mardi 12 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? L’école des garçons de la rue de la mairie


Document : Pérenchies et son passé numéro 47

La cour de l’école Jules FERRY dans les années 30, rue de la mairie.
Document SPMC numéro 6 144
Commentaire :
« Nous sommes dans les années 30 dans la cour de récréation de l’école Jules Ferry, rue de la mairie.
Aujourd’hui, il s’agit de la rue Henri BOUCHERY.
Par les archives municipales, on sait que le 14 juillet 1836, le Maire François FAUQUEMBERGUE a posé la première pierre d’une maison d’école. Est-ce qu’il en existait une auparavant ? On n’en a pas de trace.
Il est fort probable qu’elle se situait près de la mairie qui se trouvait alors rue de Lille (future rue du Général Leclerc) près de l’ancien cimetière (actuel square).
Elle n’avait qu’une salle de classe. Les garçons et les filles étaient séparés par une cloison et l’enseignant, monté sur une estrade en hauteur, avait une vue sur les deux parties. 

En 1843, l’école est agrandie et elle compte deux classes, l’une pour les garçons et l’autre pour les filles. Rappelons qu’à cette époque, la ville compte moins de 900 habitants. Elle ne donne pas l’impression d’être importante pour la Municipalité puisque, le 7 mai 1845, le préfet fait remarquer au maire que le mobilier de l’école est dans un très mauvais état.

En 1857, la classe des filles est transférée, rue de la Prévôté, près de la Grand’Place, dans une maison louée à la commune par Messieurs AGACHE et M. DROULERS.

En 1878, une école de garçons et une nouvelle mairie sont construites rue de Verlinghem qui deviendra la rue de la mairie puis la rue Henri Bouchery.

En 1897, Le Maire, M. DECOTTIGNIES signale que le développement considérable de la commune nécessite un agrandissement urgent de l’école des garçons qui est constituée de 3 classes pour 253 garçons de 6 à 13 ans. La cour est insuffisante et les récréations sont scindées.
Il est décidé d’acheter le terrain voisin qui appartient à Mme Veuve CLAISE et ainsi, de construire 2 nouvelles classes, un logement pour les adjoints et un préau couvert.

Vers 1900, on découvre aussi, par les registres de présences, que les absences sont assez nombreuses.
On a relevé les motifs invoqués par les parents : maladie, pas d’habit, pas de chaussures, école buissonnière, blessure, indisponible car l’enfant a soigné sa mère malade, indisposition, a pris soin de son frère, soigne le petit, travaille chez lui, …

En 1910, un établissement privé pour les garçons est mis en construction, rue Gambetta et financé par la famille Agache. L’école ne fonctionnera qu’une année, en 1913, à cause de la guerre.

En 1912, l’école publique Jules Ferry est de nouveau agrandie.

Vers 1929, de l’huile de foie de morue est distribuée dans les écoles durant les 6 mois d’hiver. Celle-ci est offerte par les Ets Agache. Le personnel enseignant demande à M. Agache que cette distribution soit accompagnée d’une indemnité  relative à cette distribution journalière, celle-ci étant un travail supplémentaire mais aussi la cause de nombreux désagréments (vêtements et chaussures tâchés). La ville décide alors de la prendre à charge en votant une allocation de 50 francs par an et par maître payable en 2 fois.

En 1934, on sait que des séances de cinéma scolaire fonctionnent dans une des salles de classe.

Le 27 juillet 1937, le Maire, Julien NUYTS et le conseil municipal décident de donner le nom de Jules FERRY à l’école publique des garçons.

En 1943, on sait qu’une neuvième classe est créée. Les effectifs sont de 29 à 38 élèves par classe.

Jules FERRY (1832-1893) était un homme politique français qui a fait voter en 1881/1882 les lois scolaires rendant l’école gratuite, laïque et obligatoire. Par gratuite, on entend le fait que les enseignants ne sont pas payés par les parents.
Il mènera aussi une politique coloniale active qui fera que la France s’emparera de la Tunisie, de Madagascar, d’une partie de l’Afrique équatoriale et du Tonkin en Indochine.


Dans notre plaquette sur l’histoire des écoles, plusieurs personnes ont raconté leurs souvenirs de l’école Jules Ferry. En voici quelques-uns. 

