Document :
Pérenchies et son passé numéro 45
Commentaire :
« Nous
sommes dans les jardins derrière la rue Edouard Agache en 1939.
Des
personnes de la famille LOMMEZ posent dans leur jardin. Il s’agit d’Albert
LOMMEZ, de son épouse Elodie LOMMEZ-VANHEE et d’Andréa LOMMEZ, leur fille. Le
couple aura aussi un fils, André LOMMEZ qui sera prêtre. Ils tenaient une
épicerie rue Edouard Agache entre l’impasse Cousin et l’actuel numéro 60
(ancienne maison CLAYES). Ils sont dans leur jardin très profond.
Au
loin, on aperçoit la seconde portion de la rue Carnot.
A
droite, le cinéma qui a fonctionné durant de nombreuses années.
Dans
les années 60, je me souviens y être allé pour y voir, sans doute, le jeudi
après-midi, jour où nous n’avions pas école, des films d’aventure, surtout des westerns. C’était sur grand écran et
plein de couleurs. En rentrant, à droite, il y avait un très long comptoir où
on payait mais aussi où on pouvait acheter des sucreries ou des glaces.
Je
crois me rappeler qu’il y avait aussi plusieurs portes précédées de barrières
qui nous menaient dans la salle.
Parfois,
suite à l’information reçue à l’école, on y allait pour y découvrir des films
du service des armées sur les carrières qu’ils proposaient comme dans la
marine. C’était aussi, je crois, l’époque des films du Commandant COUSTEAU ?
Pérenchies
s’est surtout développé grâce aux Ets Agache. Voici, grâce à 4 recensements
historiques, l’évolution de ses rues :
RECENSEMENT DE 1896
Le
bourg. Avec les rues suivantes : rue de Verlinghem, Cour Saint-Antoine,
Pâture, Gare, rue des bas, rue du moulin, rue de Prémesques, Petite cour, rue
de Lille, rue du Grand But.
La
rue de la Prévôté. Le Fresnel. Le Précipice. Le Bas d’enfer. Le Pont Ballot. La
ruelle à prunes. Le Vieux Soldat.
RECENSEMENT DE 1906
La
rue de la mairie. La cour Saint-Antoine. La rue du Moulin. La rue de la
Fabrique. La Petite Cour. La rue de Lille. La rue de Lomme. La rue de la
Prévôté. Le Fresnel. Le Précipice. Le Bas d’enfer. Le Vieux Soldat.
On découvre de nouvelles
voies :
La
rue Faidherbe. La rue Gambetta. La rue Philippe de Girard. La rue Carnot. La
rue Pasteur. La rue de la Poste. La rue de la Gare. Le chemin de la Vierge. La
rue de Quesnoy.
RECENSEMENT DE 1911
La
rue de la mairie. La cour Saint-Antoine. La Place de l’Eglise. La Cité
Lambelin. La rue du Moulin. La rue de la Fabrique. La Petite Cour. La rue de
Lille. La rue de Lomme. La rue de la Prévôté. Le Fresnel. Le Précipice. Le Bas
d’enfer. Le Pont Ballot. La ruelle à prunes. Le Vieux Soldat. La rue Faidherbe.
La rue Gambetta. La rue Philippe de Girard. La rue Carnot.
La
rue Pasteur. La rue de la Poste. La rue de la Gare. Le chemin de la Vierge. La
rue de Quesnoy.
On découvre de nouvelles
voies :
La
Cité des Beaux Jardins. La Ruelle des Cousins.
RECENSEMENT DE 1921
La
rue de la mairie. La cour Saint-Antoine. La Grand’Place. La rue du Moulin. La
rue de la Fabrique. La rue de Lille. La rue de Lomme. La rue de la Prévôté. Le
Fresnel. Le Vieux Soldat. La rue Faidherbe. La rue Gambetta. La rue Philippe de
Girard. La rue Carnot.
Pas
de rue Pasteur( ?).
La
rue de la Poste. La rue de la Gare. Le chemin de la Vierge. La rue de Quesnoy.
La Cité des Jardins. La Ruelle des Cousins.
On découvre de nouvelles
voies :
La
rue Kuhlmann. La rue Jacquard. La rue de la Collerie. Le Chemin du Temple. La
rue Ampère ».
Philippe
JOURDAN (27 avril 2020)
En cette
période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en
dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous
présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de
plus de 8 000 photos.
Quand
l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page
sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez
pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet
présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son
passé.
Philippe
JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20
mars 2020
Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE,
administrateur du Blog