.

Faux.

Le brasseur n’était pas installé à cet endroit. La brasserie, installée à Capinghem, possédait, dans différentes villes, des estaminets, dont celui-ci, et les louait avec la condition d’y vendre sa bière, la bière forte FRETEUR. Celle de Pérenchies est une publicité faisant office d’enseigne.  

 

IPAP PERENCHIES. Numéro J001.

Le rang de maisons Agache avenue du Kemmel ont été construites fin 19ème, début 20ème.

Faux. 

Elles ont été construites après la guerre 14/18 dans les années 20, à la place du parc du château Jeanson qui fut détruit lors de la guerre 14/18 et non reconstruit.

 

CONTACT AVEC M. FERYN, RUE GENERAL LECLERC

Il n’a plus la céramique qui provenait du café d’à côté, propriété qu’il avait achetée avec son logement à la brasserie FRETEUR. Il l’a vendu dernièrement. Il évoque ses parents qui tenaient le Cœur Joyeux, rue de la Prévôté, et une entreprise de pompes funèbres. Il va rechercher des documents.

 

Publicité de la bière FRETEUR à Pérenchies.
 Photographie Christiane LEGRAND.Décembre 2022.

 

UN ANNIVERSAIRE LE DIMANCHE 16 OCTOBRE 2022

Le Don du Sang devait fêter ses 50 ans en 2020 mais la Covid ne l’a pas permis. Cet anniversaire a donc été célébré cette année. Notre association a participé à cet événement en mettant à disposition des cimaises et des documents de nos archives.

 

Don du sang, années 80, salle Jeanne d’Arc, rue du Nord.
Document SPMC.

 

AG du don du sang, années 80/90 ? Cantine scolaire, rue du Nord.
Document SPMC.

 

Comité du don du sang. 1996.
Photo famille VANHEE.

 

DON DE FRANCETTE WATTERBLEZ


Centre aéré. 1976 ou 1977.
Photo de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.


Ecole de sport. Basket. Salle POLET. Années 70.
Photo de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.


Fête à Pérenchies vers 1976/77. Derrière le cheval de Mme REANT.
Photo de presse LA VOIX DU NORD. Vue 1. Edition Armentières.


CONTACTS DIVERS POUR NOS RECHERCHES

 

LE COQ DE LA BOUCHERIE LEIRE

Monique DEVISSCHER a contacté la famille LEIRE pour l’enseigne en forme de coq. La maison a été vendue et le coq a disparu. Elle continue sa recherche.

 

L’ECHARPE DU MAIRE DECOTTIGNIES

La famille d’un ancien maire de Pérenchies a encore son écharpe qui date de la fin du XIXème siècle. On essaye de joindre les descendants afin de savoir ce qu’ils vont en faire. Marie-Claude VERVISCH avait déjà eu des contacts et des photos avaient été faites. On va continuer cette recherche.


Photo de l’ancienne écharpe du maire DECOTTIGNIES (1881-1904).
Photo Marie-Claude VERVISCH.


UN LIEU DIT MIDELBOURG

Concernant le mot MIDELBOURG qui apparaissait sur un plan de 1836, Marie-Claude signale qu’il s’agit d’une comtesse qui possédait des terres dans les environs. Selon un arbre généalogique qu’elle nous a remis, il s’agirait d’Elisabeth-Pauline de Gand, de Mérode et de Montmorency, née le 20 août 1737, comtesse de Midellbourg.

 

Carte 1836. Détail.
Document SPMC et INTERNET.

 

DOCUMENTS DIVERS RECUS

 

UN SOLDAT D’ALGERIE

Florence CAPPELLI, membre de SPMC, nous a fait parvenir la photographie de son parrain qui a été soldat en Algérie. 

 

Gino DI GIUSTO ou DI GUISTO, soldat en Algérie.
Photographie Florence CAPPELLI, sa filleule.

 

DES INFOS SUR LES BLOCKHAUS

Une inscription en lettres allemandes se trouve dans un ancien blockhaus de Pérenchies.