SOUVENIRS D’ECOLE DE 1940 de Jean Grossey (2005)

« Il m’arrive encore, parfois, de regarder une photographie de mon enfance, une photo un peu passée : la classe de 6ème * de l’école Jules Ferry… Il y a plus de cinquante ans.
Trente-cinq élèves réunis autour d’un instituteur qui ne doit plus être de ce monde.
Mais les instituteurs d’alors, ne se laissaient pas marcher sur les pieds, et certains avaient même la réputation d’avoir la main leste ou lourde.
Curieux d’ailleurs, qu’à l’époque beaucoup d’enseignants portaient l’uniforme… derrière les barbelés des camps de prisonniers alors que l’armée, la Wehrmacht, s’était annexée notre préau, nous obligeant à faire la gymnastique dans la cour par tous les temps.
Entre le buste de Socrate et la photo du Maréchal Pétain, on en était réduit à faire cours dans des classes en surnombre, juchés sur des bancs deux fois trop hauts pour des gamins de 9-10 ans. Malheur à celui qui laissait tomber involontairement son plumier. Les « colles » pleuvaient drues le jeudi matin. Inhumain certes, mais on n’en est pas mort.
A 35 en classe de 6ème, à supposer que l’effectif ait été au complet le jour de la photo et avec de trop rares enseignants, entre deux alertes aériennes qui nous précipitaient sous les bancs, beaucoup ont quand même réussi à suivre une scolarité « normale ».
Et qu’on ne vienne pas nous prétendre que tous étaient des fils de « nantis », même si alors un gosse sur dix seulement quittait la « communale », pour entrer au lycée ».
 
*La classe de sixième n’évoque pas une classe d’un collège.


Lire, écrire et compter…par Paul Lambin (1996)

« Curieusement, je n’ai pas conservé des années passées à l’école des souvenirs mémorables. Après quelques temps à l’école privée de la rue Gambetta, qu’on appelait l’école des Sœurs, je suis entré à 6 ans à la grande école, c’était en 1927. Les classes étaient numérotées je crois, de la 10ème à la première. Je ne me souviens que des professeurs des grandes classes : M. Blondeau, M. Carlier, M. Lejeune et surtout M. Delaby qui était à l’époque le directeur et de ce fait officiait en 1ère, la classe du certificat. J’avais, et je crois que nous avions tous, le plus profond respect pour ces professeurs qui avaient une grande autorité sur leurs élèves, mais je dois dire, que les parents de ce temps-là, soutenaient sans réserve les maîtres. Bien souvent, les cent lignes que ma conduite m’avait values étaient doublées par mon père. J’y regardais à deux fois avant de recommencer. Je n’étais pas un très bon élève, sauf peut-être, en composition française où j’obtenais souvent la meilleure note. Nous nous servions d’un matériel plutôt rudimentaire : quelques cahiers, une géographie, seul livre avec quelques illustrations en couleur, un livre de calcul, un livre de grammaire et un autre de lecture et une leçon de choses. Tenant bien à l’aise dans un plumier en bois : un porte-plume, un compas, une règle, une gomme. Nous avions aussi une ardoise avec son porte-craie. Avec cela, pratiquement tout le monde avait son certificat d’étude, en tous cas, tous savaient lire, écrire et compter. Souvent au printemps, alignés dans la cour, nous nous passions la cuillère de fer blanc qui contenait l’huile de foie de morue que nous devions boire obligatoirement. Ensuite, pour faire passer ce délicieux breuvage, nous avions droit à un bonbon à la menthe.

Le samedi après-midi, pour les grandes classes, il y avait une séance de cinéma dans la salle qui est maintenant la mairie annexe. C’était un documentaire suivi d’un grand film : les aventures du chien Rintintin, Tom Mix, Buffalo Bill ou Michel Strogoff, … Inutile de dire que c’était, pour nos yeux d’enfants, une grande fête.
Tout au long des classes, il y avait un grand jardin qui était le domaine privilégié du beau-père de M. Delaby, M. Carre. Nous bénéficions quelquefois d’un cours d’histoire naturelle improvisé quand il apportait dans les classes des fruits ou des légumes pour nous expliquer la nature.

« Quelquefois, les filles de l’école laïque venaient aussi au cinéma. Pour nous, les garçons, c’était toute une affaire ! »



Souvenirs d’école de 1933 à 1943…Témoignage de Jules VERWAERDE (1996)