M. WILLOT possède ce blockhaus dans sa propriété. Lors de sa visite, nous avons remarqué cette inscription qui est peut-être allemande ?


Inscription dans un ancien blockhaus de Pérenchies chez M. WILLOT. Juin 2022.
Photographie SPMC.

 

COURSE CYCLISTE ENTRE PERENCHIES ET VERLINGHEM

La photo d’une course cycliste dans les années 50 nous a été remise.

Suite au Grand Prix cycliste pérenchinois de juillet 2022, nous avons publié sur notre page Facebook plusieurs documents sur les courses cyclistes. Suite à cette publication, M. BUTIN nous a envoyé une photographie montrant une course entre Pérenchies et Lompret dans les années 50.

Selon Guy LOUVET, Alain SANTY, enfant, pourrait être sur la photo. Après une recherche d’infos, nous n’avons pas pu obtenir confirmation de cette présence.


Course cycliste organisée entre Pérenchies, Lompret et Verlinghem dans les années 50, vers 1957/58. Document transmis par M. BUTIN.

 
Après recherches, nous avons pu déterminer le lieu qui est le croisement entre la rue du Bois Parquet (Verlinghem) et la rue du 8 mai 1945 (Lompret). 

On a aussi découvert que le second enfant de gauche à droite, le second avec des cheveux à la brosse, était Daniel BALLOY. 


Daniel BALLOY assiste à la course cycliste en cette fin des années 50.
Détail de la photographie transmise par M. BUTIN.


Daniel BALLOY, sur notre demande, a témoigné en juillet 2022.

« L'année doit être plus près de 59 que de 50 car je suis né en 1946. Je dois avoir 13 ans. C'est plus probable. Le monsieur avec une casquette Cour Saint-Antoine je pense. Il se nommait Camille DEMULDER et était le père d’une fille dénommée Mathilde. Il y a aussi peut-être sur la photo Jean FLEURQUIN. Il est debout, derrière, avec une vareuse à fermeture éclair. Il était colombophile et habitait rue Faidherbe.

C'était une course sportive cycliste pour les enfants. Ils ont tous une casquette, sauf moi. Mais c'est logique, je n'aimais pas les casquettes.

 

UNE EQUIPE DE FOOTBALL

Une équipe de football figure sur une ancienne photo. 

Le site de vente DELCAMPE propose à la vente la photographie d’une équipe de football non datée. Des noms y sont placés. On ne peut pas confirmer que l’orthographe soit bonne. 

Debout : MM. BARBIER, VANDEMORTELE, SCOHY, ARDENS, VERBECKE, EVIN, BENOIT et SPEYBROUCK

A genoux : MM. CLAUW, NOTTEAU, LAMPIN, VINCK et DERYCKE.

NDLR : M. BARBIER était directeur des Ets Agache.


Document d’une équipe de football de l’Union Sportive de Pérenchies
proposé à la vente par le site DELCAMPE.
Document DELCAMPE.

 

UN DEFILE

Marie-Claude VERVISCH nous a envoyé une photographie d’Henri DEBRUYNE, son grand-oncle.

Lors de notre recherche sur Jules QUINTREL, l’année dernière, et la lecture des comptes-rendus remis par le président de l’amicale laïque, Henri DEBRUYNE, qui habitait rue de Lille, c’est-à-dire la rue actuelle du Général Leclerc, apparait plusieurs fois dans le texte comme membre actif de cette association.

  

Défilé avec, à droite, Henri DEBRUYNE, membre de l’amicale laïque.
Photographie non datée et non située. Peut-être une délégation de l’amicale laïque.
Document Marie-Claude VERVISCH transmis à SPMC.


Témoignage de Marie-Claude VERVISCH :

« Henri Debruyne est au premier rang à droite à côté du petit garçon, il tourne sa tête vers la droite. Il est né à Houplines le 10 juin 1893. Il a été prisonnier à Verdun. Il est décédé le 27 juillet 1977 à Lomme. Il habitait à Pérenchies. Il avait épousé Germaine Vervisch à Pérenchies le 14 novembre 1925.