« Je suis entré à l’externat Sainte Marie à l’âge de 4 ans. J’étais dans la classe de Sœur Denise. Tous les élèves de maternelle se trouvaient dans la même classe. J’y suis resté jusqu’en 1935. Quand on était sage, on avait la croix avec un ruban de couleur. J’ai un jour eu la croix avec un ruban bleu.
En 1935, je suis rentré à l’école des garçons, rue Henri Bouchery. Je suis resté avec Monsieur Blavoet  pendant  4 ans  parce que qu’il a changé plusieurs fois  de classe. Il y avait six classes dans l’école. Tous les 15 jours, on avait une séance de cinéma, c’était à tour de rôle, pour toutes les classes. Tous les jours, j’étais chargé d’aller chercher les biscuits vitaminés et les petites pilules roses à l’ancienne mairie. C’était distribué à tous les enfants des écoles pendant la guerre. Il en restait des morceaux, je les récupérais et je les distribuais à mes copains en échange de quelques conseils pour mes devoirs.  
Après Monsieur Blavoet, je suis allé en classe avec Monsieur Roger Herreng. Dans sa classe, je ne voulais rien faire parce que je n’aimais pas l’école. Je fabriquais des frondes avec des élastiques et je lançais les plumes avec. Comme punition, le maître m’envoyait chez Monsieur Delaby, le directeur. J’y allais avec un grand sourire car il m’envoyait dans son jardin pour cueillir des fruits ou soigner les légumes. Le jardin se trouvait derrière l’école. C’était lorsqu’on était dans la classe de Monsieur Delaby qu’on passait le certificat d’études.
Tous les dimanches après-midi, après les vêpres, nous allions au patronage ».



Souvenirs d’école. Alphonse David (Texte rédigé en 1996)

« En 1925, âgé de 4 ans, j’ai pris le chemin de l’école maternelle de la rue de la Prévôté qui  était composée de deux classes. Nous étions habillés de petits tabliers noirs. L’école  était  dirigée par Madame Ghésens  secondée  par  une  autre  enseignante  et  deux  dames  de  service.  Avec  beaucoup  de  patience,   elles  nous  ont  appris  les  premières  lettres  de  l’alphabet et à lire, écrire et compter.  La lecture  de  l’alphabet  se  faisait  au tableau et à  voix  haute  avec  beaucoup  de  répétitions  et  les  premières  lettres,  nous  les  avons écrites  à  la  craie  sur  des  ardoises  en  carton  ou  sur  des  ardoises encadrées de bois.
On  nous  a  appris  à  compter  avec  des   bûchettes,  des  petits  bâtons  de  bois  coupés par nos parents que nous emportions dans des petits sacs de toile. A  la  sortie  de  l’école maternelle, nous savions presque tous lire, écrire  et  compter. 
Après  les  deux  mois de vacances, (août et septembre), nous entrions à l’école Jules Ferry qui n’était pas mixte. Elle se composait de 6 classes, de  la  6ème à la 1ère, celle  de  la  préparation  au  Certificat d’Etudes Primaires. L’école fonctionnait du lundi au samedi de 8H30 à 11H30 et de 13H30 à 16H30. Le jeudi était jour de congé. Ceux qui le désiraient, en payant, pouvaient avoir une heure d’études surveillées le soir pour faire les devoirs et apprendre les leçons.
Pendant la récréation, les billes et les ballons étaient interdits. Les jeux à courir, mais sans vitesse excessive, étaient autorisés. Une année, un panneau de basket fut placé. La fin de la récréation était signalée par la cloche de l’école. On devait se mettre en rangs en silence.
Chaque année, ceux, qui étaient capables, montaient d’une classe pour arriver vers 12,13 ans au C. E. P.
Chaque matin, une morale était inscrite au tableau. Notre directeur possédait un jardin potager et, une fois par semaine, il nous donnait des explications sur les plantations.
Une heure par semaine, monsieur Maes, musicien de l’Harmonie Agache, nous faisait chanter. On avait aussi une heure d’éducation physique. Souvent, on nous alignait et nous faisait faire des mouvements avec les bras et les jambes.
J’ai connu deux directeurs : M. Devaux et M. Delaby. Ils étaient très exigeants sur la discipline et les devoirs.
A la fin de l’année, le Maire et le Conseil Municipal présidaient la distribution des prix.
En dehors des vacances d’été, nous avions 5 jours à Noël et 15 jours à Pâques.
Pour le certificat, ceux qui l’avaient pouvaient s’acheter des cocardes tricolores et se promener avec dans les rues. Quelques-uns continuaient leurs études. Les autres entraient dans le monde du travail.

Le 9 octobre 1934, en culottes courtes, j’entrai à la fabrique Agache. Nous étions fiers de partir au travail et d’apporter, à nos parents, une modeste paie ».


Philippe JOURDAN (27 avril 2020)







En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20 mars 2020

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE,  administrateur du Blog

lundi 11 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Jour de fête à Pérenchies


 Document : Pérenchies et son passé numéro 46

Un mariage à Pérenchies avant 1914.
Document SPMC numéro 6 141

Commentaire :
« Ce document présente un mariage au début du XXème siècle. Les participants à la noce sont rassemblés pour la photo de famille. Chacun a mis sa tenue du dimanche. Les femmes ont les cheveux tirés en chignons. Un jeune homme est en tenue militaire. Fait-il son service national ou est-il militaire de carrière ?
Chaque personne porte une boutonnière pour montrer que c’est un mariage.
La mariée a une robe noire car elle doit pouvoir servir par la suite. En principe, elle a pu porter pour la cérémonie un petit voile blanc, signe de pureté.
Dans ses cheveux, on voit une couronne de fleurs. Souvent, la mariée la conservait avec la fleur de la boutonnière et elle était exposée dans la chambre ou le salon sous un globe en verre. 
On remarque un petit canon relié à un membre du groupe. Sans doute, qu’un ou plusieurs coups étaient tirés pour le bonheur des mariés.
Des enfants portent des bouquets de fleurs. Une très vieille femme au premier rang a un mouchoir blanc en mains. Sans doute, l’émotion. 
Plusieurs hommes portent la moustache.

Le mariage était un temps fort de la vie des habitants de notre ville. Certains d’entre eux pouvaient se faire entre cousins.
C’était l’occasion pour la femme de quitter sa famille. La virginité était une valeur essentielle. Elle emmenait alors dans sa nouvelle demeure son trousseau, c’est-à-dire un ensemble de linges qu’elle avait brodés les années précédentes parfois aidée des autres femmes de la famille.

D’autres fêtes marquaient l’année. En voici quelques échos.

Souvenirs de Georges VANHEE, né en 1899.
(Publication SERVIR. Fin des années 70. Début 80.)

Les cortèges de mariage se faisaient généralement à pied. Les invités se rendaient chez la jeune fille et de là, par couples, bras dessus, bras dessous, on se dirigeait vers la mairie puis l’église. Les vins d’honneur étaient souvent limités aux invités de la noce qui assistaient ensuite au repas familial. La soirée se terminait en chansons et danses.
Dans les familles aisées, les cortèges de mariage se faisaient en voitures attelées, coupés, landaus ou cabriolets.

Le jour de l’an, toute la maisonnée se levait très tôt pour aller étrenner la famille, sans oublier les parrains et marraines. Les écoliers lisaient des lettres de compliments et de souhaits, lettres illustrées et écrites avec une plume neuve et d’une écriture soignée.

A l’épiphanie, jour des Rois, chaque client recevait ses étrennes du boulanger et du boucher : une coquille et un petit morceau de viande. Les familles fêtaient les Rois par un petit souper au cours duquel on tirait les Rois. Pour cela, on achetait une feuille de papier, genre images d’Epinal, sur laquelle figuraient le Roi, la Reine, les valets, le boulanger, le boucher, le menuisier, … On découpait chaque petite image et chacun tirait la sienne pour la plus grande joie des enfants.

Au Carnaval, des masques déambulaient dans les rues en chantant.

Le Mardi gras, on ne travaillait pas l’après-midi. A Pâques, certains cafés organisaient des concours de boules ou de dés. On pouvait gagner des œufs.

A la Pentecôte, c’était la Ducasse des Bas (NDLR : rue de la Prévôté.). Elle était très fréquentée.

Le 15 août était célébré comme à présent.

Au cours de l’année, il y avait quatre processions. Les deux principales se déroulaient en juin. La  société de gymnastique et l’Harmonie y participaient.
La première se rendait dans l’avant-cour du château de la  famille Agache où un reposoir était dressé.  La  rue  de  la  fabrique était jonchée  d’herbe  fraîche  pour  la  circonstance.  Beaucoup  de maisons  arboraient  bannières   et  drapeaux.  Certaines fenêtres s’ornaient d’une petite chapelle alors que le sol était parsemé de pétales de roses dispersés  par  des petites filles en blanc portant une corbeille enrubannée.
La deuxième procession se rendait rue de Lille.
La  troisième,  le 15 août,  se rendait à  la chapelle face au  moulin  (NDLR  :  angle  des  rues  de  la  Prévôté  et  de Picardie).
La quatrième, dite  des Moissons, descendait  jusque dans les «Bas ». (NDLR : rue de la Prévôté).

La Toussaint était célébrée comme on le fait actuellement. Il y avait cependant beaucoup moins de fleurs au cimetière où l’on ne portait que de simples bouquets. L’après-midi, après les Vêpres (NDLR : service religieux se déroulant après quinze heures), certains se rendaient au cimetière en procession. 

Noël était une fête religieuse. Pas de réveillons comme à présent. Peut-être, quelques soupers dans certaines familles. Où il y avait des enfants, on mangeait de la coquille avec café ou chocolat. La messe de minuit était célébrée à cinq heures du matin

Philippe JOURDAN (27 avril 2020)


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20 mars 2020



Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE,  administrateur du Blog