Germaine Vervisch est décédée le 21 septembre 1948 à Pérenchies. Il a alors épousé Jeannette Vervisch, soeur de Germaine, le 24 janvier 1950 à Pérenchies ».

 

Logo 2. Frise Noël.
INTERNET.

 

Philippe JOURDAN,

Président et animateur de « Si Pérenchies m’était contée… »

Facebook Si Pérenchies m’était contée

Décembre 2022.

   

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE

mercredi 14 décembre 2022

LOUISE DELIGNE, JUSTE PARMI LES NATIONS.

Histoire d’une personne ordinaire qui a accompli des faits extraordinaires…

Didier DELIGNE, membre de notre association, participe de temps à temps à nos manifestations et nous envoie alors des photos de celles-ci. Son épouse, Geneviève, pratique la peinture et la gravure lors de ses temps libres et ouvre chaque année son atelier aux visiteurs dans le cadre de l’opération « Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes », organisée par le Conseil Général du Nord.

Dernièrement, il m’a raconté une histoire extraordinaire concernant sa grand-mère, m’a envoyé des documents et invité à une cérémonie officielle en mairie de Lille, ce 20 novembre 2022.

La grand-mère de Didier DELIGNE, Louise VIDAL, Veuve DELIGNE (04/08/1894-21/06/1978), a été désignée comme Juste parmi les Nations pour avoir caché un enfant juif, Marcel KAIZLER, durant la Seconde Guerre mondiale à Lille. 

Une médaille lui a été décernée et remise à Didier DELIGNE, l’aîné présent de la famille.

Le nom de Louise DELIGNE sera inscrit sur le mur de monuments commémoratifs de la Shoah à Jérusalem et à Paris.

Des descendants de Marcel KAIZLER étaient venus spécialement d’Israël pour l’événement. 


Mme Louise DELIGNE-VIDAL.
Provenance : famille DELIGNE.


Médaille et diplôme des Justes parmi les Nations
 décernés à Louise DELIGNE le 20 novembre 2022.
Photographie Famille DELIGNE.

 

Marcel KAIZLER est né en 1927 à Anvers. Il est le fils de Samuel Kaizler, né en 1893 en Hongrie, et de Eva, née Krengel en 1894, à Anvers.

Il a une sœur dénommée Esther.

Leur père décède d’une maladie rénale alors que Marcel n’est âgé que de 8 ans et demi.

En 1938, Esther part s’installer en Palestine et la mère reste seule avec Marcel.

Quand la guerre est déclarée en 1939 et que l’Allemagne envahit la Pologne, la mère prend en charge 2 réfugiés d’Allemagne, Helmut et Truda HOCHMANN, dont les parents ont été arrêtés par la autorités belges comme étant citoyens allemands et donc ennemis de la Belgique.

Quand les troupes allemandes envahissent la Belgique en mai 1940, commence la fuite en avant. Une personne de la famille, Berta VYLNED ainsi que son mari veulent amener tout ce monde-là à prendre un vol vers l’Angleterre mais le chauffeur de taxi supposé les amener à l’aérodrome refuse de les prendre et ils ratent leur avion. Ils retournent en Belgique avec les deux enfants HOCHMANN. Eva et Marcel se replient sur le train et arrivent après bien des péripéties à Lille. Sur place ils découvrent que les troupes allemandes les ont devancés et qu’elles occupent la ville. Selon le témoignage de Marcel, ils se sont retrouvés en ville sans savoir quoi faire quand arrive une jeune fille de 16 ans. La mère de Marcel l’interroge pour l’adresse d’un hôtel et comme la jeune fille ne sait pas, elle va chez elle pour demander à sa mère, Louise DELIGNE-VIDAL. Celle-ci les invite à venir chez elle.


Mme Louise DELIGNE-VIDAL.
Provenance : famille DELIGNE.

 

Louise DELIGNE est une veuve, mère de 6 enfants, dont seulement 4 vivent avec elle à cette époque.


Les 6 enfants de Louise DELIGNE,
 Anne-Marie, Aimé, Paul, le père de Didier, Germaine, Marie-Thérèse et André.
Provenance : famille DELIGNE.

 

Elle décide de loger les réfugiés dans l’appartement de ses voisins qui ont fui vers le sud de la France. Elle les accueille bien qu’elle sache qu’ils sont juifs.

Un mois plus tard, les Allemands renvoient les réfugiés vers leurs lieux d’origine. Avant la séparation, Louise leur dit que si jamais ils ont besoin de quoi que ce soit, qu’ils n’hésitent pas à faire appel à elle.

La vie reprend ainsi son cours à Anvers jusqu’à que commencent les premières mesures de répression envers les juifs.

Ils doivent échanger leurs cartes d’identité contre de nouvelles avec le tampon « JOOD ». Par prudence, la mère conserve leurs anciennes cartes d’identité et, de temps en temps, les utilise selon le besoin. A l’époque, Marcel et sa mère habitent chez une proche du nom de Ernestine BRICHE.

Quand les premières déportations débutent en 1942, arrivent des lettres des personnes arrêtées pour demander qu’on leur envoie de la nourriture. La mère de Marcel utilise alors sa carte d’identité vierge du tampon « JOOD » pour aller en France chercher du ravitaillement.


Mme KAIZLER, la mère de Marcel.
Document famille KAIZLER.

 

Marcel ne se souvient pas précisément de la date mais, un jour de 1942, la milice flamande vient les arrêter alors que sa mère est absente. Il entend qu’on frappe fort à la porte et que l’on crie son nom. Il comprend tout de suite qu’il doit se cacher et disparaitre. Il va dans la chambre à coucher de sa mère et découvre qu’il y a un petit espace entre le lit et le mur. Il s’y trouve quand la milice, après avoir enfoncé la porte d’entrée, entre dans la chambre et commence à la fouiller. Marcel retient sa respiration. Les miliciens le cherchent mais ne le trouvent pas bien qu’ils l’aient entendu plus tôt. Ils voient alors une fenêtre ouverte et présument qu’ils se sont enfuis par là. Ils leur semblent même voir une ombre courir. Un des miliciens tire et ils descendent précipitamment à la poursuite de ce qu’ils croient avoir vu. Marcel y voit un miracle, d’autant plus que sa mère avait déplacé le lit quelques jours avant pour pulvériser du produit sur des insectes.

Quand sa mère revient, Marcel lui raconte ce qui s’est passé. Elle décide alors de l’envoyer immédiatement chez Louise à Lille.

Louise connaissant bien un concierge d’un immeuble près de chez elle, le paie afin qu’il aille chercher le garçon et le ramène chez elle. Elle accueille l’enfant avec beaucoup d’affection et lui trouve un endroit pour dormir dans une pièce servant de cagibi. Il ne sortira pas de l’appartement car le danger est grand et il y reste 5 mois. Il partagera alors les jeux du plus jeune enfant de Louise, André, toujours vivant en 2022. Il est d’ailleurs le parrain de Didier DELIGNE.

Louise prend des risques énormes car elle n’est pas à l’abri d’une dénonciation de ses voisins

Après 150 jours, Mme KAIZLER vient chercher son fils et ils se réfugient pendant quelques jours chez une famille juive qui leur conseille de prendre contact avec la croix rouge afin d’envoyer Marcel au Préventorium de Saint-Jans Cappel, alors géré par deux religieuses dont Marcel ne se souvient pas des noms. Il y restera 2 ans. Pendant ce temps, sa mère retourne en Belgique et se cache chez une veuve du nom de BLONDIAU.

A la fin de la guerre, Marcel revient à Anvers puis se joint à un mouvement de jeunesse. La même année, il décide de quitter la Belgique et part s’installer en Palestine pour intégrer le Kibboutz « Beerot Itzhaq ».

Le 16 mars 2021, Yad Vashem, Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Louise DELIGNE le titre de Juste parmi les Nations.

La plupart de ses descendants découvre alors cette magnifique histoire.


Marcel KAIZLER.
Provenance : famille KAIZLER.


La maison à Lille, rue MASUREL.
Google Maps.

 

Quelques descendants de Louise DELIGNE devant la maison natale.
Provenance : Didier DELIGNE.

  

Le 20 novembre 2022, les descendants de Marcel KAIZLER et de Louise DELIGNE se retrouvent en mairie de Lille pour la cérémonie officielle de remise de cette distinction.

Didier DELIGNE y a également invité Brigitte LISO, notre député, et Philippe JOURDAN, président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… ».

Celui-ci échangera avec la directrice de l’institution qui a remplacé le préventorium de Saint-Jans-Cappel et avec des responsables de l’histoire locale de ce village, présents à la cérémonie.

Celle-ci fut magnifique et pleine d’émotion. Les personnes présentes ont eu le sentiment d’avoir vécu une page historique de notre histoire nationale.

Voici quelques photographies de celle-ci.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
 Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE. L’assemblée.
Photographie Famille DELIGNE.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
 Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE.
Les familles KAIZLER et DELIGNE.
Photographie Famille DELIGNE.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE.
 Martine AUBRY, maire de Lille.
Photographie Famille DELIGNE.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE.
Vue de l’assemblée.
Photographie Famille DELIGNE.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE.
La fille de M. KAIZLER.
 Photographie Famille DELIGNE.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE.
Didier DELIGNE reçoit la médaille de sa grand-mère au nom de la famille.
 Photographie Famille DELIGNE.


Cérémonie du 20 novembre 2022 à la mairie de Lille.
Remise de la Médaille des Justes parmi les Nations à Louise DELIGNE.
Les personnalités et les représentants des familles.
Photographie Famille DELIGNE.

 

Philippe JOURDAN, intéressé par l’histoire d’une famille de Pérenchinois, a contacté Saint-Jans-Cappel afin d’avoir plus d’information sur le sujet.

Il contacte alors Anthony DUTHILLEUL qui vit dans notre commune mais exerce sa fonction de DGS à la mairie de Saint-Jans-Cappel.

Celui-ci transmet alors la demande à Christian MONIER, Président du Club d'Histoire Locale, qui peut, ainsi, répondre à plusieurs de nos questions.

Le bâtiment du préventorium de Saint-Jans-Cappel, dans les années 1939/1945, se situait chemin de la glaise qui était à l'époque le seul chemin carrossable.

L’ancien bâtiment a été détruit il y a deux ans afin de créer des bâtiments plus adaptés aux enfants autistes. C’est aujourd’hui un IME.

 

Le préventorium de Saint Jans Cappel.
INTERNET. Carte postale.


Le préventorium de Saint Jans Cappel.
INTERNET. Carte postale.


Ce préventorium était géré par la Croix Rouge Française. La directrice emblématique était Mme VANLANDE en particulier durant la seconde guerre mondiale.

 

Mme VANLANDE, directrice du préventorium de Saint-Jans-Cappel, et résistante.

  

M. MONIER finalise actuellement un livre sur le sujet avec de nombreuses photos dont beaucoup inédites. Il travaille avec les enfants autistes et leur institutrice pour la création de la couverture du livre qui devrait être fini début 2023.

Il est joignable sur l’adresse suivante : clubhistoirelocalesjc@aol.com


Mlle DELIGNE, Mme KAIZLER et Mme DELIGNE après la guerre.
 Famille KAIZLER.

 

Les descendants de M. KAIZLER, présent au centre, mais aujourd’hui décédé.
Document famille KAIZLER.

 

Merci à Didier et à sa famille d’avoir invité notre association d’histoire locale à vivre cet événement.

 

Réunion du 24 novembre 2022 des membres actifs de SPMC en présence de Didier DELIGNE.
Durant la réunion, est évoquée l’histoire de sa grand-mère.
Photographie Patricia LESSART.


Pour conclure, retenons ces deux belles phrases citées plusieurs fois lors de la cérémonie :

« La véritable histoire est faite par des gens ordinaires qui ont vécu des moments extraordinaires ».

« Quiconque sauve une vie, sauve l’univers tout entier ». 


La médaille des Justes parmi les Nations. INTERNET.


Philippe JOURDAN

Président de SPMC

Le 10 décembre 2022.  


Correction  et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog